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(1)

Licence de mathématiques Université de Brest L3 : Topologie et analyse fonctionnelle DMTH5TOP 2012–2013

Examen du 8 janvier 2013. Durée : 3h.

Les documents, calculatrices et téléphones portables ne sont pas autorisés.

Les cinq exercices sont indépendants.

Exercice I

SoitE=C[z]leC-espace vectoriel des polynômes en la variablez. Pour toutf =qdk=0akzk œ Eon pose :

ÎfÎ = ÿd

k=0|ak|. 1.Montrer que Î Î définit une norme surE.

2. Prouver que BÕ(0,1) = {f œ E : ÎfÎ Æ 1} n’est pas compacte. (Considérer les zn pour nœN.)

Exercice II

Soient (X, d) un espace métrique compact et f : X æX une application continue telle que d(f(x), f(xÕ)) =d(x, xÕ) pour tousx, xÕœX. SinœN, on notefn lan-ième itérée def. 1. a.SoitxœX. Montrer qu’il existe une suite(fnp(x))pœN, extraite de(fn(x))nœN, telle que :

plimæŒfnp+1np(x) =x.

b.En déduire que xœf(X).

2.Conclure quef est une isométrie deX dans X.

Exercice III

On rappelle que si(Y,”) est un espace métrique compact, alors :

l’espaceC(Y,C)des fonctions continues surY est un espace vectoriel normé complet pour ÎfÎŒ = supxœY |f(x)|;

une fonction K œ C(Y,C) est uniformément continue, c’est à dire : pour tout > 0, il existe–>0tel que”(y, yÕ–, y, yÕœY, implique |K(y)≠K(yÕ)|Æ‘.

Soit (X, d) un espace métrique compact. On munit X ◊[0,1] de la distance dŒ définie par dŒ((x, t),(xÕ, tÕ)) = max{d(x, xÕ),|ttÕ|}. On fixe une application continueK :X◊[0,1]æC. Pour toutf œE=C([0,1],C), on définit une applicationu(f) :XæC en posant :

u(f)(x) =ˆ 1

0 K(x, t)f(t)dt.

1. a.Prouver queu(f)œF =C(X,C).

TSVP

(2)

2.On prend iciX = [0,1].

a.Soit œR. Montrer qu’il existe une constanteŸ >0 telle que si |⁄| < Ÿ, alors : pour tout gœE, il existe une unique fonctionf œE telle que f =g+⁄u(f). (Appliquer le théorème du point fixe.)

b. Démontrer que pour comme en a, l’application idE⁄u : E æE, f ‘æf⁄u(f), est linéaire et inversible.

Exercice IV

1. Soit f : [0,1] æ [0,1] une fonction continue. Montrer que f possède un point fixe. (Par l’absurde, considérerU={t :f(t)> t}etV ={t :f(t)< t}.)

2.SoitS1={(x, y)œR2 : x2+y2= 1}le cercle unité de R2(muni de la distance euclidienne).

a.Donner une application continueg:S1 æS1 qui ne possède pas de point fixe.

b. Déduire de la question 1 que S1 ne peut pas être homéomorphe à un segment [a, b] de R (avec≠Œ< a < b <+Œ).

Exercice V

SoitE=C([0,1],R)leR-espace vectoriel des fonctions continues sur[0,1], normé parÎfÎŒ = suptœ[0,1]|f(t)|. On définit la suite de fonctions polynômes (pn)nœN µ E par pn(t) = (1≠t2)n (on a doncp0(t) = 1). On pose

A=;ÿd

n=0

anpn : an œR, dØ0<.

1.Montrer queAest une sous-algèbre de E qui sépare les points de[0,1]. (Utiliser la fonction p1.) En déduire queAest dense dansE.

2.Soitf œE. On suppose que´1

0 f(t)pn(t)dt= 0 pour toutnØ0.

a.Prouver que 0Æ

ˆ 1

0 f(t)2dt=----ˆ 1

0 f(t)(f(t)g(t))dt --

--ÆÎf≠Œ ˆ 1

0 |f(t)|dt pour toutgœA.

b.Démontrer que´1

0 f(t)2dt= 0et en conclure que f= 0.

(3)

Licence de mathématiques Université de Brest L3 : Topologie et analyse fonctionnelle DMTH5TOP 2012–2013

Examen du 12 juin 2013. Durée : 3h.

Les documents, calculatrices et téléphones portables ne sont pas autorisés.

Les quatre exercices sont indépendants.

Exercice I

Soient(F1, d1), (F2, d2)deux espace métriques. On munit le produitF1F2 de la distance d((x1, x2),(y1, y2)) = max{d1(x1, y1), d2(x2, y2)}.

On désigne par1:F1F2æF1,1((x1, x2)) =x1, la première projection.

1. a.On suppose que(F2, d2) est compact. Montrer que 1 est une application fermée, c’est à dire : siAµF1F2 est fermé alors 1(A) l’est aussi.

b.Donner un exemple dansR2 =F1F2 d’un sous-ensemble ferméAtel que1(A)n’est pas fermé.

2.On rappelle que le graphe d’une applicationf :F1 æF2 est défini par (f) ={(x, f(x)) :xœF1F1F2. a.Prouver que sif est continue, alors (f) est fermé dansF1F2.

b.Donner un exemple d’application non continuef :RæR dont le graphe est fermé.

c.On suppose que (F2, d2) est compact et que le graphe de f est fermé. Démontrer que f est continue.

Indication : siXµF2est fermé, on introduira le sous-ensembleA= (F1X)fl (f)deF1F2.

Notations. Dans toute la suite de l’examen on pose I = [0,1] µ R et on note E = C(I,R) le R-espace vectoriel des fonctions continues deI versR. On rappelle queE peut être muni de deux normes en posant, pourf œE :

ÎfÎŒ= sup

tœI |f(t)|, ÎfÎ11

0 |f(t)|dt.

On désigne parE1, resp.EŒ, leR-espace vectoriel normé(E,Î Î1), resp. (E,Î ÎŒ).

Exercice II

On définit un sous-espace vectorielF deE en posantF ={ÏœE : Ï(0) = 0}.

1.Soitf œE. Expliciter une suite de fonctions(fn)nØ1µF telles queÎfnÎŒ ÆÎfÎŒ et fn(0) = 0, fn(1/n) =f(1/n), fn(t) =f(t) pour 1

n ÆtÆ1.

2.En déduire que F est dense dansE1.

TSVP

(4)

Exercice III

On noteBŒ={f œE : ÎfÎŒ Æ1}la boule fermée de centre 0et rayon1dans EŒ. 1. a.Soient ÏœE et x0 œI tels que Ï(x0)>1. À l’aide de la continuité de Ï enx0, montrer qu’il existe un intervalleK µIde longueur¸>0tel queÏ(x)Ø 12(1 +Ï(x0))pour toutxœK. b.En déduire queÎÏÂÎ1Ør= ¸2(Ï(x0)≠1)pour tout œBŒ.

Indication : on utilisera l’inégalité´

I|Ï(t)Â(t)|dtØ´

K

--|Ï(t)|≠|Â(t)|--dt.

2. a.Démontrer queBŒ est un sous-ensemble fermé et borné dans E1.

Indication : pour montrer queBŒest fermé on établira à l’aide de la question 1que le complé- mentaire deBŒ est ouvert dansE1.

b.Prouver queBŒ n’est pas compact dansE1.

Indication : on pourra introduire, pour tout n Ø 2, la fonction continue fn qui vaut 0 sur [0,12n1], est affine sur[12n1,12]et vaut 1sur[12,1].

Exercice IV

Soit n œ N. On fixe n+ 1 éléments a0, . . . , an deux à deux distincts dans I. Un polynôme P œR[X]sera identifié à la fonction polynomialet‘æP(t)surI. On noteRn[X]le sous-espace vectoriel deEformé des fonctions polynomiales de degréÆn. On rappelle que siµ0, . . . , µnœR, il existe un unique polynôme L œ Rn[X] tel que L(aj) = µj pour j = 0, . . . , n (le polynôme d’interpolation de Lagrange).

1. a.Vérifier que

P ‘æN(P) = max{|P(aj)| : 0ÆjÆn} est une norme surRn[X].

b.En déduire l’existence deCnœRú+ tel queÎPÎŒ ÆCnN(P)pour toutP œRn[X].

2.On fixef œE et‘>0. Démontrer qu’il existe un polynômeQœR[X]tel que : (i)Îf≠ŒÆ;

(ii) Q(aj) =f(aj) pourj= 0, . . . , n.

Indication : on commencera par justifier l’existence de Q0 œ R[X] tel queÎfQ0ÎŒ Æ 1+C n puis on prendraQ=Q0+L, oùLest un polynôme d’interpolation de Lagrange.

(5)

Licence de mathématiques Université de Brest L3 : Topologie et analyse fonctionnelle DMTH5TOP 2013–2014

Examen du 9 janvier 2014. Durée : 3h.

Les documents, calculatrices et téléphones portables ne sont pas autorisés.

Les exercices et le problème sont indépendants.

Exercice 1

Soit E = C1([0,1],R) le R-espace vectoriel des fonctions continûment dérivables sur [0,1].

Pourf, gœE, on pose

(f|g) =f(0)g(0) +ˆ 1

0 fÕ(t)gÕ(t)dt.

1. Montrer que ( | ) est un produit scalaire sur E. On noteÎfÎ = 1f(0)21

0 fÕ(t)2dt2

12 la norme associée.

2.Démontrer queÎfÎŒ= supxœ[0,1]|f(x)|ÆÔ2ÎfÎpour toutfœE. (On utilisera les inégalités

´1

0 |fÕ(t)|dtÆ1´1

0 fÕ(t)2dt2

12 eta+bÆÔ

2(a2+b2)12 poura, bœR+.)

3.Prouver que les normesÎ ÎŒ etÎ Îne sont pas équivalentes. (Considérer fn(t) = n1sin(nfit) pournœNú.)

Exercice 2

Soient (E, d), (F,”) deux espaces métriques etf : (E, d) æ(F,”)une application continue.

On suppose queE est compact et non vide.

1.Soit(Kn)nœN une suite décroissante (pour l’inclusion) de fermés non vides deE.

a.Montrer queunœNKn est un compact non vide deE.

b. On suppose que y = f(xn) œ F avec xn œ Kn pour tout n. En considérant une valeur d’adhérence de la suite(xn)n, prouver que y=f(a)avec aœunœNKn.

c.En déduire que : (i)

nœN

f(Kn) =f3 ‹

nœN

Kn

4; (ii)

nœN

f(Kn)est un compact non vide deF .

2.Donner un exemple avec E = F = R montrant que la conclusion de la question1.c (i) est fausse si l’on ne suppose pas queE est compact.

3. On suppose (E, d) = (F,”) et l’on note fn = ff¶· · ·¶f (n fois) la n-ième itérée de f. Construire à l’aide desfn et de la question1un sous-ensembleAcompact non vide dansEtel quef(A) =A.

TSVP

(6)

SoitK=RouCet(E,Î Î) unK-espace vectoriel normé ; la distance associée à la norme est notéed(x, y) =ÎxyÎ.

Soit Ï: E æK une forme linéaire non nulle. On pose H = KerÏ. On rappelle que H est un hyperplan de E et l’on fixe a œ E tel que Ï(a) = 1, de sorte que E = H üKa : tout xœ E s’écritx= (x≠Ï(x)a) +Ï(x)a.

1.Vérifier queH est un sous-espace vectoriel deE et en déduire que siH n’est pas fermé dans E, il est dense dans E.

2.Montrer que siÏest continue alorsH est fermé.

3.On suppose dans cette question queH est fermé.

a. Montrer que a+H = Ï1(1) est fermé dans E. En déduire l’existence de > 0 tel que BÕ(0,fl)fl(a+H) =ÿ. (On noteBÕ(0,fl) la boule fermée de centre0et de rayon fl.)

b. Démontrer que |Ï(x)| Æ 1 pour tout x œ BÕ(0,fl). (On pourra raisonner par l’absurde et considérery= Ï(x)1 x.)

c.En déduire que Ïest continue.

4.On suppose queÏest continue et l’on désigne parÎÏÎla norme subordonnée deÏ, i.e.ÎÏÎ= supÓ|Ï(z)ÎzÎ| :zœEr{0}Ô. On rappelle que sizœE,d(z, H) = infyœHd(z, y)est la distance de z àH.

a.Prouver que

ÎÏÎ= sup

hœH

œKú

|| Îh+⁄aÎ et en déduire que :ÎÏÎ= 1

d(a, H).

b.Soitz=h+Ï(z)a, hœH, un élément deE. Démontrer que d(z, H) =|Ï(z)|d(a, H) = |Ï(z)|

ÎÏÎ . II

On désigne par C0 le R-espace vectoriel formé des suites x = (xn)nœN de nombres réels tels que lim

næŒxn = 0.

1. a.Vérifier (rapidement) queÎxÎ= supnœN|xn| définit une norme surC0. Pourx= (xn)n œC0 on pose :

Ï(x) =+ÿŒ

n=0

1

2nxn=x0+1 2x1+ 1

22x2+· · ·

b.Montrer queÏ:C0æR est une forme linéaire continue pourÎ Îet queÎÏÎ Æ2.

c.Démontrer queÎÏÎ= 2. (On pourra prendrexn=kn.)

2.Soit xœ C0 tel queÎxÎ= 1. Démontrer que |Ï(x)| <2. (Soit 0< Á< 1; introduire n0 Ø1 tel que|xnÁ pournØn0 et majorerÏ(x) =qn<n0 21nxn+qnØn0 21nxn.)

3.SoitH= KerÏetz œErH. Démontrer qu’il n’existe pas dehœHtel qued(z, h) =d(z, H).

(7)

Licence de mathématiques Université de Brest L3 : Topologie et analyse fonctionnelle DMTH5TOP 2013–2014

Examen du 11 juin 2014. Durée : 3h.

Les documents, calculatrices et téléphones portables ne sont pas autorisés.

Les exercices et le problème sont indépendants.

Dans les exercices 1, 2 et 3 on désigne par (E, d) un espace métrique.

Exercice 1

1.SoitO un ouvert de (E, d). Démontrer que pour toute partieB deEon aOflBµOflB.

2.Donner un exemple de deux intervalles A, B de R tels que B est ouvert et AB n’est pas contenu dansAB.

3. Donner un exemple de deux ouverts A, B de R tels que les parties AB, AB, AB, AB etAB sont toutes différentes.

Exercice 2

SoientK un sous-ensemble compact de(E, d)et r un réel strictement positif.

On poseF = txœKBÕ(x, r) oùBÕ(x, r) est la boule fermée de centre xet rayon r. Démontrer queF est fermé dans (E, d).

Exercice 3

Soit(Kn)nœN une suite décroissante de compacts de(E, d), i.e.Kn+1µKn, etA=unœNKn. SoitO un ouvert de (E, d) contenantA. Démontrer qu’il existe un entiermtel queKmµO.

Indication : On pourra raisonner par l’absurde et introduire la suite de partiesKncO, nœN, oùcO est le complémentaire deO dansE.

Exercice 4

Sif : [0,1]æ[0,1]est une fonction continue, on définit l’ensemble des points fixes def par (f) ={aœ[0,1] :f(a) =a}.

1.Pourquoi l’ensemble (f)est-il fermé dansR?

2.SoitF µ[0,1]un fermé non vide. Rappeler la définition de la distanced(x, F)dexàF, puis démontrer qu’il existe une fonction continue de[0,1]dans lui-même telle queF = (f).

Indication : SiaœF, introduire la fonctionf définie par f(x) =

Y_ ] _[

x+d(x, F) si 0ÆxÆa, xd(x, F) si a < xÆ1.

TSVP

(8)

de la normeÎfÎŒ = sup)|f(x)|:xœ[≠⁄,⁄]*. On pose :

C=)ÏœC([≠⁄,⁄],R) : Ï(0) = 0et ÎÏÎŒ Æ1*.

1.Vérifier queCest un fermé non vide de l’espace vectoriel norméC([≠⁄,⁄],R). En déduire que C est un espace métrique complet pour la distance induite, donnée par d(Ï,Â) =ÎÏÂÎŒ pourÏ,ÂœC.

On noteF une fonction continue de[≠1,1]◊[≠1,1]versR telle que : (i) F(0,0) = 0;

(ii) il existekœ]0,1[tel que--F(x, yÕ)≠F(x, y)--Æk|yÕy|pour tousx, y, yÕœ[≠1,1].

2. Expliquer pourquoi la condition (ii) est satisfaite lorsque la dérivée partielle ˆFˆy existe et vérifie---ˆFˆy(u, v)---Æk <1pour tous(u, v)œ[≠1,1]◊[≠1,1].

3.Soit Ïœ C. Vérifier que l’on définit un élémentT(Ï)œ C([≠⁄,⁄],R), tel queT(„)(0) = 0, en posant :

xœ[≠⁄,⁄], T(Ï)(x) =F(x,Ï(x)).

4.Montrer qu’il existefl>0tel que|F(x,0)|Æ1≠k pour|x|Æet en déduire qu’alorsÏœC

impliqueT(Ï)œC.

5. On fixe comme en 4; on peut donc définir l’application T : Ï ‘æ T(Ï) de C dans lui- même. Démontrer queT est contractante et qu’il existe une unique fonctionf œ C telle que f(x) =F(x, f(x))pour toutxœ[≠fl,fl].

6. Soient g œ C([≠1,1],R) telle que g(0) = 0 et k œ]0,1[. Montrer qu’il existe > 0 et une unique fonctionf œC telle quef(x) =ksin!g(x) +f(x)"pour toutxœ[≠fl,fl].

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