Cours de mathématiques
Chapitre 8
Suites numériques
La taille des Dalton suit-elle une loi géométrique ou arithmétique ?
Aymar de Saint-Seine
Année scolaire 2011–2012
1.
Notions de suite
Définition 1 : suite
une suite réelle est une appliation de N (ou une partie de N) dans R.
u :
N−→
Rn 7−→ u n
u 0
ouu p
est leterme initial de la suite suivant que lasuite ommene à0
oup
.n
est l'indie deu n
.u n
est un terme de lasuite.Dénir une suite onsistedon à donnerle moyen de alulerses termes.
Pour ela onpeut envisager plusieurs as .
•
On peut donnerune formulepermettantde alulerdiretementl'imagede tout entiern
. Dans e as, on a une relation du typeu n = f(n)
. On dit que la suite est dénieexpliitementou dénie par une fontion.
•
On peut donner le moyen de aluler le termeu n
en fontion des termes préédents.Dans e as, la onnaissane du ou des premiers termes est indispensable. On dit que
la suite est dénie impliitementou dénie par réurene.
Exerie résolu 1 :
Soit
(u n ) n∈
N lasuite dénie paru : n 7−→ 2n + 1
.Calulerles inqpremiers termesde ette suite.
Solution :
u 0 = 2 × 0+1 = 1
;u 1 = 2 × 1+1 = 3
;u 2 = 2 × 2+1 = 5
;u 3 = 2 × 3+1 = 7
;u 4 = 2 × 4 + 1 = 9
.Exerie résolu 2 :
Soit
(v n ) n∈
N la suite dénieparv 0 = 1
etv n+1 = v n 2 + 1
.Calulerles quatres premierstermes de ette suite.
Solution :
v 1 = v 0 2 + 1 = 1 2 + 1 = 2
;v 2 = v 1 2 + 1 = 2 2 + 1 = 5
;v 3 = 5 2 + 1 = 26
;v 4 = 26 2 + 1 = 677
.Remarque : L'inonvénient d'une dénition par réurene est que des termes "éloignés"
du début de la suite sont diiles d'aès : pour aluler
u 100
il faut, a priori, alulertous les termes préédents, jusqu'à
u 99
!!2.
Sens de variation
2.1.
Généralités
Définition 2 : Sens de variation d’une suite
Dire qu'une suite
(u n ) n ∈
Nest roissante signie quequel que soit l'entier
n
, on au n+1 > u n
.Dire qu'une suite
(u n ) n∈
N estdéroissante signieque quelque soit l'entiern
, ona
u n+1 6 u n
.Dire qu'une suite
(u n ) n∈
N est onstante signie que quel que soit l'entiern
, on au n+1 = u n
.Dire qu'une suite
(u n ) n ∈
Nest monotone signie qu'elle est soit roissante soit
déroissante.
Remarques :
1
. Unesuiteestroissante(resp.déroissante,resp.onstante)àpartird'unertain rang siil existe unentier natureln 0
telquepour tout entier natureln > n 0
,onaieu n+1 > u n
(resp.u n+1 6 u n
, respu n+1 = u n
).2
. Une suite est stritement roissante (resp. déroissante) si pour tout entier na- tureln
,on au n+1 > u n
(resp.u n+1 < u n
).3
. Il existe des suitesquine sontniroissantes,nidéroissantes, nimonotones.Exem- ple :( − 1) n
.2.2. Méthodes
Méthode 1 : Signe de la différence
Pour étudier les variations d’une suite (u n ) n∈
Non cherchera à déterminer le signe de la différence u n+1 − u n .
Exerie résolu 3 :
Soit
(V n ) n∈
N
dénie par
V n = n(n+1) 2
. Etudier lesens de variationde ette suite.Solution : On alule
V n+1 − V n = (n+1)(n+2) 2 − n(n+1) 2 = (n+1)(n+2 2 − n) = (n+1)(2) 2 = n + 1 > 0
.La suite
(V n ) n ∈
N
est don stritementroissante.
Méthode 2 : suite à termes positifs
Une suite (u n ) n ∈
Nà termes positifs non nuls est croissante (resp. décroissante) si et seulement si pour tout entier naturel n, on a
u n+1 u n > 1 (resp. u n+1 u
n 6 1).
Exerie résolu 4 :
Soit
(W n ) n∈
N
∗
dénieparW n = n 1
.Etudier le sens de variationde ette suite.Solution : Lestermesde lasuite sonttous stritementpositifs.On peut don aluler
le rapport
W n+1
W n =
1 n+1
1 n
= n+1 n = n+1 n+1 − 1 = 1 − n+1 1 < 1
. La suite(W n ) n∈
N
∗
est donstritementdéroissante.
Méthode 3 : Fonction et sens de variation Soit f une fonction de
Rsur
R.
• Si f est strictement croissante sur [0; + ∞ [ alors la suite (u n ) n∈
Ndéfinie par u n = f (n) est strictement croissante.
• Si f est strictement décroissante sur [0; + ∞ [ alors la suite (u n ) n∈
Ndéfinie par u n = f (n) est strictement décroissante.
Exemple : Celafournit une autre manièrede répondreà l'exeriepréédent :la fontion
f (x) = 1
x
étant déroissante, la suite(W n ) n∈
N
∗
dénie parW n = 1 n
est déroissante.2.3.
Majoration, minoration d'une suite
Définition 3 : majorant-minorant-bornée
Une suite est dite majorée s'ilexiste un réel
M
tel que pour tout entiernatureln
,on a
u n 6 M
.Le réel
M
est appelé majorant.Une suite est dite minorée s'il existe un réel
m
tel que pour tout entier natureln
,on a
m 6 u n
.Le réel
m
est appelé minorant.Une suite est dite bornée sielle est à la fois majorée et minorée.
Remarques :
•
une suite déroissanteest majorée par son premier terme.•
une suite roissante est minorée par son premier terme.Exerie résolu 5 :
Soit
(u n ) n ∈
Ndéniepar
u n = 2n+1 n
. Démontrer que ette suite est bornée.Solution : Tout d'abord, onobserve que
u n > 0
, lasuite est donminorée par0
.Pour démontrer que la suite est majorée, érivons
u n = 2n+1 n = n+ 2n+1 1 2 − 1 2 = 1 2 (2n+1) 2n+1 − 1 2 =
1
2 − 2n+1 1 2
or laquantité
1 2
2n+1
est supérieure à0
donu n < 1 2
.Conlusion : pour tout entier naturel
n
, on a0 < u n < 1 2
.3.
Limite de suite
3.1. Généralités
Définition 4 : Suite convergente
Une suite est dite onvergente si elle admet une limite nie lorsque
n
tend versl'inni, 'està dire s'il existeun nombre
L
tel quen → lim + ∞ u n = L.
Une suite non onvergente est dite divergente.
Remarque : Il existe deux types de divergene :
•
soitles suites ontune limitequi est+ ∞
ou−∞
(exemple :(u n ) n∈
N= n
).•
soitles suites n'ont pas de limite (exemple:(u n ) n ∈
N= ( − 1) n
).Théorème 1 : Limite de suite monotone
Toute suite roissante et majorée onverge.
Toute suite déroissanteet minorée onverge.
Les suites étant des fontions dénies de N dans R, les propriétés sur les
limites onnues pour les fontions sont aussi valables pour les suites.
Théorème 2 : Limites des suites de référence
Les suites de termes généraux
1 n
,1
n 2
,· · ·
et1
√ n
onvergent vers 0.3.2.
Opérations sur les limites
Théorème 3 : Suites et relation d’ordre
Si
(u n ) n∈
N et(v n ) n∈
N sont deux suites telles qu'à partir d'un ertain rangu n 6 v n
et si
lim
n→ + ∞ u n = l
etlim
n→ + ∞ u n = l ′
, alorsl 6 l ′
.Si
(u n ) n∈
N et(v n ) n∈
N sont deux suites telles qu'à partir d'un ertain rangu n 6 v n
et si
lim
n → + ∞ u n = + ∞
alorslim
n → + ∞ v n = + ∞
.Si
(u n ) n∈
N,(v n ) n∈
N et(w n ) n∈
N sont trois suites telles qu'à partir d'unertain rangu n 6 w n 6 v n
et silim
n→ + ∞ u n = lim
n→ + ∞ v n = l
, alorslim
n→ + ∞ w n = l
.Ce dernier point est souvent appeléle théorème des gendarmes.
Théorème 4 : Opérations sur les limites
Soient
(u n ) n∈
N et(v n ) n∈
N deux suites onvergeant respetivement versl
etl ′
. Soitk ∈
R.•
La suite(ku n )
onverge verskl
.•
La suite(u n + v n )
onverge versl + l ′
.•
La suite(u n × v n )
onverge versll ′
.•
Si en plusl ′ 6 = 0
et si à partir d'un ertain rang lesv n
ne sont pas nuls, alors lasuite
u n
v n
onverge vers
l l ′
.4. Suites usuelles
4.1.
Suites arithmétiques
Définition 5 : suite arithmétique
Une suite
(u n ) n∈
N est dite arithmétique de raisonr
s'il existe un réelr
tel quepour tout entier
n
:u n+1 = u n + r.
Méthode : Prouver qu’une suite est arithmétique
Pour prouver qu’une suite est arithmétique, il faut calculer la différence u n+1 − u n et prouver que celle ci est constante.
Exemple :Lestarifsd'unvidéolubsontlessuivants:unabonnementà15
e
puishaque lmà 3,50e
.On onsidère la suite de
(P n ) n∈
N
dénie par :
P n
est le prix payé pour la loation dun-ième lm.
Ononstatequepourtout
n
,P n+1 − P n = 3, 5
.LasuiteP n
estdonunesuitearithmétique de raison3, 5
etde premiertermeP 0 = 15
.Remarque : On aaussi
P n = 3, 5n + 15
, e qui dénie lasuite de façonexpliite.Théorème 5 : Forme explicite d’une suite arithmétique
Soit
(u n ) n ∈
Nune suite arithmétique de premier terme
u 0
et de raisonr
. Pour toutentier naturel
n
, on a :u n = u 0 + n × r.
u n = u p + (n − p)r.
Théorème 6 : Sens de variation d’une suite arithmétique
Une suite arithmétique de raison
r
est :•
roissante si, et seulement si,r
est positif,•
déroissante si, et seulement si,r
est négatif,•
onstante si, et seulement si,r
est nul.Démonstration :La suite
(u n ) n ∈
Nestunesuite arithmétique,onadon
u n+1 − u n = r
quiestdu signe de
r
.Théorème 7 : Somme des premiers termes
Soit
(u n ) n∈
N une suite arithmétique de premier termeu 0
et de raisonr
. On a :Somme des
n
premiers entiers naturels :S n = 1 + 2 + 3 + · · · + n = n(n + 1) 2 .
Somme de
n
termes onséutifs d'une suite arithmétique :S =
nombre de termes×
premier terme+
dernier terme2 .
Démonstration : Onadditionnemembreà membre lesdeux égalités suivantes:
1 + 2 + 3 +
...+ n − 2 + n − 1 + n = S n
n + n − 1 + n − 2 +
...+ 3 + 2 + 1 = S n
(n + 1) + (n + 1) + (n + 1) +
...+ (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) = 2S n
Autrement dit,
2S n = n × (n + 1)
etdonS n = n(n + 1)
2
.4.2.
Suites géométriques
Définition 6 : Suites géométriques
Une suite
(u n ) n∈
N est dite géométrique de raison q lorsqu'il existe un réelq
telque pour tout entier
n
:u n+1 = q × u n
Méthode : Prouver qu’une suite est géométrique
Pour prouver qu’une suite est géométrique, il faut calculer le rapport u n+1
u n et prouver que celui-ci est constant.
Exemple : Sur un éhiquier, on dispose un grain de blé sur la première ase, 2 sur la
seonde, 4sur latroisièmeet ainsi de suite en doublantà haque fois la mise.
On onsidère lasuite de
(G n ) n ∈
N
∗
dénieparG n
lenombre de grain à lan-ième ase.On onstate que pour tout
n
,G n+1 = 2 × G n
la suiteG n
est don une suite géométrique de raison2 de premiertermeG 1 = 1
.Remarque : On aaussi
G n = 2 n
e qui donnela formeexpliite de la suite.Théorème 8 : Forme explicite d’une suite géométrique
Soit
(u n ) n∈
N une suite géométrique de premier termeu 0
et de raisonq
. On a•
pour toutn ∈
N, on au n = u 0 × q n .
•
pour tousn, p ∈
N, on au n = u p × q n−p
.Théorème 9 : sens de variation d’une suite géométrique
soit
(u n ) n∈
N une suite géométrique à termes stritement positifs.•
Si0 < q < 1
alors la suite est stritement déroissante.•
Siq = 1
alors la suite est stationnaire.•
Siq > 1
alors la suite est stritement roissante.Théorème 10 : Limite des suites géométriques
Soit
(u n ) n∈
N une suite géométrique de raisonq
et de premier termeu 0
.•
siq < − 1
alors lasuite n'a pas de limite. Elle osille entre+ ∞
et−∞
.•
siq = − 1
, la suite n'a pas de limite. Elleosille entreu 0
et− u 0
.•
si− 1 < q < 1
alors la suite onverge vers 0.•
Siq = 1
, lasuite est onstante de limiteu 0
.•
siq > 1
alors la suite diverge vers+ ∞
.Théorème 11 : Somme des premiers termes
Soit
(u n ) n∈
N une suite géométrique de premier termeu 0
et de raisonq 6 = 1
(sinonla suite est onstante). Pour tout entier naturel
n
, on a :u 0 + u 1 + · · · + u n = u 0 1 − q n+1
1 − q (q 6 = 1).
Théorème 12 :
Une suite géométrique non-nulle de raison
q
est bornée si, et seulement si,| q | < 1
.Démonstration : Si
| q | < 1
alors− 1 < q n < 1
et par multipliation paru 0
(peu importe lesigne de
u 0
arl'enadrement est symétrique),onobtient− u 0 < u n < u 0
.4.3.
Suite réurente linéaire d'ordre 1
Définition 7 :
La suite
(u n ) n∈
N est dénie par une relation de réurrene linéaire d'ordre 1,si pour tout
n ∈
N, on au n+1 = au n + b
, avea
etb
deux réels.Ces suites sont aussi dites arithmétio-géométriques.
Remarque : Cas partiuliers :
•
Sib = 0
,alors on au n+1 = au n
. C'est une suite géométrique de raisona
.•
Sia = 1
, alors onau n+1 = u n + b
. C'estune suite arithmétiquede raisonb
.Théorème 13 : Expression explicite d’une suite arithmético-géométrique
Soit
(u n ) n∈
N une suite réurente linéaire d'ordre 1. Sia 6 = 1
alorsu n = a n
u 0 − b 1 − a
+ b
1 − a .
Démonstration : Supossonsque lalimitedela suite
(u n ) n∈
N existe et notonslal
.Comme
u n+1 = au n + b
,onaparpassageàlalimitel = al +b
d'oùsila limiteexiste,ellevautl = b
1 − a
ave néessairementa 6 = 1
.(Sia = 1
,lasuite(u n ) n∈
N estarithmétiqueetdiverge).Ononsidère alors lasuite
(v n ) n∈
Ndénie par
v n = u n − l = u n − b 1 − a
.Cette nouvelle suite estgéométrique. Eneet :
v n+1 = u n+1 − b
1 − a = au n + b − b 1 − a = a
v n + b 1 − a
+ b − b
1 − a = av n
.Onen déduit que
v n = a n v 0 = a n
u 0 − b 1 − a
etpar suite :
u n = a n
u 0 − b 1 − a
+ b
1 − a .
Cette démonstrationest trèssouvent utiliséedansles exeries.
Théorème 14 : Convergence
De la forme expliite d'une suite réurente linéaire d'ordre 1, on déduit:
•
Sia = 1
, alors lasuite est arithmétique et diverge .•
Sia 6 = 1
etu 0 = b
1 − a
, alors lasuite est onstante (et don onverge).•
Sia 6 = 1
etu 0 6 = b
1 − a
, alors la suite onverge versb
1 − a
si| a | < 1
et ellediverge si
| a | > 1
.4.4. Suites réurrentes linéaires d'ordre 2
Définition 8 :
La suite
(u n ) n∈
N est dénie par une relation de réurrene linéaire d'ordre 2,si pour tout
n ∈
N, on au n+2 = Au n+1 + Bu n
, aveA
etB
deux réelsnon nuls.Cette relation peut aussi s'érire sous la forme
au n+2 + bu n+1 + cu n = 0
.Définition 9 : équation caractéristique
On appelle équation aratéristiquede ette suite l'équation
ar 2 + br + c = 0
.On note
∆
, le disriminant qui a pour valeur∆ = b 2 − 4ac
.Théorème 15 :
•
Si∆ > 0
alors l'équation aratéristique admet deux solutions réelles distintesr 1
etr 2
etu n = C 1 r 1 n + C 2 r 2 n
, oùC 1
etC 2
sont deuxréels;•
Si∆ = 0
, alors l'équation aratéristique admet une solution doubler
etu n = r n (C 1 n + C 2 )
, oùC 1
etC 2
sont deux réels;•
Si∆ < 0
, alors l'équation aratéristique admet deux solutions omplexes on- juguésr
eiθ
etr
e−
iθ
etu n = r n [C 1 cos(nθ) + C 2 sin(nθ)]
, oùC 1
etC 2
sont deuxréels.
Les réels
C 1
etC 2
sont à détermineren fontion des valeurs initiales.Remarque : L'analogie ave les équations diérentielles de deuxième ordre est plus qu'à
remarquer.
Démonstration : ladémonstration omplètede ethéorème néessitedesnotions quenousne
onnaissons pasenore.Onpeutnéammoins en omprendreles bases.
Onherhe dessolutions sous laforme
r n
.Siune tellesolution existealors nééssairement, ona
r n+2 + Ar n+1 + Br n = 0
d'oùparfatori-sation
r n (r 2 + Ar + B) = 0
.Pour avoir un produit nul, ilfaut avoir
r = 0
our 2 + Ar + B = 0
.Ona repéréun typede solution. Le reste deladémonstration onsiste àmontrerque toutesles
solutions sont formées àpartirde elle-i.
5.
Approximation des zéros d'une fontion
Définition 10 : zéros d’une fonction
Les zéros (ou raine) d'une fontion sont les valeurs
α
telles quef(α) = 0
.Il n'est pas toujours possible de trouverleur valeur exate. Lebut de ettesetion est de
présenter des suites qui onvergent vers es nombres.
5.1. Méthode de Newton
En analyse numérique, la méthode de Newton, ou méthode de Newton-Raphson, est un
algorithme eae pour trouver des approximations d'un zéro (ou raine)d'une fontion
d'une variableréelle àvaleurs réelles.L'algorithmeonsiste àlinéariserune fontion
f
enun pointetde prendre lepointd'annulation de ette linéarisationommeapproximation
du zéro reherhé. On réitèreette proédure en l'approximationobtenue.
Autrementdit,partantd'unevaleurapproximatived'unesolutionde l'équation
f (x) = 0
,on approxime la fontion par sa tangente en e point. Cette tangente est une fontion
ane dont on sait trouver l'unique zéro. Ce zéro de la tangente sera généralement plus
prohe du zéro de la fontion. En réitérant ette opération,on améliore l'approximation
de lasolution.
La méthode de Newton ne fontionne pas toujours. Il existe des onditions
qui doivent être vériées mais l'étude de es onditions ne font pas partie du
programme.
Exemple : Résolutiond'une équation par la méthode de Newton.
On souhaiteapproximer lasolutionde l'équation
x 3 − x − 1 = 0
.Enpartantde
x 0 = 2
,onobtienty x 0 = 11x − 17
pour l'équationde latangenteen2
,d'oùx 1 = 17
11
, puisy x 1 = 746
121 x − 11157
1331
d'oùx 2 = 1157
8206 ≈ 0, 14099
et ainsi de suite.1 x 2 x 1 x 0
-1 0 1 2 3 4
B 1
B
B 2
Plus formellement:
1
. Une absissex n
étant donnée, on herhe l'équation de la tangente à la ourbe ene point.Elle admetpour équation
y = f ′ (x n )(x − x n ) + f(x n )
.2
. On herhex n+1
quiest l'intersetion de ettetangenteave l'axedes absisses. Onrésout alors
f ′ (x n )(x n+1 − x n ) + f (x n ) = 0
, e qui donnex n+1 = − f (x n ) f ′ (x n ) + x n
.3
. On réitèreleproédé. Ononstruit alorsunesuite(x n )
quionverge en généralversla solution.
Théorème 16 : Méthode de Newton
En onlusion, on "résout"
f (x) = 0
en formantla suite
x 0 =
approximation de départx n+1 = x n − f (x n ) f ′ (x n ) .
L'algorithme assoiéà ette méthode est très ourt :
Programme Dihotomie
Variables
a
,y
,préision: réelsFuntion
g
(x:réel) : réelg(x) ← x − f(x)
f ′ (x)
End
début
lire
a
, préisionWhile (
| g(a) − a | >
préision) doy ← g(a)
;a ← y
done
Aher
a
n
Algorithm1: Algorithmede la méthode de Newton
5.2. Méthode des séantes
La méthode des séantesonsiste à remplaer
f
,entrea
etb
, par sa orde(AB )
. Onprend alors le zéro de ette orde ommeapproximationde lasolution.
Onréitèreleproédéentre
a
(oub
)etl'approximationobtenuejusqu'àobtenirlapréision voulue.La méthode des séantes ne fontionne pas toujours. Il existe des onditions
qui doivent être vériées mais l'étude de es onditions ne font pas partie du
programme.
Exemple : Résolutiond'une équation par la méthode des séantes.
On onsidère l'équation
x 3 − 2x − 2 = 0
, pour laquelle onherhe une approximation de la solution entrex 0 = 0
et2
. On noteA
le point xe de oordonnéesA(2; f (2))
etM n
l'autre point (variable)de laorde.
Laorde
(AM 0 )
apouréquationy = 2 − ( − 2)
2 − 0 x − 2 = 2x − 2
.Elleoupel'axedesabsissesau point
x 1 = 1
.Laorde
(AM 1 )
apouréquationy = 2 − ( − 3)
1 − 0 x − 8 = 5x − 8
.Elleoupel'axedesabsissesau point
x 2 = 8
5 = 1, 6
...et ainsi de suite ...Plus formellement:
1
. On trae la droite passant parA(x A ; y A )
etM n (x n ; f (x n ))
. Cette droite a pouréquation
y = y A − f (x n ) x A − x n
x + x A f (x n ) − y A x n
x A − x n
.
2
. On herhex n+1
qui est l'absisse du point d'intersetion de(Ox)
et(AM n )
. Pourela, on résoutl'équation
0 = y A − f(x n ) x A − x n
x n+1 + x A f (x n ) − y A x n
x A − x n
d'où
x n+1 = −
x A f (x n ) −y A x n
x A −x n
y A − f (x n ) x A − x n
= x A f(x n ) − y A x n
f(x n ) − y A
.
3
. On réitèreleproédé. Ononstruit alorsunesuite(x n )
quionverge en généralversla solution.
1 2
− 1
− 2
− 3
1 2
− 1
x 0 x 1 x 2
A
M 0
M 1
M 2
Théorème 17 : Méthode des sécantes
En onlusion, on "résout"
f (x) = 0
en formantla suite
x 0 =
approximation de départx n+1 = x A f(x n ) − y A x n
f(x n ) − y A
.
6. Exeries
6.1.
Généralités sur les suites
8.1
Soit quatre suites(u n ) n∈
N
,
(v n ) n∈
N
,
(w n ) n∈
N
et
(x n ) n∈
N
respetivement dénies
par
u n = 7
8 n 2 ; x n
qui vaut lan
edéimalede22
7 ;
v 0 = 1
v n+1 = 3v n + 5 ;
w 0 = 1
etw 1 = 2 w n+2 = 2w n+1 − 3w n
On demande de aluler :
1
. pour haune des quatre suites, ses quatre premiers termes;2
.u 10+3
,u 10 + 3
,u 11 2
,u 2 11
,w x 3
;3
.x 16
etx 100
.8.2
Étudier lesens de variation etétudier lalimite, sielle existe, de haune des suitessuivantes :
1
.u n = 2 − 3n
;2
.u n = (1, 3) n
;3
.u n = (0, 2) n
;4
.u n = − 1 n + 1
;5
.u n = 2 − 1
n 2
;6
.u n = 3n + 4 n + 1
.8.3
Soit la suite(u n ) n∈
N dénie paru n = 4n − 5 3n + 1
.1
. Montrer quela suite(u n ) n∈
N est roissante.2
. Caluleru n − 4
3
. En déduireque lasuite est bornée.8.4
Soit la suite(u n ) n∈
N telle queu n = 1 n!
.1
. Calulerles sept premierstermes. On donnera les valeurs approhées à10 − 3
près.2
. Démontrer que lasuite est déroissante.8.5
Soit la suite(u n ) n∈
N dénie paru n = 3n + 1 n + 2
.1
. Etudier lesens de variation de la fontiondénie sur[0; + ∞ [
, parf (x) = 3x + 1 x + 2 . 2
. En déduirela monotoniede lasuite(u n ) n∈
N.3
. Déterminer deux réelsa
etb
tels que :u n = a + b n + 2 . 4
. Démontrer que pour toutn ∈
N∗
,on a3 − 5
n 6 u n 6 3.
5
. Déduire que lasuite(u n ) n∈
N onverge vers un nombre que l'on déterminera.8.6
Soit(u n ) n∈
N lasuite dénie pour tout entier natureln
paru n = 2n + 6 n + 1
.1
. Caluleru 0
,u 1
etu 2
.2
. Déterminer deux nombres réelsa
etb
tels que pour tout entier natureln
,u n = a + b
n + 1 .
3
. Montrer quepour tout nombre entier naturelnon nuln
,2 6 u n 6 2 + 4 n . 4
. En déduireque lasuite(u n ) n∈
N est onvergente etdéterminer sa limite.5
. Soitf
lafontion dénie sur]0; + ∞ [
parf (x) = 2x + 6
x + 1
.a
. Déterminerlim
x7→ + ∞ f(x)
.b
. Retrouver alors lalimite de(u n ) n∈
N.6
. Montrer quela suite(u n ) n∈
N est monotone :a
. en étudiant lesigne deu n+1 − u n
;b
. en déduisant lesens de variation deu n
de elui def
.6.2.
Suites aritmétiques, géométriques
8.7
Soit(x n )
la suite arithmétique de premiertermex 0 = 9
et de raison5
.1
. Donner l'expression dex n
en fontionden
.2
. Quelle est la limitede(x n )
?3
. CalulerS 25 =
25
X
k=0
x k
,S 12 =
12
X
k=0
x k
puis25
X
k=13
x k
.8.8
Soit(y n )
lasuite géométrique de premiertermey 0 = 5
etde raison2
.1
. Donner l'expression dey n
en fontion den
.2
. Quelle est la limitede(y n )
?3
. CalulerT =
18
X
k=5
y k
.8.9
Soit(u n ) n∈
N lasuite dénie paru n = 2n − 1
.1
.a
. Montrer que la suite(u n ) n∈
N est une suite arithmétique dont on déterminera lepremier termeet laraison.b
. Caluler, en fontion den
, lasommeS n =
i=n
X
i=0
u i
.2
. Soit(v n ) n∈
N la suite dénieparv n =
eu n
.a
. Montrer que(v n ) n ∈
Nest une suite géométrique pour laquelle on préisera le
premierterme etla raison.
b
. Caluler, en fontion den
, leproduitP n =
i=n
Y
i=0
v i = v 0 × v 1 × · · · × v n
.8.10
Dans et exerie(u n )
est une suite arithmétique de raisonr
et de premier termeu 1
, on désigneparS n
la sommedesn
premierstermes de la suite.1
. On donneu 1 = 1 2
etr = 1 4
; aluleru 13
.2
. On donneu 72 = 326
etr = 2
;aluleru 1
.3
. On donneu 1 = − 3 4
etr = 1 8
; aluleru 20
etS 20
.4
. On donneu 8 = 28
etu 35 = − 53
; aluleru 1
etr
.8.11
Dans et exerie(u n )
est une suite géométrique de raisonq
.1
. On donneu 0 = 7
etq = 5
;détermineru 4
etu 7
.2
. On donneu 3 = 3
etq = 1
3
; détermineru 0
etu 7
.8.12
Déterminer laraison etle premierterme de haune des suitessuivantes :1
.(u n ) n∈
N
est une suite arithmétique. On donne
u 4 = 7
etu 7 = 1
.2
.(v n ) n∈
N
une suitegéométrique. On donne
v 4 = 4
etv 7 = 108
.6.3.
Appliations des suites
8.13
Un auteurarabe,Al-Sephadi, raonteque Sessa, ayantinventé lejeu d'éhes, fut présentéàsonmaîtreroide Perse. Pourleréompenser,elui-iluipromitde luiaordere qu'il désirerait. Ce dernier, très modeste, demande de déposer un grain de riz sur la
première ase du jeu, puis deux grains sur la deuxième, puis quatre sur la troisième et
ainsi de suite en doublant le nombre de grains d'une ase à l'autre. Un éhiquier à 64
ases. Pensant s'en tirer à bonompte, leroiaepte.
1
. Combien de grains le rois'est-il engagéà donner?2
. A ette époque, 1024 grains (2 10
) pesaient 100 grammes. Quelle est la masse degrains otroyée à et inventeur?
3
. Comparer ave la prodution de blé de la Frane en 1989 qui est de 30millions detonnes.
1
. Il faut additionner lesgrains mis sur toutes les ases.k=63
X
k=0
2 k = 1 1 − 2 64
1 − 2 = 2 64 − 1
2
. Il y a2 64 − 1
2 10
paquetsde 100 grammes don environ2 54 × 100
grammes de riz.3
.2 54 × 100 × 10 − 6
10 9 = 6 × 10 16
fois laprodution de la frane en 1989.8.14
Ondisposede1000boitesdeonservesidentiquespouronstruireunhamboule-tout ommel'indique lagure i-dessous. L'étage supérieur ne ontientqu'une boite.
1
.a
. Un hamboule-tout ontient 10rangées. Combien a-t-on disposé de boites dans larangée inférieure?b
. Quel est le nombre de boites utilisées pour réaliser e hamboule-tout?2
. Reprenez les questions préédentes ave un hamboule-tout omposé de 20 rangées, puis den
rangées,n
nombre entier naturel non nul.3
. Est-ilpossiblede réaliserun hamboule-tout ontenant 1000 boites?4
. Chaqueboitefait10mdehauteur.Quelleestlahauteur duplushauthamboule-tout réalisableave les 1000 boites?
8.15
Un voyageur a fait ent lieues en huit jours etil a fait haque jour trois lieues deplus que la veille. On demande ombiende lieues ila fait haque jour.
8.16
Uneballe élastiqueest lâhée d'unehauteur de 100 mau-dessus d'une table;ellerebondit plusieursfois.
Partie A
On appelle
h n
lahauteur en entimètredu ne
rebond,et
h 0
vaut100. Lahauteur atteinteà haque rebond est égale 9/10 de la hauteur du rebond préédent.
1
. Calulerh 1
,h 2
,h 3
eth 4
.2
. Quelle est la naturede lasuiteh n
? Exprimerh n
en fontionde l'entiern
.3
. Calulerà10 − 2
près lahauteur du 10e
rebond.4
. A partir de quel rebond lahauteur deviendra-t-elleinférieure à1 m?Partie B
Ahaquerebond,laballene rebonditpasexatementaumêmeendroit.Ladistaneentre
le premier rebond et le deuxième est de 10 m , on appelle
d 1
ette distane. A haquenouveau rebond, la distane parourue vaut les 2/3 de la distane parourue au rebond
préédent.On onsidère la suite
(d n )
des distanes entre haque rebond. On appellel n
ladistane horizontale parourue par laballe après
n + 1
rebonds.1
. Quelle est la naturede lasuite(d n )
? Exprimerd n
en fontion den
.2
.a
. Calulerl 1
,l 2
,l 3
etl 4
.b
. Exprimerl n
en fontionden
.c
. Calulerà10 − 2
près la valeur del 10
.REPONSES
Partie A
1
.h 1 = 100
,h 2 = 100 × 0.9 = 90
,h 3 = 90 × 0.9 = 81
andh 4 = 81 × 0.9 = 72.9
.2
.(h n )
is a geometri sequene as we multiply by0.9.3
.h n = 100 × 0.9 n
.4
.h 10 = 100 × 0.9 10 = 34.87
.5
. We want100 × 0.9 n > 1
son > 43
.Partie B
1
. Thesequene(d n )
isalsogeometriaswealwaysmulitplyby2
3
.Firsttermisd 0 = 15
so
d n = d 1 × q n− 1 = 10 × 2 3
n−1
= 15 × 2 3
n
.
2
.a
.l 1 = d 0 + d 1 = 15 + 10 = 25
.l 2 = d 0 + d 1 + d 2 = l 1 + d 2 = 31.7
.l 3 = d 1 + d 2 + d 3 = l 2 + d 3 = 36.1
.l 4 = d 1 + d 2 + d 3 + d 4 = l 3 + d 4 = 39
.b
.l n = P n
k=0 d k = d 0
1 − ( 2 3 ) n+1
1 − 2 3 = 45(1 − ( 2 3 ) n+1 )
.c
.l 10 = 44.47
(round to 2DP). Just before the11
th bound, the total horizontaldistane traveled by the ball is 44.47 m.
8.17
Uneentreprisedeforageestimeleoûtd'unforage:lepremiermètreoûte1000e
,le deuxièmeoûte 1200
e
ethaque mètre supplémentaire oûte 200e
de plus.Le pétrole setrouve à 500 mètres sous terre, de quelsrédits a-t-on besoin?
8.18
Dansunlyée de3500élèves, unélèveapprend,à7h45quelebaest supprimé.Dans le quart d'heure qui suit il en fait part à 5 autres élèves. Chaun de es élèves en
informe à son tour 5 autresdans lequart d'heure suivant,et ainsi de suite.
A quelle heure préise tout lelyée est-il auourant?
8.19
An d'aquériretd'aménager une boutique du entre ville,un investisseur déidede ontrater un emprunt d'un montant de
100 000
euros. Dans le but d'obtenir lesmeilleuresonditions pour e prêt, il aontaté deux banques A et B.
1
. LabanqueAluipropose deremboursereprêtsur7ans,en7annuités,haunedesannuités étantun des termesonséutifs d'une suitearithmétique de premierterme
u 0 = 15 000
euros (montant du premier remboursement) et de raisona = 1 800
euros.
a
. Caluler le montant de haun des trois versements suivants, notésu 1 , u 2
etu 3
.b
. Quel est le montant du dernier versement, notéu 6
?c
. Quelleserait lasomme totale nalementremboursée sil'investisseur aeptait laproposition de labanque A?2
. LabanqueB luiproposeégalementde remboursereprêt sur7ans en7versementsmaisàdesonditionsdiérentesdeellesdelabanqueA.Lepremierremboursement
annuel, noté
v 0
, serait d'un montantde20 000
euros; lesremboursements suivants notésv 1 , v 2 , v 3 , v 4 , v 5
etv 6
, seraient haun en augmentationde2 %
par rapportau remboursement préédent.
a
. Calulerv 1
etv 2
.b
. Montrer quev 0 , v 1 , v 2 , v 3 , v 4 , v 5
etv 6
sont lestermesonséutifs d'unesuitegéométrique dontvous donnerez la raison
b
.c
. Quelleserait lasomme totale nalementremboursée sil'investisseur aeptait la proposition de la banque B? (donner la valeur arrondie à l'euro le plusprohe).
3
. Quelle banque oreà notre emprunteur lasolution laplus avantageuse?6.4.
Suites réurentes d'ordre 1
8.20
Soit(u n ) n ∈
Nlasuite dénie par
u 0 = 2
etu n+1 = 2u n + 1
.1
.a
. Calulerlesquatre premierstermes de la suite.b
. Représenter graphiquementles premierstermes de la suite.c
. Lasuite(u n ) n ∈
Nsemble-t-elleonvergente?
2
. Soit la suite(v n ) n∈
N dénieparv n = u n + 1
.a
. Calulerlesquatre premierstermes de ette suite.b
. Démontrer que lasuitev n
est géométrique.c
. Exprimerv n
en fontion den
et déterminer salimite quandn
tend vers+ ∞
.d
. Endéduireu n
en fontionden
et lalimite de(u n ) n∈
N.1
.a
.u 0 = 2
.u 1 = 2 × u 0 + 1 = 2 × 2 + 1 = 5
.u 2 = 2 × u 1 + 1 = 2 × 5 + 1 = 11
.u 3 = 2 × u 2 + 1 = 2 × 11 + 1 = 23
.u 4 = 2 × u 3 + 1 = 2 × 23 + 1 = 47
.b
. Faire à main levée. Attention, il ne faut pas relier les points.c
. Non, la suite(u n ) n∈
N ne semble pas onvergente.2
. Soit la suite(v n ) n∈
N dénie parv n = u n + 1
.a
.v 0 = u 0 + 1 = 2 + 1 = 3
.v 1 = u 1 + 1 = 5 + 1 = 6
.v 2 = u 2 + 1 = 2 + 1 = 12
.v 3 = u 3 + 1 = 23 + 1 = 24
.v 4 = u 4 + 1 = 47 + 1 = 48
.b
. Déterminons le rapport entre deuxtermes suessifs.v n+1 v n
= u n+1 + 1
u n + 1 = 2u n + 1 + 1
u n + 1 = 2(u n + 1) u n + 1 = 2.
Comme le rapport entre deux termes est onstant, on en déduit que la suite
(v n )
est géométrique de rapport2
et de premier termev 0 = 3 c
. On a donv n = v 0 × q n = 3 × 2 n
.Puisque quelaraisonest stritementsupérieureà 2,lalimite de
v n
estl'inni.d
. Commev n = u n + 1
, on déduitqueu n = v n − 1 = 3 × 2 n − 1
.La limite de
(u n )
est aussi inni (puisque que 'estelle de(lim v n ) − 1
).8.21
Soit(u n ) n∈
N lasuite dénie paru 0 = 0
etu n+1 = 1
2 u n + 1
.1
.a
. Calulerlesquatre premierstermes de la suite.b
. Représenter graphiquementles premierstermes de la suite.c
. Lasuite(u n ) n∈
N semble-t-elleonvergente?2
. Soit la suite(v n ) n∈
N dénieparv n = u n − 2
.a
. Calulerlesquatre premierstermes de ette suite.b
. Démontrer que lasuitev n
est géométrique.c
. Exprimerv n
en fontion den
et déterminer salimite quandn
tend vers+ ∞
.d
. Endéduireu n
en fontionden
et lalimite de(u n ) n∈
N.1
.a
.u 0 = 0
.u 1 = 1 2 × u 0 + 1 = 1 2 × 0 + 1 = 1
.u 2 = 1 2 × u 1 + 1 = 1 2 × 1 + 1 = 3 2
.u 3 = 1 2 × u 2 + 1 = 1 2 × 3 2 + 1 = 7 4
.u 4 = 1 2 × u 3 + 1 = 1 2 × 7 4 + 1 = 15 8
.b
. Faire à main levée. Attention, il ne faut pas relier les points.c
. Non, la suite(u n ) n∈
N ne semble pas onvergente.2
. Soit la suite(v n ) n∈
N dénie parv n = u n − 2
.a
.v 0 = u 0 − 2 = − 2
.v 1 = u 1 − 2 = − 1
.v 2 = u 2 − 2 = − 1 2
.v 3 = u 3 − 2 = − 1 4
.v 4 = u 4 − 2 = − 1 8
.b
. Déterminons le rapport entre deuxtermes suessifs.v n+1
v n
= u n+1 − 2 u n − 2 =
1
2 u n + 1 − 2 u n − 2 =
1
2 (u n − 2) u n + 1 = 1
2 .
Comme le rapport entre deux termes est onstant, on en déduit que la suite
(v n )
est géométrique de rapport1
2
et de premier termev 0 = − 2 c
. On a donv n = v 0 × q n = − 2 × ( 1 2 ) n
.Puisque quela raison est stritement entre 0 et 1, la suite
v n
onverge vers 0.d
. Commev n = u n − 2
, on déduit queu n = v n + 2 = − 2 × ( 1 2 ) n + 2
.La limite de
(u n )
est lalim v n + 2
, 'est à dire2
.8.22
Probabilité et suite.1
. Soit deux urnesU 1
etU 2
; lapremière ontient6 boules blanhes et4 boules noires,la seonde ontient 8boules blanhes et 2boulesnoires.
D'une des urnes, hoisie auhasard (ily aéquiprobabilitépour e hoix), onextrait
une boule que l'on remet dans l'urne : si la boule est blanhe on reommene le
tirage dans le même urne, si elle est noire on reommene le tirage dans l'autre
urne. Cette règle est appliquée à haque tirage et l'on suppose qu'à l'intérieur de
haque urne lestirages sontéquiprobables.
Soit
P n
laprobabilité pour quelen
ième tirage se fassedans l'urneU 1 (n ∈
N∗ )
.a
. DéterminerP 1
.b
. DéterminerP 2
.c
. Démontrerqu'ilexiste une relationde réurenevériéepar lasuite(P n )
de laforme:
pour tout
n ∈
N∗ P n+1 = aP n + b
où