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Un enregistreur de spectromètre de masse à court temps de réponse

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234573

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Submitted on 1 Jan 1952

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Un enregistreur de spectromètre de masse à court temps

de réponse

Ruth Valentin, Georges Philbert

To cite this version:

(2)

247 On

trouve,

si ?o

ou ç 0

> 2, des

apodisations

moyennes

maxima si

grandes

(par exemple

106) qu’elles d6passent

largement

les besoins

pratiques.

Or,

toute

apodisa-tion excessive s’obtient au detriment de la clart6 de Fecran. En

fait,

ces 6crans a

apodisation

maxima,

surtout les

circulaires,

sont

beaucoup trop

sombres

(fig, i).

D’ou ce second

problème :

determiner la

plus grande

clart6

compatible

avec une

apodisation

donn6e inf6rieure au maximum. Si l’on ne trouve

jamais,

en

effet,

qu’un

seul 6cran h n termes

d’apo-disation

maxima,

ce

sont,

par

contre,

des

ensembles

entiers d’6crans que l’on obtient pour toute

apodisa-tion inf6rieure. Ces 6crans

correspondent

au meme

K,

mais different a tous autres

6gards.

D’ou la

possi-bilit6 de

choisir,

parmi

leurs

clart6s,

la

plus grande.

Ces deux

probl6mes

ont ete trait6s pour

plusieurs

domaines po, 3L ou

Ço Ç1,

et pour

plusieurs

valeurs de n. La

figure

i

indique quelques

resultats obtenus. Je me propose de donner dans une

publication

plus

6tendue des details sur le mode de determina-tion de ces 6crans. La m6thode

propos6e

permet,

en

outre,

de controler un

plus grand

nombre de

propri6t6s

simultan6es,

soit de

1’ecran,

soit de sa

figure

de difffraction. Ce travail a ete fait sous la direction de M.

Jacquinot

a

qui

j’adresse

ici mes

remerciements.

[1]

DOSSIER B. - J.

Physique,

1952,

13, n° 3.

[2]

DOSSIER B., BOUGHON P. et JACQUINOT P. - J. des

Recherches du C. N. R. S.,

1950,

11,

49-69.

Manuscrit recu le

14

février 1952.

ABSORPTION A HAUTE

TEMPÉRATURE

DE

QUELQUES MATÉRIAUX OPTIQUES

DANS L’ULTRAVIOLET DE SCHUMANN

Par Mlle ANDRÉE

GILLES,

Laboratoire de

Physique-Enseignement,

Sorbonne.

Comme suite a une etude sur la variation avec la

temperature

de la

transparence

du

quartz

dans l’ultraviolet de Schumann

[1], qui

a mis en evidence les difficult6s d’utilisation des cuves de

quartz

pour des mesures

d’absorption

sur des

vapeurs a

haute

temperature,

nous avons ete conduite a effectuer

une etude similaire sur d’autres materiaux tels que la

fluorine,

le fluorure de lithium et le corindon. Nous ne d6crirons pas le mode

op6ratoire

qui

. est le meme

que pour le

quartz.

Pour la fluorine et le fluorure de

lithium,

la trans-parence ne varie pas d’une

façon

sensible dans notre

region jusqu’A

une

temperature

limite

qui

est de Sooo pour la fluorine et 6000 pour le fluorure de lithium. A cette

température,

le cristal se

depolit,

1’absorp-tion

augmente irréversiblement,

le cristal restant peu

transparent

apres

retour a la

temperature

nor-male et il se

produit

vraisemblablement une

évapo-ration dans le vide.

L’appareillage

ne nous

permet

pas de nous

approcher

de la

partie

centrale des bandes

d’absorption

de ces materiaux.

Pour le

corindon,

il se

produit

une

augmentation

rapide

de

l’absorption

avec la

temperature

aux courtes

longueurs

d’onde. Nous donnons A titre

d’exemple

des courbes

representant

le coefficient

d’ extinction,

en fonction de la

longueur

d’onde pour un 6chantilloii de corindon de fabrication

francaise

a différentes

temperatures

(fig.

i).

Nous avons retrouve des variations du meme ordre pour des échantillons d’une autre

origine

et de

transparence

diff6rente.

L’emploi

a haute

temperature

de cuves non soud6es a fen6tres de corindon semble donc sans intérêt dans la

region

de Schumann. La fluorine et le fluorure de lithium seraient utilisables

jusqu’a

respective-ment 5oo et

7ooo

environ.

Fig. i.

[1]

GILLES Mlle A. 2014 C. R. Acad.

Sc.,

1952,

234, 822. Manuscrit reçu le 18 février 1952.

UN ENREGISTREUR DE

SPECTROMÈTRE

DE MASSE A COURT TEMPS DE

RÉPONSE

Par RUTH

VALENTIN,

Laboratoire de Chimie minérale de la Faculté des Sciences de

Nancy

et GEORGES PHILBERT

Actuellement,

Laboratoire de Chimie nucléaire du

Collège

de France.

Divers auteurs

[1]

ont realise des

spectroscopes

de

masse de construction

simplifiee,

destines aux

ana-lyses

rapides

et a la detection des fuites : une tension

p6riodique

est

appliqu6e

en meme

temps

aux elec-trodes

d’a,cceleration

des ions et a l’une des

paires

de

plaques

d’un

oscillographe cathodique;

a l’autre

paire

est

appliqu6e

une tension

proportionnelle

au

courant

ionique.

Le

spectre

des masses

apparait

alors sur Fecran. Cette lnéthode a

I’avantage

de

permettre

des

enregistrements

rapides;

mais le

balayage

du

spectre

se fait par variation de

l’ énergic

des

ions,

ce

qui

entraine

l’impossibilit6

de mesures

quantitatives

et toute etude

systélnatique

de

l’optique

ionique.

(3)

248

Nous avons realise un

dispositif d’enregistrement

«

rapide » analogue,

mais basé sur l’utilisation d’un

balayage magn6tique

et l’avons

adapt6

au

spectro-m6tre de masse construit par l’un de nous

[2].

Le

récepteur peut

etre constitue par Fecran d’un tube

cathodique

ou par un

enregistreur

a

stylet

du

type

Lumiscript.

n Le

balayage

magn6tique

est obtenu par

super-Fig. i.

T,,, 220 V 2 X

500 V; T.,

220 V 2 X 60o V

(50o V); S,

5 H;V1, AZ1;V, LG 10; V3, 807;

V4, V5, 6 C 6;

V6, St V

280 /40;

Cl, C2,

4 p. F;

C3, C4, 10

yF;

Bl, 200 V; B2, 2 0 0 V; B3, 35 V; Rl, 3 kg; R2, 3 k Q; R3, 32 k Q; R4, 28 k Q; R5, I k Q; R6, 2 MQ; R7, 5 MSL.

position

d’un courant en dent de scie au courant continu

principal

traversant les bobines de l’ électro-aimant. 11 est fourni par le circuit I

(fig,

I).

Une tension en dent de scie

Ud

(dans

la

pratique

celle de

1’oscillographe

sur le tube

duquel

sont observes les

spectres)

est

amplifi6e

en

puissance

a l’aide d’un tube 807

precede

de deux tubes

préamplificateurs;

le courant

plaque

du 807 est la somme d’une faible

composante

continue et d’une

composante

perio-dique.

La

proportionnalite

de celle-ci a

Ud

est

garantie

par la forte contre-réaction sur

laquelle

repose Ie

principe

du circuit.

L’amplitude

maxima du courant en dent de scie est de 60

mA;

le courant total d’excitation 6tant de 5oo

mA,

le domaine

spectral susceptible

d’etre

enregistr6

est au moins

6gal

au

quart

du

spectre

total observable.

La

fréquence

maxima de

balayage,

limitee par les courants d’induction

massique

dans le fer de 1’electro-aimant et par

l’imp6dance

des bobines

d’excitation,

est de 10 par seconde environ.

2° Les courants d’ions sont

amplifies a

l’aide d’un circuit a contre-réaction

classique (circuit

II,

fig. 2).

L’6tage

preamplificateur

est constitue par un tube electrometre transmettant la tension

produite

par le courant

ionique

a travers la resistance

R1.

La limite

superieure

de la bande

passante

de

l’ampli-ficateur est d6termin6e par la constante

de temps

f) =

rl

C1

(Ci,

capacite parasite

de

RI;

rl, valeur

ohmique

de

Rl). Avec () ;:

I , ce

qui

correspond

100

aux valeurs usuelles de r1 et

C1,

la

fréquence

de

balayage maxima,

telle que les

lignes

spectromé-triques

ne soient pas

deformees,

est de i par seconde environ.

Le

montage

que nous avons realise donne la

possi-bilit6 de

proc6der

a des recherches

systématiques,

bas6es sur un tres

grand

nombre de mesures, rela-tives aux

param6tres

de fonctionnement d’un

spectro-m6tre de masse, a son

pouvoir s6parateur,

a

l’optique

des sources et des

analyseurs.

De

plus,

l’ étude des

phenomenes

transitoires de duree moyenne

(i s)

Fig.

2.

Vi, BE 2; V2, V3, UF 42; V4, IJF 41; Võ, V6, UL 41; V7, V8, LK 131; R,, relais; C, 5. 1 o-I F; R1, 1010 fl ; R2, 50 k i2; R3, 150 k 9; R,, 15 Q;

R5, 2 5 Q; R6, 2 5 k R7, -10 0 ’2;

R8, 25kQ; Rg, 2,5kQ; Rio,

50kQ;

R1H 12kQ; R12, 100ki2;

R13, 6 k n; R14, 5 k Q; R15, 0,5 M Q; Bl,

12 V; B2, 1 2 V ; B3,6V; B4, 12 0 V; B5, I00 V; B6,

4V.

peut

etre abord6e. Des resultats

d6taill6s,

accompagn6s

de

photographies

de

spectres,

seront

publies

ulté-rieurement

[3].

[1]

SIRI W. 2014 Rev. Sc. Instr., 1947, 18,

540.

- GUTHERIC A.

et WALKERLIKG R. K. 2014 Vacum

Equipm.

Techn.,

1949,

207. 2014

Cf.

aussi appareil réalisé par le Commis-sariat à

l’Énergie

atomique.

[2]

PHILBERT G. - J.

Physique Rad., 50 A,

1952,

13.

[3]

VALENTIN R. 2014

Diplôme

d’Études

supérieures,

Faculté des Sciences de

Nancy (en préparation).

Manuscrit reçu le 23 f6vrier 1952.

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