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Résistance électrique et coefficient de self-induction

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240123

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240123

Submitted on 1 Jan 1897

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Résistance électrique et coefficient de self-induction

J. Schurr

To cite this version:

J. Schurr. Résistance électrique et coefficient de self-induction. J. Phys. Theor. Appl., 1897, 6 (1),

pp.588-592. �10.1051/jphystap:018970060058801�. �jpa-00240123�

(2)

588

phères, les chaleurs spécifiques de plusieurs gaz sont indépendantes

de la densité (C02, H20, Az2, 112,02, etc.), il me semble évident que le désaccord entre les valeurs que donne l’équation de Van der Waals

(b = Cle) pour la densité du liquide et les valeurs de l’expérience

est une conséquence de la condensation de la molécule à l’état

liquide.

RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE ET COEFFICIENT DE SELF-INDUCTION ;

Par M. J. SCHURR.

1.

-

Dans un milieu conducteur indéfini plongeons deux élec-

trodes identiques, aux potentiels V 0 et V’, et symétriques l’une de

l’autre par rapport à un axe. Menons 1BT - 1 surfaces de niveau S,

dans l’intervalle qui les sépare, et correspondant à des potentiels

en progression arithmétique, de sorte que la surface d’ordre n est définie par l’expression :

sachant que

Considérons ensuite une série de surfaces auxiliaires M qui soient

normales aux surfaces de niveau Si ainsi qu’à l’axe de symétrie, et

menons une dernière série de surfaces S2, orthogonales avec S~ et i,

et partageant le milieu en tubes de flux. Il en résulte qu’une surface quelconque 1 est découpée par les lignes de niveau s 1 et les lignes

de flux s2 en rectangles curvilignes, dont les côtés sont d81 et en

un point M. L’élément de surface de niveau passant par M est égal à

h, étant la distance de deux surfaces ~, au point considéré. Le flux d’électricité traversant l’élément est :

et le flux total, compris entre les deux surfaces est :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018970060058801

(3)

589 Si h est invariable tout le long de la ligne fermée s, et que l’on

décompose le flux en N flux égaux entre eux et à

on pourra écrire pour la ligne de flux d’ordre n : -.

D’où l’on tire :

La résistance correspondante, comprise entre les deux mêmes surfaces 1 est, en appelant c le coeflicient de conductibilité,

La surface de niveau, à travers laquelle on a évalué le flux

électrique, est arbitraire ; on peut choisir celle qui coïncide avec la

surface d’une électrode et, si celle-ci est cylindrique, diviser sa longueur en n parties égales à h.

La résistance totale serait égale à (nRt).

II.

-

Imaginons ensuite une seconde disposition d’électrodes don- nant naissance au système conjugué du précédent, c’est-à-dire tel que les lignes de niveau deviennent des lignes de flux, et réciproque-

ment. Il suffira qu’elles soient comparables à une couche double recouvrant une surface quelconque S, : ce seraient, par exemple,

deux lames de métal, infiniment voisines, et situées de part et d’autre

de S2, avec des potentiels 90 et tels que l’on ait

La résistance au nouveau flux d’électricité, comprise entre les deux

mémes surfaces du cas précédent, s’évalue comme plus haut.

D’abord, le flux qui traverse l’une quelconque des surfaces S, est

h‘ étant la distance des surfaces S au point (Sls2)’

(4)

590

Admettons que h’ soit constant, le long de la ligne s2 ; et remar-

quons aussi que l’on a

Il vient donc, pour la résistance considérée,

et comme

Dans les systèmes cylindriques à génératrices parallèles, les deux

surfaces 1 sont deux plans parallèles ; donc h = h’, et

On aurait également pour le rapport des résistances conjuguées :

Lorsque le premier système d’électrodes est formé de cylindres curvilignes, la quantité li’ représentera la moyenne distance des deux surfaces infiniment voisines, le long d’une ligne de flux 82 qui va

d’une électrode à l’autre ; elle sera égale à la moyenne distance h, évaluée le long de la ligne de niveau 81’

III.

-

Remplaçons enfin le milieu conducteur par un milieu

magnétique de perméabilité ~L, et substituons aux électrodes du second

système un feuillet magnétique occupant la même position.

Donnons-lui la puissance

c’est-à-dire choisissons un feuillet équivalent à deux courants égaux et de sens opposé (± I) parcourant les deux électrodes du

premier système. Les lignes de niveau et les lignes de flux (d’induc-

(5)

591

tion) coïncideront alors avec celles du second système, de sorte

que la réluctance B, jouera le même rôle que la résistance R,. On

aura donc :

7/ .

.

Le coefficient de self-induction L s’obtient en faisant 1 _-_ 1, dans

l’expression du flux d’induction B, qui traverse l’une des surfaces S2.

Or on a, d’une part :

comme, d’autre part, la force magnétomotrice le long d*une ligne s,

est égale à 4xl, il vient :

,et

En d’autres termes, le coefficient de self-induction peut être regardé, à un facteur constant près, comme égal à la résistance R, qu’éprouverait le flux d’induction à s’établir dans le milieu qui

entoure les conducteurs parcourus par le courant (± I), la réluc-

tance étant proportionnelle à R~.

Ce résultat semble mieux faire comprendre les idées de Maxwell

sur la propagation des perturbations électromagnétiques dans les diélectriques, si l’on attribue à ceux-ci une conductibilité spéciale U..

Pour les décharges oscillatoires, en particulier, on aurait un véritable

flux d’électricité dans ces milieux, pouvant se manifester dans les

ampoules sans électrodes, ou dans des tubes renfermant des poudres métalliques convenablement disposées ; ce flux serait dirigé suivant

les lignes de niveau dues aux courants ordinaires des conducteurs.

Parmi les applications des formules établies, on peut citer la déter-

mination des coefficients de self-induction.

Soient, par exemple, deux fils parallèles suffisamment longs.

On a sensiblement, d’après les calculs des résistances,

d étant leur distance, p et p’ leurs rayons.

(6)

592

Le coefficient de self-induction est alors :

Comme on peut poser :

il vient pour h .‘ 1,

Si la résistance R, était donnée par l’expérience avec un milieu

conducteur quelconque, on en déduirait L’ par la relation (3), indé- pendante des milieux.

Dans le cas où l’on veut calculer la self-induction pour un circuit

déterminé, comme, par exemple, un circuit circulaire, on pourrait le

diviser en quatre tronçons, symétriques deux à deux par rapport au centre, et faire deux mesures de résistances correspondant à chaque paire. On ajouterait les résultats trouvés.

Enfin, si l’on voulait tenir compte de la distribution de l’électricité

en mouvement dans les électrodes, on ajouterait une constante au

coefficient de self-induction, qu’il y aurait lieu de trouver par d’autres méthodes.

GIULIO PACHER. - I microsismografi dell’ Istituto di Fisica della R. Univer- sita di Padova (Les microsismographes de l’Institut de Physique de l’Université de Padoue). - Atti del R. Istituto veneto, t. VIII, sér. VII, 1896-1897, Venise, 1897.

Ce mémoire contient la description détaillée du microsismographe

à pendule vertical de Vicentini (’ ) et d’un autre appareil, de dimen-

sions différentes, construit sous la direction de M. Pacher.

-

Il

commence par une énumération systématique des divers appareils employés pour enregistrer les mouvements sismiques. Ces appareils peuvent se classer en trois groupes : pendule ho/’izontal, pendule

vertical et niveczu géodynamique. Comme type de pendule hori-

zontal, on peut citer le pendule de von Rebeur Paschwitz. C’est un

(1) Journal de Phys., ce volume, p. 266.

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