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Spectrophotomètre photographique. Études des écrans colorés. Spectrosensitométrie

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HAL Id: jpa-00242624

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242624

Submitted on 1 Jan 1913

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colorés. Spectrosensitométrie

Jules Baillaud

To cite this version:

Jules Baillaud. Spectrophotomètre photographique. Études des écrans colorés. Spectrosensitométrie.

Radium (Paris), 1913, 10 (12), pp.402-406. �10.1051/radium:019130010012040201�. �jpa-00242624�

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du faisceau de rayons moléculaires. Pour avoir

beaucoup de lumière, il N a avantage à employer un

condenseur symétrique formé de quatre lentilles

comme l’indique la figure. Les lentilles centrales sont

des lentilles biconvexes d’aberration sphérique minima

pour un faisceau parallèle à l’axe tombant sur leur

face la plus hombée. Les lentilles extérieures sont des

ménisques aplanétiques, c’est-à-dire, tels que le centre de courbure de la face concave soit l’un des

points aplaitéticlues de la sphère à laquelle appartient

la face convexe. Le point objet (centre de la fente F)

est placé au point d’aberration négative maxima pour le ménisque frontal. Cette aberration négative cor-

’rige, au moins partiellement, le résidu positif

d’aberration sphérique fourni par la lentille bicon-

vexe. Un tel ensemble, facile à établir pour un prix I1lodique, donne d’un objet une image égale à peu près dénuée d’aberration sphérique, à la condition qu’on emploie de la lumière monochron1aliquc, et

duc l’objet, d’assez petites dimensions, soit placé au voisinage cie l’axe.

Lorsqu’on chauffe vers 1100 le sodium pur contenu à la partie inférieure du tube B, on ne tarde pas à voir apparaître un faisceau lumineux occupant la

position qu’indique la figure ; ce faisceau est peu intense, mais il se détache avec une grande netteté au

milieu de l’obscurité générale qui règne dans le petit ballon. En même temps, la tache nettement délimitéc qui marque l’arrivée du faisceau persiste

sans modificatiuns appréciables, pendant un certain

temps., une heure par exemple; au bout de ce temps,

la vapeur commence à remplir peu à peu le ballon,

ce que l’on constate par une luminescence générale,

moins intense que le faisceau principal, ainsi que par la diffu£ion de la tache d’arrivée, en 1. Le gaz cesse d’avoir une seule dimension.

Si, au lieu d’illuminer tout le faisceau des résona- teurs moléculaires, on en éclaire seulement une

tranche horizontale étroite (il suffit de limiter à

quelques millimètres la hauteur de la fente F), le

faisceau S’illumine seulement dans cette tranche et la luminosil é paraît, ii première vue, aussi nettement

délimitée que ses faces supérieures et inférieures que

sur ses faces lattérales. C’est un point importante

en ce qu’il démontre que les résonateurs moléculaires, évidemment identiques aux centres d’émission de la lumière, ne parcourent qu’un chemin extrêmement court en continuant a vibrer, après leur sortie du faisceau lumineux excitateur. Ce résultat est complè-

tement en accord avec la valeur indiquée par Drude 1

comme probable pour le coefficient d’amortissement des centres d’émission.

Il résulte aussi de cette-expérience que la résonance

secondaire produite dans la vapeur de sodium très peu dense autour du faisceau excitateur primaire est

entièrement due à l’action sur la vapeur de la lumière émise par la rébonance primaire, et non à

la persistance des vibrations lumineuses de résona- teurs sortis, par l’effet de l’agitation thermique, des

limites géol11étriques du faisceau lumineux excitateur.

Le condenseur qui m’a été précieux pour ces expé

riences a été construit grâce à une partie de la sub- vention que l’Académie a bien voulu m’accorder en

1912 sur le fonds Bona parte 2.

[Reçu le 20 décembre 1913.

Spectrophotomètre photographique.

Études des écrans colorés.

Spectrosensitométrie.

Par Jules BAILLAUD [Observatoire de Paris].

Les écrans colorés jouent maintenait, comme filtres de radiations, un très grand rôle, aussi bien dans les recherches scientifiques que dans la pratique

industriellc. Il y a donc un réel intérêt à pouvoir

déterminer rapidement leurs courbes d’absorption spectrale, c’est-à-dire fixer les positions et les formes de leurs bandes d’absorption, et autant due possible

leurs intensités. Si l’on disposait d’une source lumi-

neuse, d’une plaque photographique et d’un spectro- graphe tels que le spectre de la source photographie

sur la plaque présente le mème noircissement pour

toutes les radiations, la rcdlerche des Landes d’ab-

sorption d’un écran serait très simple, il suffirait

d’interposer l’écran entre la source et le spectro- graphe, et d’examiner sur la photographie pour quelles radiations le noircissement s’est affaibli. Mal- heureusement, les plaques photographiques même

les mieux panchromatiques n’ont pas une sensibilité

1. DRUDE. Lehrb. d. Optik, p. 524. Traduct. M. Born. 2, 541.

2. Voir au sujet de ces condenscurs : L. DUNOYER. Sur les aherratiuns de sphéricité dans les objectifs, Io2c2°ncrl de lhys.

3(1915)468.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019130010012040201

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constante pour toutes les radiations, et la distribution de l’énergie dans les spectres des sources connues n’est pas non plus uniforme ; les bandes produites

par l’écran se mêlent donc a celles causées par l’irré-

gularité de l’actinisme relatif de la plaque et de la

source, et leur détermination manque de précision.

Avec le spectrophotomètre décrit ci-dessous, ces difficultés disparuisscnt ; la courbe d’absorption est

tracée par l’appareil lui-même, et d’une manière

non pas seulement qualitative, mais même quantita-

tlll’ : on peut ol)tenir sans mesures Lall dixième près

les coefficients d’absorption de la lnatière colorante

pour les diverses radiations.

Ce spectrophotomètre a été conçu:’pour permettre

l’application f acile de ce principe qui devrait guider

autant que possible toutes les recherches de photo-

inétrie photographique : c’est que, pour pouvoir con-

clure que deux éclairements sont égaux, il faut qu’ils

donnent avec des durées de poses égales le lnême

noircissement sur des pla11les identiques et déve- loppées de la même maniere1.

Pour assurer l’identité des plaques et du dévelop- pelnent, on intercale les unes dans les autres sur la même plaque les plages qui recevront les deux éclai-

rements. Pour éviter les tâtonnements trop longs qui

seraient nécessaires pour réaliser l’égalité de deux éclairements, on utilise un des flux lumineux a pro- duire sur différentes plages de la plaque une série

d’éclairements présentant entre eux un rapport connu.

Les plages ainsi inlpressionnées, toutes pendant le

même tenlps, forment une échelle de teintes. Entre les plages de l’échelle de teintes sont intercalées celles imprcssionnées par le deuxième flux lumi- neux, toujours avec la même durée de pose. Le noircissement des plages de cette deuxième série

est intermédiaire entre ceux des deux plages suc-

cessives de l’échelle de teintes; une interpolation immédiate entre les noircissements permet de cal- culer quelle valeur il aurait fallu donner au flux variable pour qu’il produise le même noircisse-

ment, et par suite le même éclairement que l’autre flux. J’ai eu l’honneur de décrire au

Congrès de Photographie de llruxellcs de 1910 un

châssis particulièrement disposé pour l’application de

cette méthode 1.

La spectrophotométrie peut se faire d’après le,

1. Cette règle est comme en Allemagne sous lc nom de régle

d Hartmann. )1. Hartmann l’a formulée dans l’article il décrit son microphotomètre (Zeit. für Inst., 1899, M. Bonasse paraît être le premier qui l’ait imposée aux recherches de plio-

tométrie photographique ;atu. de la Fac. des Sc. de Toulouse) 1895). M. Canlichel et JLCotton, indépendamment l’un (le l’anfru,

dans des communications au contres de Montauban de l’a. F.

A. S. 1902) ont fondé sur elles un procédé de photométric pratique tandis que leurs devanciers n’avaient fait qu’énoncer

la règle. Le principe du spectrophotomètre décrit ici se retrouve dans l’article de M. Cotton. Notre appareil a été combiné dans le cours d’une étude sur les écrans colorés entreprise en colla-

boration avec M. (;. Déllletresco.

mêmes principes. On imprimera, en produisant avec

une source étalon des éclairements variables et con- nus do la fente, une série de spectres qui jouera le

rôle d’échelle de teintes. Entre les spectres de cette

série on intercalera des spectres impressionnés avec la

source étudiée, mais cette fois tous avec le même

éclairement de la fente. On est alors pour chaque

radiation dans les conditions mêmes de la méthode

précédente. Notre appareil e;t disposé pour l’impres-

sion simultanée de tous les spectres de chacune des deux séries, ce qui simplifie beaucoup l’expé-

rience.

La lumière de la source étudiée éclaire uniformé- nient un écran diffusant translucide AH placé à quelque distance en avant de la fente F d’un spectro- graphe. Sur la figure, dont le plan passe par la fente et le centre optique de l’objectif du collimateur, le plan de l’écran est rabattu autour de sa trace AB.

Contre cet écran est placé soit un diaphragme percé

d’une ouverture angulaire CAD, dont la bissectricc

est parallèle à la fente, soit un diaphragme rectan- gulaire. L’objectif 0 du collimateur est diaphragmé

en rectangle. Grâce à ce sy stème éclairant, les flux de lumière qui convergent sur les divers points d’une image F" de la fente sur la plaque photographique

varient d’une façon continue d’une extrémité de l’image à l’autre lorsqu’on emploie le diaphragme, triangulaire, et sont constants lorsqu’on emploie le diaphraglne rectangulaire. Les rayons lumineux qui

les forment sont en effct compris dans des pyramides

ayant pour sommets les différents points de la l’cnhe

Fig. 1.

el pour base le diaphragme rectangulaire de l’ohjeetii

du collimateur . Les secondes nappes de ces pyra- mides coupent l’écran éclairant suiBant des rcc-

tangles egauB M, B, P, Q qui découpent eux-mêmes

dans la partie lumineuse de l’écran des surfaces variables suivant la nature du diaphragme et la posi-

tion du sommet sur la fente. Si l’écran est prfaitc-

ment dill’usant, et s’il est éclairé uniformément, les

flux lumineux sont proportionnels à ces surfaces. Si

ces surfaces sont des triangles, la variation d’éclaire- ment se fait en progression arithmétique: si ce sont

des rectangles, l’éclairement est uniforme.

Un dispositif simple permet d’amener pendant la

1. Bul. de Ici Soc. française de Photogr.. 1912. 105.

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pose, presque au contact de la plaque, une grille dont

les pleins sont égaux aux vides. Le spectre est ainsi décomposé en spectres élémentaires séparés par des bandes non impressionnées. La plaque photographique peut être déplacée dans son plan d’une quantité exac-

tement égale à la demi-distance de deux barres de la

grille, ce qui permet d’impressionner une deuxième

série de spectres intercalés dans les premiers. La première série de spectres est impressionnée avec un

écran éclairant triangulaire; tous ses spectres reçoi-

vent des éclairements différents, elle forme une échelle de teintes. La deuxième série est impres-

sionnée avec un écran rectangulaire, tous ses spectres reçoivent le même éclairement.

Impressionnons avec la même source lumineuse

les spectres des deux séries. Si les surfaces des écrans

Fig. 5. - Vert acide.

Les abuses des courbes pointillées [courbes d’égal noircissement) sont grossièrement proportionnelles aux coefficients d absorption.

ont été convenablement choisies, il y aura deux spec-

tres successifs de la première série formés par des

plages éclairantes de l’écran dont les aires encadre- ront celles des plages qui ont formé la deuxième

série. Le spectre de la deuxième série intercalé entre

eux aura, pour toutes les radiations, des noircisse-

ments encadrés par les leurs, et présentant avec eux

des rapports constants. Cela aura lieu parce que, pour toutes les radiations, les intensités des flux lu- mineux sont une même fonction des aires des plages

éclairantes 1. On peut calculer sans peine la surface

1. La lumierc diffusée par 1 écran est bien fondioll, aussi, de

la direction de la dinusion. mais cette direction e;t très sensi-

de 1 écran rectangulaire qui éclaire chacun des spec-

tres de la deuxième série. En répétant l’expériencu précédente avec des écrans rectangulaires dinérents,

on obtient le rapport des surfaces des plages de l’écran triangulaire qui forment les spectres successifs de l’échelle de teintes, on gradue ainsi le photomètre (voir, pour plus de détails, mon article sur cet appa-

reil aux Annales de l’Observatoire de Paris, Mé-

Jnoires, vol. XXX).

Proposons-nous maintenant d’étudier un écran co-

loré. Nous imprimerons l’échelle de teintes avec une source étalon, quelconque d’ailleurs ; la série inter- calée avec la mème source, mais en interposant de-

Yant elle l’écran à étudier. Les rapports pnur les diverses radiations des flux lumineux, qui forment

deux spectres juxtaposés de l’une et de 1 autre série,

ne dépendent plus seulement du rap- port des surfaces éclairantes, mais aussi de la composition spectrale

des sources. Il n’y aura plus de

spectre qui, sur toute sa longueur,

ait des noircissements compris entre

ceux des deux speclres cle lauirc sériequi l’encadrent. Un spectre donné

aura, dans une certaine région, un

noircissement plus grand que ceux des spectres juxtaposés ; un peu plus loin, il aura un noircissement plus faible ; on jugera avec une très grande facilité de la radiation pour

laquelle se produit ce renversement

des noircissements. Pour cette radia- tion particulière, les spectres voisins

ont le méme noircissement. La courbe joignant tout le long du sec-

trogramme photométrique tous ces points d’égal noircissement est une

représentation ndèle de la courbe

d’absorption de l’écran coloré.

Un spectrogramme photométrique

de ce genre ne donne pas seulement des renseignements qualitatifs, mais

aussi des renseignements quantita-

tif’s. Supposons que, pour une radiation ),1’ ce soit

le spectre a, de l’échelle de teinte dont le noircisse- ment soit égal à celui des spectres de l’autre série, et que pour une radiation k2, ce soit le spectre az. Sup-

posons, d’autre part, que la graduation du spectro- photomètre ait indiclné que la surface éclairant le

spectre a1 soit k fois plus grande que celle qui éclaire

le spectre a2, on en conclura que l’écran absorbant absorbe k fois plus la radiation a, que la radiation a2.

Le problème de l’étude d’un écran absorbant est donc complètement résolu par cet appareil. J’insiste

bornent la màme pour les regions de l’écran qui foriiieiit lcs deux spectres élémentaires juxtaposés qu’on a it comparer.

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encore sur ce point t que les règles les plus rigou-

reuses de la photométrie photographique sont res- pectées, et que la nature de la plaque photographique

ou de la source lumineuse est indifférente. Naturelle-

ment il y aura intérêt u se servir de la plaque la

mieux panchromatique possible, mais ce ne sera que pour obtenir la courbe d’absorption entière en une

seule fois. Quant à la source lumineuse, il est bon

qu’elle soit très intense, car les écrans diffusants font

perdre beaucoup de lumière. La lumière du soleil ou

celle des nuées convient parfaitement.

Pour construire le spectrophotomètre dont je me

sers, j’ai modifie le spectrographe industriel bien

connu de Talielat-Callzlcls à réseau moulé déjà dispose

pour donner des spectres très larges. Le grossissement

du système optique est tel qu’une image de la fente

a 5 cm de haut. Les écrans éclairants sont des glaces dépolies taillées dans le même plateau, et dépolies

avec le même élneri; des caches de papier noir leur

donnent les formes convenables ; les surfaces dépolies

sont protégées par des lames de verre transparentes.

Ces écrans se logent dans un cadre mobile, pour les

réglages, dans deux directions rectangulaires.

La grille est formée par des lamelles d’acier de 1 mm de large tendues 1t 1 mm l’une de l’autre sur

un cadre métallique i. Elle comprend 15 pleins et

15 vides. Son support peut recevoir de l’extérieur un

mouvement de translation dans le sens de la lumière

qui permet de l’amener, une fois le châssis ouvert,

tout contre la couche sensible.

Le châssis bute contre une vis qui a un pas de 1 mm. Un tour de cette vis le déplace donc dans sa glissière, juste de la distance nécessaire pour cacher derrière les barres de la grille la série de plages qui a

reçu l’impression lumineuse, et démasquer la seconde.

L’écran à étudier se loge contre la fente.

Avec les plaques V’ratten panchromatiques, une

ouverture de fente de 0 mm 5 et des écrans diffusants

dépolis sur une seule face, il faut des poses de 2 ou 3 secondes à la lumière du soleil et de quelques

minutes à la lumière des nuées pour obtenir chacune des séries d’un spectrogramme photométrique. Si

l’on veut des résultats quantitatifs il vau mieux se

servir de la lumière du soleil qui est plus constante.

Le rapport des surfaces éclairantes des écrans reclan-

gulaire et triangulaire ne peut pas être dans mon

appareil de plus de 50. Il faut modifier la concentra-

tiou de la solution pour que son coefficient d’absorption

ne dépasse pas ce nombre. Si loti n’était pas maitre de la concenlratioll de la solution, par exemple si 1 on

avait à étudier un écran solide, on ferait varier le flux lumineux éclairant en utilisant la lumière du soleil,

a l’aide d’un dispositif analogue au sensitomètre il tubes de l’a;lor. L’écran éclairant, au lieu de recevoir 1. Ces lamelles sont vendues pour la fabrication des brosser et des halais métalliques.

directement la lumière, la recevrait par l’intermédiaire d’une glace diffusante translucide dont on pourrait

faire varier la surface utile en plaçant contre elle des

feuilles métalliques perforées de trous nombreux et

très rapprochés. Le nombre de trous, ou leur grosseur, déterminerait la quantité de lumière transmise par

cette première glace surl’écran éclairant. Le temps de

pose serait environ 50 fois plus grand. .

Notre spectrophotomètre peut être très facilement

employé pour tracer la courbe de sensibilité chroma-

tique d’une plaque photographique, ou, pour mieux dire, la courbe représentant pour les différentes radia- tions du spectre l’actinisme relatif de la plaque et de

la source lumineuse. Le tracé de cette courbe se fait ordinairement en juxtaposant sur la plaque une série

de spectres de la source tels que l’insolation 1 ait varié de l’un à l’autre d’après une loi connue, et en reliant les points qui sont au seuil de l’impression photogra- phique..

Mais l’estinlation du seuil de l’impression photo- graphique (Schwellenwerth) est peu précise et très subjective. Avec notre spectrophotomètre on la rem- place par la détermination de l’insolation qui, pour chaque radiation, donne à la plaque un noircissement déterminé. On ilnprimera une des séries de spectres

d’un spectrogramme photométrique en l’illuminant

avec un écran éclairant triangulaire. Puis on impres-

sionnera la série intercalée en donnant à toutes les bandes sur toute leur longueur le même éclairement à l’aide de la lumière non dispersée de la source éta-

lon. J’appellerai spectrogramme sensitométrique un spectrogramme photolnétrique de cette sorte l’une des séries de spectres est imbriquée dans une série

de bandes qui ont toutes et sur toute leur longueur le

même noircissement. La courbe représentant l’acti-

nisme relatif de la plaque et de la source lumineuse

sera celle joignant les points d’égal noircissement dans les deux systènlcs de bandes.

L’organe à ajouter au spectrophotomètre est très simple; c’est une glace en verre noir dont les diiiien- sions débordent largement sur celles du spectro-

gramme. Crtte glace fait un angle de .45° avec le plan

axial de l’appareil; une coulisse permet de l’amener

lorsqu’on veut s’en servir contre l’objectif de la cham- bre entre l’objectif et la plaque. La paroi latérale de la

chambre vers laquelle la glace est tournée est percée

d’une fenêtre de la dimensions de la glace et par la-

l. appela’ insolation la grandeur lUI lJui provoque la modi- fication que subit la couche ·ul·iblc, ce que )1. SchBvarz-child

appella noircisement latent. I,c mot noircissement latent peut produire quelque confusion avec le noircissement; or, ces deux

grandeurs sont de nature.;; physiques toutes différentes: le noircis- sement t’.;;1 une densité tands que l’Insolation est une quantité

de lumière.

L’expression Il est souvent appelée quantité de lumière

Lachtmenge). Les auteurs anglais l’appellent exposui’e; cer- tains auteurs français lui donnent le nom de lumination.

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