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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

17 25 . 4 . 2 01 8

535 Editorial

La nomenclature

de la structure tarifaire révisée est prête!

557 Interview

«La médecine, mais pas uniquement»

566 «Et encore…»

par Jean Martin

La vieillesse, là où je vais vivre…

536 FMH

TARCO est prêt – négociations avec les partenaires en cours

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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SOMMAIRE 533

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, avocat

FMH

EDITORIAL: Urs Stoffel

535 La nomenclature de la structure tarifaire révisée est prête!

QUESTIONS TARIFAIRES: Christian Oeschger

536 TARCO est prêt – négociations avec les partenaires en cours Comme prévu initialement, la FMH finalisera le projet TARCO, lancé début 2017, en juin 2018 et le validera à l’interne. La division Médecine et tarifs ambulatoires est ainsi parvenue à mener à bien une révision du tarif médical TARMED convenant à toutes les sociétés de discipline. Les négociations avec les partenaires tarifaires sont toujours en cours et devraient aboutir en août 2018. Il faudra donc patienter jusqu’à fin 2018 pour qu’une structure tarifaire révisée puisse être déposée conjointement avec les partenaires tarifaires.

Courrier / Communications

538 Courrier au BMS

540 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

541 Seminare / Séminaires / Seminari

545 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Gian Domenico Borasio

553 Eine Professur für Palliativmedizin in der Radio-Onkologie?

POINT DE VUE: Matthias Guckenberger, Jürg Hodler, Rainer Weber

555 Replik zu «Eine Professur für Palliativmedizin in der Radio-Onkologie?»

INTERVIEW DE HERMANN AMSTAD: Matthias Scholer

557 «La médecine, mais pas uniquement» Pendant 18 ans, Hermann Amstad a exercé son activité à l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM), ces onze dernières années en tant que secrétaire général. Fin 2017, Hermann Amstad s’est retiré. L’occasion de dresser un bilan et de jeter un œil dans une institution qui place au sommet de son échelle des valeurs l’autonomie de chacun et le dialogue avec de multiples interlocuteurs.

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BENDIMERAD

SOMMAIRE 534

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

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Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Photo de couverture:

© Denisismagilov | Dreamstime.com

Tribune

PUBLIC HEALTH: Willy Oggier 559 Psoriasis gehört thematisiert!

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Peter Marko 562 Enttäuschung und Versagen

HISTOIRE DE LA MÉDECINE: Iris Ritzmann 564 Ein mittelalterliches Operationsset

NOTES DE LECTURE: Jean Martin 565 A propos de fin de vie

Et encore…

Jean Martin

566 La vieillesse, là où je vais vivre …

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La nomenclature de la structure tarifaire révisée est prête!

Dr Urs Stoffel

Membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs ambulatoires

La nomenclature constitue le socle d’un tarif à la pres­

tation. Qu’il s’agisse de tarifer des prestations à l’acte ou de négocier des forfaits pour des prestations bien délimitées, la nomenclature est la pièce maîtresse d’un tarif approprié et conforme aux règles de l’économie d’entreprise. Sans cette structure des prestations cohérente et convenablement répartie, il est impos­

sible de disposer d’un tarif approprié et équilibré pour la rémunération des prestations médicales.

La nomenclature est désormais prête et a été vali­

dée à l’unanimité par l’Assemblée des délégués lors de sa séance extraordinaire du 11 avril 2018, après avoir été adoptée par le cockpit, l’organe de pilotage du pro­

jet composé de représentants des organisations faîtiè­

res. C’est là un signal fort pour la suite des négociations de la structure tarifaire avec les partenaires tarifaires.

La décision de l’Assemblée des délégués devra encore être confirmée par la Chambre médicale en mai.

Comme par le passé, la FMH reste soumise aux disposi­

tions de la loi, exigeant que la structure tarifaire soit fixée d’après les règles applicables en économie d’en­

treprise et structurée de manière appropriée (art. 43 al. 4 LAMal), et ce alors que le récent arrêt du Tribunal fédéral concernant la première intervention tarifaire du Conseil fédéral en 2014 remet en question ces prin­

cipes en faveur d’objectifs politiques.

Pour obtenir une structure tarifaire commune, il convient naturellement aussi de prendre en compte le point de vue des partenaires tarifaires et de l’intégrer dans les négociations. L’objectif ne sera atteint que si TOUS les partenaires sont prêts à faire des compromis.

Afin d’élaborer ensemble un tarif approprié et de pour­

suivre son développement régulier, les quatre parte­

naires FMH, H+, curafutura et CTM se sont regroupés en janvier 2016 au sein de la société ats­tms SA. Les négociations entre ces quatre partenaires visant à inté­

grer le TARCO dans une structure tarifaire commune battent actuellement leur plein.

Parallèlement à ces négociations, il s’agit aussi d’actua­

liser les modèles de coûts pour les cabinets médicaux et les hôpitaux et d’attribuer des points tarifaires aux différentes prestations. Une fois ces travaux finis, il est prévu de faire valider les modèles de coûts et les points tarifaires par le cockpit à la fin mai, avant de soumettre la structure des prestations TARCO (modèles de coûts et points tarifaires inclus) à l’Assemblée des délégués à la fin juin.

Conformément au calendrier de l’ats­tms SA, accepté par tous les partenaires tarifaires, les négociations devraient être terminées d’ici la mi­août. En cas de dés­

accord ou de divergence, les sociétés de discipline concernées seront bien évidemment associées aux négociations.

En septembre, l’ensemble de la structure tarifaire négo ciée avec les partenaires sera présentée à l’As­

semblée des délégués avec les règles afférentes et la convention­cadre, avant d’être ensuite soumise à la Chambre médicale en octobre. En parallèle, les parte­

naires tarifaires la soumettront également à leurs propres organes.

Avec ce projet, nous voulons rétablir le partenariat tari faire en présentant au Conseil fédéral à fin 2018 une structure tarifaire ambulatoire conforme à la loi révisée conjointement. Vous en apprendrez davantage sur le projet TARCO dans l’article de Christian Oeschger à la page 536 de ce numéro.

Une nomenclature cohérente et convenable- ment répartie est la pièce maîtresse d’un tarif approprié et équilibré.

La nomenclature a été validée à l’unanimité par l’Assemblée des délégués de la FMH lors de sa séance extraordinaire.

FMH Editorial 535

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Révision tarifaire TARMED – projet TARCO

TARCO est prêt – négociations avec les partenaires en cours

Christian Oeschger

Expert, division Médecine et tarifs ambulatoires

Comme prévu initialement, la FMH finalisera le projet TARCO, lancé début 2017, en juin 2018 et le validera à l’interne. La division Médecine et tarifs ambulatoires est ainsi parvenue à mener à bien une révision du tarif médical TARMED convenant à toutes les sociétés de discipline. Les négociations avec les partenaires tarifaires sont toujours en cours et devraient aboutir en août 2018. Il faudra donc patienter jusqu’à fin 2018 pour qu’une structure tarifaire révisée puisse être déposée conjoin- tement avec les partenaires tarifaires.

En septembre 2016, suite au rejet de la proposition de révision du tarif ambulatoire par la majorité des membres votants de la FMH lors de la votation géné- rale de juin 2016, l’Assemblée des délégués a chargé le Comité central et la division Médecine et tarifs ambu- latoires de poursuivre la révision tarifaire. Les travaux ont démarré en janvier 2017 dans le cadre du projet TARCO (= TARMED Consensus), avec le concours de toutes les sociétés de discipline. Les experts de la FMH et les représentants des sociétés de discipline n’ont pas tout recommencé à zéro: ils ont repris la structure ats- tms 1.1 et l’ont perfectionnée en l’adaptant ponctuelle- ment, là où cela était nécessaire, en fonction des de- mandes des sociétés de discipline.

La nomenclature TARCO est prête

Suite aux dernières décisions concernant la nomencla- ture, les délégués du Cockpit ont approuvé la version définitive de la nomenclature TARCO le 15 mars 2018.

Ils se sont notamment prononcés sur le concept  OP, fina lisé par la fmCh et la FMH.

Réunis en une quarantaine de groupes de travail, les experts de la FMH et les représentants des sociétés de discipline ont remanié l’ensemble des chapitres de la version précédente TARCO 0.1 (ats-tms 1.0, ou TAR- VISION) selon les principes tarifaires.

Chaque chapitre a été soumis à examen lors d’une des quatre phases de la consultation menée auprès de toutes les sociétés de discipline (voir ci-après). Cette procédure de consultation a duré du 19 avril au 4 oc- tobre 2017. Les groupes de travail compétents ont en-

suite passé en revue les avis reçus et les ont intégrés là où cela leur a paru judicieux.

La nouvelle structure tarifaire TARCO  2.2 compte 2736 positions tarifaires, soit 66 de plus que la version précédente TARCO 0.1, qui en totalisait 2673. Cette diffé- rence s’explique principalement par la séparation de positions tarifaires précédemment regroupées, pour des raisons de contenu et de transparence. A titre de comparaison, le nombre de positions tarifaires dans TARMED:

– TARMED 01.08.00_BR: 4519

– TARMED 01.09.00_BR_KVG: 4471

→ La version finale de la nomenclature TARCO peut être consultée et téléchargée par tous les membres de la FMH sous le lien suivant: https://online.cdm.

smis.ch/owncloud/s/EdSiqHMMqaPUoZJ.

Avancement des négociations au sein de l’ats-tms SA

Début 2018, les experts de la FMH ont tout de suite re- pris les négociations au sujet de la nomenclature avec les partenaires tarifaires curafutura, H+ et CTM. Les modifications apportées au TARCO sont en cours d’exa- men.

Vu les nombreuses modifications, l’ats-tms  SA et les partenaires tarifaires n’ont encore pu procéder à au- cune appréciation finale de TARCO. Les travaux, com- prenant notamment l’intégration des propositions TARCO de la FMH dans la structure tarifaire partena- riale, dureront au moins jusqu’à la fin du 2e trimestre

FMH Questions tarifaires 536

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):536–537

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2018. L’ats-tms SA ne sera ainsi pas en mesure de sou- mettre à la mi-juin 2018 un tarif commun au Conseil fédéral. Il est prévu que ce tarif élaboré conjointement avec les partenaires tarifaires soit présenté aux or- ganes de la FMH en automne 2018. Une remise com- mune de la structure tarifaire par les partenaires tari- faires au Conseil fédéral, pour acceptation, ne sera donc possible qu’à fin 2018.

Suite du projet TARCO

Lors de sa séance du 15 mars 2018, le Cockpit, l’organe de pilotage du projet, a annoncé que la nomenclature définitive sera présentée aux organes de la FMH en mai 2018 pour décision. L’Assemblée des délégués a confirmé cette décision le 22 mars 2018; la décision de la Chambre médicale est attendue la semaine pro- chaine. La structure tarifaire TARCO, y compris les points tarifaires, doit être finie avant fin juin afin d’être soumise à l’Assemblée des délégués du 27  juin 2018 pour approbation. La FMH disposera ainsi à l’interne d’une version finale de TARCO dès le premier semestre de 2018, comme cela était prévu initialement.

Pendant la finalisation de la structure tarifaire TARCO, les travaux et les négociations avec les partenaires tari- faires peuvent se poursuivre en parallèle au sein l’ats- tms  SA. La FMH fera avancer ces négociations de maniè r e significative afin qu’une structure tarifaire commune puisse être élaborée selon le calendrier et les jalons prévus, puis présentée avec les partenaires tari- faires à fin 2018.

Approbation du modèle de coûts de la prestation médicale

Afin de clore définitivement le projet TARCO, il faut en- core que les positions tarifaires soient évaluées avec les taux de coûts des unités fonctionnelles correspon- dantes. Le Cockpit a franchi une première étape dans ce sens lors de sa séance du 15 mars 2018: en fixant défi- nitivement le revenu de référence, le temps de travail annuel et l’indice d’efficacité tarifaire par unité fonc- tionnelle, les délégués ont défini l’ensemble des para- mètres requis pour le calcul de la prestation médicale (PM).

Dans les semaines à venir, les experts de la FMH recal- culeront également les taux de coûts pour la prestation d’infrastructure et de personnel (PIP) et actualiseront les positions tarifaires. Dans ce but, le modèle de coûts KOREG est actuellement mis à jour en collaboration avec la Caisse des médecins. Dès que les taux de coûts

INFRA définitifs auront aussi été calculés, ils seront communiqués aux sociétés de discipline.

Une fois que les sociétés de discipline auront approuvé et signé les taux de coûts pour les unités fonctionnelles qui leur ont été attribuées, un objectif intermédiaire supplémentaire aura été atteint. Le Cockpit devrait en- suite valider à fin mai la structure tarifaire définitive avec les points tarifaires.

Contrôle de plausibilité des prestations à l’acte

En vue de contrer la critique que pourraient soulever les minutages des prestations à l’acte, la FMH a été char- gée de confier l’élaboration du concept de base pour le contrôle de plausibilité des minutages (guide de pra- tique inclus) à la Haute école spécialisée bernoise (BFH) et de le financer. L’exécution du contrôle de plausibilité relève cependant des sociétés de discipline, la FMH ayant une fonction consultative. Les sociétés de disci- pline sont tenues de contrôler la plausibilité des cinq prestations à l’acte générant le plus grand volume de points tarifaires dans leurs chapitres en l’espace de deux ans à compter de la finalisation du concept de base.

Les experts de la FMH élaborent actuellement les ins- tructions générales pour le contrôle de plausibilité conjointement avec la BFH. Ce processus est toutefois complexe et prendra encore du temps.

Valeurs intrinsèques quantitatives

Conformément à la décision du Cockpit du 31 août 2017, l’organe directeur «Valeurs intrinsèques» a également présenté les trois concepts remaniés aux partenaires tarifaires de l’ats-tms  SA, après les avoir présentés à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Ces concepts seront pris en compte dans les négociations avec les partenaires tarifaires.

TARCO, la seule alternative à un tarif étatique

Pour la FMH, la révision globale du TARMED, de concert avec toutes les organisations de médecins et les parte- naires tarifaires, demeure la seule voie à suivre. Après l’intervention tarifaire du Conseil fédéral, la présenta- tion d’une structure tarifaire appropriée et conforme aux règles de l’économie d’entreprise est plus indis- pensable que jamais.

Correspondance:

FMH / division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

FMH Questions tarifaires 537

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Teilzeitärzte – ein Trend mit Brisanz

Ärzte schätzen Teilzeit – so überschreibt die NZZ am 29.3.2018 ihre Zusammenfassung der FMH-Ärztestatistik 2017 [1].

Mit diesem Titel beleuchtet die NZZ zwar eine brisante Entwicklung, geht aber genauso wenig wie die FMH selbst auf Hintergründe und Auswirkungen dieses Trends ein.

Teilzeitarbeit und Work-Life-Balance

Die steigende Nachfrage nach Teilzeitpensen im stationären wie im ambulanten Bereich hängt nicht nur mit der seit Jahren erkenn- baren Feminisierung des Arztberufes zusam- men. Immer mehr suchen auch männliche Ärzte Teilzeitpensen, sei es, um ihre berufstä- tige Lebenspartnerin in der Kindererziehung zu entlasten und um deren eigene berufliche Karriere zu unterstützen, oder sei es, um einem spannenden Nebenberuf oder Hobby nachzu- gehen.

Die jüngere Ärztegeneration gewichtet ihre Work-Life-Balance grundsätzlich anders als die älteren Semester. Für die eigenen Patien- ten rund um die Uhr erreichbar zu sein ist längst passé.

Der Trend zu Teilzeitpensen ist brisant und wird sich auf die Qualität der Patientenbe- treuung und auf den Arztberuf selbst auswir- ken:

Teilzeitpensen und Betreuungskontinuität Speziell betroffen durch die Teilzeitarbeit ih- rer Ärzte ist der wachsende Anteil jener Men- schen, die durch chronische und Mehr fach- erkrankungen vermehrt gefährdet sind.

Studien belegen für solche Menschen eine stabilere Gesundheit und weniger Hospitali- sationen, wenn sie langfristig durch die glei- che ärztliche Bezugsperson betreut werden – auch in Gruppenpraxen.

Aus wirtschaftlichen Gründen sind ärztliche Teilzeitpensen nur noch in Gruppen- und Grosspraxen möglich. Chronisch Kranken trotz zunehmenden Teilzeitpensen eine hohe Betreuungskontinuität zu bieten wird somit zu einer entscheidenden Herausforderung für Gruppen- und Grosspraxen.

Vom Freiberufler zum Angestellten

47% der Ärzte arbeiten im stationären Sektor, die überwältigende Mehrheit davon als Lohn- empfänger. Dazu kommen aus dem ambulan- ten Sektor 4,2% als Praxisassistierende oder angestellte Fachärzte, deren Anteil mit Zu- nahme der Teilzeitarbeit ständig wächst [2].

Somit zählt demnächst oder bereits jetzt die Mehrheit der Ärztinnen und Ärzte zu den Lohnempfängern.

Teilzeitärzte suchen bevorzugt eine Arbeit im Angestelltenverhältnis. Sie sind auf Investo-

ren angewiesen, die ihnen die erforderliche Infrastruktur zur Verfügung stellen und einen angemessenen Lohn zahlen. Bereits heute investieren nicht nur Spitäler, Krankenversi- cherungen und Ärztenetze, sondern auch fi- nanzkräftige anonyme und branchenfremde Investoren in Gruppenpraxen und Praxisket- ten (Beispiel: Medbase bei Migros).

Somit stellen sich folgende Fragen: Wird sich der schrumpfende Rest selbständig erwerben- der Ärzte all diesen Investoren unternehme- risch als ebenbürtig erweisen? Oder signali- siert der Trend zur ärztlichen Teilzeitarbeit das Ende der freiberuflichen Arzttätigkeit?

Dr. med. Christian Marti, mediX-Gruppenpraxis Zürich

1 Hostettler S, Kraft E. FMH-Ärztestatistik 2017.

Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(13–14):408–13.

2 Barker I, et al. Association between continuity of care in general practice and hospital admissions.

BMJ. 2017;356:j84 / http://dx.doi.org/10.1136/bmj.j84

Es wäre fahrlässig, die Flinte bzw.

das Stethoskop ins Korn zu werfen

Brief zu: Osterwalder A. Stethoskop – Museumsstück. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(15):477–8.

Es wäre wohl fahrlässig, die Flinte bzw. das Stethoskop ins Korn zu werfen. Es gibt immer noch gute Gründe, eines bei sich zu haben, selbst im Spital.

– Angenommen das CT steigt in der Nacht aus und kann nicht umgehend repariert werden: Das Stethoskop kann zur Dia- gnose «Peritonismus» plötzlich sehr nütz- lich sein.

– Das anamnestische Gespräch, die Palpa- tion und Auskultation begünstigen die Bil- dung des Beziehungshormons Oxytocin, das dämpfend auf die Amygdala wirkt, wo- durch sich Stress und Angst verringern.

Eine gewiss nicht unerhebliche Nebenwir- kung.

– Besagte Trias (Gespräch, Palpation und Auskultation) stellt ein vertrautes ärzt- liches Ritual dar, das als Plazebo (über eine Endorphinausschüttung) zu einer Schmerz- linderung führt. Auch dieser Effekt darf sich sehen lassen.

– Was ich schliesslich als Unterassistent vor bald 40 Jahren gelernt habe: Die Auskulta- tion gibt der Ärztin oder dem Arzt über- dies entscheidende 10 bis 15 Sekunden Zeit, um über die Differentialdiagnose, Abklä- rungsmodalitäten und mögliche Therapien

nachzudenken. Mehr noch: wertvollste Sekunden, die uns auch gestatten, auf un- sere Intuition und unser Körpergefühl zu achten, was für die Entscheidungsfindung von erheblicher Bedeutung sein kann.

Fazit: So segensreich die Technik auch sein mag – den menschlichen Kontakt kann sie nicht verdrängen, und hierzu gehört u.U. nun mal auch das Stethoskop.

Dr. med. lic. theol. Michel Lansel, Zürich

Frauen sind anders. Männer auch.

Brief zu: Löllgen R. Irreführende und gefährliche Fehlinterpre- tationen. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(3):60–1.

Wir danken Dr. Löllgen und Kollegen für Ih- ren Kommentar [1] zu unserer im Juli 2017 im Critical Care Medicine publizierten Studie [2].

Diese Studie hat weltweit ein grosses Medien- echo hervorgerufen, wurde aber teilweise in den Medien falsch und verzerrt dargestellt.

Das ist schade, weil das Thema wichtig ist für unsere Studentinnen und jungen Kollegin- nen. Unsere Studie wollte keinesfalls Frauen in diesem Beruf beleidigen oder diskreditie- ren. Die Studie hat lediglich das Führungs- verhalten von unerfahrenen Studentinnen in einer Reanimationssituation mit dem ihrer männlichen Kollegen verglichen und dabei Unterschiede festgestellt, welche einen Ein- fluss auf Patientenoutcomes haben können.

Bei zunehmendem Anteil von Frauen im Me- dizinstudium ist dies eine wichtige Erkennt- nis, welche uns veranlassen sollte, einen ent- sprechenden Schwerpunkt in der Ausbildung zu legen. Nur eine bessere Kenntnis und of- fene Diskussion der geschlechtsspezifischen Unterschiede kann die Qualität der medizini- schen Versorgung verbessern und ermöglicht eine effizientere Schulung von angehenden Teamleaderinnen und Teamleadern. Bei all den zu Recht kritisierten Limitationen hat unsere randomisierte prospektive Simulator- studie hierzu einen Beitrag geleistet.

Es ist richtig, dass die Vorerfahrung der Pro- bandinnen und Probanden nicht untersucht wurde und wir insbesondere die bereits ge- sammelte Erfahrung in Führungspositionen (z.B. Militärdienst) nicht erfasst haben. Es wäre wünschenswert, dass der Militärdienst wirklich einen solchen Effekt auf das Füh- rungsverhalten in Notfallsituationen hätte.

Selbst wenn dies so wäre, müsste aber der Fo- kus von nicht Militär-erprobten Medizinern im Studium auf Führungsverhalten umso

COURRIER redaction.bms@emh.ch 538

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):538–539

Courrier au BMS

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wichtiger sein. Ohne Forschungsstudien in diesem Bereich, welche genau dieses Thema untersuchen, können wir keine Fortschritte erreichen. Geschlechtsunterschiede nicht zu thematisieren ist deshalb kontraproduktiv und nicht lösungsorientiert.

In einer Folgestudie (noch unveröffentlicht) haben wir mittels unmittelbar vor der simu- lierten Reanimation ausgefüllter Fragebögen den Kenntnisstand über und die konkrete Erfahrung in der geprüften Situation erfasst und dabei keinen Unterschied zwischen den Geschlechtern gefunden. Die beobachteten Unterschiede im Verhalten sind demnach nicht mit Unterschieden im Wissen und/oder in der Erfahrung erklärbar.

Frauen sind anders. Männer auch. Wir sollten diese Unterschiede genauer beleuchten und voneinander lernen, mit dem Ziel, die Patien- tenversorgung zu verbessern. Eine grosse amerikanische Studie hat zum Beispiel tiefere Mortalität bei Patienten gefunden, die von weiblichen Ärzten behandelt wurden, im Ver- gleich zu Patienten, die von männlichen Kol- legen behandelt wurden [4]. Möglicherweise treffen Frauen im stationären Bereich bes- sere Entscheidungen? In der Notfallsituation zeigen männliche Medizinstudenten ein bes- seres Führungsverhalten verglichen mit weib- lichen Medizinstudenten, obwohl die Studen- tinnen bewiesenermassen kein schlechteres Wissen und keine schlechteren Fähigkeiten besitzen. Führung in Notfallsituationen ist zentral wichtig und kann und soll in der Aus- und Weiterbildung gelehrt werden. Vielleicht profitieren besonders in diesem Bereich uner- fahrene Frauen davon. Es braucht aber auch weitere Forschung bei erfahrenen Reanima- tionsteams, um Notfallsituationen optimal meistern zu können.

Dr. Simon Amacher, Chur Prof. Stephan Marsch, Basel Prof. Sabina Hunziker, Basel

1 Löllgen R, Schmutz J, Eppich W, Heimberg E. Irre- führende und gefährliche Fehlinterpretationen.

Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(3):60–1.

2 Amacher SA, Schumacher C, Legeret C, Tschan F, Semmer NK, Marsch S, Hunziker S. Influence of Gen- der on the Performance of Cardiopulmonary Rescue Teams: A Randomized, Prospective Simulator Study.

Crit Care Med. 2017 Jul;45(7):1184–91.

3 Eagly AH, Karau SJ. Gender and the emergence of leaders: A meta-analysis. Journal of

Personality and Social Psychology. 1991;60(5):685–

710.

4 Tsugawa Y, Jena AB, Figueroa JF, Orav EJ, Blumenthal DM, Jha AK: Comparison of Hospital Mortality and Readmission Rates for Medicare Patients Treated by Male vs Female Physicians. JAMA Intern Med.

2017;177(2):206–13.

Assurance maladie complémentaire:

un système sans contrôle?

En octobre 2017, j’ai (homme, 79 ans, bonne santé, assurance complémentaire semi- privée) été opéré d’une hernie inguinale dans une clinique de la place.

Le 9 janvier 2018, je reçois la facture du chirur- gien (5380.10). Je lis: «hernie bilatérale». Or il n’avait été question que d’une hernie unilaté- rale.

Je fais suivre la facture à mon assurance (A.), avec une note signalant l’erreur. En réponse (26 janv.), elle m’informe que: «Les factures re- latives à des honoraires privés stationnaires ne peuvent être contrôlées», et me suggère de contacter les «fournisseurs de prestation».

J’écris donc au chirurgien, qui me répond (8 févr.) qu’effectivement il y a erreur et qu’il va revoir la facturation. Peu avant m’était par- venue la facture d’un second chirurgien pour

«assistance opératoire» (1275.80). (Je n’avais jamais entendu parler de lui; sa présence est- elle nécessaire dans le cadre d’une opération somme toute banale et routinière?)

En février me parviennent la facture rectifiée du chirurgien (3851.–), et un remboursement (379.80) de son collègue «assistant». Au total, la facture des chirurgiens est réduite de 1898.90 francs, donc de plus d’un quart!

Du côté de l’A., bien que je lui aie demandé de retenir provisoirement les factures initiales, j’en reçois le remboursement! A moi la tâche de lui retourner la somme économisée! Je lui adresse les factures révisées, lui demande par courriel comment procéder, et ajoute quelques remarques et questions. Ce 15 mars, je reçois de l’A. un «Décompte de prestations»

qui m’octroie jusqu’au 9 avril pour le paie- ment (sic!). Quant aux questions posées, à ce jour, pas de réponse.

Au départ, la facture du chirurgien, avec une erreur dans la mention de son intervention (bilatérale au lieu de unilatérale), dont résulte une surfacturation.

Errare humanum est. Certes, mais cela met en évidence l’enjeu du contrôle. Quel contrôle et qui contrôle?

On l’a vu, l’A. s’en déclare incapable. Etonnant, car une ligne de la facture du chirurgien men-

tionne «Rapport succinct (à la demande de l’assureur): 69,30», et ce dernier m’a confirmé (20 févr.) qu’il y est écrit noir sur blanc «hernie inguinale unilatérale»! Il suffirait à l’A. de comparer rapport et facture!

Dans un complément d’informations fourni part l’A. (19 févr.), j’apprends que dans le cadre de la complémentaire les «prestataires de soins» fixent «librement» leurs honoraires

«en dehors de toute convention» et que «la vé- rification [des factures] doit être faite par l’assuré lui-même». Première nouvelle! Je n’ai pas souvenir d’en avoir jamais été informé ni que l’A. ait jamais sollicité mon feu vert avant le règlement d’une facture.

Pour conclure: l’A. a la possibilité de vérifier au moins si l’intervention facturée est bien l’intervention effectuée. Elle ne le fait pas, et défausse la responsabilité du contrôle sur l’assuré, qui n’en sait rien! Sur la base du pré- sent épisode, mon sentiment est qu’elle n’a que faire d’un contrôle par l’assuré; pour sa bu- reaucratie, m’a-t-il semblé, mon intervention a été une perturbation, non pas une contribu- tion.

La note de l’A. du 19 février se conclut ainsi:

«La prise en charge de ces frais par les caisses- maladie est basée sur un rapport de confiance entre les fournisseurs de prestations, les assu- rés et les caisses-maladies.» Voilà qui laisse songeur! Dans les faits, n’aurait-on pas affaire là à un système sans contrôle?

Christian Lalive d’Epinay Dr sc. écon. et soc.

Prof. hon. de l’Université, Genève

COURRIER redaction.bms@emh.ch 539

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en radio-oncologie / radiothérapie

Lieu: Centre de radio-oncologie Bienne–See- land–Jura bernois, Chemin des Vignes 38, 2503 Bienne

Date: jeudi et vendredi 8 et 9 novembre 2018 Délai d’inscription: 30 juin 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation post graduée) → Radio-oncologie / radio- thérapie

Examen de spécialiste

Examen en vue de l’obtention de la forma- tion approfondie en médecine d’urgence pédiatrique à adjoindre au titres de spécialiste en pédiatrie ou en chirurgie pédiatrique

Lieu: Le lieu sera déterminé après réception des inscriptions et en fonction de la langue d’examen souhaitée.

Date: 10 janvier 2019

Délai d’inscription: 31 juillet 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → pédiatrie ou en chirurgie pédiatrique

Hemmi-Stiftung Hemmi Preis

Die Hemmi-Stiftung zur Förderung der klinischen Forschung stiftet im Jahr 2018 einen Preis von 30 000 Franken.

Der Preis richtet sich an junge Forscherinnen und Forscher, die an einer schweizerischen Klinik, einem Institut oder in der Privat- praxis ein Forschungsprojekt planen oder ausführen. Der Antrag soll eine Beschreibung des Projektes, das von der Ethik-Kommission bewilligte Studienprotokoll, allenfalls bereits vorliegende Ergebnisse und Publikationen und ein Curriculum Vitae enthalten.

Interessentinnen und Interessenten werden gebeten, ihre Bewerbung bis zum 1. Juni 2018 an Herrn Simon Rosenthaler, Präsident des Stiftungsrates, c/o Stoll Schulthess Partner, Hauptstrasse 12, 4153 Reinach, zu schicken.

Sujet d’actualité en ligne

www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Interview de Franz Immer, directeur de Swisstransplant

«Un registre est source de clarté et de sécurité»

Pourquoi il est désormais temps, en Suisse aussi, de réfléchir à l’intro- duction du consentement présumé au sujet des dons d’organes.

Explosion des coûts? Non, progrès formidables!

La hausse des dépenses de santé est corrélée à d’énormes progrès.

COMMUNICATIONS 540

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):540

Communications

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Seminare / Séminaires

Praxiseröffnung/-übernahme

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.

Themen

– Juristische Aspekte (Bewilligungen, Zulas- sungen, Verträge)

– Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht (Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kos- ten)

– Praxisadministration (Leistungserfassungs- und Abrechnungssysteme)

– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand- lungsbasis

– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherung)

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Per- sonen- und Sachversicherungen, Vorsorge- planung)

Daten

K02 Donnerstag, St. Gallen 17. Mai 2018 Hotel Einstein 16.00–20.30 Uhr

K03 Donnerstag, Bern 7. Juni 2018 Schmiedstube 9.00–16.30 Uhr

Praxisübergabe/-aufgabe

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die ihre Pra- xis an einen Partner/Nachfolger übergeben oder liquidieren wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe oder allfälliger Liquidation (aus steuertechnischen und vor- sorgeplanerischen Gründen).

Themen

– Praxispartner- oder Nachfolgesuche (pro- jektorientiertes Vorgehen)

– Juristische Aspekte (Verträge, Krankenge- schichten)

– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand- lungsbasis

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungs- verträgen, Pensions- und Finanzplanung) – Steuern (Steueroptimierung bei der Praxis-

übergabe oder Liquidation)

Daten

K07 Donnerstag, St. Gallen 3. Mai 2018 Hotel Einstein 16.00–20.30 Uhr

K08 Donnerstag, Bern 14. Juni 2018 Schmiedstube 13.30–18.00 Uhr

Praxiscomputer-Workshop

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer

Praxiseröffnung/-übernahme stehen oder be- reits praxistätig sind.

Themen

– Anforderungen an Praxisinformationssystem – Evaluationsprozess (projektorientiertes Vor-

gehen)

Präsentation von sieben führenden Praxis- informationssystemen (Leistungserfassung, Abrechnen, Agenda, Statistik, Geräteeinbin- dung, Krankengeschichte, Finanzbuchhal- tung usw.)

Datum

K14 Donnerstag, Bern

28. Juni 2018 Stade de Suisse 13.15–17.45 Uhr

Kranken- und Sozialversicherungen für MPA (bzw. Praxisteam)

Zielgruppe: MPA sowie Auszubildende, die sich in der komplexen Materie besser zurechtfinden und Zusammenhänge schneller erkennen möchten.

Themen

Gesundheitswesen Schweiz

Übersicht Kranken- und Sozialversicherungen Kosten und Finanzierung

Versicherte Leistungen KVG/VVG

Voraussetzungen zur Leistungsübernahme (u.a. WZW)

Unterschiede KVG/VVG und Leistungslücken Merkmale und Abgrenzungen Unfall/Krank- heit

Unfallerkennung

Koordination mit anderen Sozialversiche- rungen

Kosten: 300 CHF (inkl. Unterlagen und Verpfle- gung). Praxisteams erhalten einen Rabatt von 10% pro Teilnehmer/in.

Daten

K60 Donnerstag,

14. Juni 2018 Zürich 9.00–16.30 Uhr Volkshaus K61 Donnerstag,

8. November 2018 Luzern 9.00–16.30 Uhr HFT Luzern AG Ouverture et reprise d’un cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant.

Contenu

– Aspects juridiques (contrats, autorisations, admission à pratiquer, dossier patients) – Business plan (plan de financement, crédit

d’exploitation, financement par la banque) – Aménagement (implantation, projet et

concept d’aménagement, mobilier, budget)

– Estimation d’un cabinet comme base de négo ciations

– Laboratoire

– Administration d’un cabinet médical – Assurances

– Passage du statut de salarié à celui d’in- dépendant

– Fiscalité

Date

K21 Jeudi Genève

7 juin 2018 Hôtel Warwick 13h30–18h30

Remise et cessation d’un cabinet médical Groupe cible: Médecins désirant remettre un ca- binet médical à un associé ou à un successeur ou qui doivent fermer leur cabinet médical. Idéale- ment 5–10 ans avant la remise/cessation prévue (pour des questions de taxation et prévoyance).

Contenu

– Recherche active d’un successeur/associé – Aspects juridiques (contrats, dossiers médi-

caux)

– Estimation d’un cabinet comme base de né- gociations

– Assurances/prévoyance/patrimoine (re- mise/résiliation des contrats d’assurances, prévoyance, planification de la retraite et des finances)

– Conséquences fiscales d’une remise ou d’une cessation (optimisation de l’impact fiscale lors d’une remise/cessation)

Date

K24 Jeudi Lausanne

17 mai 2018 World Trade

13h30–18h30 Center

Atelier consacré à l’informatique au cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical et médecins déjà établis qui veulent changer leur logiciel.

Contenu

– Evaluation d’un système de gestion de cabi- net (introduction)

Présentation de cinq logiciels pour la ges- tion du cabinet (gestion des données des pa- tients, de la facturation et de l’encaissement, statistiques, gestion de l’agenda, connexion des appareils médicaux, etc.)

Date

K28 Jeudi Lausanne

21 juin 2018 World Trade

13h30–18h00 Center

Anmeldung / Inscription

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FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical 541 Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Eine Professur für Palliativmedizin in der Radio-Onkologie?

Gian Domenico Borasio

Prof. Dr., Lehrstuhl für Palliativmedizin, Universität Lausanne

Am Universitätsspital Zürich (USZ) wurde Ende Februar 2018 eine Assistenzpro­

fessur für Palliativmedizin am Lehrstuhl für Radio­Onkologie ausgeschrieben.

Professor Dr. Gian Domenico Borasio, Inhaber des Lehrstuhls für Palliativmedizin an der Universität Lausanne, beurteilt dieses Vorhaben trotz aller guten Motiva­

tion kritisch und erläutert in diesem Artikel die Gründe für seine Sichtweise.

Entwicklung der Palliativmedizin seit einigen Jahren sehr positiv

Die Palliativmedizin hat sich in den letzten Jahren in der Schweiz sehr erfreulich entwickelt. Seit 2012 sind palliativmedizinische Lehrinhalte verpflichtender Be­

standteil des universitären Curriculums für Medizin­

studenten geworden. Das SIWF erkennt seit 2016 den interdisziplinären Schwerpunkt Palliativmedizin an, der Kolleginnen und Kollegen aus allen klinischen Fachgebieten die Möglichkeit einer Weiterbildung zum Spezialisten für Palliativmedizin eröffnet.

Auch in der Forschung hat es wesentliche Fort­

schritte gegeben: nach dem 2012 gestarteten natio­

nalen Forschungsprogramm «Lebensende» des SNF hat die SAMW 2014 ein eigenes, stiftungsfinanzier­

tes Forschungsprogramm «Palliative Care» ins Leben gerufen, das noch bis 2018 fortgeführt wird. Im Mai dieses Jahres wird der Forschungskongress der Europä­

ischen Palliativgesellschaft (EAPC) zum ersten Mal in der Schweiz (Bern) tagen.

Immer mehr Professuren für Palliativ­

medizin an den Universitäten

Entsprechend dynamisch hat sich auch die akademi­

sche Repräsentation der Palliativmedizin entwickelt.

Existierte bis 2015 nur ein Lehrstuhl für Palliativmedi­

zin in Lausanne, so gibt es heute in der Schweiz vier Professuren für Palliativmedizin (zwei in Lausanne, je eine in Genf und Bern). Am Universitätsspital Zürich besteht seit 2012 ein Kompetenzzentrum Palliative

Care, das vom ehemaligen Leiter der Zürcher Radio­

Onkologie, Prof. Martin Lütolf, gegründet und seiner Klinik angegliedert wurde. Ende Februar 2018 wurde am USZ eine stiftungsfinanzierte Assistenzprofessur für Palliativmedizin am Lehrstuhl für Radio­Onkolo­

gie ausgeschrieben. Hierzu ist aus fachlicher Sicht Fol­

gendes anzumerken:

– Aus vorwiegend historischen Gründen wurden bis­

her hauptsächlich onkologische Patienten von der Palliative Care betreut. Allerdings sterben schon

heute in der Schweiz 74% der Menschen nicht an einer Krebs erkrankung. Die demografische Ent­

wicklung und die fortschreitende Überalterung der Bevölkerungbringen es mit sich, dass die Palliativ­

patienten der Zukunft ganz andere sein werden als bisher. Die Sterbenden der Zukunft werden zum allergrössten Teil sehr alt, sehr fragil, multimorbid und häufig dement sein. Eine onkologische Erkran­

kung, soweit vorhanden, spielt bei diesen Patienten oft die geringere Rolle. Notwendig ist es daher, die Palliative Care für die Zukunft so aufzustellen, dass sie der grösstmöglichen Anzahl der Patienten zu­

gutekommen kann.

– Die Angliederung einer Professur für Palliativmedi­

zin an einen Lehrstuhl für Radio­Onkologie macht diesbezüglich aus fachlicher Sicht keinen Sinn. Ist schon die Anbindung von Palliativprofessuren an

Die Angliederung einer Professur für Palliativ­

medizin an einen Lehrstuhl für Radio­Onkolo­

gie macht aus fachlicher Sicht keinen Sinn.

Hinweis

Eine Stellungnahme von Vertretern des Universitäts­

spitals Zürich zu diesem Artikel folgt im Anschluss auf den Seiten 555–556.

TRIBUNE Point de vue 553

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):553–554

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Korrespondenz:

Prof. Dr. Gian Domenico Borasio Lehrstuhl für Palliativ­

medizin

Universität Lausanne Centre Hospitalier Universitaire Vaudois Av. Pierre Decker 5 CH­1011 Lausanne Tel. 021 314 02 88 Fax 021 314 09 22 borasio[at]chuv.ch

Bei den Medizinstudierenden kann sich der Eindruck verfestigen, Palliative Care sei nur für Krebspa tienten da.

onkologische Lehrstühle aus den oben genannten Gründen als suboptimal zu betrachten, so ist es die Anbindung an eine Subspezialität wie die Radio­

Onkologie, die nur einen Teil der onkologisch er­

krankten Patienten betreut, umso mehr.

– Die organisatorische Anbindung der geplanten Zür­

cher Professur birgt auch eine nicht zu unterschät­

zende Gefahr für die studentische Lehre. Wenn Lehrveranstaltungen zum Thema Palliativmedizin unter dem Label «Radio­Onkologie» stattfinden, kann dies bei den Medizinstudierenden den Ein­

druck verfestigen, Palliative Care sei nur für Krebspa tienten da.

– Die Palliativmedizin stellt dem Medizinsystem mit­

unter unbequeme Fragen, wie zum Beispiel: «Ist wirk- lich alles sinnvoll, bloss weil es machbar ist?» Diese Frage betrifft insbesondere auch Krebstherapien am Lebensende. Auch wenn es von der Universität Zürich sicher nicht so beabsichtigt ist, besteht die Gefahr, dass eine abhängige Stellung der Professur in einem onkologischen Therapiebereich die Möglich­

keit der Pal liativmedizin, solche unbequeme Fragen zu stellen, signifikant verringert und die Disziplin somit gewissermassen «domestiziert» wird.

Résumé

Zusammenfassend lässt sich aus fachlicher Sicht das Vorhaben der Universität Zürich trotz aller guten Moti­

vation nur wie folgt beurteilen:

– Für die Entwicklung der Palliativmedizin zu einem umfassenden, für wirklich alle Patienten und ihre Fa­

milien zur Verfügung stehenden Fachgebiet, braucht die Disziplin dringend eine akademische und kli­

nische Selbstständigkeit, gerade an Universitäts­

klinika. Diesem Grundprinzip läuft die geplante Pro­

fessur an der Universität Zürich diametral zu wider.

– Aus den o.g. Gründen besteht daher die konkrete Ge­

fahr, dass eine von grossem Engagement geprägte finanzielle Unterstützung durch eine gemeinnüt­

zige Stiftung der notwendigen Weiterentwicklung der Schweizer Palliativmedizin nicht nur nicht nüt­

zen, sondern – insbesondere in Anbetracht der füh­

renden Rolle der Zürcher Universitätsmedizin – nachhaltig schaden könnte.

Daher ist die Entwicklung an der Universität Zürich aus fachlicher Sicht sehr zu bedauern. Es wäre wün­

schenswert, dass die Universitätsgremien neue Bera­

tungen in diesem Geschäft aufnehmen. Eine klinisch wie akademisch unabhängige Professur für Palliativ­

medizin an der Universität Zürich wäre ein wichtiges Zeichen für die Zukunft des Fachgebietes und damit für eine gute Versorgung aller schwerstkranken Pati­

enten und ihrer Familien in der letzten Lebensphase.

TRIBUNE Point de vue 554

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Replik zu «Eine Professur für Pallia- tivmedizin in der Radio-Onkologie?»

Matthias Guckenbergera, Jürg Hodlerb, Rainer Weberc

a Prof. Dr., Klinikdirektor Klinik für Radioonkologie; b Prof. Dr., Ärztlicher Direktor UniversitätsSpital Zürich (USZ); Prof. Dr., Dekan Medizinische Fakultät, Universität Zürich (UZH)

Herr Prof. Borasio adressiert mit der Palliativmedizin ein interdisziplinäres Querschnittsfach, das sich in den letzten Jahren durch den gemeinsamen Einsatz und das Engagement von Politik, Fachverband, univer­

sitären und ausseruniversitären Einrichtungen in der klinischen Versorgung, Lehre und Forschung erfreu­

lich entwickelt hat. Wir teilen die Überzeugung, dass die bisherigen Erfolge noch nicht ausreichend sind und weitergehende Anstrengungen notwendig sind.

Daher haben das UniversitätsSpital Zürich (USZ) sowie die Universität Zürich (UZH) gezielt und strategisch in dieses Thema investiert. Das Kompetenzzentrum Pal­

liative Care des USZ betreibt mit 12 Betten für spezia­

lisierte Palliative Care die grösste universitäre Station in der Schweiz, ein weiterer Ausbau auf 16 Betten ist für Q3 2018 geplant. Die spezialisierte Palliative Care ist über Konsiliardienst und Sprechstunde breit nach USZ­intern sowie nach ambulant vernetzt. Im Stadium eines Pilotprojekts befindet sich der Aufbau eines inter disziplinären und multiprofessionellen Spi­

tal­weiten Netzwerks zur Förderung von allgemei­

ner und spe zia lisierter Palliative Care. In der Lehre ist die Palliativmedizin sowohl im obligatorischen Curriculum als auch im vertiefend im Mantelstu­

dium verankert; in Zusammenarbeit mit dem Lehrstuhl für Spiritual Care der theologischen Fakul­

tät haben wir interprofessionelle Lehre über die Gren­

zen der medizinischen Fakultät etabliert. Von der SAMW wird innovative Forschung in Kooperation mit der ETH Zürich, Wearable Computing Lab, gefördert, und erste vielversprechende Ergebnisse sind erfolg­

reich publiziert.

Die UZH hat die Notwendigkeit zur akademischen Ver­

ankerung der Palliativmedizin erkannt und daher eine Assistenzprofessur Palliativmedizin ausgeschrieben.

Dieser wichtige Schritt wird durch eine grosszügige

Unterstützung der Margrit Weisheit Stiftung ermög­

licht, für die UZH und das USZ der Stiftung dankbar sind. Die Professur hat die Ziele, die Palliativmedizin breiter im Studium zu verankern und die Forschungs­

aktivitäten auszubauen.

Der Brief des Kollegen Borasio scheint zum Teil auf Unkenntnis der Situation am USZ und der UZH zu be­

ruhen. Geäussert werden Bedenken über eine angebli­

che Fokussierung der Palliative Care auf onkologische Patienten. Das Kompetenzzentrum Palliative Care wird erfolgreich durch ein multiprofessionelles und insbesondere interdisziplinäres Leitungsgremium ge­

führt: Die Einbindung von Radioonkologie, Onkologie, Neurologie, Kardiologie und Dermatologie garantiert eine optimale Entwicklung der Palliative Care, um den Herausforderungen einer alternden Bevölkerung mit den drei Haupttodesursachen – Krebs, kardiovaskuläre und neurodegenerative Erkrankungen – gerecht zu wer­

den. Die Ansiedlung in Radioonkologie ist tatsächlich historisch gewachsen, es handelt sich um eine struktu­

relle Anbindung, und nicht um eine inhaltliche Fixie­

rung. Einen umsichtigen Einsatz von Ressourcen und die Suche nach Synergien zwischen Fächern und Diszi­

plinen erachten wir als essentiell, da gerade die Tarif­

situation in der Palliative Care immer noch unbefrie­

digend ist. Im Gegensatz zu anderen Kantonen erfolgt in Zürich keine Subventionierung der universitären Medizin durch die Politik. Wir haben am USZ daher aktiv die Entscheidung getroffen, zum direkten Wohle unserer Patienten in klinische Strukturen sowie ärzt­

liches und Pflegepersonal zu investieren, statt in admi­

nistrativen Overhead.

Ebenso scheint beim Autor Unkenntnis über das Vor­

lesungsverzeichnis des Humanmedizinstudiums der UZH zu bestehen. Lehrveranstaltungen zum Thema

Das Kompetenzzentrum Palliative Care des USZ betreibt mit 12 Betten für spezialisierte Palliative Care die grösste universitäre Station in der Schweiz.

1 Borasio GD. Eine Professur für Palliativmedizin in der Radio­Onkologie? Schweiz Ärztezeitung. 2018;

99(17):553–4.

Wir haben am USZ daher aktiv die Entschei­

dung getroffen, zum direkten Wohle unserer Patienten in klinische Strukturen sowie ärzt­

liches und Pflegepersonal zu investieren, statt in administrativen Overhead.

TRIBUNE Point de vue 555

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):555–556

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Palliativmedizin haben kein «Label RadioOnkologie», die Lehre ist unabhängig von Kliniken und Instituten in Form von interdisziplinären Themenblöcken orga­

nisiert. Wir möchten zudem betonen, dass alle Profes­

suren, auch Assistenzprofessuren, der UZH unabhän­

gige Forschung und Lehre betreiben.

Der Paragraph über eine «Domestizierung» der Pallia­

tive Care hat bei uns Unverständnis ausgelöst. Zwischen den Zeilen wird mehr oder weniger verdeckt der Vor­

wurf formuliert, ein Lehrstuhl für Palliativmedizin sei notwendig, um unsere Patienten vor der Profit­

gier der Onkologie zu schützen. Wir empfinden dies als Diskreditierung aller engagierter Palliativmedi­

ziner/innen, die auch ohne den Status eines Ordina­

rius hervor ragende klinische Arbeit leisten, an uni­

versitären wie auch nicht­universitären Einrichtungen.

Wir empfinden dies ebenso als eine Diskreditierung der universi tären Onkologie mit ihren evidenzba­

sierten, inter disziplinär abgestimmten und den Pa tien­

tenwunsch achtenden Entscheidungsprozessen, mit selbstverständ licher Berücksichtigung palliativmedizi­

nischer Grundsätze. Die Onkologie hat hier tatsächlich eine Vorreiterrolle, indem Palliativ Care essentieller Be­

standteil DKG*­zertifizierter Krebszentren ist.

Die universitäre Medizin und Forschung werden in Zu­

kunft vermehrt auf die finanzielle Unterstützung

durch Stiftungen und engagierte Bürger/innen ange­

wiesen sein. Wir sind der Margrit Weisheit Stiftung daher sehr dankbar für ihren grosszügigen Beitrag, die Palliativmedizin am Standort Zürich akademisch zu etablieren. Wir sind überzeugt, damit den Grundstein für eine nachhaltige akademische Entwicklung der Palliativmedizin zu legen. Berufspolitisch motivierte Aktionen bergen die Gefahr, dieses öffentliche Engage­

ment zu beschädigen. Die UZH hatte bereits zu Beginn

des Berufungsprozesses Herrn Prof. Borasio eingela­

den, aktiv an der Entwicklung der akademischen Palli­

ativmedizin in Zürich mitzuwirken, was er aber abge­

lehnt hatte. Wir hoffen mit dieser Repli k Klarheit geschaffen zu haben, dass das USZ und die UZH die Pal­

liativmedizin stärken wollen: in der Betreuung unse­

rer Patientinnen und Patienten, in Forschung und Lehre wie auch modellhaft in der interprofessionellen und interdisziplinären Zusammenarbeit.

Korrespondenz:

Prof. Dr. Matthias Guckenberger Klinikdirektor Klinik für Radioonkologie UniversitätsSpital Zürich Rämistrasse 100 CH­8091 Zürich Tel. 044 255 29 30 Matthias.Guckenberger[at]

usz.ch

Die universitäre Medizin und Forschung werden in Zukunft vermehrt auf die finanzielle Unterstützung durch Stiftungen und engagierte Bürger/innen angewiesen sein.

* Deutsche Krebsgesellschaft

TRIBUNE Point de vue 556

(17)

Interview avec Hermann Amstad, ancien Secrétaire général de l’ASSM

«La médecine, mais pas uniquement»

Matthias Scholer

Journaliste scientifique

Pendant 18 ans, Hermann Amstad a exercé son activité à l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM), ces onze dernières années en tant que secrétaire géné­

ral. Fin 2017, Hermann Amstad s’est retiré. L’occasion de dresser un bilan et de jeter un œil dans une institution qui place au sommet de son échelle des valeurs l’auto­

nomie de chacun et le dialogue avec de multiples interlocuteurs.

Monsieur Amstad, vous avez un curriculum quelque peu inhabituel. Après vos études en médecine, vous avez exercé diverses activités dans le domaine de la santé, mais jamais en tant que praticien...

En fait, mon parcours correspond aux objectifs que je m’étais fixés dès le début. Déjà au collège d’Engelberg, j’indiquais comme profession dans ma brochure de ma­

turité «La médecine, mais pas uniquement». Quarante années plus tard, il s’avère que j’ai atteint cet objectif.

Après presque deux décennies, vous connaissez l’ASSM mieux que personne. L’ASSM est une institu- tion de promotion de la recherche. Qu’entend-on exactement par là?

La loi suisse sur la promotion de la recherche distingue deux institutions principales. D’une part, le Fonds Na­

tional Suisse FNS qui soutient financièrement des pro­

jets de recherche. Et d’autre part, les Académies suisses des sciences, dont fait partie l’ASSM. Les Académies ont trois missions prioritaires: elles encouragent la re­

connaissance précoce de thèmes touchant de près la société dans les domaines de la formation, de la re­

cherche et de l’innovation; deuxièmement, elles s’en­

gagent pour la responsabilité éthique de la recherche et des scientifiques; et troisièmement, elles ouvrent le dialogue entre la science et la société.

Comment peut-on se représenter ce dialogue avec la société? L’ASSM enquête-t-elle sur des thèmes de santé concrets?

Non, mais des personnalités issues des horizons les plus divers – pas uniquement des médecins – font par­

tie des organes de l’ASSM, permettant ainsi à l’institu­

tion d’avoir une profonde sensibilité pour les thèmes touchant de près la société.

Comment l’ASSM est-elle financée?

L’ASSM est financée en grande partie par la Confédéra­

tion. Ces fonds permettent à l’Académie de travailler en toute indépendance. L’ASSM dispose également de  fonds provenant de legs et de fondations privées.

La  plupart d’entre eux sont toutefois soumis à une contrainte thématique.

L’ASSM est également reconnue pour ses directives éthiques. Comment sont-elles élaborées?

L’élaboration des directives obéit à une procédure clai­

rement établie. Dans un premier temps, la Commis­

sion Centrale d’Ethique (CCE) de l’ASSM instaure un groupe de travail qui rédige un projet de texte. Dès le début du processus, le groupe de travail auditionne des Pendant plus de 10 ans, Hermann Amstad a dirigé le Secrétariat général de l’ASSM.

TRIBUNE Inter view 557

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2018;99(17):557–558

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