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Submitted on 1 Jan 1960
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Spectromètre de masse à lentilles quadrupolaires
excitées en haute fréquence
Maurice Gaudaire
To cite this version:
70
tillon
peut
varier dans degrandes proportions
dans l’intervalle detempératures envisagé
pour la mesure, etqu’une
régulation
est doncindispensable
poursim-plifier
la lecture de lagrandeur
mesurée et éviter lamesure simultanée du courant.
Toutefois,
leprincipe
de la mesurecomporte
une modulation defréquence f 1
du courant traversant la
charge
par unchamp
magné-tique
defréquence f 2 et l’amplification
sélective de lafréquence
modulée,
de sorte que toute distorsion entrai-nerait une erreur.Nous avons pu
réguler
uncourant
de 1milli-ampère
à zL 1%
dans unecharge
variant de 0 à6 000 ohms en utilisant les éléments suivants : T tran--sistor OC 16 de la S. A. La
Radiotechnique,
Th,
ther-mistance 3 004 F du Laboratoire Central desTélécom-munications, P -
14volts,
R 1 -
17 500ohms,
.R2
= 9 600ohms, R3
= 30ohms, R4 :::::::
200ohms,
C
dépend
de lafréquence
du courantrégulé.
Laplage
de
régulation
peut
êtredéplacée
en modifiant larésis-tance
.R1. Ainsi,
avecR1
= 13 500ohms,
le courant resteégal
à 1milliampère
à 4% près
lorsque
lacharge
varie entre 6 000 et 15 000 ohms.Lettre reçue le 8 décembre 1959.
RÉFÉRENCES
[1]
SUCHET(J.),
Les Varistances, Chiron, Paris, 1955.[2] Brevet français PV. 814.007.
NOTE
COMPLÉMENTAIRE
SUR LES CHAMBRES A SCINTILLATIONS
par J.
DUFLO,
Laboratoire de
Physique Atomique
etMoléculaire,
Collège
de FranceJ’ai étudié dans un
précédent
article[1]
lespossi-bilités de réàliser une chambre à
scintillations,
avecdes filaments d’iodure de césium
refroidis,
et un seulamplificateur
debrillance,
la caméraélectronique
Lallemand-Duchesne. J’ai conclu que, dans ce cas,l’utilisation d’une
optique
degrandissement plus petit
que 1
est le meilleur moyen de transmettre la lumière du scintillateur à lacaméra,
maisj’ai
montré aussi les limitations liées à ceprocédé.
Il nous est apparu, à B.
Agrinier,
du Centred’Études
Nucléaires de
Saclay,
et àmoi-même,
qu’il
étaitpos-sible
d’amplifier
la lumière issue duscintillateur,
avantqu’elle atteigne
lacaméra,
à l’aide d’unamplificateur
de brillance Thomson(Th 9450),
tout en conservantla résolution de la caméra
électronique.
En effet la résolution terminaleNt
d’uninstrument,
et saréso-lution à l’entrée
Ne
sont liées par la formuleGNt
=Ne,
C étant le
grandissement
total de l’instrument. Dans notre casNe,
la résolution à l’entrée du tubeest 40 à 80
lignes/cm
Donc Nt
= 2 000 à 4 000lignes/cm.
Or la caméraélectronique
seule à une résolution d’environ1 000
lignes.
Nous voyons donc que cette résolutionn’est pas diminuée par l’utilisation de
l’amplificateur
Thomson. D’autre
part
cedispositif
présente
lesavan-tages
suivants :1)
Le nombre de traces d’électrons formantl’image
d’un filament doit être environ 12 fois
supérieur
a celui évalué pour la caméraélectronique
associée à uneoptique
très ouverte degrandissement
1/5.
Ce chiffre à été calculé enprenant
pour lesoptiques
transmettantla lumière du scintillateur à
l’amplificateur Thomson,
et de celui-ci à la caméraélectronique,
un rendementglobal
de 1%,
cequi
peut
être obtenu avec desoptiques
type
Angénieux
F :0,95.
2)
Legain
de luminancepeut permettre
l’utilisation de scintillateurs moinslumineux,
maisplus
intéres-sants dans certaines
expériences
dephysique
nucléaire(plastiques
scintillants).
3)
Enfin il semblepossible
dephotographier
destrajectoires
2 à 4 foisplus longues (20
à 40cm)
dansun scintillateur de
plus grandes dimensions,
à l’aide d’uneoptique
formant uneimage
réduite 2 à 4 foissur la
photocathode
del’amplificateur Thomson,
cecisans diminution
importante
de la résolutionglobale.
Lettre reçue le 25 février 1960.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Remarques
sur la réalisation de la chambre à scintil-lation par J. DUFLO, J.Physique Rad., 1960, 21,
65 A.SPECTROMÈTRE
DE MASSEA LENTILLES
QUADRUPOLAIRES EXCITÉES
EN HAUTE
FRÉQUENCE
Par MauriceGAUDAIRE,
Laboratoire
d’Électronique
et de Radioélectricité de la Faculté des Sciences,Fontenay-aux-Roses.
Lespectromètre
étudiéappartient
autype
décrit par W. Paùl[1] ;
ils’agit
de lentillesélectriques
qua-drupolaires,
reliées deux àdeux,
parallèles
à un axeOz,
auxquelles
estappliqué
unpotentiel
variable dans letemps,
de la forme : 0 = ±( U
+ V cosmt).
Leséquations
du mouvement d’un ion(P,
m) pénétrant
dans les lentillespeuvent
s’écrire :Ox et
Oy
définissent leplan
perpendiculaire
à l’axeet ro
représente
le rayon de gorge des lentilles. La réso-lutin de cesystème
se ramène à celle del’équation
deMathieu ;
les courbescaractéristiques a
=f(q) [2]
per-mettent de déterminer les conditions de stabilité de ] a
trajectoire
d’un ion suivant les axes Ox etOy ;
onmet ainsi en évidence
plusieurs
domaines defonction-nement
possible
duspectromètre.
Pour des ions demasses
différentes,
lespoints
de fonctionnement71
tiennent à la droite
alq
=2 U 1 V ;
cerapport
estindépendant
de la masseet,
en choisissantjudicieu-sement les
paramètres a
et
q, onpeut
filtrer une seulemasse m, les autres
particules
ayant
despoints
defonctionnement
(a, q) appartenant
à des zones ins-tables. Par variation de la tension H. F.V,
et parconséquent
deU,
onpeut
alors former lespectre
desmasses des
particules injectées
dans les lentillesqua-drupolaireso ,
I.
Description
del’appareil
utilisé. - Les lentilles(4
tiges
cylindriques
de laiton’chromé,
de 10 mm dediamètre,
50 cm delong,
tangentes
à un cercle dediamètre
2ro
=16mm)
ont unecapacité équivalente
de 60
pF.
Pour mettre en évidence laprésence
demasses
jusqu’à
A =20,
la détermination des différentsparamètres
conduit à choisir unefréquence co/27r
de 5 MHz et une tension H. F. maximum de 4 700 volts crête à crête aux bornes des
lentilles ;
lapuis-sance H. F. alors mise en
jeu
est de l’ordre de 150 watts. La source tension H. F. se compose d’un oscillateurdu
type
E. C.0.,
àquartz thermostaté,
alimenté parune haute tension stabilisée : les dérives de
fréquence
sont ainsi réduites au minimum.
Après
unétage
sépa-rateur se trouve
l’étage
finalsymétrique
(2
lampes
PE1/100
en classeC2) qui,
à travers une boucle decouplage
adaptatrice,
attaque
leslentilles ; celles-ci,
associées à une inductance
L,
forment un circuitoscil-lant
accordé
à 5 MHz. Unsystème
détecteur fournit la tensionU,
proportionnelle
àl’amplitude
H. F. Lecouplage
de la bobine de détection avec L estréglable
mécaniquement
pour faire varier lerapport
UIV.
Fie. 1. - Schéma d’ensemble.
Afin d’inscrire sur un
enregistreur
lespectre
I =f{A)
il faut obtenir une variation linéaire dans le
temps
de latension H.
F.,
puisque
V estproportionnel
à la masse.FIG. 2. -
Polarisation de la
grille-écran.
Pour les Inasses inférieures à A ==
9,
onagit
sur latension de la
grille-écran
(fig. 2) ;
lepotentiomètre
de 50 kQ est entraîné par un moteur assez lent
(1/2
tour parminute)
pour éliminer l’influence de l’inertie de laplume enregistreuse ;
la résistanceREl
(2
500ohms)
compense le défaut de linéarité de la courbe V =f( V g2) ;
RE2 permet
d’ajuster
la zone des nombres de massebalayée.
Pour 9 A19,
c’est lepotentiel
de lagrille-suppresseuse qui
varie avec lepotentiomètre
de 1 M Q
(fig. 3) ;
on le choisitlogarithmique
pourcompenser la courbure de la
caractéristique
V==1( Vg3).
II.Étude
de différentsspectres.
--Séparation des
isotopes
du lithium.-La
sdûrce
ionique
est constituée d’unesphère d’alumino-silicate
delithium,
portée
parun filament de
tungstène
chauffé autour de 1 2000.La tension d’extraction est de l’ordre de 1 500 volts.
Le
pouvoir
séparateur
est amélioré en ralentissant lesFIG. 3. - Polarisation de la
grille-suppresseuse.
ions,
leurtemps
deprésence
dans lechamp
H. F.étant
plus long ;
un espace defreinage
estdisposé
entre l’électrode d’extraction et le
diaphragme
d’entrée dusystème
quadrupolaire.
Avec les élémentsutilisés,
pour un courant
ionique
de 17tiA
et une accélérationde 1 460
volts,
après freinage
à 250volts,
on recueille encore 10t-tA
d’ions 6Li+ et 7Li+(diaphragme
de 5mm).
La focalisation est
réglée
par une lentille à tensionvariable et par le wehnelt. Un
cylindre
deFaraday,
à la sortie de lalentille,
connecté à unamplificateur
àcourant
continu, permet d’enregistrer
les variations du courantionique.
Lespectre représenté (fig. 4)
corres-pond
à undiaphragme
de 2 mm et une valeur de72
FIG. 4.
Spectre
du lithiulll.Fic.5.
Décharge
dans l’air.FIG. 6.
Décllarge
darls l’ammoniac.Analyse
des ions issus d’unedécharge
gazeuse. - Lesystème
optique
est lemême ;
ladécharge
seproduit
dans un canon à
ions,
entre deux électrodes distantes de 2 mm. La différence depotentiel
nécessaire à ladécharge
accélère en mêmetemps
les ions.Dans le cas de
l’air,
lespectre
obtenu(fig.
5)
semblecorrespondre
aux réactions :Pour !’anulloniac
(fig.
6),
on aurait :La
décharge
serait assez intense pour détruire lamolécule
d’ammoniac,
d’oùproduction
des ions N+. III. Recherche d’autres domaines defonction-nement. - Dans le réseau des courbes
caractéristiques
de
l’équation
deMathieu,
il existe un domainesupé-rieur de stabilité autour
de q
= 3 et a =2,75.
Ladécharge
est faite dansl’hydrogène ;
pour les ionsH +,
ces valeurs de a
et q
correspondent
à V = 341 voltsefficaces et U = 225
volts ;
ces tensions sont doublées pour les ionsH2+ .
L’existence detrajectoires
stables dans ce domaine n’a pu être mise enévidence ;
ce faitpeut
s’expliquer
par la valeur maximum de lacompo-sante latérale de la vitesse initiale des
ions,
afin quel’amplitude
destrajectoires
stables soit inférieure aurayon
ro des
lentilles. Une évaluationapproximative
conduit eneffet,
pour les ionsH +,
à une vitessetrans-versale telle que
l’angle
d’entrée soit inférieur àquelques
10-4 radian. Le nombre desparticules
répon-dant à cette condition est
trop
faible devant celui desions instables résiduels et ne
peut
être mis en évidence.L’accroissement du courant
émis,
la réduction dudia-phragme
d’entrée etl’allongement
des lentillesqua-drupolaires
permettront,
peut-être,
d’obtenir desrésul-tats
positifs ; mais,
de toutemanière,
le fonctionnement normal del’appareil
se situeratoujours
dans lepre-mier
domaine,
où les conditionsd’injection
sont moinscritiques.
Lettre reçue le 29 février 1960.
BIBLIOGRAPHIE