Par Edith Planche, fondatrice de l association SeA, Science et Art ethnologue (chercheure associée EVS, Université de Lyon) et

(1)

EEDD par la culture,

soit l’Art et l’Ethnologie pour un ancrage sensible au service de la résilience à l’anthropocène

Par Edith Planche, fondatrice de l’association SeA, Science et Art ethnologue (chercheure associée

EVS, Université de Lyon)

edith.planche@orange.fr

et

contact@science-et-art.com

Copyright Edith PLANCHE /SeA Science et Art

(2)

Copyright Edith PLANCHE / SeA Science et Art

->

->1ere partie anthropologique : montre comment la rupture

entre « science » et « art » est de même souche que la rupture entre « nature » et « culture » et comment ces divorces sont à la source de la déconnexion de l’

humain avec son environnement -> 2

^e

partie EEDD : pistes pour construire une pédagogie du sensible et ateliers à mettre en œuvre. Ces ateliers ont le plus souvent été expérimentées au sein de l’association SeA Science et Art (publics scolaires, centres de loisirs, adultes) en

partenariat avec collectivités territoriales

Participation ouvrage Jean Malaurie, Arctica, Œuvres 2, CNRS Editions, 2019 avec l’article : Réveiller la force…

(3)

 SeA Science et Art créée en 2000

Président: Philippe Louisgrand, artiste, professeur et dir. Ecole Beaux Arts Vice-Président: François Laplantine, écrivain professeur émérite d’ethnologie

Pourquoi Science et Art ->Sentiment d’être boiteux SeA, Science et Art = génériquement essayer de relier

« esprit critique et respiration poétique »

Siège Social, SeA, Science et Art, Maison du Confluent, 1 Place Général Leclerc 69350 La Mulatière

Depuis 2003, partenariat Région Rhône Alpes puis AuRA. Projet d’éducation au territoire fluvial écoles

primaires du Lac Léman jusqu’à Montélimar à partir

de l’outil pédagogique Le Rhône, La mallette des merveilles du fleuve

(4)

Nos sociétés occidentales se sont construites sur des ruptures en cascade, dont la rupture

reproduite dans l’éducation entre le savoir et soi- même.

On invite l’apprenant à raisonner à partir d’un énoncé abstrait en occultant toutes les parties sensibles et

subjectives (émotions, sensations, corps, renvois au connu) qui auraient pu raccorder à lui-même et

donner du sens aux apprentissages.=>Le sort de

l’apprenant (le plus souvent contexte scolaire) est de se conformer à un savoir, abstrait, qui vient de

l’extérieur, d’une parole hétéronome en surplomb

(iIlustration page suivante)

(5)

Le Rhône est un fleuve de 812 km qui prend sa source…

Faites le lien entre le Rhône et la ressource en eau dans le monde

…

(6)

TOUT EST QUESTION POUR NOUS AUJOURD’HUI DE LIENS A RETABLIR : Il s’agit de se

RECONNECTER

avec le savoir (a contrario « pur cerveau »/sec)

avec la nature (a contrario cladisme « regard humain observant » et rupture nature/culture )

avec le sensible (a contrario domination de

l’intelligible qui rend boiteux de la « pensée sauvage »

(7)

2 formes de pensée fécondes L’une n’exclut pas l’autre. Georges Devereux

Dessin Edith Planche

1) ^{La pensée}

rationnelle est déterminée par l’intelligible : nous évacuons nos sensations pour manipuler des concepts. A l’inverse, la pensée sauvage calcule avec

l’enseignement de l’expérience

sensible : odeurs, textures, couleurs, nous dit Claude LEVI STRAUSS.

2) Et il rajoute que ces deux formes de pensée sont tout autant valables et fécondes pour décrypter le monde.

Je dirais que l’une n’exclut pas l’autre.

Georges DEVEREUX énonce

que chaque société présente une matrice primaire

et une matrice secondaire et/ou refoulée.

La poésie est selon moi la matrice secondaire de notre société

qui exprime le refoulé de la

« pensée sauvage ».

(8)

Tout est parti du constat d’une perte de sens

Nous vivons dans un monde fonctionnel, coupés du sol, de la nature,

mais aussi coupés du symbole, désenchantés : Ce qui nous oriente, ce n’est pas le sens du vent , mais les panneaux de signalisation routière. Nous restons à la surface plane de la pancarte, du signe qui domine par rapport au symbole…

Nous sommes coupés du sol et du symbole

Rupture Science/Art HORS DE SOI Rupture Nature/Culture  HORS SOL

(9)

La rupture science/art repose sur le socle positiviste qui traine dans la queue de la comète de la manière européenne de structurer le monde malgré

l’irruption de la complexité et de l’incertitude.

L’objectivation du monde nous demande de nous séparer du sujet et du sensible (Descartes nous

demande de nous méfier du commerce des sens et des égarements sensibles) pour mieux observer le réel => HORS DE SOI

Rupture Nature/Culture -> Coupés du sol : La technique coupe l’Homme de la nature. C’est le socle de la rationalisation => HORS SOL coupes brutales dans l’écosystème d’où trames vertes et bleues au XXIe, Bêtes dans les cages, esprits dans le moule planification contraire à l’improvisation et à la souplesse

Copyright Edith PLANCHE / SeA

Science et Art

(10)

La séparation entre science et art

désenchantante (enchantement=

psalmodie, vibration) est de même souche

que la rupture entre Nature et Culture : valeurs de froid, de

« platitude » et de distance

-> Aujourd’hui il s’agit de Dé- rationnaliser ^(et

non pas irrationnaliser)

->Trames vertes et bleues ->Sensible->Schèmes de pensée

(11)

L’approche sensible permet de rétablir les liens, de se

reconnecter à l’environnement au sens large

Elle travaille vraiment pour une appropriation incorporée et affective de la transition écologique pour que cela devienne une évidence sensible et surtout pas morale (morale qui véhicule des impensés culturels)

(Illustration page suivante)

(12)

(13)

L’approche artistique implique car en créant, on est porté à vivre des émotions, à aimer et s’impliquer, à donner de soi- même pour motiver l’envie de préserver… à établir une relation intime et augmentée avec « les objets du monde » volume au vivre. L’art mobilise du vivant en soi-même

(illustrations pages suivantes) Copyright Edith PLANCHE / SeA

Science et Art

(14)

Réhabiter l’environnement et le thème avec soi-

même

(15)

Etablir un lien avec l’environnement adultes

Mise en perspective paysage objectif et subjectif Gauche Description « objective » / Droite dérive subjective

(16)

L’approche ethnologique permet de se

reconnecter à la mémoire du territoire et donc le rend lisible (via le récit affectif : cette tour de bac à

trailles me rappelle ce grand père qui racontait qu’il faisait passer les gens d’une rive à l’autre en temps de guerre ), le raccorde à des racines (se relier aux anciens = filiation

symbolique) donne du sens et de la densité qui sert l’envie de ne plus le dégrader. Le rend

précieux et habité (non vide). Derrière ma rue, il y a de la filiation qui forme des fils symboliques d’un rapport au quartier, au terroir. Tout n’est pas

fonctionnel et plat, mon quartier, ma ville,

grouillent de mémoire, sont pétris de vécus et

d’affects

(illustration page suivante) Copyright Edith PLANCHE / SeA Science et Art

(17)

Se relier aux

anciens qui ont forgé ce territoire

(18)

L’art et l’ethnologie ont en

commun la capacité à

développer des ancrages

sensibles à l’environnement au

sens large milieu naturel et

milieu de vie, donc à établir un

lien, à réduire les distances entre

soi-même et l’extérieur.

(19)

Il s’agit donc de rétablir les ancrages sensibles à l’environnement

et aux apprentissages

Magritte, Les valeurs personnelles, 1952

(20)

Réhabiter l’environnement avec soi-même, ses préoccupations et valeurs personnelles

Paysages habités de fils symboliques=

ethno (mémoire, étymologies) et art (intimité, valeurs personnelles)

(21)

Toute notre pédagogie par le sensible est basée sur ce

développement d’ACCROCHES SENSIBLES au SAVOIR et à

L’ENVIRONNEMENT, en réinjectant des valeurs

personnelles, que ce soit par l’art, par la mémoire du territoire, par les sens, par le sens donné,

soit le raccordement aux vécus.

(22)

C’est étrange de se laisser bercer par le clapotis des vaguelettes tout en restant dans le bruit de la ville, le ronflement incessant des moteurs…

C’est comme si on était dans une

réalité différente. Après l’agitation du passage des canoes,

nous voici seuls sur ce petit bout de plage.

Envie de forêt, d’aller se ballader…

Nous valorisons les pistes de la mémoire, du vent, de la sensation vécue par l’apprenant en

mouvement… et lui offrons un espace d’expression et de

partage (mémoires, créations), pour rétablir un lien personnel avec l’environnement et motiver l’assimilation d’informations

hétéronomes. Du vécu, du subjectif

 à l’apport d’informations

Avec l’approche

sensible, il s’agit de Retisser les liens avec l’environnement à

connaitre, ré-humidifier l’apprentissage,

réinjecter des valeurs personnelles a contrario de le dessécher…

Balade familiale intergénérationnelle

(23)

Fréquentation d’œuvres de maitre pour re- créer (et être support au débat)

SUR UN PLAN PEDAGOGIQUE, l’en soi du sujet émotionnel et de l’intimité créative,

puis le chez soi du sujet quotidien et du sujet local, vont faire sens comme tremplin pour comprendre le global, le général, l’abstrait…

Par exemple, thème de l’énergie

Fréquenter le thème avec l’Art

(24)

Copyright Edith PLANCHE / SeA Science et Art Débat objets électriques du quotidien de l’enfant, Jouer

des scènètes du circuit de l’eau dans l’usine hydroélectrique locale, Dessin pochette CD usine locale et chanson du fleuve…

(25)

Science et Art

Avec la Sortie en plein air –NÉCESSAIRE-; la nature, la vivifiance de l’air, les rencontres animales et végétales vont nous rattraper pour nous reconnecter au sol, à la terre.

MAIS EN PLUS l’ Ethnographie va nous reconnecter à « sa » terre (au terroir, …qu’on soit d’ici ou d’ailleurs= ancrage à la mémoire)

BESOIN AUSSI de la dimension symbolique du regard sur le monde, de ce ré- enchantement, de cette expérience augmentée avec l’environnement et les objets du monde, de Sortir du regard unidirectionnel humain et « objectif » imposant des catégories rigides, pour nous connecter au cercle des points de vue de l’Autre du monde….

L’Art est-il une manière de réinjecter de la pensée sauvage ?

(26)

Modèle sociétés occidentales relation pyramidale : humain maitrise la nature vue comme objet-ressource silencieux, non sujet de point de vue et d’intentions Animisme  relation circulaire : chacun est sujet avec un point de vue

engendré par ses organes perceptifs. Dans cette mesure tout s’anime, la nature parle, mais les points de vue peuvent s’affronter

Ces formes de rapport à la nature engendrent une posture

Le modèle occidental et le modèle animiste au sens générique

Animaux

Hommes

Homme

Animaux, plantes, paysage, planète

Plantes LieuxMontagnes, sources,

Ciel, cosmos

« Ciel » Schéma

Edith Planche

(27)

En étant au dessus de tout, en voyant le reste du monde comme une ressource, l’humain s’exclut de l’Autre du monde, se coupe du paradigme de la nature, La Nature est désanimée, elle s’est tue; il faut se taire pour entendre ses secrets… Poésie outil pour glisser dans le monde de l’Autre, l’Autre du monde. La poésie semble être le point d’orgue de ce nécessaire

retournement de paradigme : matrice secondaire de notre société.

- Faire silence sur catégories -> Ecoute de la dimension de l’Autre, nature, monde extérieur, environnement : Entre subjectif et objectif ) Posture du poète = se laisser penser plus que penser, se laisser saisir plus que construire, processus artistique, « je est un autre » nous dit Arthur

RIMBAUD =se laisser saisir/saisie du monde, rentrer en contact autrement - Etre un bon chasseur rapporte Jean MALAURIE= éviter les mots qui

congèlent les pensées, les règles qui congèlent l’intuition= rester à l’écoute de son intuition = perception aiguisée avec la nature et ses indices. On rentre en contact, la nature nous forme et nous informe - Le facteur CHEVAL, artiste d’art brut= il ne faut pas exiger trop de

compréhension, cela ferait tomber la pierre des mains. Les branches, les arbres, les herbes me disent comment construire mon Palais idéal, nous dit-il…

-> Sur un plan pédagogique : l’expérience en nature fait le tiers avec le désir du bien- écrire ->productions plus personnelles quand la nature nous donne la main pour

écrire…

(28)

Les outils, Science & Art; Nature & Culture

 Intérêts des approches artistique et ethnologique pour EEDD :

• ART: levier, désir, engagement, réhabiter l’environnement avec soi-même, motiver, refaire du lien avec le savoir, réinjecter toutes les parties sensibles et subjectives. L’art recrée des liens avec soi-même (alternance pour digérer les apprentissages, créer pour aimer et apprendre et préserver). Contre une école « sec », n’ayant pas de lien avec le vécu, l’intime, s’adressant au pur cerveau. Mobiliser du vivant en soi-même.

• ART : développement d’une pensée holistique ou moins binaire, créer pour se relier à l’environnement par les formes, les couleurs : symbole ou expérience augmentée. Œuvre dit plus que ce qu’elle montre… PICASSO : peindre c’est établir des rimes plastiques… Formes qui résonnent entre elles, répondant à d’autres formes et à l’espace qui les entoure…

• ETHNO : prendre conscience de son inscription dans une culture locale, comme levier d’émotion et d’attachement, d’enracinement.

• ETHNO : interculturalité : provoquer un décentrement fécond pour la réflexion. Ruptures et continuités->déplacement du curseur entre nature et culture. Déloger les impensés culturels.

• ART pour connaitre la nature, nature pour connaitre l’art, pour sauter vers d’autres paradigmes ,se laisser saisir et penser. ETHNO pour vivre une relation différente à la nature par l’expérimentation ethno-pédagogique, pour expérimenter un rapport à l’environnement plus relié via balade poético-animiste.

(29)

Se reconnecter avec son imaginaire, ses préoccupations Créer pour aimer et apprendre

Créer pour aimer et préserver APPORT 1 DE L’ART POUR EEDD

(30)

INVERSER

COULEURS Créer chocs avec l’effet artistique

Exprimer et

INSCRIRE le lien proie-prédateur par une chimère

VISUALISER la sobriété énergétique avec les variations du costume de L’Arlequin

Expérience augmentée Œuvre dit plus que ce qu’elle montre,

fructification-tentacules, démultiplication et autres liens entre les choses du monde

APPORT 2 DE L’ART POUR EEDD

(31)

Prendre conscience de sa culture locale comme levier d’attachement et d’enracinement

APPORT 1 DE

L’ETHNO POUR EEDD

(32)

Interculturalité : prendre du recul, se décentrer, dérangement culturel

PAR RAPPORT ESPACE GEOGRAPHIQUE D’AUTRES SOCIETES -> Le lutin, figure anthropomorphe du paradigme de la Nature est au Burkina immédiatement disponible dans le paysage.

En France, on passera par la métaphore de la poésie PAR RAPPORT TEMPS DES

SOCIETES RURALES FIN XIXe/DEBUT XXe

L’ancien va nous raconter qu’il

construisait les guinguettes en bois car le bois se déformait et

reformait au gré des crues.

Modèles de composition avec la nature => prospective pour l’avenir Comparaisons XIXe, XXe, XXIe APPORT 2 DE L’ETHNO POUR EEDD

(33)

L’animisme nous montre la voie de l’échange de regards et de la mise au même niveau : écoute de la « nature », glisser dans le monde de l’Autre:

mimer l’oiseau avant d’écrire une poésie, comme le chasseur Inuit danse la baleine pour épouser son mouvement et mieux la suivre

…

Copyright Edith PLANCHE / SeA Science et Art

 RENVERSER LES PARADIGMES appréhender autres modes d’approche du réel et de connaissance, pour connecter l’Autre du monde. Mode intuition issue d’ une relation- perception de l’environnement où la nature nous informe, Nature-Naturante (MALAURIE)

L’artiste est traversé « On devrait dire : on me pense » nous dit RIMBAUD…

APPORT 3 DE L’ ART ET DE L’ ETHNO POUR EEDD

(34)

Sec-pur « cerveau »-> à Réhumidifier Objectif -> Subjectif

Esprit->Corps, Symbole, Vivant

Liens avec le savoir Ce que

j’apprends est lié à moi

Vécu Intime créa Vécu quotidien Vécu local

Adultocentrisme= ->

fabriquer des citoyens éclairés EDD : éclairés comment? Se connecter à soi, mobiliser du vivant en soi-même

Surplombs du blanc Retournements de paradigme

Pensée sauvage à l’occidental :

passerelle =poésie

Pour une éducation réhumidifiée, contre la pensée unique en surplomb non identifiée comme telle, siècle du cercle des points de vue contre univers de la pensée unique et fonctionnelle très pauvre (sans vibration du vivant et se privant d’autres points de vue des vivants humains et non humains) comme on appauvrit les sols => réinjecter points de vue de la pensée sauvage, de chaque vivant et de chacun = Saut vers autre

paradigme ? La terre s’est tue, il faut se taire (l’humain anthropocène), rétablir les liens et les sujets.

Réinjecter le sujet

(35)

Approcher les points de vue animaux par l’ART/

Exalter la Beauté du vivant valorisée par différents ateliers artistiques et approcher les points de vue animaux engendrés par organes perceptifs (Umwelt et animisme)

-> Par exemple,

« Les vibrations passent par l’oreille interne du poisson pour qu’il

puisse entendre ».

Ma queue et mes pattes palmées me servent à nager

Mes antennes au devant de ma tête sont comme des mains pour

toucher mon environnement

Les fonctions biomorphologiques

souhaitées par l’enfant pour son animal

vont engendrer une forme. L’art se révèle ici à partir des données scientifiques…

(36)

TERRI TORIA- LISER CONSIS- TANCE

(Bruno LATOUR)

Transversalité Français; arts

Partage de l’eau Pensée systémique

Passé, Présent, Futur (rapport culturel au fleuve)

Exemple du Projet d’Education au territoire fluvial Regards de Rhône

(Michel LUSSAULT)

(37)

Pour enrayer la crise écologique, s’agit-il de Rétablir ce vivant et le lien au vivant pour retourner, renverser l’anthropocène ->

LE VIVANT à plusieurs échelles et niveaux : le vivant de l’art et du

symbole, le vivant des mémoires des vécus, le lien aux autres vivants sur Terre

Rétablir les liens pour avoir envie de

préserver = cultiver cercles vertueux plutôt que la vertu = culpabilisation

Education à l’environnement par le sensible réinjecte du sujet, ce qui correspond aussi à un retournement du paradigme de

l’objectivité qui sous-tend les ruptures nature/culture et science/art.

Devenons sensiblocène… moteur en profondeur de changements de comportements

(38)

Merci pour votre écoute et votre

regard !

Edith Planche, Fondatrice SeA, Science et Art

contact@science-et-art.com Chercheure associée EVS

(39)

Bibliographie :

C. Levi-Strauss cité par Sorman, G., Les vrais penseurs de notre temps. Paris : Fayard, 1989.

Devereux, G., Essais d’ethnopsychiatrie générale, Gallimard, 2010.

Rimbaud, A., Lettres du voyant (13 et 15 mai 1871), Librairie Droz, 1975.

Malaurie, J., De la vérité en ethnologie…, « Pas à pas vers les vers les Inuit », Polaires Economica, 2001.

Malaurie, J., Lettre à un inuit de 2022, Paris : Fayard, 2015.

Gilot, F et Lake, C., Vivre avec Picasso, Calmann-Lévy, 1965.

Edith Planche : dernières publications

- Eduquer à l’environnement par l’approche sensible. Art, ethnologie et écologie, Chronique Sociale, 2018. (ouvrage)

- « Éduquer à l’environnement par l’approche sensible art, ethnologie et écologie », in L’éducation à l’environnement et au développement durable, École changer de cap. Dossier thématique préparé par Maridjo Graner et André Giordan, octobre 2019, pp.59-68.

- « Réveiller la force. Cinq leçons pour "réanimiser" les peuples du Nord. », in ARCTICA Œuvres II. Tchoukotka 1990. De Lénine à la Pérestroîka. Sous la direction de Jean Malaurie, CNRS Editions, février 2019, pp. 679-697.

- « Créer pour recréer le lien avec l’environnement », Revue francophone internationale.

Éducation relative à l'environnement. Regards. Recherches. Réflexions In L’Art et l’Éducation relative à l’environnement, Sous la direction de Vincent Bouchard-Valentine et Lucie Sauvé.

Volume 14-1, 2017. https://journals.openedition.org/ere/2319

Par Edith Planche, fondatrice de l association SeA, Science et Art ethnologue (chercheure associée EVS, Université de Lyon) et