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N° 37

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Academic year: 2022

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Info-antibio N°37 : Juillet 2013

Lettre mensuelle d’information sur les antibiotiques.

Moins prescrire d'antibiotiques, c'est préserver leur efficacité

Le bon usage des antibiotiques limite le développement des bactéries résistantes et préserve l’efficacité des antibiotiques...

Un service du journal Médecine et Maladies Infectieuses & de la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française), membre de la Fédération Française d’Infectiologie. Rédigé par le Dr S. Alfandari.

Sources d’information nationales sur l’utilisation des antibiotiques Sociétés savantes : consensus et conférences d’experts : Infectiologie.com

ANSM : AMM des antibiotiques, surveillance des effets indésirables. Site sur les antibiotiques du Ministère de la Santé. Évaluation des pratiques : HAS - SPILF.

Sites régionaux d’information sur les antibiotiques : Lorraine - Nord Pas de Calais - Pays de la Loire Cette lettre présente de manière synthétique des actualités ou mises au point concernant les antibiotiques. Elle est accessible gratuitement en inscrivant son mail ICI. Les liens internet sont actifs et amènent à des documents accessibles sans restriction.

Consommation des ATB à l’hôpital en Europe

Résultats de l’enquête de prévalence 2012 (pages 70-93)

En se basant sur les quantités prescrites, ajustées sur la population, la France est un des plus gros consommateurs d’antibiotiques en médecine de ville. Chez les patients hospitalisés, elle est aussi classée parmi les plus gros consommateurs, très au-dessus de ce qui est utilisé en Suède ou aux Pays bas et à peu près au même niveau que l’Italie (pages 43-45 de ce document).

L’enquête de prévalence 2012 des infections nosocomiales a été menée dans le cadre d’une enquête européenne et comportait un volet sur l’utilisation des antibiotiques. C’est la première enquête montrant une comparaison directe entre tous les pays.

Or, la France apparait être le pays ou la prévalence des patients sous antibiotiques est la plus faible 21,4%, contre 32,6% pour la moyenne européenne et jusqu’à 54,7% en Grèce.

Comment expliquer cette apparente contradiction ? Enquête de prévalence

• Une prévalence donne une photographie de la situation à un moment donné, alors que les données de consommation couvrent l’année entière.

• L’enquête a eu lieu en France entre mai et juin2012, mais d’autres pays ont pu y participer pendant l’hiver 2011/2012, susceptible d’expliquer une plus grande utilisation d’antibiotiques.

• Un échantillon d’établissements a été utilisé pour chaque pays et cela peut avoir faussé l’analyse

• Les établissements ont des modes de fonctionnement différents selon les pays, et les hôpitaux Français ont plus de lits de SSR et SLD, moins consommateurs en ATB que les autres.

Consommation annuelle

• Tous les pays ne communiquent pas leur consommation hospitalière tous les ans et, en particulier, on ne dispose pas de comparaison récente avec les autres pays les plus peuplés de l’UE, l’Allemagne, l’Espagne ou le Royaume uni.

• Sur les données de consommation annuelles, l’essentiel de la différence entre la France et les autres pays est due aux pénicillines, principalement amoxicilline et coamoxiclav, peut-être à cause de posologies quotidiennes très supérieures.

Conclusion : ces résultats ne doivent pas modifier l’objectif d’améliorer l’utilisation des antibiotiques dans nos hôpitaux.

Documents récents

ANSM : Evolution des consommations d’antibiotiques en France entre 2000 et 2012 - Rapport d’analyse (17/06/2013, 1095 ko) HCSP: Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2013

ECDC : conduite d’une politique d’antibioprophylaxie chirurgicale

American Society of Health-System Pharmacists: recommandations d’antibioprophylaxie chirurgicale

American Society of Clinical Oncology : prophylaxie et prise en charge ambulatoire chez le patient adulte neutropénique (

Tests d’orientation diagnostique (ex tests de diagnostic rapide)

Un arrêté du 11/6/13 (disponible ICI) fait sortir un certain nombre de tests des examens de biologie médicale et rend possible leur utilisation par plusieurs catégories de professionnels de santé. Ceci concerne en particulier les tests pour les angines à streptocoque A, et la grippe ainsi que les bandelettes urinaires. Les 2 premiers peuvent être effectués par un médecin ou un pharmacien, la BU, par un médecin, une sage-femme ou un IDE.

Ceci devrait permettre d’augmenter la fréquence de réalisation de ces tests et, ainsi de diminuer les antibiothérapies inutiles. Il y a une contrainte : les utilisateurs devront avoir une fiche type par procédure (un modèle est fourni) et assurer la traçabilité dans le dossier patient. Les modalités de prise en charge de ces tests ne sont pas mentionnées. On sait que les tests strepto A sont délivrés gratuitement aux médecins par l’assurance maladie. Qu’en sera-il des autres tests et des autres professionnels ?

Références

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