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LA FIN DU CAUCHEMAR? Les cliniques privées s'organisent. Hanoune dénonce une opération «externe au parti»

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Academic year: 2022

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Photos : DR

Edition du Centr e - ISSN IIII - 0074

BILLET (PAS) DOUX

La justice existe-t-elle encore dans ce pays quand un général à la retraite, intègre et compétent, croupit en prison alors qu'un Drabki, bombardé par l'oligarchie second personnage de l'Etat, se balade de pays en pays avec ses millions de dollars à l'origine douteuse ? La justice existe-t-elle encore quand, en 2021, un intellectuel est traîné devant les tribunaux de l'inquisition alors que des émirs terroristes «réconciliés» circulent librement et se trouvent à la tête d'affaires florissantes ?

Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, l'injustice sera toujours l'injustice ; elle ne peut remplacer la justice et si elle y arrive, cela ne dure pas généralement longtemps...

M. F.

DIMANCHE 4 AVRIL 2021 - 21 CHAÂBANE 1442 - N°9298 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

l ALGÉRIENS BLOQUÉS EN FRANCE ET EN TURQUIE

l COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (3

e

JOURNÉE DE LA PHASE DE POULES)

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PAGE 5

Le FFS opte pour le boycott

lAttendue par la classe politique, l’opinion publique et le pouvoir, la décision du FFS par rapport aux élections législatives du 12 juin prochain a été tranchée, hier à Alger, au bout d’un conseil national extraordinaire qui a duré plusieurs heures. Le parti a finalement décidé de rejeter le scrutin, rejoignant ainsi les autres partis de la mouvance démocratique, à leur tête le RCD et le PT.

lC’est enfin l’heureux épilogue pour de nombreux citoyens algériens bloqués en France et en Turquie,

pour certains d’entre eux dans des conditions déplorables.

QUAND L'INJUSTICE SE PREND POUR LA JUSTICE

PAGE 3

FOOTBALL

l LEURS PATRONS DÉNONCENT UNE «EXCLUSION DU SYSTÈME DE SANTÉ»

Les cliniques privées s'organisent

l MOUVEMENT DE REDRESSEMENT AU PT

Hanoune dénonce une

opération «externe au parti»

PAGE 4

LA FIN DU

CAUCHEMAR ?

PAGE 5

Faux pas interdit pour l'ESS, la JSK à

l'épreuve du

tenant

(2)

P P

Le dessin de Karim

Soirperiscoop@yahoo.fr

Dimanche 4 avril 2021 - Page 2

Excédée par les retards enregistrés dans la réalisation Excédée par les retards enregistrés dans la réalisation de ses nombreux sites à l’ouest d’Alger et à l’est de de ses nombreux sites à l’ouest d’Alger et à l’est de Tipasa, la direction de l’AADL a adressé une sèche mise Tipasa, la direction de l’AADL a adressé une sèche mise en demeure à l’entreprise turque en charge des en demeure à l’entreprise turque en charge des travaux. Cette dernière est ainsi sommée de remédier à travaux. Cette dernière est ainsi sommée de remédier à la situation en y mettant tous les moyens matériels et la situation en y mettant tous les moyens matériels et humains nécessaires, de même qu’une accélération humains nécessaires, de même qu’une accélération effective des travaux, et ce, dans un délai maximum effective des travaux, et ce, dans un délai maximum de trois jours. Faute de quoi, le contrat liant les de trois jours. Faute de quoi, le contrat liant les deux parties sera tout bonnement résilié.

deux parties sera tout bonnement résilié.

ERISCOOP ERISCOOP

Résultat sondage

Êtes-vous favorables à une candidature de Raouf Bernaoui pour la présidence de la FAF ?

13,61 %Oui Non

60,21% Sans opinion 26,18%

Pensez-vous que le ministère du Commerce peut anti- ciper avec des mesures spéciales pour éviter une

nouvelle flambée des prix durant le Ramadhan ?

NON Sans opinion

OUI

Un jour, un sondage

S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T

Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr

Qui pour les

remettre en selle ?

O

n pourra tou- jours se réjouir d’avoir affaibli leur capacité de nuisan- ce, il s’en trouvera tou- jours qui leur feront enjamber la fenêtre avant de leur dérouler le tapis vert ! Quand on pense avoir réussi à les rendre, en partie, invisibles, sauf lorsqu’ils commettent le pire, il y en a qui convo- quent la fanfare pour les remettre en selle. Que vient faire un criminel comme Dhina au micro d’un journaliste censé promouvoir la démocra- tie ? C’est vrai que pour y parvenir, tout le monde n’emprunte pas le même itinéraire.

Certains, pensant être mieux armés, intellec- tuellement, pour perce- voir les intérêts d’un rap-

prochement ou

comprendre ce que cela implique de leur donner la parole, vont tendre le micro à des sanguinaires déterminés à faire valoir leurs intentions. Elle est indéfendable, la fascina- tion de ces derniers pour

les bourreaux d’hier qui ne pensent qu’à remettre le couvert et sortent du bois dès qu’ils sentent le moment venu de le faire.

Comme s’ils étaient en mission commandée ! Le fameux «qui-tue-qui ?», qui incrimine davantage une armée qui a inlassa- blement combattu le ter- rorisme armé que des émirs égorgeurs, racket- teurs et violeurs de femmes et d’enfants, ren- seigne sur le confort politique qu’implique le fait de non seulement bouffer à tous les râte- liers mais aussi de rester assis les fesses entre deux chaises. Le voilà qui resurgit sous le falla- cieux prétexte qu’être démocrate enseigne de mettre en lumière toutes les tendances idéolo- giques, y compris la plus barbare d’entre elles.

Quand vous en voyez s’agiter fiévreusement en martelant que la démo- cratie exige de dialoguer, y compris avec ceux qui en usent pour mieux l’en- terrer, sous le fallacieux

prétexte que l’Algérie gagnerait à écouter qui- conque souhaite partici- per à sa construction.

Entendez par là y com- pris ceux qui l’ont mise à feu et à sang. Pourquoi les barbares que l’on sol- licite, goulûment, renon- ceraient-ils à vendre leur idéologie à ceux qui sont prêts à fondre leur dis- cours dans la démarche défendue par les démo- crates ? Les uns ne per- dent rien à vendre du vent et les autres ont tout à gagner si l’impéra- tif de faire juger les bar- bares intégristes tournait court.

M. B. 

L’AADL met la pression

Fait accompli

La Seaal ne se donne plus la peine de communiquer au sujet des cou- pures d'eau. Ces dernières sont devenues quasi quotidiennes dans de nombreux quartiers de la capita- le sans que l'entreprise se donne la peine d'informer les usagers sur les

raisons de ces coupures.

Les opérateurs travaillant au niveau du centre d'ap- pel peinent à donner des explications au sujet de ces coupures, invo- quant, tour à tour, des travaux non program- més ou une baisse du niveau de l'eau au niveau des

réservoirs.

Quand il tenait le sceptre du pouvoir, même par le petit bout, Saâdani était déjà un client précieux. Ses faits et gestes, ses propos étaient un régal de pâmoison satirique. C’était plus fort que lui. Une fois tombé le château dont il était le pont-levis, il est soumis à une errance luxueuse mais continue. Il quitte la France pour le Portugal, pour échapper à la justice qu’il utilisa jadis sans vergogne contre ses adversaires. Et on le dit désormais au Maroc pour être sûr d’être tranquille ! Décidément…

A. T.

DIGOUTAGE

Par Arris Touffan Par Arris Touffan

L’errance de Saâdani

Des saisies d’ampleur

Les services des douanes de Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, procéderont pro- chainement à des ventes aux enchères d’im- portantes quantités de diverses marchandises et produits saisis au niveau des frontières algéro-marocaines. On y compte, en

effet, y compris des véhicules de

différents types, des camions,

des motos, etc. Ce qui dénote

l’ampleur du trafic et la puis-

sance des bandes qui sévis-

sent au niveau de cette

région très sensible, ces

derniers mois particuliè-

rement.

(3)

Le Soir d’Algérie

Dimanche 4 avril 2021 - PAGE

3

Actualité

Le lendemain du procès de Saïd Djabelkhir au tribunal de Sidi-M’hamed, s’est ouvert au Centre international des

conférences (CIC) de Club- des-Pins une manifestation en grande pompe sur « l’éco- nomie de la culture » inaugurée par le Premier ministre et placée « sous le haut patronage du président de la République

». Tout est symboliquement révélateur, en l’occurrence. La coïncidence est certaine- ment fortuite mais nous savons depuis toujours que le hasard fait parfois mieux que toutes les combinaisons, toutes les…

combines. Il est symboliquement révéla- teur qu’un libre penseur se soit retrouvé au banc des accusés sur une plainte déposée par un « universitaire » auprès d’une justice manifestement pressée et enthousiaste à l’idée même d’en découdre avec un homme qui a la hauteur des idées et l’audace de les exprimer. Et qu’en même temps, dans le même pays, on ait la prétention de reprendre à son compte les concepts les plus avant-gardistes dans ce qu’entreprend l’humanité comme actions de développement et d’émancipation.

L’économie de la culture, vous vous ren- dez compte ? On ne sait même pas s’il est utile de rappeler que quelques jours avant ça, c’était sur « l’économie de la connais- sance » qu’on s’est « penché », dans le même espace physique, avec les mêmes velléités et qui sait, avec le même person- nel. Mais faisons avec le plus… frais ; de toute façon, la frontière entre les deux thé- matiques est difficilement perceptible. La relation entre le procès de Saïd Djabelkhir et l’événement est tirée par les cheveux ou relèverait carrément de la contorsion intellectuelle ? C’est concevable. À condi- tion de concevoir dans la foulée qu’on peut en même temps fonctionner avec une justice qui convoque un chercheur pour avoir formulé une idée qui relève de son domaine de… recherche et en même temps entretenir l’illusion qu’on est en plein dans ce qui se fait de plus moderne, de plus performant en matière de produc- tion et de promotion de la connaissance et de la culture ! Car, entre les deux, il y a une chose dont aucune entreprise humai- ne de bonheur ne peut se passer : la liber- té, Mesdames et Messieurs ! La liberté, il y en a autant dans l’environnement univer- sitaire de Saïd Djabelkhir que dans celui de la création artistique, culturelle et…

cultuelle, histoire de rappeler que la rela- tion entre les deux n’est pas si compli- quée que ça. Concevoir (aussi) la culture comme une économie, comme un terrain d’investissement qui va produire des biens et des services tout en créant de l’emploi et autres retombées sociales, c’est bien. Mais rien de tout ça ne peut se faire sans la liberté de création et de diffu- sion, sans la liberté tout court. On en est loin. Même plus loin que les « années de plomb » où les quelques îlots de résistan- ce et de miraculeuses concessions ont permis de produire ce que l’Algérie comp- te de plus brillant et de plus ouvert de son histoire. Regardez l’Égypte qui s’installe dans la désertification après avoir rayon- né par son cinéma, son théâtre, sa musique… Et puis cette certitude : dans la culture, comme dans d’autres domaines, aucun investissement sérieux ne viendra sans liberté. Le bazar n’a pas besoin de symposiums sur l’économie de la

connaissance et de la culture. Il a déjà des illustrations cultes, dont la plus récente et la plus spectaculaire est Saïd Djabelkhir en attente d’un « verdict ». Ça fait sa pros- périté, ça suffit à son bonheur.

S. L.

Constances

Slimane Laouari laouarisliman@gmail.com

C’est enfin l’heureux épilogue pour de nom- breux citoyens algériens bloqués en France et en Turquie, pour certains d’entre eux dans des conditions déplorables.

Le ministère des Affaires étrangères a instruit les ambassades d’Algérie à Paris et à Ankara, ainsi que le consulat général d’Istanbul de délivrer des autorisations de rentrer au pays «à titre excep- tionnel» à des personnes blo- quées en France et en Turquie, donc.

Autorisation exceptionnel- le, comme le précise l’instruc- tion du ministre des AE, puisque les frontières algé- riennes demeurent toujours fermées. Sont concernés par ce laissez-passer, nos conci-

toyens coincés dans ces deux pays ayant des billets des compagnies aériennes étran- gères ayant programmé des vols de rapatriement vers l’Algérie, et ces candidats au

retour doivent répondre à des critères bien précis. Il s’agit, en effet, des citoyens algériens chargés d’accompagner les dépouilles de leurs proches parents, mais ces accompa-

gnateurs ne peuvent être plus de quatre.

L’autre catégorie d’Algériens autorisée à refou- ler le sol du pays doit justifier d’une autorisation de sortie et de retour délivrée par les ser- vices du Premier ministre et/ou du ministère de l’Intérieur pour des raisons médicales et ayant achevé leur période de traitement.

Autorisation de rentrer au pays restreinte qui exclut de nombreux citoyens en attente à l’étranger, à l’instar de ceux bloqués en escale dans un ter- minal de l’aéroport parisien de Roissy depuis près d’une qua- rantaine de jours après avoir embarqué à Londres au moment même où les autori- tés du pays décidaient de la fermeture des frontières.

M. Azedine

ALGÉRIENS BLOQUÉS EN FRANCE ET EN TURQUIE

La fin du cauchemar ?

Avant la réunion ministériel- le de jeudi, pratiquement tous les analystes du marché pariaient sur une reconduction du niveau actuel de réduction de la production. Au bout, c’est sur une augmentation que l’Opep et ses alliés se mis d’ac- cord, ce qui aurait pu induire une poursuite de la tendance à la baisse des prix du baril sur le marché. Mais, aussi bien à Londres qu’à New York, les cours ont pris la tendance inverse juste après qu’il eut été confirmé que pour les produc- teurs réunis au sein d’Opep+

l’heure a désormais sonné pour commencer à réduire les coupes.

La décision de l'Opep+

d'augmenter la production, plu- tôt qu’un mouvement baissier des prix donc, c’est une remon-

tée des cours qu’elle a induite, suscitant des interrogations chez les analystes du marché qui, finalement, ont compris que les investisseurs ont inter- prété la décision de l’Opep+

comme « un vote de confiance pour la demande ». Passé l’ef- fet de surprise créé par la déci- sion des 23 membres de l’al- liance, les prix se sont mis à la hausse avec, à la clôture de l’ultime séance de la semaine, un inattendu 64,86 dollars le baril de Brent, en hausse de 2,12 dollars par rapport au prix de la veille alors qu’à New York le baril de WTI engrangeait 2,29 dollars de mieux que le prix de la veille.

Ce qui s’est passé jeudi est en fait un autre de ces retour- nements de situation que réserve le marché pétrolier.

Une surprise du genre de celle d’il y a un mois, lorsque le mar- ché a fortement réagi en voyant le baril accrocher les 70 dollars pour le Brent après la surprenante décision de l’Opep+ de maintenir les coupes telles qu’elles jusqu’à la fin de ce mois d’avril.

Si l’on doit se fier à plu- sieurs publications, améri- caines notamment, la décision prise jeudi dernier d’augmenter la production serait en partie

due à la pression exercée sur l’alliance entre l'Opep et les 10 pays non-Opep, l’Arabie Saoudite particulièrement, par les États-Unis et l’Inde pour qu’il y ait plus de pétrole sur le marché, donc éviter que les prix ne montent trop. Une pres- sion à laquelle a cédé le grou- pe des 23 pays producteurs qui, maintenant, dit croire fer- mement en une reprise de la demande à partir de cet été.

Azedine Maktour

MARCHÉ PÉTROLIER

L’Opep+ parie sur le retour de la demande

De nombreux Algériens sont toujours en attente à l’étranger.

Augmentation de la production à partir du mois de mai.

Photos : DR

Djabelkhir, l’économie de la connaissance et

la culture de bazar

Jeudi, alors que l’Opep+ annonçait sa décision d’augmenter sa production de pétrole à compter du mois de mai, les prix ont repris leur tendance à la hausse après plusieurs jours de baisse et d’incerti- tude. Une incertitude qui n’avait d’égale que la sur- prenante décision des membres de l’alliance Opep+

d’augmenter la production.

Des banques publiques algé- riennes seront très prochaine- ment implantées à l’étranger.

Selon le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, ces représentations bancaires seront ouvertes dans certains pays africains.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «D’ici peu, nous aurons des représentations dans certains pays africains qui entretien- nent des relations étroites avec l’Algérie», annonçait le ministre des Finances, hier, en marge du Forum de l’économie, à Alger.

Selon lui, l’État va accéder à la demande

d’implantation bancaire à l’étranger puisque les opérateurs privés ont toujours décliné cette option. Cette démarche, pré- cise-t-il, sera concrétisée dans les semaines à venir.

S’agissant de la circulation des capi- taux depuis et vers l'Algérie, Aymen Benabderrahmane évoque leur rapatrie- ment. «La notion de rapatriement n’est pas une caractéristique algérienne. C’est une règle générale du commerce international qui s’inscrit dans le cadre du processus d’exportation. Certes, il y avait des compli- cations, et nous œuvrons pour simplifier le processus», assure-t-il.

Il cite, ainsi, l’assainissement de la réglementation des Chambres algériennes

comme première étape pour faciliter l’acte d’exportation, mais aussi la loi de finances 2021 qui compte, dit-il, «un ensemble de dispositifs intégrés pour l’encouragement, le renforcement et, surtout, l’incitation à l’exportation dans tous les secteurs écono- miques du pays».

Et d’ajouter : «J’espère que les parte- naires économiques comprendront la nou- velle philosophie et adhéreront à l’acte d’exportation. Il faut qu’ils soient compéti- tifs en la matière, et nous sommes là pour les accompagner sur le volet bancaire, le volet de la réglementation commerciale et de la réglementation bancaire... », dit-il encore.

Ry. N.

LE MINISTRE DES FINANCES RÉVÈLE

Ouverture prochaine de banques

algériennes à l’étranger

(4)

d’Algérie Actualité

Dimanche 4 avril 2021 - PAGE

4

Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Il a d’ailleurs indiqué que « ce samedi, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 est, une nouvelle fois, sous le seuil des 100 contamina- tions ». Abderrahmane Benbouzid estime, par conséquent, que la situa- tion demeure stable pour le moment, et laisse même augurer « une évolu- tion positive de la pandémie dans les prochains jours». Il a, en outre, encen- sé les efforts consentis par les acteurs de la santé qui ont contribué de près ou de loin à « réussir à endiguer le virus, malgré les difficultés qui ont

impacté le secteur de la santé ».

Pour Abderrahmane Benbouzid, l’inauguration du Centre cyclotron TEP/scan au CHU de Bab-el-Oued vient en complémentarité à la stratégie visant à atteindre une certaine sécurité sanitaire. « Le TEP scan est une réali-

sation fabuleuse », a-t-il souligné, en espérant son « extension à d’autres structures sanitaires ». Il rappelle l’in- térêt de ce centre dans la prise en charge des infections tumorales notamment. Abderrahmane Benbouzid a insisté, dans la foulée, sur l’impor- tance de faire aboutir au plus vite « les projets inhérents au service d’oncolo- gie pédiatrique ». La prise en charge du cancer doit être au centre des prio- rités, car les « conséquences de cette

maladie sont préjudiciables, pas seule- ment pour le secteur, mais aussi pour le pays ». Il a, dans ce sens, indiqué que cet hôpital est en passe de livrer un service d’une capacité de 140 lits pour la prise en charge des enfants cancéreux. Le Centre d’oncologie pédiatrique est bâti sur six étages et doté de 140 lits avec sept salles d’opé- ration. Le Centre cyclotron est rattaché au service de la médecine nucléaire qui est composé de deux unités, dont

l’une contient deux TEP scanner utili- sés pour la recherche de certains can- cers primitifs, des métastases de peti- te taille, mais essentiellement pour le suivi thérapeutique.

La deuxième unité est composée d’un bunker pour le cyclotron, des salles blanches pour la production, ainsi que d’un laboratoire de contrôle et des salles de stockage des matières premières et des déchets.

M. Z.

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a assuré hier, en marge de l’inauguration du Centre cyclotron Tep scan au sein du CHU Lamine-Debaghine (ex-Maillot) de Bab-el-Oued, que la situation épidémiologique en Algérie est toujours stable.

ABDERRAHMANE BENBOUZID RASSURE :

«La situation épidémiologique est stable»

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après plusieurs tentatives infructueuses, l’Association des établissements hospi- taliers privés a fini par voir le jour. Sa première assemblée générale s’est tenue hier à Alger, l’occasion pour son président de lancer un appel pour une véritable intégration des établissements privés dans le système de santé. Son président considère que les dossiers en suspens sont nombreux, à l’image de la contractualisation, le conventionnement, le système de tarification et la nouvelle loi sanitaire.

Pour le DrZatout Salah, les établis- sements privés évoluent actuellement « dans un environnement totalement para-

doxal : d’un côté, notre secteur répond à un besoin réel, exprimé par les patients qui ont de plus en plus recours aux EPH, de l’autre, des autorités sanitaires qui semblent ignorer notre existence ». Il parle de « logique de déni » dans un pays qui dispose pourtant de plus de 250 établissements hospitaliers privés, plus de 7 000 lits d’hospitalisation et qui effectuent plus de 50 000 interventions chirurgicales chaque année alors que plus de la moitié des médecins spécia- listes exercent dans le privé, l’essentiel des moyens de diagnostic se trouve dans le secteur du privé, notamment l’imagerie. Ce que déplore le président de l’association, c’est également un

cadre juridique » aujourd’hui totalement dépassé » qui ne permet plus d’optimi- ser la contribution des établissements privés dans le système sanitaire. Il en veut pour preuve une loi sanitaire qui évoque un système de santé articulé autour des établissements de santé publics et privés mais qui a, dit-il, « vite montré ses limites en déclarant que la mission de service public confiée aux structures privées l’était à titre temporai- re et occasionnel », puisque, estime le DrZatout, « le secteur privé est déclaré partenaire mais rien n’est fait pour l’inté- grer ou lui permettre d’intégrer réelle- ment les programmes et les plans natio- naux de santé ». C’est tout simplement d’exclusion que se plaignent les gestion- naires des établissements privés et de leur totale absence de la carte sanitaire.

Pourtant, ajoute le président de l’as- sociation, « le système de santé publique a de plus en plus de difficultés à faire face à la demande croissante de la population en matière de soins et

cette situation ira en s’aggravant ». C’est dans ce contexte qu’est intervenue l’as- semblée générale de l’association née en 2018 et dont la création émane « du besoin et de la détermination à mettre en commun les connaissances et les activités et de mutualiser concrètement les revendications ».

Il s’agit surtout de fédérer les diffé- rents acteurs de structures qui « jusque- là fonctionnaient dans un contexte natio- nale sans coordination, très souvent livrées à elles-mêmes, dispersées, inco- hérentes dans leurs démarches », alors que « les problèmes récurrents aux- quels sont confrontés ces établisse- ments imposent concertation et approche globale ». À l’issue de cette assemblée, plusieurs commissions ont été installées pour ouvrir le débat sur les questions liées à la contractualisation, la tarification, la problématique de l’appro- visionnement des cliniques privées mais également celles liées à l’éthique.

N. I.

LEURS PATRONS DÉNONCENT UNE «EXCLUSION DU SYSTÈME DE SANTÉ»

Les cliniques privées s’organisent

La liste des mécontents dans le secteur de la santé s’allonge.

L’Association des établissements hospitaliers privés dénonce l’exclusion du secteur privé du système de santé. Son président évoque une « logique de déni ». En tenant hier sa première assemblée générale, l’association interpelle les pouvoirs publics pour une réelle intégration des structures privées dans les politiques publiques.

DANS LE CADRE DU MÉCANISME

COVAX

Réception de plus de 360 000 doses de vaccin anti-Covid

Dans le cadre du mécanisme Covax pour un accès mondial équi- table aux vaccins contre la Covid- 19, l’Algérie a reçu, hier, un premier lot de 360 000 doses de vaccin AstraZeneca d’une allocation prévi- sionnelle de plus de 2,2 millions de doses prévues à travers ce disposi- tif onusien en concrétisation de l'ac- cord signé le mois d'août 2020 par les autorités algériennes.

Dans un communiqué rendu public, la Délégation de l’Union européenne en Algérie « se félicite de cette nouvelle action d’entraide et de coopération internationale » inscrite pour soutenir les efforts du gouvernement algérien visant à limiter la propagation de la Covid- 19 à travers l’intensification de la vaccination. À cet effet, l’ambassa- deur de l’Union européenne en Algérie, M. John O’Rourke, a décla- ré : « Moi-même et mes collègues des États membres nous nous réjouissons de la concrétisation de ce mécanisme, auquel l’Union européenne contribue massive- ment, montrant que la solidarité internationale dans la lutte contre la pandémie mondiale n’est pas un vain mot, à l’heure même où nos gouvernements sont tous confron- tés au défi de la disponibilité des vaccins dans leur course contre la montre face à une nouvelle vague.

» Il est à rappeler que le mécanis- me Covax a été constitué par l’UE et ensemble avec ses États membres dans le but de « faire des vaccins contre la Covid-19 un bien public mondial, en contribuant à garantir 1,3 milliard de doses de vaccin gratuitement pour 92 pays à revenu faible ou intermédiaire d'ici la fin de l'année ». Selon le même communiqué, outre le mécanisme Covax, « la Commission européen- ne œuvre avec ses États membres afin de mettre en place un dispositif qui permettrait de partager avec des pays partenaires des doses de vaccin qui ont été assurées dans le cadre des Accords d’achat anticipé conclus avec les producteurs de vaccins ». À noter également qu’en Algérie, la délégation de l’UE a lancé en février dernier, avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospi- talière et en collaboration avec le Pnud, le projet « Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie ». Doté d’un financement de 43 millions d’euros, le projet vise à fournir aux structures sanitaires publiques des équipements médi- caux, du matériel de dépistage pré- coce, ainsi que des équipements de protection au profit du personnel soignant.

Ilhem Tir

DJERAD L’ANNONCE AUX CONCERNÉS

Soutien à l’investissement privé dans le secteur de la culture

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les réformes engagées par l’Algérie pour aller vers une économie diversifiée n’ex- cluent aucun secteur d’activité. Une démarche qui inclut, selon le Premier ministre, tous les investissements qui pourraient contribuer à la croissance de la production et de la richesse et à la création d’emplois, y compris dans le secteur de la culture.

Selon lui, l'État ambitionne justement de tirer profit de l'économie culturelle qui génère d'importants revenus et assure des millions de postes d'emploi. Il insis-

te, à cet effet, sur la promotion de la production intellectuelle, culturelle et artistique, et son impact sur la croissan- ce. «Depuis le début, le gouvernement a œuvré pour soutenir et encourager les produits des industries cinématogra- phique et culturelle, encourager les compétences nationales dans ces domaines, ainsi que la mise en place de structures de base pour l'industrie ciné- matographique», affirmait Abdelaziz Djerad, hier, au Forum de l’économie culturelle tenu au Centre international de conférences (CIC), à Alger. Il souligne,

d’ailleurs, la prédisposition de l’État pour le soutien de l’investissement privé dans le domaine de la culture, notamment la production cinématographique. Le Premier ministre rappelle, ainsi, l’enga- gement des pouvoirs publics pour le soutien et l'accompagnement de la créa- tivité artistique et des œuvres culturelles en mettant à disposition des espaces dédiés aux artistes et créateurs, l’amé- lioration du réseau des structures de base (salles de spectacles, théâtres, cinémas, musées) et de leur rentabilité, et la reconsidération de la profession d’artiste et des travailleurs dans le domaine de la culture. De son côté, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, assure que la culture est riche de ses potentiels et peut créer de

la richesse. «La culture est un domaine économique vital qui a besoin d’une nouvelle approche, qui mise sur l’inves- tissement et le partenariat entre le public et le privé, afin de faire de la culture une

«préoccupation collective et sociale», dit-elle. Placé sous le thème «La culture, investissement économique et sociétal», le 1erForum de l’économie culturelle est pour la ministre du secteur, un pari pour développer les formes et les raisons de la contribution de la culture à l’économie nationale. «Nous visons à rapprocher la vision économique-culturelle des diffé- rents acteurs du monde de l’économie, des services et des affaires pour propo- ser de vrais projets dans le domaine de la culture», ajoute-t-elle.

Ry. N.

La culture, pour le Premier ministre Abdelaziz Djerad, est un secteur générateur de richesses et d’emplois. Insistant sur la promotion de la production intellectuelle, culturelle et artistique, il affiche la prédisposition de l’État pour soutenir l’investisse- ment privé dans le domaine culturel.

POUR «SAUVER» LE SYSTÈME DE SANTÉ

Le SNPSSP appelle à l’intervention de Tebboune

Le mécontentement dans le secteur de la santé ne fait qu’augmenter. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) interpelle le président de la République sur ce qu'il qualifie de dérive du système de santé. Le syndicat tire la sonnette d’alarme consi- dérant que la « survie » du système de santé était désormais en jeu.

Après avoir mis en sourdine ses revendications pour cause de situation sanitaire, le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) revient à la charge en appelant à l’interven- tion « urgente » du président de la République pour la mise en place de mesures devant permettre de sauver le système de santé.

Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat autonome en appelle à des « mesures urgentes et sal- vatrices, car le système de santé et particulièrement public est menacé de s’effondrer et la reconstruction de ce qui risque de s’effondrer sera des plus problé- matiques ». Le SNPSSP dit avoir longtemps décrit un secteur « vidé de ses forces vives, déserté par les compétences, incapable de fournir les soins de qualité que le citoyen est en droit d'attendre à travers le terri- toire national, et en proie à une profonde crise de confiance de la population envers le système de santé

d’une part, et des professionnels de santé envers leur employeur, d’autre part ». Une évolution due en partie à la crise sanitaire mais également à des actions qui n’ont pu être mises en place et qui ont fini par « plon- ger le pays dans une gigantesque zone d’ombre sani- taire » où « les praticiens spécialistes de la santé publique se sont retrouvés marginalisés dans leur propre secteur » en l’absence de stratégie de revalori- sation de la ressource humaine au niveau du ministè- re de tutelle, « qui se limite, pour toute stratégie en la matière, à affecter les promotions successives de spé- cialistes dans le cadre éphémère et inefficace du ser- vice civil sans rien faire pour les motiver à rester à son issue, voire même par certaines dispositions vexa- toires, les encourage activement à le déserter ». Le SNPSSP rappelle qu’il avait longtemps milité pour la mise en place d’un véritable plan de carrière pour les spécialistes mais que « ces revendications ignorées année après année ont semé la désespérance dans la corporation et c’est pour cela que nous assistons depuis plusieurs années à une véritable hémorragie de compétences vers le secteur privé et l’étranger et ce, dans l’indifférence générale des responsables». Le syndicat rappelle que de nombreuses questions avaient déjà été traitées par les instances concernées et leurs dossiers ficelés, mais restent en souffrance depuis plusieurs années, suspendues à un feu vert du Premier ministère pour leur règlement. Il s’agit, notam- ment, de la généralisation de la prime dite du service

civil à l’ensemble des praticiens spécialistes exerçant dans le Sud et Grand Sud, les Hauts-Plateaux et les zones enclavées ainsi que la mise en œuvre des autres mesures incitatives annoncées par le gouverne- ment en 2019, la mise en conformité de la prime d’in- téressement avec les différents grades du statut ainsi que la question de la discrimination en matière d’impo- sition. Pourtant, le SNPSSP avait pris acte avec « satisfaction » des annonces faites par le gouverne- ment en 2019 et plus récemment celles faites par le président de la République en faveur des profession- nels de la santé et des praticiens spécialistes de la santé publique en particulier avec la décision d’abro- ger le service civil et de le remplacer par un dispositif incitatif. Pour le syndicat, « la principale mesure incita- tive réside dans la réparation des anomalies et des dispositions iniques contenues dans le statut particu- lier de novembre 2009, et dont la proposition d’amen- dement est en souffrance auprès de la Direction géné- rale de la Fonction publique depuis 10 ans. La mise en place de toutes ces mesures incitatives est une reven- dication du syndicat depuis 18 ans, mais nous sommes toujours en attente de leur concrétisation ».

Plus récemment, la suspension de l’octroi de la prime Covid-19 a suscité « incompréhension et attentes chez les professionnels de la santé qui se sentent injuste- ment abandonnés au milieu du gué, alors même qu’ils vivent encore des situations critiques ».

N. I.

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Le Soir

d’Algérie Actualité

Dimanche 4 avril 2021 - PAge

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Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le suspense a duré jusqu’à la fin de la journée d’hier durant laquelle, au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj (Alger), s’est tenue la tant attendue session extraordinaire du conseil national du parti.

Au final, les membres de cette instance se sont exprimés à l'unani- mité contre la participation au scrutin du 12 juin, confirmant ainsi le rejet affiché par la base militante.

Les membres du conseil ont com- mencé à rejoindre ce lieu de la réunion dès les premières heures de la matinée : il n’était pas question pour eux de manquer ce moment décisif qui allait marquer l’histoire du FFS en cette conjoncture particulière que traverse le pays.

Dans les coulisses, avant l’enta- me des travaux qui n’est intervenue qu’à presque midi, des membres de cette instance ne parlaient que de cette échéance du 12 juin.

Le rejet est presque unanime chez ceux que nous avons appro- chés, mais la crainte de voir le parti participer, surtout qu’entretemps l’éventualité d’un vote secret est évo- quée, les habitait. Lors des débats, la majorité des intervenants étaient favorables au rejet du scrutin.

« Le parti a pris un sérieux coup.

Le boycott est l’unique option pour

sauver son image. Le choix de la par- ticipation cassera le parti comme jamais cela a été fait. Il faut capoter le plan de destruction avant de se mettre à la reconstruction », explique un membre du conseil national.

Les avis qui convergent vers le boycott semblent avoir incommodé certains membres de la direction nationale qui voulaient opérer « un coup de force » pour la participation.

L’option d’un vote secret commence alors à circuler, mais le rejet de cette option était également unanime.

Ce qui a irrité également des membres de la direction nationale, ce message du fils de l’ancien président du parti, feu Hocine Aït Ahmed, qui s’est positionné contre les élections législatives.

Dans son message, Jugurtha Aït Ahmed, qui n’a aucune qualité au sein du parti, a dit « non à une parti- cipation mortifère du FFS aux législa- tives du 12 juin » et « non à la rupture du lien entre le FFS et le peuple », en rejetant « les fausses solutions du pouvoir ».

Certains membres du secrétariat national lui ont emboîté le pas en exprimant leur opposition à la partici- pation, expliquant qu’il y va de « la cohérence de la ligne politique portée par le FFS de ne pas cautionner la feuille de route du pouvoir mise en

place d’une manière unilatérale ». La tendance participationniste, accusée d’avoir « négocié » avec le pouvoir la participation du FFS et d’œuvrer pour des intérêts personnels, est forte- ment contrariée.

Pendant ce temps, plusieurs dizaines de militants de la base ont organisé un rassemblement devant le siège du parti, avant d’être encer- clés par les forces de l’ordre. Ils ont décidé, par la suite, de faire le dépla- cement à Sidi Fredj pour protester contre « la normalisation du parti ».

Mais, selon Ali Laskri, des barrages filtrants ont été dressés sur la route pour les empêcher de rejoindre le lieu où se déroulaient les travaux du conseil national.

Effectivement, nous avons constaté la présence de barrages de la gendarmerie sur la route menant vers Sidi Fredj, créant des embou- teillages en cette journée de week- end où la circulation est censée être plutôt fluide, surtout en matinée.

« La cible des cercles mafieux et des islamistes radicaux » C’est donc presque à midi que les travaux ont commencé. Dans son discours d’ouverture, le membre de l’instance présidentielle, Hakim Belahcel, a souligné que le mouve- ment populaire du 22 février 2019 a ouvert une brèche démocratique et permis d’entrevoir de nouvelles pers- pectives politiques pour le pays.

« Cette situation nouvelle dans le pays nous impose en tant que parti démocratique d’opposition de saisir cette opportunité historique pour favoriser une dynamique politique qui rende irréversible le processus de changement politique démocratique

», a-t-il lancé, précisant que l’Algérie traverse l’une des périodes des plus décisives de son histoire.

Appelant les membres du conseil national à « avoir une conscience aiguë des enjeux auxquels est confronté le pays » « loin du populis- me et du nihilisme », l’orateur a

dénoncé « la campagne féroce menée contre le parti par des cercles mafieux et oligarchiques en collusion avec les islamistes radicaux, notam- ment à l’étranger ».

Depuis la rencontre de deux res- ponsables du parti avec le chef de l’État, le FFS fait l’objet de critiques incessantes, notamment de la base militante.

Hakim Belahcel accuse égale- ment « des partisans de la sécession et du séparatisme » dont l’objectif est, selon lui, « de nous détourner de nos positions politiques tradition- nelles en faveur d’une solution poli- tique globale et démocratique ».

Dans un plaidoyer à peine voilé en faveur de la participation, il a sou- tenu que la décision du parti « doit être dictée par le souci, non seule- ment de préserver le parti mais sur- tout le pays ».

« L’unité nationale et la préserva- tion de l’État national doivent nous guider dans notre choix politique.

Mais nous devons rappeler que la crise politique a pour origine le refus du pouvoir de toute ouverture poli- tique et son rejet de tout dialogue politique sincère et inclusif », a-t-il nuancé, appelant les plus hautes autorités du pays à donner la preuve que la « nouvelle Algérie » sera « une Algérie libre, démocratique et heu- reuse ».

En tout état de cause, l’orateur a affirmé que le FFS restera engagé « pour l’instauration d’un dialogue national, décomplexé et global, afin de parvenir à des issues consen- suelles et concertées au marasme multiforme national ».

K. A.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le FFS opte pour le boycott

Attendue par la classe politique, l’opinion publique et le pouvoir, la décision du FFS par rapport aux élections législatives du 12 juin prochain a été tranchée, hier à Alger, au bout d’un conseil national extraordinaire qui a duré plusieurs heures. Le parti a finalement décidé de rejeter le scrutin, rejoignant ainsi les autres partis de la mouvance démocratique, à leur tête le RCD et le PT.

Les appréhensions du Parti des travailleurs se sont vérifiées hier samedi. Un groupe de personnes se réclamant du PT a annoncé la desti- tution de Louisa Hanoune au terme d’une réunion autorisée par la Wilaya d’Alger.

Cette réunion, qui s’est tenue dans la mati- née d’hier à l’hôtel Mazafran, avait été annon- cée il y a trois jours par la secrétaire générale du PT lors d’une conférence de presse. Louisa Hanoune avait dénoncé une tentative de putsch sur laquelle elle est revenue hier, éléments à l’appui.

La première donne réside, dit-elle, dans le fait que les initiateurs de ce mouvement de redressement ne sont autres que « des per- sonnes exclues du parti car ayant été impli- quées dans des affaires de corruption ». « Notre combat contre la corruption ne se limite pas qu’à certains cercles, il est général, et nous balayons devant notre porte avant d’aller voir

ailleurs. Ce sont des corrompus, leur place n’était pas parmi nous », dit-elle.

Ce mouvement, explique-t-elle encore, se constitue aussi « d’autres personnes ayant démissionné du parti et annoncé leur geste sur les réseaux sociaux ». Il s’agit donc d’une « opération externe au parti.

La question qui se pose, bien sûr, est de savoir s’ils ont agi seuls ? Ce que nous savons est que les initiateurs de cette opération ont parlé, ils ont dit publiquement qu’ils étaient sou- tenus par certaines parties. Certains de leurs propos étaient graves, nous ne voulons pas les prendre à notre compte et leur en laissons la responsabilité. Ces personnes disent égale- ment qu’on leur a promis d’avoir un bon quota aux élections à venir, c'est-à-dire que nous sommes toujours dans la logique des quotas ».

Louisa Hanoune ne mâche pas ses mots : « L’opération menée contre le Parti des tra- vailleurs (PT) est grave pour le pays. Cette ten- tative de casser des partis, des syndicats… est grave et prouve que les élections prévues sont porteuses de danger .» Le 2 mars dernier, le PT

avait annoncé sa décision de ne pas prendre part aux prochaines élections législatives esti- mant que le parti ne pouvait s’engager « dans toute démarche pouvant déstabiliser le pays ».

Les redresseurs, eux, sont engagés dans un processus inverse et appuient le scrutin du 12 juin prochain.

En dépit de ces évènements, Louisa Hanoune se dit « calme, sereine, tout comme les cadres dirigeants du parti et les membres du Comité central qui se préparent à défendre leur parti ». « Ni la prison ni les intimidations n’ont réussi à me casser car je suis une militante, dit- elle. Nous sommes un parti légaliste, nous ne voulons pas entrer dans la clandestinité. La loi, la légitimité et le bon droit sont de notre côté .»

Au mois de janvier dernier, le ministre de l’Intérieur avait validé l’exclusion de plusieurs membres du comité central du PT (seize per- sonnes en tout), qui se sont organisés en mou- vement de redressement autorisé par la Wilaya d’Alger à tenir la fameuse réunion de ce samedi.

A. C.

Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Un nouveau parti entre dans l’arène politique nationale. Il s’agit du parti de l’Alliance des citoyens

démocrates qui a tenu son congrès constitutif hier à Alger, au centre culturel El Moudjahid. Après adop- tion du programme du congrès

constitutif, comme le stipule l’ar- ticle 22 de la loi organique du parti, Ghazi Benbouzid a été élu à l’una- nimité président et secrétaire du parti.

Il y a eu également un vote pour l’élection des membres des instances dirigeantes du parti, le bureau et le conseil national. Le parti a également désigné deux représentants, pour les jeunes congressistes, hommes et

femmes.

« On opte pour la noble poli- tique qui actuellement consiste en la construction d’une Algérie nou- velle, ayant pour socle essentiel les jeunes », a indiqué Ghazi Benbouzid, secrétaire national du parti Alliance des citoyens démo- crates (ACD), à l’ouverture des tra- vaux du congrès constitutif du parti.

A. K.

MOUVEMENT DE REDRESSEMENT AU PT

Hanoune dénonce une opération

«externe au parti»

IL A TENU SON CONGRÈS CONSTITUTIF HIER

ACD, un nouveau parti voit le jour

« Notre mission est de travailler pour une Algérie nouvelle sans démagogie, en comptant sur la jeunes- se, qui constitue une force. Elle a une énergie, des aptitudes et une intelligence. Il suffit de lui faire confiance», a indiqué Ghazi Benbouzid, secrétaire du parti de l’Alliance des citoyens démocrates.

EN PRÉVISION DES LÉGISLATIVES

Ennahda en meeting à Sidi-Bel-Abbès

«Amener le peuple à exprimer son choix en toute liberté et dans un climat serein, c’est établir la confiance entre le peuple et le pouvoir.»

«Le changement pour une Algérie nou- velle doit se faire pacifiquement et dans le respect de la loi», a indiqué le secrétaire général du mouvement Ennahda, Yazid Benaïcha, qui a animé dans la journée d’hier un meeting au niveau de la salle omnisports du stade Adda-Boudjellal, auquel ont assisté les secrétaires généraux de wilaya du parti, des militants et partisans.

L’orateur a fait remarquer que son parti se lancera dans cette course aux pro- chaines élections malgré ses réserves à certaines clauses de la loi électorale, nous a-t-il martelé portant l’intérêt du peuple au- dessus de toute considération. «Nous avons rencontré le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, pour débattre autour de certains points cruciaux à notre connaissance, entre autres la condi- tion sociale du peuple avec des proposi- tions et la situation sécuritaire du peuple.

Nous avons demandé l’élargissement des détenus d’opinion, et ce, afin d’asseoir un climat serein pour la tenue des pro- chaines élections. Donnons au peuple l’oc- casion de s’exprimer pour la construction d’une Algérie nouvelle pour endiguer la cor- ruption et la répression.»

M. Benaïcha a réitéré le soutien de son parti au profit du peuple, exhortant ce der- nier à se rendre en masse aux urnes pour faire triompher son choix et ses aspirations.

Pour clore son meeting, l’orateur a tenu à faire remarquer que «malgré la volonté de certains courants pour nous évincer de cette course aux élections, nous y participe- rons et en force».

A. M.

Photo : DR

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d’Algérie Régions

Dimanche 4 avril 2021 - PAGE

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La connaissance, qui est « un véritable vivier de création de richesses et un facteur de produc- tion », doit être mise au cœur du processus de développement éco- nomique en cours, selon le ministre qui est revenu sur les mécanismes mis en place depuis

la création du département ministé- riel en charge du développement de l’économie numérique et des start-up, et dont l’objectif est « d’accompagner, encourager et financer des jeunes porteurs de projets innovants ». Il citera, dans le même ordre d’idées, la création

d’un fonds d’investissement dédié à ces entreprises, le lancement d’un accélérateur de start-up dont l’objectif est de permettre à ces entités économiques d’atteindre le taux de croissance escompté.

Si le cadre réglementaire mis en place « a permis, rappellera-t-il, à de nombreux promoteurs acti- vant dans le domaine de l’écono- mie numérique de bénéficier de plusieurs avantages », le ministre insistera sur la nécessaire mutation du cadre juridique pour être en cohérence avec le niveau de modernité et d’ouverture sur le monde des start-up.

Et de rappeler, dans ce sens, que l’ambition du département

ministériel qu’il dirige est de « pro- voquer un changement de para- digmes pour bâtir une économie de la connaissance et permettre aux start-up de devenir des acteurs du changement économique en Algérie ».

Lors de la rencontre de Tizi- Ouzou dénommée « Un jeune, une idée », Yacine Mehdi Oualid dira que le ministère qu’il dirige « est disposé à lever des fonds pour aider au développement des pro- jets porteurs », citant, au passage, la création d’un incubateur de start- up à Alger.

Les recommandations qui ont été émises à la fin de la rencontre insistent sur le développement des

start-up à travers, entre autres, la multiplication de rencontres simi- laires pour l’échange d’expé- riences, l’identification des profils de jeunes entrepreneurs, l’intensifi- cation de la mise en place d’incu- bateurs et l’association des sec- teurs universitaire et de la formation professionnelle.

Les organisateurs ont, en outre, annoncé le lancement prochain d’un incubateur de start-up à Tizi- Ouzou pouvant accueillir jusqu’à une trentaine d’entreprises, après l’octroi d’un espace à cet effet par les autorités locales.

S. A. M.

YACINE MEHDI OUALID À TIZI-OUZOU :

«Financer les jeunes porteurs de projets innovants»

Cette action qui est supervisée par le chef de l’exécutif, a été, selon nos informa- tions, précédée par plusieurs sorties sur ter- rain effectuées par des commissions de wilaya, afin d’identifier avec précision les locataires résidant dans ces haouchs.

Une fois l’opération de recensement achevée, les propriétaires de terrains sur lesquels sont érigés ces bidonvilles, ont été invités à signer des engagements pour la démolition immédiate des taudis, et entamer des procédures, soit pour construire des pro- motions immobilières, ou à défaut, vendre le lot à l’agence foncière de wilaya.

Cela étant, notons que samedi, alors qu’au niveau du centre-ville, le long du bou-

levard Benbouabdellah, plusieurs familles concernées par ce recasement étaient occu- pées par les préparatifs du déménagement, d’autres de certains bidonvilles, à l’instar du haouch Graine, sont dans l'expectative en se voyant exclues de cette opération sans qu'elles soient informées du motif de leur exclusion.

En effet, sur les lieux, nous avons appris qu’au total, la commission d’enquête qui était sortie sur le terrain avait répertorié 14 familles habitant ce haouch. Selon, un des locataires exclus de l’opération de recase- ment, même le propriétaire du lot, M. Graine, avait transmis aux autorités une liste de 14 familles habitant dans son haouch.

Finalement, après affichage de la liste des 75 familles concernées par le recasement, 5 familles, à savoir Nedjoua, Hamroune, Madhoui, Mechraf et Amara, ne sont pas concernées par le recasement. Une attitude que les familles Nedjaou qui habite les lieux depuis… 1956, et Mechraf Hamid qui, lui a acheté carrément un logement auprès de M.

Graine au début des années 1990, ne com- prennent pas.

Ces familles, se sentant lésées, ne cher- chent que l’application de la loi ; celle qui sti- pule que dans les opérations de recasement, chaque maison démolie doit être compensée à la famille qui l’habitait par un appartement neuf. Et dans le cas présent, ces familles « éliminées », sont toutes locataires ou pro- priétaires comme c’est le cas de Mechraf Hamid. Elles doivent par conséquent, bénéfi- cier au même titre que tous les autres loca- taires, d’un appartement de la part de l’État.

Pour avoir des explications sur ces cas

concrets, nous avons longuement essayé de contacter le P/APC de Bouira, mais malgré nos multiples appels téléphoniques, pour un entretien, malgré l’envoi d’un message, nous n'avons reçu aucune réponse.

En attendant, la tension était hier percep- tible surtout dans certains haouchs dont le litige entre les membres propriétaires est toujours pendant, mettant en otage les loca- taires qui attendent depuis longtemps leur recasement, l’opération de déménagement et de démolition des 7 haouchs concernés par l’opération de recasement, devrait, selon nos informations, débuter aujourd’hui dimanche à partir de 4 heures du matin.

Histoire de ne pas gêner la circulation pendant la journée, selon la version officielle.

Mais, selon les familles mécontentes, cette heure aurait été choisie pour que l’opération de démolition se fasse loin des regards.

Y. Y.

BOUIRA

75 familles habitant dans 7 bidonvilles relogées

OUM-EL-BOUAGHI

Un dealer arrêté en possession de barbituriques

Selon le communiqué émanant de la Sûreté de wilaya, un dealer âgé de 39 ans a été arrêté en possession de psycho- tropes de marque Prégabaline.

L’affaire remonte au 28 mars dernier, lorsque les éléments de la Brigade de la répression du banditisme (BRB) ont reçu une information faisant état de l’existence d'un homme s’apprêtant à écouler des psychotropes.

L’auteur a été appréhendé à bord d'un véhicule touristique, la fouille de la voiture a permis la découverte de 300 capsules de marque Prégabaline 300 milligrammes et 9 500 dinars, qui sont les revenus de la vente des barbituriques.

La marchandise était dissimulée sous le siège avant du passager. Présenté devant le procureur de la République, il a été condamné au motif de détention et vente de produits psychotropes.

Moussa Chtatha

Poursuivant l’opération de démolition des bidonvilles qui ont long- temps terni l’image du chef-lieu de wilaya, 75 familles habitant 7 bidon- villes, seront relogées dans des logements décents, à partir d’aujour- d’hui, dimanche. L’annonce a été faite mardi dernier par le wali de Bouira, en marge de la session ordinaire de l’APW.

« Une décision a été prise en vue de l’affectation de deux mil- lions de m3 d’eau du barrage Sidi Yakoub (commune d’Ouled Abdelkader) pour l’irrigation des cultures de la tomate industrielle, dans le cadre de la prise en charge idoine des préoccupa- tions des agriculteurs », a indi- qué le ministre dans une décla- ration à la presse, en marge d’une visite de travail et d’ins- pection dans la wilaya.

En effet, de nombreux agri- culteurs de la filière de la tomate industrielle, ont soulevé, lors

d’une visite de Monsieur Hemdani à une unité de transfor- mation de tomate industrielle dans la commune de Chlef, leurs préoccupations relatives au retard enregistré dans l’affecta- tion de leurs quotas en eau d’irri- gation agricole, notamment au regard du «déficit enregistré dans les chutes pluviales et de la faiblesse des capacités de transformation, au sein de la wilaya, qui entravent le dévelop- pement de la filière», ont-ils esti- mé. Le ministre a insisté, à l’oc- casion, sur l’impératif de

l'«aplanissement des procédures administratives et de la prise de décisions à l’échelle locale, dans le cadre de la décentralisation des décisions», de manière, a-t-il dit à « soutenir et développer le secteur et à accompagner les agriculteurs », relevant, en outre,

« l’importance d’investir dans l’in- dustrie de transformation et son accompagnement pour dévelop- per la production », a-t-il observé.

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural s’est, par ailleurs, félicité de la « pro- duction locale du triple concentré de tomates, qui n’est plus impor- té », appelant à l'« encadrement de la filière de la tomate indus- trielle, notamment au volet pro- duction, afin d’éviter les méventes et le pourrissement du

produit, occasionnant des pertes financières considérables au producteur », a-t-il indiqué.

Le ministre a inspecté, au titre des efforts de soutien du secteur, le chantier de réalisa- tion d’un périmètre d’irrigation agricole, s’étendant sur une sur- face de 2 790 ha, à travers les communes de Ouled Abbas, Oum Drou, et Oued-Sly.

Sur place, il a instruit de la nécessité de réception du projet

« au mois de novembre prochain

», a-t-il recommandé.

Le ministre s’est également rendu au niveau d’une pépinière d’agrumes, dans la région de Bir Sefsaf, et une exploitation agri- cole spécialisée en élevages bovin et avicole.

APS

CHLEF

2 millions de m 3 des eaux du barrage Sidi Yakoub affectés à l’irrigation de la tomate industrielle

À Tizi-Ouzou où il est venu participer à une rencontre dédiée au développement des start-up organisée par une boîte privée en collaboration avec la Direction locale de la culture et des arts et la Chambre de wilaya de commerce et d’industrie Djurdjura (CCID), Yacine Mehdi Oualid, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, est revenu sur les objectifs et les priorités assignés au département ministériel dont il a la charge.

Les protestataires, qui ont manifesté sous la coupe de la Coordination nationale pour les droits des citoyens volontaires, ont

mis l'accent sur le fait qu'ils ne dépendent d'aucun parti politique, et que leur sortie sur le terrain n'a d'autre objectif que celui

d'inciter, de manière pacifique, l'administra- tion à respecter « notre dignité, et, partant satisfaire nos revendications légitimes, notamment améliorer nos conditions sociales ».

Parmi les onze revendications dont ils réclament la satisfaction, la retraite propor- tionnelle ainsi que l'annulation de la limita- tion des années de lutte contre le terroris- me, et la revalorisation de leur prime de

15 000 dinars qu'ils considèrent comme

« dérisoire ».

L'autre revendication sur laquelle ils ont insisté est l'amélioration des conditions de vie des orphelins, des veuves et des handi- capés d'autant, ajoutent-ils, qu’« ils ont sacrifié leur vie pour que l'Algérie reste debout ».

M. B.

BLIDA

Rassemblement et marche des Patriotes à Boufarik

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, a révélé l’affectation d’un volume de deux millions de mètres cubes (m3) des eaux du barrage Sidi Yakoub pour l’irrigation des cul- tures de tomate industrielle.

Des centaines de patriotes venus des quatre coins du pays se sont

rassemblés hier au centre-ville de Boufarik, dans la wilaya de Blida, pour

revendiquer leur droit à la reconnaissance par les pouvoirs publics quant

à leur combat et leur lutte contre le terrorisme, surtout qu'aujourd'hui,

scandaient-ils, « la paix est revenue dans le pays mais nos droits n'ont

pas été satisfaits comme il se doit ».

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