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Spectre d'absorption de l'ion Cu2+ placé en substitution dans un cristal de ZnO

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206597

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Submitted on 1 Jan 1967

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Spectre d’absorption de l’ion Cu2+ placé en substitution dans un cristal de ZnO

Maurice Kibler, Françoise Calendini

To cite this version:

Maurice Kibler, Françoise Calendini. Spectre d’absorption de l’ion Cu2+ placé en substitution dans

un cristal de ZnO. Journal de Physique, 1967, 28 (11-12), pp.878-880. �10.1051/jphys:019670028011-

12087801�. �jpa-00206597�

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SPECTRE

D’ABSORPTION

DE L’ION Cu2+

PLACÉ

EN

SUBSTITUTION

DANS UN CRISTAL DE ZnO Par MAURICE

KIBLER,

Section de Recherches de Mécanique Ondulatoire Appliquée,

et

FRANÇOISE CALENDINI,

Laboratoire d’Electronique et de Physique du Solide, Faculté des Sciences de Lyon.

Résumé. 2014 La

longueur

d’onde de la transition

2T2

~ 2E et la force d’oscillateur corres-

pondante,

relatives à l’ion Cu2+

placé

en substitution dans un cristal de ZnO, sont calculées dans

l’approximation

du modèle

ionique.

On compare les valeurs

théoriques

aux résultats

expérimentaux.

Abstract. 2014 The wave

length

and the oscillator

strength

of the

2T2

~ 2E transition of Cu2+

in a ZnO crystal have been calculated.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 28, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1967,

1. Introduction. - La bande

d’absorption

d’un

cristal

d’oxyde

de zinc

dope

au cuivre montre un

maximum a 5 807

cm-1,

la force d’oscillateur de cette

transition 6tant de

5,8

X 10-4 a 78 oK

[1].

L’oxyde

de zinc

appartient

au

type

wurtzite

(groupe spatial C4 6v ); chaque

atome de zinc est entoure de

quatre

atomes

d’oxyg6ne disposes

aux sommets d’un

t6tra6dre. L’ion Zn2+ n’est pas situe exactement au centre du tétraèdre mais

déplacé

de

0,11 A parallèle-

ment a 1’axe c

[2] (voir fig. 1).

Si nous supposons que

l’atome de cuivre

est

substitué

a I’atome de zinc et

si nous ne tenons

compte

que de la

premiere sphere

de

coordination,

1’ion Cu2+ est

place

dans un

champ

cristallin de

sym6trie Td, pr6sentant

une distorsion

trigonale.

La scission du terme fondamental 2D de l’ion Cu2+

sous Inaction du

champ

cristallin de

sym6trie Td

conduit

aux niveaux 2E et

2 T2.

En

n6gligeant

le

couplage spin-orbite

devant la distorsion

trigonale,

cette der-

nière

produit

une scission

supplémentaire,

la

repre-

sentation irr6ductible

T2

de

Td

se

d6composant

dans

C3v

suivant

A1 +

E. Dans la

suite,

nous ne retenons

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028011-12087801

(3)

879

FIG. 1.

o :

oxyg6ne.

- 2022 : cuivre substitue du site du zinc.

que la

perturbation

de

champ

cristallin de

sym6trie Td

et nous assimilons la transition observ6e a la tran-

sition

2T2 -+

2E.

2. Calcul de la

longueur

d’onde

d’absorption.

- En

utilisant un mod6le de

charges ponctuelles

pour la

premiere sphere

de

coordination,

la

séparation (en u.a.)

entre les niveaux 2E et

2T2 s’exprime

par :

ou

Q

est la

charge (en u.a.)

d’un des atomes coor-

donn6s a l’ion

central;

r

d6signe

la distance de 1’elec-

tron

optique

au centre du cation et p la distance

cation-coordinat;

la valeur

moyenne 32 r4 32 >

en u.a. est a

prendre

sur la fonction radiale 3d de l’ion central.

La valeur de A est calcul6e a

partir

des fonctions radiales de Watson

[3]

et de Clementi

[4] ; p est pris 6gal

a la distance

Zn-0, qui

vaut p =

1,95 A [5];

nous

prenons Q

= 2 u.a.,

charge correspondant

à

l’ion 02-. Avec la fonction radiale de

Watson,

on

obtient r4 >

=

2,498

u.a.

[6].

Les résultats obtenus

sont

reportés

dans le tableau I.

TABLEAU I

3. Calcul de la force d’oscillateur. - La force

d’oscillateur f

d’une transition

dipolaire 6lectrique s’exprime

par :

Ru, u repr6sente

le moment de transition

dipolaire 6lectrique

entre les

états u

et

(Jo’, d

le

degr6

de

d6g6n6-

rescence de 1’6tat

initial, v

la

longueur

d’onde de la

transition; m, c, h, e,

ont leur

signification

habituelle.

Les transitions de

champ

cristallin s’effectuant entre

6tats de meme

parite apparaissent

de ce fait interdites.

Van Vleck a montre

[7]

que de telles transitions

sont rendues

possibles

par l’absence d’un centre de

sym6trie

pour le

champ cristallin,

car la

parite

cesse

d’etre un bon nombre

quantique.

Les fonctions d’onde d’ordre un,

(x), peuvent

etre d6termin6es avant tout calcul de

perturbation

en

remarquant

que seules les fonctions

appartenant

a la

meme

rangée

de la meme

representation

irr6ductible

peuvent

se combiner. Pour la

sym6trie Td,

les fonc-

tions

(x)

s’ecrivent pour chacune des

representations

irréductibles E et

T2

sous la forme :

ou les wi,

(i

=

p,f) d6signent

les coefficients de

mélange,

et

pa, dB, fY

les orbitales r6elles

pr6sentant

les variations

angulaires

a,

B,

y.

Pour la

sym6trie Td,

les coefficients de

m6lange

se cal-

culent

aisement;

le

potentiel

cristallin

Fp d6velopp6

sur

la base

des polynomes harmoniques rk Ykq s’exprime

par :

Ainsi pour des

melanges

3d -

4p,

on obtient :

ou

Ep - Ed repr6sente

la distance des

niveaux 4p

et 3d

pour l’ion libre.

Les

expressions (2)

et

(3)

avec

wf ~

0

permettent

la determination des moments de transition suivants :

(4)

880

En

explicitant

les

Tg

pour l’édifice

particulier

envi-

sage ici,

on obtient pour

wp :

L’expression

de Tp et la relation

(1) permettent

le calcul de la force

d’oscillateur f.

TABLEAU II

RLSULTATS

NUMÉRIQUES.

- Nous avons utilise la fonction radiale 3d de Clementi. Pour 1’6tat

excite,

la

fonction radiale

(D4p

a 6t6 calcul6e par

Bagus,

selon le

procédé

de Roothan

[9];

son

expression

en fonction

d’orbitales de Slater normalisées xnl est :

Nous avons

pris

v = 5 807

cm-1, Ep - Ed N

3

R/4.

Les resultats obtenus sont

reportés

dans le tableau II.

Nous avons calcule la force d’oscillateur de la tran-

sition

3dxz

-*

4pz

de 1’ion

libre;

nous obtenons

f(3dxz

-+

4px)

=

0,10,

valeur

comparable

a celle uti-

lisee dans la référence

[8].

4. Conclusion. - La

longueur

d’onde calcul6e avec

p =

1,95 A

est bien inferieure a celle obtenue

experi-

mentalement. Le d6saccord entre théorie et

experience

se manifeste

6galement

pour la force d’oscillateur calcul6e avec

Ep - Ed ~

3

R/4.

Ce d6saccord

peut s’interpr6ter

par un caractère covalent

marqu6

de la

liaison Cu-0.

Pour obtenir lY = 5 807

cm-i,

il faut

prendre

p =

1,42 A [10]

ou p

= 1,44 A

suivant que 1’on utilise des fonctions radiales de Watson ou de Cle-

menti ;

avec des

hydrogénoïdes,

on obtient p

= 1,67 A

ou p

= 1,73 A [10]

suivant que la

charge

nucléaire

effective est

Z3d

=

8,20

ou

Z3d

=

7,85 [8].

Les

fonctions radiales

hydrog6noides

conduisent ainsi à

un meilleur r6sultat.

Si,

comme Ballhausen et

Liehr,

nous prenons

Ep - Ed - 0,5 R [8],

nous obtenons

f- 2,9

X

10-4,

en assez bon accord avec la valeur

expérimentale.

Par contre, pour la meme valeur de

Ep - Ed,

le

calcul de la force d’oscillateur avec des fonctions

hydrog6noides

conduit a un r6sultat tr6s inferieur à la valeur

exp6rimentale [10].

Les calculs

num6riques

ont ete effectu6s sur ordi-

nateur IBM 1620.

Remerciements. - Nous remercions M. le Professeur P.

Bagus (1) qui

a bien voulu nous

permettre

d’utiliser

son programme pour les calculs de la fonction d’onde de 1’etat excite. Nous tenons a remercier M. le Pro- fesseur G. Mesnard et M. le Professeur A.

Laforgue

pour l’intérêt

qu’ils

ont

port6

a ce travail.

(1)

Centre de

M6canique

Ondulatoire

Appliqu6e,

Paris.

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