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Colique néphrétique fébrile Cas clinique

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Colique néphrétique fébrile

Acute renal colic with fever

M.Valléea A.Dinhb A.Sottoc E.Beyd P.Arnaude C.LeGouxf F.Saintg P.Colobyh G.Carioui F.Bruyèrej,k

aServiced'urologieetdetransplantationsrénales, CHRUdeNantesHôtel-Dieu,1,placeAlexis- Ricordeau,44093Nantescedex1,France

bUVSQ,unitédemaladiesinfectieuses,hôpital universitaireR.-Poincare,AP–HP,104,boulevardR.- Poincaré,92380Garches,France

cServicedesmaladiesinfectieusesettropicales, CHUdeNîmes,placeduPrDebré,30029Nîmes cedex09,France

dServiced'urologieetdelatransplantationrénale, CHUdeGrenoble,boulevarddelaChantourne, 38700LaTronche,France

eServiced'urologie,centrehospitalierdeNotre-Dame delaMisericorde,20303Ajaccio,France

fServiced'urologie,CHUdeBicêtre,78,ruedu GénéralLeclerc,94270LeKremlin-Bicêtre,France

gServiced'urologieetdetransplantation,CHUde Amiens-Picardie,80054Amiens,France

hServiced'urologie,centrehospitalierRené-Dubos, 95303Cergy-Pontoise,France

iCabinetd'urologie,18,rueFabred'Églantine,75012 Paris,France

jServiced'urologie,CHRUdeBretonneau,2, boulevardTonnellé,37044Tourscedex,France

kUniversitéFrançois-RabelaisdeTours,PREScentre ValdeLoire,37000Tours,France

PRÉSENTATION DUCAS

Vousêtesappeléparleseniordesurgences pourunepatientede79ansprésentantune coliquenéphrétiquefébrilegauchesuruncal- culde8mmdel'uretèrelombaire.

Antécédents

Danssesantécédents,onnote:

AVCischémiqueSylviendroiten2009avec, commeséquelles,unehémiplégiegauche; artériopathieoblitérantedes membresinfé- rieursavecpontagefémoro-poplitébilatéral; reinuniquefonctionnelgauche;

angorstable; AC/FA;

HTAresponsabled'unecardiopathiehyper- tensive compliquée d'œdème aigu pulmo- naireen2009et2012;

tabagismenonsevréà80PA.

Traitement

Sontraitementactuelcomporte:

Fluindione:1/2cplesoir; Nebivolol5:1lematin; Trinitrine10:1patchpar24h; Levetiracetam500:101; Furosemide40mg:100;

Chloruredepotassium600mg:1-0-1.

Bilanbiologique

Lebilanbiologiqueréaliséretrouve: Leucocytes5,06Giga/L(normale4–10); Hémoglobine13,0g/dL(normale12–16); Plaquettes245Giga/L(normale150–400); Sodium131mmol/L(normale137–145); Potassium 7,4mmol/L (normale 3,3–5,0).

Plasmasanshémolyseapparente,résultat vérifiéettéléphoné;

Bicarbonates13,2mmol/L(normale24–34); Calcium total 2,62mmol/L(normale 2,20–

2,55);

Protéinestotales75g/L(normale64–83); Urée43,3mmol/L(normale3,0–6,5); Créatinine 634mmol/L (normale 44–80) ;

dernierchiffreconnuà56mmol/L INR>10;

Correspondance.

M.Vallée, Serviced'urologieetde transplantationsrénales,CHRUde NantesHôtel-Dieu,1,place Alexis-Ricordeau,44093Nantes cedex1,France.

Adressee-mail: maxime.vallee1786@gmail.com

M.Vallée

https://doi.org/10.1016/j.fpurol.2018.08.007

©2018ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

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Fibrinogène15,4g/L(normale2–4); CRP:59mg/L(normale<1).

Examenclinique

Lors de votre venue aux urgences, vous retrouvez une patiente difficilementréveillable (Glascow=9)nerépondant quepardesproposincompréhensibles.Lesconstantessont lessuivantes:

TA:79/46mmHg; pouls:130BPM; température:34,98C;

SaO2:92%enairambiantavecunefréquencerespiratoire normale.

LeseniordesurgencesadéjàmislapatientesousPPSBeta débutélacorrectiondelakaliémie.

LesimagesdelaTDMsontlessuivantes:(Fig.1a,b).

QUESTIONS

Question1–Parmicesitems,lesquelspermettentdecalculer lescoreqSOFA:

a. Tensionartérielle b. Confusion c. Température

d. Fréquencecardiaque e. Fréquencerespiratoire

Question2–LapatienteprésenteunscoreqSOFAà: a. 0

b. 1 c. 2 d. 3 e. 4

Question3–Vousdécidezdelaposed'unesondeurétérale/

doubleJJ:

a. Vousattendezlecontrôledelakaliémieetdel'INR b. Vousdemandezauréanimateuruneépurationextrarénale

auparavant

c. Vousdemandezàréalisercegesteimmédiatement d. Vousdébutezimmédiatementletraitementantibiotique e. Vousnedébutezpasl'antibiothérapie,carvoussouhaitez

ne pas négativer le prélèvement d'urines pyéliques peropératoire

Lapatientevitinstitutionestaprésentéilya2ansunépisode decystiteàE.coliBLSE(b-lactamaseàspectreétendu).

Question4–Concernantvotreantibiothérapie: a. Ilfautmettreenplaceunemono-antibiothérapie

b. Ilfautmettreenplaceunebi-antibiothérapie

c. Leschémaseferaselon«b-lactamine+aminoside» d. Leschémaseferaselon«fluoroquinoles+aminoside» e. Leschémaseferaselon«b-lactamine+fluoroquinolone» Vousdécidezdemettreenplaceunebiantibiothérapieparvoie IV.

Question5–Quel(s)choixdeb-lactaminedevez-vousfaire comptetenudelapatiente?

a. Cefotaxime(Claforan®) b. Ceftriaxone(Rocéphine®)

c. Pipéracilline-tazobactam(Tazocilline®) d. Imipénème-cilastatine(Tienam®)

e. Amoxicilline-acideclavulanique(Augmentin®)

Question 6 – Quel(s) choix d'aminoside devez-vous faire comptetenudelapatiente?

a. Tobramycine(Nebcine®) b. Gentamicine(Gentalline®) c. Amikacine(Amiklin®)

d. Vousneprescrirezenaucuncasunaminosidecomptetenu delafonctionrénale

e. L'insuffisancerénalenecontre-indiqueenrienl'utilisation d'aminoside

Vous décidezde mettre enplace untraitement parCeftria- xone+Amikacine.

Question7–Concernantlesposologiesutilisées:

a. Vousfaitesuneprescriptionde1gdeCeftriaxoneenune priseIVpar24h

b. Vousfaitesuneprescriptionde2gdeCeftriaxoneenune priseIVpar24h

c. Vous faites une dose de15mg/kg d'amikacine en deux prisespar24h

d. Vousfaitesunedosede15mg/kgd'amikacineenuneprise IVpar24h

e. Vousfaitesunedosede20à30mg/kgd'amikacineenune priseIVpar24h

Lessuitessontfinalementfavorablesaprèsvotreintervention et un séjour en réanimation. Elle est transféréedans votre serviceàJ2.Vousobtenezlerésultatdel'ECBUquiretrouve unE.colimultisensible(aucunerésistancemicrobiologique).

Question 8 – Quelle molécule utilisez-vous pour le relais antibiotique?

a. Amoxicilline b. Ceftriaxone c. Ciprofloxacine d. Cotrimoxazole

e. Fosfomycine-trométamol

VousdécidezdefaireunrelaisparAmoxicilline.Lapatientea récupéré une fonction rénale normale avec un MDRD à100mL/min/1,73m2.Lapatientepèse98kg.

Figure1.Imagesscannographiquesdelapatiente.

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Question9–Concernantlaposologied'amoxicilline: a. Vousprescrivezunedosede1gtoutesles8heuresIV b. Vousprescrivezunedosede2gtoutesles8heuresIV c. Vousprescrivezunedosede1gtoutesles8heuresperos d. Vousprescrivezunedosede2gtoutesles8heuresperos e. Ilfautsurveillerlafonctionrénale

Question10–Concernantladuréedetraitement:

a. Une durée de 7jours d'antibiothérapie au total est suffisante

b. Une durée de 10jours d'antibiothérapie au total est suffisante

c. Uneduréede14joursd'antibiothérapieautotalestpréfé- rablecomptetenudelagravitédutableaucliniqueinitial d. Uneduréede14joursd'antibiothérapieautotalestindis-

pensable compte tenu de la gravité du tableau clinique initial

e. Uneduréede21joursd'antibiothérapieautotalestpréfé- rablecomptetenudelagravitédutableaucliniqueinitial

RÉPONSES

Réponsedétailléeauxquestions1(ABE) et2(C) Laclassificationdesdifférentsstadesdusepsisaétémodifiée àlasuitedela3econférencedeconsensusinternationalesur ladéfinitiondusepsisayanteulieuen2016[1,2].Lesyndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) disparaît tout commelesepsissévère.Lebut étaitdemieuxidentifierles groupesàrisqueetaméliorerlapriseenchargedespatients susceptiblesd'êtredansunétatgrave.Lesepsisestmainte- nant défini comme une dysfonction d'organe menaçant le pronosticvitaletcauséparuneréponseinappropriéedel'hôte à une infection. Parmi ce groupe, un sous-groupe, dont la mortalitéhospitalièreestprochede10%,aétédéfinilorsque le scoreSequential Organ Failure Assessment (SOFA) est supérieurouégalà2.Pourplusdepraticité,cescoreaété décliné sous une forme simplifiée facilement utilisable en pratiquecliniqueappeléequickSOFA/qSOFA.Ilestdéfinipar: a. pressionartériellesystolique100mmHg;

b. fréquencerespiratoire22/mn; c. confusion.

Lorsque ces patients présentent un qSOFA 2 (groupe incluantles patientsprésentantautrefoisunsepsissévère), ilyaalorsnécessitéd'unesurveillanceaccrueavecéventuel transfertenréanimation.

Lechocseptique,groupedontlamortalitéestprochede40%, estmaintenantdéfiniparl'associationdes3critèressuivants: a. sepsis;

b. nécessité de drogues vasopressives pourmaintenir une PAM65mmHg;

c. lactates>2mmol/Lmalgréunremplissageadéquat.

Réponsedétailléeàlaquestion3:CD

Lebutdecettequestionétaitdemettreenavantlanécessité absoluederéaliserletraitementspécifiquedèsquepossible.Il est prouvé que tout retard de prise en charge aggrave le pronostic.Ceciestàl'origineduconceptdela«goldenhour», oùtoutretarddeprescriptionantibiotiqueaugmentesignifica- tivementlerisquededécèsnotammentàpartirdumomentoù lepatientdevienthypotendu[3].

Ilestdoncfondamental encasdepyélonéphrite aiguëobs- tructive/colique néphrétique fébrile de systématiquement débuter l'antibiothérapie qui de toute façon ne négativera quetrèsrarementlesprélèvementsd'urinespyéliquescompte tenudel'importancedel'inoculumbactérien.Ledrainagedu haut appareil urinaire est bien évidemmentégalement une urgenceet nedoit pasêtre différécommele rappellent les recommandations[4,5].

Réponsedétaillée àlaquestion4:BC

Ilestrecommandédeconsidérersystématiquementcomme pyélonéphrite grave toute pyélonéphrite aiguë obstructive/

colique néphrétique fébrile, quel que soit le score qSOFA.

Ceciamènedoncà systématiquementprescrireune bi-anti- biothérapieassociantuneb-lactamineetunaminoside[4].Les fluoroquinolonesn'ontpasleurplacedanscetteindicationdu faitd'untauxderésistancebeaucouptropimportantdanscette population[4].L'intérêtdel'aminosideestàlafoisdecontrôler une éventuelle bactériémie (activité fortement bactéricide) dont l'issuepourrait être fatale, mais également d'élargir le spectrebactérienetdecouvriruneéventuellerésistanceàla b-lactamineutiliséeenprobabiliste.

Réponsedétaillée àlaquestion5:A/B

Enl'absencedechocseptique,unseulcritèrepermetdetenir comptedurisqued'uneéventuelleEBLSE.Ils'agitd'unanté- cédentdansles6moisd'infectionoudecolonisationàEBLSE, ce quin'estpas le casde cettepatiente [4].Ilest donc ici recommandéd'utiliseruneC3Gparentérale:Céfotaximeou Ceftriaxone[4].Iln'yapasdesupérioritédémontréedel'une parrapportàl'autreentermed'efficacitéclinique,néanmoins desétudes suggèrent que le métabolisme à prédominance bilairedelaceftriaxoneauraitunimpactplusdélétèrepourle microbiote digestif que le céfotaxime qui devrait donc être préféré[6–10].Néanmoins,lesétudesactuellesnepermettent pasderéellementconfirmercelapourle momentetaucune recommandationnepeutêtrefaite.

Réponsedétaillée àlaquestion6:CE

Pourdesraisonsdeniveauderésistances,ilfautsesouvenir quelagentamicine(toutcommelanétilmicine)estàutiliseren casd'infectionsàcocciàGrampositifprouvéeoususpectée.

L'amikacineestàutiliserencasd'infectionàbacillesàGram négatif.Enurologie,l'amikacinedevraitdoncêtreutiliséepour la majeure partiedes infections.Pour exemple, les EBLSE présententdestauxdesensibilitéàla gentamicinede50% contre70%pourl'amikacine[11].Concernantlatobramycine, sonutilisation est plutôt réservée au Pseudomonas aerugi- nosa,cependant,sonmécanismederésistanceenzymatique, conférantdoncunerésistancetotale,atendanceàfairepré- férerl'utilisationde l'amikacinedont lestauxde résistances sontcertesplusélevés,maislemécanismederésistancepar effluxpermetderendrecettemoléculeefficaceviauneaug- mentationdelaposologie[11].

Encasd'insuffisancerénale,iln'yaaucunecontre-indication àutiliser unaminosides'ilya nécessité deleprescrire. En outre,ilfaututiliser lesmêmesposologiesquepourlesujet sain.L'adaptationn'estàfairequ'encasdesecondeinjection ens'aidantdesdosagesplasmatiquesdupicetdelarésiduelle [11].Cettepatientenécessitaitévidemmentuntraitementpar aminosidecomptetenudelagravitédutableaucliniquechez

(4)

qui, par ailleurs, la cause de l'insuffisance rénale va être rapidementlevée.

Réponsedétaillée àlaquestion7:A/BetE

Ladoseminimalerecommandéepourl'administrationdecef- triaxoneestde1g/24h.Néanmoins,elleestparfoisutilisée àuneposologiede2g/24henunepriseuniquenotamment lorsdel'initiationdutraitement.Lesconcentrationsparenchy- mateusesrénalesdecettemolécule,pourcesdeuxposolo- gies, sont de toute façon élevées et l'augmentation de la posologie ne semble pas apporter de bénéfices en terme d'efficacitéclinique[12–14].

L'amikacine, antibiotique concentration-dépendant, est d'autant plus efficace que ses concentrations plasmatique ettissulaire sontélevées.Lorsd'unétat septiquegrave,les volumesdedistributionsonttelsquelapharmacodynamieetla pharmacocinétiquedeviennentalorstrèsdifférentesparrap- portausujetsain.Ilestdoncprimordialdanscecasd'utiliserla posologiemaximaled'amikacine(30mg/kg)afind'avoirl'assu- ranced'obteniruneconcentrationplasmatiqueaumoins8à 10foissupérieureàlaCMIdugerme[11].Ceciestàpondérer selonlerisqueindividuel,maisdanscecasprécis,l'utilisation d'unetelleposologien'estpasaberranted'autantquel'insuf- fisancerénale va rapidement être levée et que la fonction rénaleantérieureétaitnormale.Ànoterquelaposologiede l'aminosidepeutêtreadaptéecomptetenudel'obésitédela patiente selon la formule : poids corrigé=poids idéal +0,43 surcharge pondérale.Lepoidsidéal étantissude laformuledeLorentz.

Concernantl'insuffisancerénale,ilestimportantderappeler qu'elleestrelativementrareetestdirectementliéeàladurée d'utilisationdel'aminoside.Latoxicitérénaledesaminosides estenfaitliéeàuneffetcytotoxiquedirect,dose-dépendant, dueàl'accumulationexcessivedelamoléculedanslecortex rénal[15,16].Cettetoxicitésurvientengénéralàpartirdu5e jour de traitement et est dans la majeure partie des cas complètementréversibleà l'arrêtdutraitement au contraire del'ototoxicitéquiest,cependant,beaucoupmoinssouvent évaluéeenpratiqueclinique.

Iln'ya doncpasd'argumentscientifiquepoursepasserde l'utilisationd'unaminosidelorsquecelaestnécessairecequi étaitlecaschezcettepatiente.

Réponsedétaillée àlaquestion8:A

Larègleestdetoujoursutiliserlamoléculeaveclespectrele plusétroitpossible [4].Ladiffusion del'amoxicilline dansle parenchymerénalestbonnetoutcommelesautresmolécules exceptée la Fosfomycine-trométamol qui n'a pas de place dans cette indication [4]. La ceftriaxone, à administration parentéraleexclusive,nesemblepasadaptéenonplusdans lamesureoùd'autreschoixsontpossibles.Lechoixfinalse faitensuiteuniquementsuruncritère«écologique».

Réponsedétaillée àlaquestion9:D

LaprescriptionIVn'a pasdesensàpartirdumomentoùla patiente est apteà recevoir un traitement per os et que la biodisponibilitéperosdelamoléculechoisieestbonne,cequi estlecasici.Enrevanche,lesposologies«standards»sont fourniespourunpoidsmoyende60à70kg.Orlevolumede distribution étant plusimportant chez cette patiente, ilfaut, danslecasdespénicillines,savoiraugmenterlesposologies

afindenepasêtresous-doséetderisquerunerécidive.La posologiestandarddel'amoxicillineestde50à100mg/kg(la bornehauteétantréservéeauxinfectionssévères)soitchez cette patiente environ 5 à 10g par jour. Cette posologie, facilement atteignable en IV, est plus délicate à atteindre parvoieorale.Ils'agitlàdefaireuncompromisentreefficacité etobservance.Sil'onveutpermettreuneobservancecorrecte, laposologienedoitpasallerau-delàdetroisprisesparjour tandisqu'uneadministrationperossupérieureà2gn'offrepas debénéficeentermed'absorption dela molécule.Laposo- logie laplusraisonnableà proposericisembledonc de2g toutesles8heures.

Réponsedétailléeàla question10 :B(C possible)

Laduréetotaled'antibiothérapienedoitpasêtreguidéeparla gravité du tableau clinique initiale. La recommandation actuelle, pour les pyélonéphrites, est une durée totale de 10à 14jours[4].Labornebassede10joursestsuffisante, quelques essais randomisés ayant démontrés (certes pour despyélonéphritesnoncompliquéesviadestraitementsper os) que ladurée totale de traitementpouvait êtreabaissée à5jours[17–19].L'EAUrecommandequantàelle7à10jours detraitementautotal,duréequipeutêtreprolongéeselonla réponseclinique[5].

Remerciements

Maxime Valléeeffectueactuellementuneannéerechercheavecle soutiennancierdel'Associationfrançaised'urologie(vialeslabora- toiresGSK)etl'Associationeuropéenned'urologie.

Déclarationdeliensd'intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd'intérêts.

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