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L e récepteur des glucocorticoïdes et son homologie avec l'oncogène v-erb-A Il1IS

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Academic year: 2021

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Il1IS

Les nouvelles de ce numéro

NOUVELLES

midtcintfscitnces 1()86; 2 : 151

ont été préparées par :

A. kahn J.-C. Dreyfus

• GLOSSAIRE •

Clonage moléculaire : insertion

d'une molécule d'ADN dans un vec­ teur, infection de cellules par ce vec­ teur puis détection spécifique du clone transformé par un type donné d'ADN.

ADN complémentaire : molécule

d'ADN synthétisée à partir d' ARN, complémentaire de sa séquence.

1. Hollenberg SM, Weinberger C, Ong ES, et al.

Primary structure and expression of a functional human glucocorticoïd receptor DNA. Nature 1985; 318: 635-41 .

2. Weinberger C, Hollenberg SM, Rosenfeld

MG, et al. Domain structure of human glucocor­

ticoïd receptor and its relationship to the v-erb-A oncogene product. Nature 1984; 318, 672.

3· Downward J, Yarden Y, Mayes E, et al.

Close similarity of epidermal growth factor recep­ tor and v-erb-B oncogene protein sequences.

Nature 1984; 307: 521-7.

4· Sherr CJ, Rcttenmier CW, Sacca R, et al. The c-fms proto-oncogene prqduct is related to the receptor for the mononuclear phagocyte growth factor, CSF-1. Cel/ 1985; 41: 665-76.

5· Goirudan MV, Deric M, Green S, Grune­ meyer H, Chambon P, Clering of the human glu­ courticoïd reccptor eDNA. Nucleic Acids Res 1985; 13: 8293-304.

mfs n° 3 vol. 2 mars li!i

L

e récepteur des glucocorticoïdes

et son homologie

avec l'oncogène v-erb-A

Oncogènes et récepteurs hormonaux

Le récepteur des glucocorticoïdes est une protéine qui fixe l'hormone et se

lie, sous la forme d'un complexe hormone-récepteur, à un élément régula­

teur de l'ADN, à proximité d'un gène dont il active ou inactive ainsi la

transcription. ( Voir Lexique médecine/sciences no I, vol. 2) . La séquence

complète des nucléotides de son ARN messager humain et par conséquent,

la séquence protéique déduite par <c traduction )) des bases de l' ARN en ami­

noacides, vient d'être publiée dans un numéro de décembre 85 de Nature [1]. Le <c clonage moléculaire* )) de l'ADN complémentaire de

l' ARN a été réalisé par une méthode maintenant très utilisée, dite <c clonage

par expression )). Il s'agit de lier l'ADN complémentaire* synthétisé au

gène de la p galactosidase du phage À, puis d'infecter des cellules bactérien­

nes d'E. Coli avec le phage recombiné. La p galactosidase est puissamment

inductible par des substances chimiques qui vont, dans les cas de phages recombinés, entraîner la synthèse abondante d'une protéine hybride formée de la p galactosidase et de la protéine codée par l'ADN complémentaire. Cette dernière peut alors être détectée par des anticorps spécifiques. Le messager du récepteur des glucocorticoïdes code pour une protéine de

777 aminoacides, correspondant à la forme physiologique. Une autre forme

moléculaire de 742 aminoacides, apparemment non fonctionnelle, pourrait

être la conséquence d'un épissage alternatif des transcrits primitifs (voir

Lexique médecine/sciences n° 8, vol. 1). Il existe chez l'homme deux gènes contenant des séquences hybridant avec l'ADN complémentaire, situés sur les chromosomes 5 et 16; le premier pourrait être actif, le second étant un pseudogène. L'examen attentif de la séquence du récepteur montre qu'il est partiellement homologue de l'oncogène v-erb-A du virus de l'érythrose aviaire (AEV) [2], confirmant que toute une classe d'oncogènes correspond aux équivalents plus ou moins modifiés de récepteurs de facteurs de crois­ sance ou d'hormones. C'est ainsi que l'oncogène v-erb-B, deuxième onco­ gène de l'AEV, est une forme modifiée du récepteur du facteur de crois­ sance EGF [3] et qu'un oncogène homologue du récepteur de l'insuline vient d'être décrit (non publié). Il a également été suggéré qu'un autre oncogène, v-fms (oncogène d'un virus de sarcome félin), était étroitement relié et peut-être identique au gène codant pour le récepteur du facteur de

croissance spécifique des phagocytes mononucléés (Mononuclear Phagocyte

Growth Factor CSF-1) [4]. Sous l'influence de cette catégorie d'oncogènes, le mécanisme de la cancérisation peut être une activation des récepteurs en

l'absence de toute liaison à l'hormone ou au facteur de croissance, mimant

ainsi une stimulation hormonale (ou par un facteur de croissance) continue.

. A. K.

Note ajoutée aux épreuves. .

Depuis la rédaction de cette nouvelle, le laboratoire de Pierre Chambon à Strasbourg est parvenu à cloner les ADN complémentaires codant pour les récepteurs des glucocorticoïdes (Nue/ Acids Res 1985 ; 13 : 8zgJ-JOS) et des œstrogènes (Proc Nat/ Acad Sei USA 1985 ;

82 : 788g-g]). L'étude de la séquence de ces clones a permis de confirmer fhomo/ogie partielle entre v-erb A et le récepteur des glucocorticoïdes et a, de plus, montré qu'une semblable homologie était retrouvée au niveau du récepteur des œstrogènes.

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