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Hétérogénéités ellipsoïdales dans un milieu élastique anisotrope

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Submitted on 1 Jan 1971

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Hétérogénéités ellipsoïdales dans un milieu élastique anisotrope

Gabriel Faivre

To cite this version:

Gabriel Faivre. Hétérogénéités ellipsoïdales dans un milieu élastique anisotrope. Journal de Physique,

1971, 32 (4), pp.325-331. �10.1051/jphys:01971003204032500�. �jpa-00207082�

(2)

HÉTÉROGÉNÉITÉS ELLIPSOÏDALES

DANS UN MILIEU ÉLASTIQUE ANISOTROPE

G. FAIVRE

(Reçu

le 7 octobre

1970,

révisé le 3 décembre

1970)

Résumé. 2014 La méthode

développée

par

Eshelby

pour résoudre certains

problèmes

relatifs aux

champs

de contrainte et de déformation des inclusions est ici étendue aux cristaux

anisotropes.

Le

procédé

est fondé sur

l’emploi

de la transformation de Fourier et devient très

simple

pour les matrices

cubiques.

A titre

d’exemple,

nous examinons une

application

au calcul des constantes

élastiques

des solides contenant des

hétérogénéités.

Abstract. 2014 The method

developed by Eshelby

for

solving

some

problems

related to the stress

and strain fields of inclusions is here extended to

anisotropic crystals.

The method is based on the

use of a Fourier transformation and is

particularly simple

for cubic solids. As an

example,

its

application

to the calculation of the elastic constants of a solid

containing heterogeneities

is exa- mined.

Classification :

Physics

Abstracts

16.30, 16.40,

16.60

1. Introduction. - La solution de

beaucoup

de

problèmes

relatifs aux inclusions ou aux

précipités

dans

une matrice

élastique

ne demande la connaissance des

champs

de déformation et de contrainte

qu’à

l’inté-

rieur des inclusions. Or ces

champs

sont uniformes à l’intérieur d’une inclusion de forme

ellipsoïdale.

Dans

ce cas

particulier,

il suffit donc de connaître les compo- santes d’un tenseur

symétrique S, permettant

de

trouver la déformation totale e à l’intérieur du

précipité,

en fonction de la déformation de

transformation eT (voir ci-dessous)

par :

Eshelby

a établi ces résultats et a calculé le tenseur S

d’une inclusion

ellipsoïdale

dans une matrice élasti-

quement isotrope [1].

Le

présent

article propose un

procédé

pour calculer S dans le cas où la matrice est

élastiquement anisotrope.

Le calcul est

développé complètement

dans le cas d’une matrice

cubique

et

appliqué

au calcul des constantes

élastiques

d’un

cristal de FLi contenant des

précipités

de Li sur les

plans {001 }.

2. Le

champ

de déformation dû à une inclusion

ellipsoïdale.

- 2.1 DÉFINITION DES TENSEURS S ET T.

- Suivant

Eshelby [1],

nous considérons l’inclusion

comme si elle

provenait

de la transformation de la matière contenue dans le volume v

(limité

par la surface fermée

Q),

transformation telle

qu’en

l’absence

de la matrice environnante la matière contenue dans v

subirait la

déformation eT -

par

rapport

à la matrice

présente

dans v avant la transformation. On

appelle eT

la « déformation de

transformation » ;

elle est uniforme dans

v.eT,

ou

plutôt

la déformation

égale

à

eT

dans v et nulle hors de v, soit

eP,

est la

partie plas- tique

de la déformation

(au

sens de Kroner

[2]).

En

effet,

la contrainte p et la déformation

(totale) e

sont

liées en tout

point

par la relation :

c est le tenseur du 4e ordre des constantes élas-

tiques.

Nous avons

supposé

que les constantes élas-

tiques

de la matrice et de l’inclusion sont les

mêmes, c ijkl’

Le cas elles sont différentes est examiné au

paragraphe

4. En l’absence de forces

extérieures,

les

déplacements

u dus à l’inclusion sont les mêmes que

ceux que causerait la distribution de forces de vo-

lume -

Div pP,

c’est-à-dire ici les forces

P0 dO’j appli-

quées

sur la surface J

(pT = c. eT),

soit

r est le rayon vecteur. On

intègre

sur r’. U est le tenseur

de Green de

l’élasticité,

c’est-à-dire que

Uij(r)

est le

déplacement

dans la direction i causé en r par

l’appli-

cation à

l’origine

de la force unité de direction

j.

Le théorème de Gauss

permet

de modifier

(3) :

où la

virgule désigne

la

différentiation (par rapport

aux

composantes

de

r).

Le tenseur

asymétrique

des

distorsions est en définitive donné par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003204032500

(3)

326

Nous définissons alors le tenseur T :

et comme

nous voyons que le tenseur S

d’Eshelby

défini par

(1)

est la

partie symétrique

pour les deux

couples

d’indices

il et mn du

produit

T. c :

2.2

ÉVALUATION

DU TENSEUR

T(r).

- Pour évaluer les

intégrales (4)

nous utilisons la transformation de Fourier définie par

et

inversement

En

effet, Tilmn(r)

est le

produit

de convolution de

Uim,ln(r)

et de la fonction

flY(r) égale

à 1 dans le volume v et nulle à l’extérieur de v. En utilisant les

propriétés

de la transformation de

Fourier,

nous obtenons donc immédiatement

et inversement

2.2.1

Précipité sphérique. - Supposons

d’abord

que le

précipité

est une

sphère

de rayon a centrée à

l’origine.

La fonction

cBJ(k)

est alors bien connue,

V(r)

étant le

« puits

carré

sphérique » :

D’autre

part,

les

composantes Uik

de la transformée de Fourier du tenseur de Green sont données par le

système

linéaire

[5] :

Nous posons :

Ces

composantes

réduites vérifient

où les Ki sont les cosinus directeurs de

k ;

les

91km

ne

dépendent

donc que de la direction de k et il en va

de même du facteur

intervenant

dans

l’intégrale (7),

Cela va nous

permettre

de réaliser

séparément

l’inté-

gration

sur le module de k :

où dw est l’élément

d’angle

solide et u = cos

(k, r).

L’intégrale

sur k est

complexe. Cependant K, Kn c[im

est réel et seule la

partie

réelle de

l’intégrale

sur k

doit donner une contribution finale non nulle. Nous laissons donc de côté sa

partie imaginaire.

Comme

9Y(k)

est une fonction

paire

de

k,

il vient évidemment :

En nous

reportant

à

(8),

nous voyons que

(12) comprend

deux termes

correspondant

aux

intégrales

suivantes :

et

Le

premier

terme donne dans

(7)

une

intégrale

sur

les orientations de k telles

que 1 u 1

= cos

(k, r) a/r

et une seconde

intégrale

sur celles telles

que 1 u 1 = a/r :

ç est

l’angle

le

long

des

cercles 1 u 1

=

air (cf.

Fig. 1 ) .

Le

point

le

plus important

de ce résultat est le

suivant :

lorsque

r est

plus petit

que a, la seconde

intégrale

de

(13) disparaît

et

Tilmn

se réduit à

A l’intérieur de l’inclusion T est donc uniforme.

C’est le résultat dû à

Eshelby [1],

mentionné dans l’introduction. Nous aurions pu en

partir

et trouver

(14)

directement en faisant r = 0 dans

(11)

et

(12).

Notons en

passant

que la limite de la seconde

intégrale

pour r - a donne la discontinuité du

champ

à la

surface de l’inclusion au

point

considéré.

Quant

à la

formule

(13),

elle donne le

champ

de déformation dû à une inclusion

sphérique

en milieu

anisotrope

sous

une forme

conceptuellement plus simple

que celle de

Kyoon-Haeng

Choh Lie et Koehler

[4]

par

exemple.

(4)

FIG. 1. - Domaines d’intégration dans l’expression (13), repré-

sentés sur la sphère unité. La première intégrale est prise sur

la surface hachurée et la seconde sur les cercles en trait fort.

Ces cercles sont l’intersection de la sphère avec les plans ortho-

gonaux à r passant par M et M’ :

2.2.2

Précipité ellipsoïdal.

- On passe directement du

précipité sphérique

de rayon a au

précipité ellip-

soïdal d’axes ai

(= a), a2 et

a3 suivant

Oxi, Ox2 et OX3

par le

changement

de variable suivant :

L’ellipsoïde

est alors décrit

par R

= al. Comme K.R =

k.r,

il vient immédiatement de

(6)

que

et de

(7)

que

Aussi pouvons-nous écrire directement pour le

préci- pité ellipsoïdal :

où dQ est

l’angle

solide dans

l’espace

des K et

u = cos

(K. R). Quant

à la formule

(14)

pour l’intérieur de

l’inclusion, compte

tenu de

elle devient

on

intègre

à nouveau sur les orientations de k.

(17)

est la formule

générale

cherchée. Nous allons à

présent

l’évaluer dans un cas

particulier.

3. Calcul du tenseur S dans une matrice

cubique.

-

Nous supposons que les axes de

l’ellipsoïde

coïncident

avec ceux du cube.

Rapportées

aux axes du

cube,

les

cons tantes

élastiques

d’un milieu

cubique

sont données

en fonction des

grandeurs

usuelles

C11, C12

et

C44

par :

Nous allons

reporter

cette

expression

dans

(10)

mais

auparavant

nous

remplaçons

la définition

(9)

par la suivante

En

effet,

le

système

que vérifient ces nouvelles compo- santes

réduites,

donné en annexe

(eq. A .1 ),

met en

évidence

qu’elles

ne

dépendent

que de deux

paramètres

d’élasticité :

- 44

et

qu’il en

va donc de même

pour S, d’après (5).

Les

expressions

des

Uij

définies par

(18)

sont données en

annexes. On montre

également

dans cette annexe que le nombre des

intégrales

du

type (17)

à calculer est

de 9 dans le cas

général.

Dans le cas

l’ellipsoïde

admet un axe de révolu-

tion,

par

exemple OX3 (a1 = b i

= a, a3 =

c),

le

nombre des

intégrales

du

type (17)

linéairement indé-

pendantes

est de 5 seulement. De

plus,

ces

intégrales

doubles sont

intégrables

par

rapport

à une des variables

et se ramènent à des

intégrales simples d’expressions algébriques

entre des bornes

finies,

comme cela est démontré en annexe. La

partie numérique

du calcul

devient donc très réduite. Nous avons écrit un pro- gramme en Fortran

permettant

de calculer les tenseurs

T et S connaissant

C11/C44

et

C12/C44

ainsi que

l’aplatissement q

=

cla

de l’inclusion.

4. Inclusions de constantes

élastiques

différentes de celles de la matrice. -

Jusqu’ici

nous avons

supposé

que l’inclusion

ellipsoïdale

considérée avait les mêmes constantes

élastiques

que la matrice

(Cijkl).

Une telle

inclusion est

simplement

une source de contraintes

internes, équivalente

à une certaine distribution de

(5)

328

dislocations immobiles. Elle

n’interagit

donc pas avec les contraintes

appliquées

de l’extérieur à la surface du corps. En l’absence de sollicitation

extérieure,

les

contraintes

qui règnent

dans le corps sont données par

l’équation (2) ; lorsqu’on applique

sur la surface

extérieure du corps les contraintes

pA,

celles-ci se super-

posent

aux contraintes

internes,

les contraintes dans le corps étant

alors p

+

pA.

Il en va autrement si les constantes

élastiques

de l’inclusion

(c’)

sont différentes de celles de la matrice

(c).

En

premier lieu,

les contraintes en l’absence de sollicitation extérieure sont

modifiées, l’équation (2)

étant

remplacée

par

En second

lieu, lorsqu’on applique

les contraintes

pA

sur la surface

extérieure,

elles ne se

superposent

pas

simplement à p’,

mais elles’ suscitent une nouvelle

composante, p".

Les contraintes totales dans le corps sont alors

Les contraintes sont liées à la déformation totale

e

+ eA

par les relations :

La détermination de e

et p

dans ce dernier cas se ramène très

simplement

au cas traité au

paragraphe

2 :

on voit

qu’il

existe une inclusion

fictive,

semblable à

l’inclusion

réelle,

mais de mêmes constantes

élastiques

que la matrice et de déformation de transformation

eTeq, qui provoquerait

en tout

point

les mêmes défor-

mations et contraintes totales que l’inclusion

réelle,

les contraintes

p’

étant

appliquées

sur la surface extérieure

[1].

Si cette inclusion «

équivalente » existe,

les

équations

doivent être vérifiées. Mais comme l’inclusion

équi-

valente a les mêmes constantes

élastiques

que la

matrice, d’après

le

paragraphe 2,

nous avons à l’inté- rieur de l’inclusion la relation

(1)

Ces trois relations

(22), (23)

et

(24) permettent

de calculer

eTeq

donc e et p. On trouve que

eTeq

a deux

composantes :

eT’

est due aux contraintes internes

proprement

dites

eT"

est due à l’interaction des contraintes

appliquées

avec

l’inclusion

de constantes

élastiques

différentes de celles de la matrice :

DT

et

DA

sont deux tenseurs du 4e ordre. Posons

On voit en

particulier

que la

composante p"

est

proportionnelle à e"’

donc à

eA,

et

indépendante de eT.

5. Calcul des constantes

élastiques

d’un corps

cubique

contenant des

précipités

sur les

plans {001} .

- 5. 1 CONSTANTES

ÉLASTIQUES

EFFECTIVES D’UN CORPS

HÉTÉROGÈNE. - Il est

clair, d’après

ce

qui précède,

que la

présence

d’inclusions de constantes

élastiques

différentes de celles de la matrice va provoquer une modification de la

réponse élastique

du corps aux sollicitations

extérieures,

autrement dit une modifi-

cation de ses constantes

élastiques.

En

effet,

le terme de contraintes

p", interagissant

avec les contraintes

appliquées pA

donne dans

l’énergie emmagasinée

par le corps un nouveau terme

quadratique

en

pA, E"(pA).

Ce terme a été calculé par

Eshelby [1] :

Il

n’y

a pas dans

l’énergie

d’autres termes en

pA

dus

à la

présence

de

l’inclusion,

la

composante p’

n’inter-

agissant

ni avec

pA,

ni avec

p".

Le

comportement

d’un corps

élastique homogène

est décrit par ses constantes

élastiques Cijkl,

ou ses

compliances Sijkl’

Pour décrire la

façon

dont un corps contenant des inclusions

répond

à des sollicitations

extérieures,

il est commode de lui attribuer des constan- tes

élastiques

effectives

Cijkl,

ou des

compliances S ijkl.

L’utilisation de telles constantes

élastiques

effec-

tives

signifie qu’à

l’échelle

macroscopique,

on considère

le corps comme

homogène.

Les constantes effectives

représentent

donc une certaine moyenne des

propriétés

du corps

hétérogène.

Cela

implique

pour leur

emploi

la limitation suivante : il faut que le

champ

extérieur

varie très peu dans tout le domaine où le

champ

à

une inclusion n’est pas

négligeable.

Le

champ

exté-

rieur doit donc être uniforme ou

quasi-uniforme.

En

particulier,

utiliser ces constantes effectives pour le calcul de la vitesse de

propagation

des ondes ultra-

sonores n’est valable que pour des ondes dont la

longueur

d’onde est très

supérieure

aux dimensions

des inclusions.

Les constantes

élastiques

effectives que nous allons définir relient la déformation moyenne dans le volume V du corps

(très grand

par

rapport

au volume v d’une

inclusion)

aux contraintes

régnant

sur la

surface E qui

limite ce volume. Autrement

dit,

on considère la

(6)

situation suivante : on

applique

sur

la- surface E les

contraintes uniformes

p ; ;

le volume V du corps subit les déformations moyennes

eij

>. Ses constantes

élastiques effectives,

ou

plutôt

ses

compliances jijkl,

sont :

où E est

l’énergie emmagasinée

dans le corps.

Considérons un corps contenant une

répartition

uniforme d’inclusions. Soit

f

la fraction

volumique occupée

par les inclusions. Si les inclusions sont assez distantes les unes des autres, donc à la limite des faibles fractions

volumiques,

on

peut négliger

l’inter-

action des inclusions entre elles par

rapport

à leur interaction avec le

champ

extérieur. En

effet,

les

inclusions

interagissent

par la

composante p"

de leur

champ

de

contrainte,

et celle-ci décroît comme le cube

de la distance à l’inclusion. Les modifications des

constantes

élastiques

dues aux différentes inclusions sont alors additives. Si toutes les inclusions ont la même forme et les mêmes constantes

élastiques cI,

on

aura

d’après (28), (27)

et

(25b) :

où le tenseur

DA

est une fonction de c,

c’

et de la forme du

précipité.

Si le corps contient

plusieurs

familles d’inclusions de

formes,

constantes

élastiques

et orientations diffé-

FIG. 2a. - Constantes élastiques apparentes d’un cristal de FLi contenant des précipités de Li (f = 1 %) en forme d’ellipsoïdes aplatis sur les

plans {001 },

en fonction de l’aplatissement des précipités. En ordonnée, variation relative des constantes par rapport au FLi pur (C11 = 11,12 ; C12 = 4,2 ; C44 = 6,28 en 1011 dyns/cm2. En abscisse, le rapport q = cla des axes de

l’ellipsoïde.

rentes, à

chaque

famille

correspond

un tenseur

DA particulier

et il faut

ajouter

les contributions des diffé-

rentes

familles,

calculées

séparément, toujours

dans

l’hypothèse

où les inclusions sont en faible fraction

volumique

totale et

réparties

au hasard dans le corps.

La distribution de taille des inclusions n’a en revanche

aucune influence.

5.2 APPLICATION A LA PRÉCIPITATION DE Li DANS

FLi. - Nous avons écrit un programme de calcul de c =

s-1 applicable

à une matrice

cubique

et à des

inclusions en forme

d’ellipsoïdes

de révolution d’axe

[001].

Ce programme a été

appliqué

en

particulier

au calcul des constantes

élastiques

d’un cristal de fluorure de lithium FLi contenant des

précipités

de

lithium

aplatis

sur les

plans {001}.

Les constantes

élastiques

de FLi et de Li sont en effet connues

[3] ;

FLi est assez peu

anisotrope (A

=

1,815).

La

figure

2a

représente

les constantes

élastiques

d’un cristal de FLi contenant 1

%

en volume de Li en fonction de

l’apla- tissement q

=

cla

des

précipités.

Dans ce cas

particulier,

les

plaquettes

de Li

qui

se

forment sur les

plans { 001 }

du FLi sont assimilées à des

ellipsoïdes

de révolution

aplatis

d’axe

[001].

La

répartition

entre les différents

plans {001 }

est sup-

posée égale ;

on a donc introduit dans

(29)

la moyenne

FIG. 2b. - Valeur moyenne (moyenne de Reuss) du module d’Young E et du module de cisaillement fl d’un cristal de FLi contenant des précipités de Li ( f = 1 %) en forme d’ellipsoïdes aplatis sur

f 001 },

en fonction de i’aplatissement des précipités.

Variation relative par rapport au FLi pur

(ER = 12,80, ,uR = 4,74 en 1011 dyns/cm2) .

Les courbes en tireté représentent les résultats du calcul dans

l’approximation où FLi est isotrope.

(7)

330

des tenseurs

D’ correspondant

aux trois orientations.

Nous n’avons pas tenu

compte

de l’effet des autres

défauts

qui peuvent

se former dans la matrice au cours de la

précipitation.

Il est intéressant de comparer les résultats du calcul exact effectué ici avec ceux obtenus dans

l’approxima-

tion où la matrice est

isotrope.

Cela est effectué

figure

2b où on a

rapproché

les valeurs moyennes

(moyenne

de

Reuss)

du module de cisaillement et du module

d’Young

obtenues suivant les deux

calculs.

Lorsque

les

précipités

sont très

aplatis, l’approximation

de la matrice

isotrope

n’a

plus qu’une

valeur

quali-

tative. En

effet,

pour un

aplatissement

tendant vers

l’infini,

le calcul

approché indique

une variation relative

des modules

élastiques

moyens

plus

de 2 fois

supérieure

à la variation réelle :

7,8 %

pour

ER

et

6,9 %

pour f1R

alors que le calcul en élasticité

anisotrope indique

pour ces deux

grandeurs

une variation relative de

2,91 %.

Remerciements. - Ce travail a été effectué au cours

d’un

stage

DRME au laboratoire de

Physique

des

Solides de la Faculté des Sciences de Lille. Je remercie le Dr G. Saada

qui

m’a

suggéré

ce calcul.

Bibliographie

[1]

ESHELBY

(J. D.),

Proc. Roy. Soc.,

1957,

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Physics, 1960, 10,

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[3]

HUNTINGTON

(H. B.),

Solid State

Physics, 1958, 7,

213.

ANNEXE

Les

composantes

réduites

(18)

de la transformée de Fourier du tenseur de Green d’un milieu cubi- que sont données par le

système

a

et y

sont les constantes définies par

[19].

Le

système

se

décompose

en trois

systèmes

indé-

pendants

de trois

équations.

On obtient ainsi aisément

avec

et

les autres

composantes

étant obtenues par

permutation

circulaire des indices.

On a

posé

pour

simplifier

Le

facteur l Kn élLim

intervenant dans

(17)

est donc

le

rapport

de deux

polynômes.

Le dénominateur D étant

pair

par

rapport

à tous les xi, seules les

intégrales

telles que KI KII

Dim

soit

pair

par

rapport

à tous les Ki sont non nulles. Les seules

composantes

non nulles de T sont donc les mêmes que celles de c. D’autre

part

les Kl Kn

Dim

sont des

polynômes

du 6e

degré

que nous supposons à

présent pairs

par

rapport

à

tous les Ki. Ce sont donc des combinaisons linéaires des 20 monômes

pairs

de

degré

inférieur ou

égal

à 6.

Il

n’y

a donc que 20

intégrales

à calculer. Soit I

(M) l’intégrale correspondant

au monôme M. Comme les variables sont liées par la relation

il s’introduit encore 10 relations linéaires entre ces

monômes. De

plus,

le dénominateur D est lui-même

une combinaison linéaire des mêmes monômes et

ce

qui

introduit la relation

supplémentaire

Il

n’y

a donc que 9

intégrales indépendantes

à

calculer.

Si

l’ellipsoïde

est de révolution autour de

les

intégrales qui

ne diffèrent l’une de l’autre que par

l’échange

des indices 1 et 2 sont

égales :

cela réduit le nombre des

intégrales indépendantes

à 5. Nous choisissons par

exemple

et

Soient 0 et p les

angles polaires

de k

(K3

= cos

0) :

(8)

Il vient dans le cas de

l’ellipsoïde

de révolution

(q

=

cla) :

d’après (A. 3)

avec

pi et p, sont des

polynômes. L’intégration

suivant ç est élémentaire. Pour les

quatre premières

des

cinq intégrales choisies, l’intégrale

en 9 est

Il vient pour finir

fi et f2

étant définis par

(A. 6).

De ces

cinq intégrales,

nous déduisons immédia-

tement

15

=

I(K2 K2 K2)

par la relation

(A. 5).

Les

intégrales correspondant

à tous les autres monômes

s’en déduisent facilement et on obtient pour les compo- santes de la

partie symétrique

de T

Si le

précipité

est

sphérique,

deux

intégrales

seule-

ment sont

indépendantes,

par

exemple Io

et

I2 (Il

=

Io/3)

et on a :

I,

étant donnée par la relation

(A. 5) qui prend

la

forme

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