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Les recombinants apparaissant dans les populations naturelles de watermelon mosaic virus en France représentent-ils une nouvelle menace agronomique ?

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Academic year: 2021

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Les recombinants apparaissant dans les populations naturelles de watermelon mosaic virus en France représentent-ils une nouvelle menace agronomique ?

Cecile Desbiez, Benoit Joannon, Catherine Wipf-Scheibel, Charlotte Chandeysson, Hervé Lecoq

To cite this version:

Cecile Desbiez, Benoit Joannon, Catherine Wipf-Scheibel, Charlotte Chandeysson, Hervé Lecoq. Les

recombinants apparaissant dans les populations naturelles de watermelon mosaic virus en France

représentent-ils une nouvelle menace agronomique ?. 13. Rencontres de Virologie Végétale, Societe

Francaise de Phytopathologie (SFP). FRA., Jan 2011, Aussois, France. �hal-02745316�

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Comment citer ce document :

Desbiez, C., Joannon, B., Wipf-Scheibel, C., Chandeysson, C., Lecoq, H. (2011). Les recombinants apparaissant dans les populations naturelles de watermelon mosaic virus en France représentent-ils une nouvelle menace agronomique ?. In: RVV 2011 (p. 41). Presented at 13. Rencontres de

Virologie Végétale, Aussois, FRA (2011-01-16 - 2011-01-20).

13

èmes

Rencontres de Virologie Végétale-Aussois-2011/01/16-20

41 Les recombinants apparaissant dans les populations naturelles de watermelon mosaic virus en France représentent-ils une nouvelle menace agronomique ?

C. Desbiez, B. Joannon, C. Wipf-Scheibel, C. Chandeysson, H. Lecoq INRA, Unité de Pathologie Végétale UR407, F-84140 Montfavet, France

Le watermelon mosaic virus (WMV, potyvirus) est très fréquent en France où il est présent depuis au moins 40 ans. Au début des années 2000, de nouvelles souches de WMV dites

« émergentes » (EM), probablement introduites d’Asie et très différentes au niveau moléculaire des souches « classiques » (CL) présentes auparavant, ont été mises en évidence dans le sud-est de la France. Les souches CL et EM n’étant semble-t-il pas présentes dans les mêmes zones géographiques jusque là, la situation du WMV dans le sud-est de la France constitue une opportunité unique pour estimer la fréquence et le devenir de recombinants apparaissant au cours des quelques années suivant l’introduction de nouvelles souches. Des analyses portant sur des échantillons provenant d’enquêtes épidémiologiques à l’échelle de la France effectuées de 2004 à 2008 (environ 2000 isolats de WMV) ou d’essais plus ciblés effectués à Montfavet en 2009 et 2010, ont permis de mettre en évidence 7 événements de recombinaison indépendants, entre souches CL et EM ou entre différents sous-groupes de souches EM. Les analyses effectuées visaient uniquement les recombinants capables de s’accumuler à un niveau élevé dans au moins une plante, c’est-à-dire les plus susceptibles d’émerger dans les cultures. Chacun des recombinants a généralement été trouvé dans plusieurs plantes de la même parcelle. La fréquence des recombinants dans les populations testées était de l’ordre de 0.5 à 1%. Des infections mixtes de différentes souches

« parentales » ont été effectuées au laboratoire en vue d’étudier l’apparition de recombinants, mais contrairement aux résultats observés en conditions naturelles aucun n’a été mis en évidence sur plus de 1500 plantes.

En vue d’estimer le devenir des recombinants et leur risque agronomique potentiel, certains d’entre eux ont été caractérisés biologiquement en conditions de laboratoire. Dans les conditions testées, aucun n’a présenté d’avantage sélectif par rapport aux souches

« parentales » auxquelles il a été comparé. De même, des prospections ciblées effectuées dans et autour des sites où des recombinants avaient été trouvés les années précédentes n’ont pas permis de les retrouver sur plusieurs sites ou plusieurs années, ce qui montre qu’ils ne semblent pas se maintenir durablement dans les cultures.

Ainsi, des recombinants viables et capables de s’accumuler et de se disséminer à quelques

plantes d’une même parcelle apparaissent assez fréquemment dans les populations de WMV

du Sud-Est de la France ; jusqu’à présent ils ne semblent pas se maintenir durablement ni

présenter de risque agronomique accru par rapport aux autres souches du virus, mais leur

fréquence d’apparition assez élevée montre que le risque de voir émerger par recombinaison

de nouvelles souches particulièrement dommageables ne peut pas être exclu. Ce travail

constitue l’une des premières estimations de la fréquence d’apparition de recombinants dans

des populations naturelles pour un virus de plante à ARN.

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