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Exercices et corrigés

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Academic year: 2022

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(1)Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Manuel d’économie bancaire appliquée. au cœur des entreprises bancaires. 2e version. Exercices et corrigés. DOMINIQUE CHABERT. 03/2014.

(2) Ces exercices ont pour objectif de vous permettre de (re)travailler un certain nombre de points abordés dans les différents chapitres de la 2e édition du Manuel d’économie bancaire appliquée – Au cœur des entreprises bancaire. ● Les exercices numérotés de 1 à 13 font appel aux chapitres 1 et 3 ● Les exercices numérotés de 14 à 22 font appel au chapitre 4 Sources des exercices Exercice 3 Coussergues Sylvie (de), Gestion de la banque – Du diagnostic à la stratégie, Dunod, 3e éd., 2002. Nota : le lecteur trouvera un autre exemple à la page 123 de la 7e édition de cet ouvrage, coécrit avec Gautier Bourdeaux et paru en 2013. Exercice 9 Lamarque Éric, Gestion bancaire, Pearson Education, 2008. Le nom (fictif) de la banque a été changé ainsi que l’année de référence du compte d’exploitation. Exercice 10 Lamarque Éric, Gestion bancaire, Pearson Education, 2008. Exercice 14 Coussergues Sylvie (de), Gestion de la banque – Du diagnostic à la stratégie, Dunod, 3e éd., 2002. Nota : le lecteur trouvera un autre exemple aux pages 219 et 220 de la 7e édition de cet ouvrage, coécrit avec Gautier Bourdeaux et paru en 2013. Exercice 15 Venard Nicolas, Économie bancaire, Bréal, 2001.. Les exercices signalés par un astérisque (*) sont dus à l’auteur..

(3) EXERCICE 1* On considère l’évolu on du bilan agrégé des cinq principaux groupes bancaires français en (Mds€) entre 2009 et 2011 (BNP Paribas, Société générale, Groupe Crédit agricole, BPCE et Groupe Crédit mutuel). ACTIF. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. En milliards d’euros Emplois Caisse, Banques centrales et office des chèques postaux Prêts aux établissements de crédit - Comptes ordinaires - Comptes et prêts - Valeurs reçues en pension - Autres prêts Crédits à la clientèle - Crédits à la clientèle non financière - Prêts à la clientèle financière - Valeurs reçues en pension - Comptes ordinaires débiteurs - Créances douteuses - Autres crédits Opéra ons sur tres - Titres reçus en pension livrée - Titres de transac on - Titres de placement - Titres de l’ac vité de portefeuille - Titres d’inves ssement - Autres opéra ons Valeurs immobilisées - Prêts subordonnés - Parts dans les entreprises liées - Immobilisa ons - Crédit-bail et loca on simple - Autres valeurs Divers Total de l’ac f. 2009. 2010. 2011. VariaƟon 2011/2010 En montant En %. 95,79. 99,22. 144,97. 44,75. 46,1. 1 630,72 241,43 1 123,84 10,23 255,22 2 218,19 1 968,72 132,30 0,22 65,20 37,00 14,75 2 223,98 513,23 635,72 444,54 2,32 265,35 362,81 481,37 44,01 317,31 28,56 88,39 3,11 858,05 7 508,10. 1 585,16 213,30 1 088,65 14,62 268,59 2 393,24 2 075,91 183,00 0,20 81,12 38,59 14,42 2 303,08 607,79 635,68 439,55 2,02 261,63 356,42 495,75 44,74 331,97 29,02 87,47 2,55 953,49 7 829,94. 1 812,68 211,84 1 282,04 16,38 302,42 2 433,68 2 142,57 155,93 1,14 80,24 38,14 15,67 2 251,50 592,27 496,82 457,13 1,66 289,60 414,02 490,80 43,50 326,43 29,16 89,09 2,61 1 215,53 8 349,17. 227,52 -1,46 193,39 1,76 33,83 40,44 66,67 -27,07 0,94 -0,88 -0,46 1,25 -51,58 -15,52 -135,85 17,58 -0,36 27,97 57,60 -4,96 -1,24 -5,54 0,14 1,62 0,06 262,05 519,23. 14,4 -0,7 17,8 12,1 12,6 1,7 3,2 -14,8 470,3 -1,1 -1,2 8,6 -2,2 -2,6 -21,8 4 -17,8 10,7 16,2 -1,0 -2,8 -1,7 0,5 1,8 2,4 27,5 6,6. 2010. 2011. PASSIF En milliards d’euros. 2009. Ressources Banques centrales et office des chèques 18,75 postaux Emprunts auprès des établissements de crédit 1 717,18 - Comptes ordinaires créditeurs 100,62 - Comptes et emprunts 1 320,99 - Valeurs données en pension 24,07 - Autres emprunts 271,50 Ressources émanant de la clientèle 1 893,42 - Emprunts auprès de la clientèle financière 307,36 - Valeurs données en pension 1,32 - Comptes ordinaires créditeurs 523,50 - Comptes d’épargne à régime spécial 728,56 - Comptes créditeurs à terme 302,38 - Bons de caisse et bons d’épargne 1,89 - Autres ressources 28,41 Opéra ons sur tres 2 506,66 - Titres donnés en pension livrée 580,28 - De es représentées par un tre 1 249,43 - Dont tres de créance négociables 751,39 - Obliga ons 446,57 - Autres opéra ons 676,94 Provisions, capitaux propres 562,69 - Subven ons et fonds publics affectés 4,81 - Provisions diverses et dépôts de garan e 72,33 à caractère mutuel - De es subordonnées 176,82 - Capital, réserves et fonds pour risques 308,74 bancaires généraux Report à nouveau (+ / -) 32,14 Divers 777,26 Total du passif 7 508,10. VariaƟon 2011/2010 En montant En %. 5,92. 1,83. -4,09. -69,1. 1 531,70 103,10 1 126,64 29,63 272,33 2 133,50 433,54 2,89 578,54 755,33 332,08 2,21 28,92 2 652,56 630,34 1 320,05 787,14 478,56 702,17 583,50 6,33 83,78. 1 821,98 103,26 1 390,83 27,60 300,28 2 139,93 374,87 0,58 604,33 799,26 329,00 2,30 29,61 2 664,90 663,86 1 232,53 636,51 522,39 768,50 590,12 6,71 96,01. 290,27 0,16 264,20 -2,03 27,95 6,43 -58,67 -2,31 25,79 43,93 -3,09 0,09 0,69 12,34 33,52 -87,51 -150,63 43,82 66,33 6,61 0,37 12,23. 19,0 0,2 23,5 -6,9 10,3 0,3 -13,5 -80,1 4,5 5,8 -0,9 4,2 2,4 0,5 5,3 -6,6 -19,1 9,2 9,4 1,1 5,9 14,6. 172,14 321,25. 153,81 333,59. -18,33 12,34. -10,6 3,8. 37,35 885,41 7 829,94. 39,23 1 091,19 8 349,17. 1,88 5,0 205,77 23,2 519,23 6,6 Source : ACPR, 2012..

(4) a) Commentez de manière synthé que les grands postes de ce bilan agrégé. b) Comment expliquez-vous la faible différence avec le montant des prêts interbancaires et celui des emprunts interbancaires ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 2* Le tableau ci-après retrace le bilan agrégé des cinq principaux groupes bancaires français (en Mds€), selon les normes IFRS. 2011. 2012. Évolu on 2012/2011. Ac f Trésorerie et comptes à vue auprès de banques centrales 183,7 316,4 +72,3 % Ac fs financiers détenus à des fins de transac on 1 750,1 1 829,8 +4,6 % Ac fs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat 93,5 124,2 +32,8 % Ac fs disponibles à la vente 373,8 370,1 -1,0 % Prêts et créances sur les grandes entreprises 1 050,4 996,4 -5,1 % Prêts et créances sur la clientèle de détail 1 480,8 1 467,1 -0,9 % Prêts et créances sur les administra ons centrales, les établissements de 631,0 576,7 -8,6 % crédit et les ins tu ons non établissements de crédit Placements détenus jusqu’à leur échéance 20,9 20,3 -3,1 % Dérivés – Comptabilité de couverture 70,8 88,0 +24,2 % Autres ac fs 519,7 524,7 +1,0 % Passif Passifs financiers détenus à des fins de transac on 1 685,31 1 679,97 -0,3 % Passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat 168,54 176,70 +4,8 % Dérivés – Comptabilité de couverture 80,03 93,40 +16,7 % Dépôts d’établissements de crédit 526,59 468,43 -11,0 % Dépôts (autres que ceux d’établissements de crédit) 2 209,79 2 214,08 +0,2 % Titres de de e (y compris les obliga ons) 795,30 859,43 +8,1 % Provisions 25,14 26,56 +5,6 % Passifs subordonnés 88,58 71,46 -19,3 % Capitaux propres part du groupe 271,27 294,46 +8,5 % Autres passifs 324,15 429,08 +32,4 % Total de bilan 6 174,7 6 313,6 +2,2 % Source : ACPR, 2012.. a) Commentez de manière synthé que ce bilan agrégé. b) Comment peut s’expliquer la forte croissance du poste « Trésorerie et comptes à vue auprès de Banques centrales »?.

(5) c) Que désignent les postes suivants ? – « Ac fs financiers en juste valeur par résultat » ? – « Ac fs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ? – « Ac fs financiers disponibles à la vente » ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 3 (S. de Coussergues) Soit le bilan simplifié de quatre banques A, B, C et D en valeurs absolues (en millions d’unités monétaires) (v. tableau 1) et en valeurs rela ves (v. tableau 2). AcƟf Banques A B Opéra ons de trésorerie 968 320 Opéra ons avec la 1 100 440 clientèle Opéra ons sur tres et 22 16 divers Valeurs immobilisées 110 24 Total bilan 2 200 800 AcƟf Banques Opéra ons de trésorerie Opéra ons avec la clientèle Opéra ons sur tres et divers Valeurs immobilisées Total bilan. Tableau 1 (en millions d’u.m.) Passif C D Banques A B 77 16 Opéra ons de trésorerie 660 432 18 1,5 Opéra ons avec la 1 364 320 clientèle 3 82 Opéra ons sur tres et 22 16 divers 2 0,5 Valeurs immobilisées 154 32 100 100 Total bilan 2 200 800. A 44 50. B 40 55. C 77 18. 1. 2. 3. 5 100. 3 100. 2 100. C 80 14. D 28,4 0,9. 3. 68,9. 3 100. 1,8 100. Tableau 2 (en %) Passif D Banques 16 Opéra on de trésorerie 1,5 Opéra ons avec la clientèle 82 Opéra ons sur tres et divers. A 30 62. B 54 40. C 80 14. D 28,4 0,9. 1. 2. 3. 68,9. 0,5 Capitaux permanents 100 Total bilan. 7 100. 4 100. 3 100. 1,8 100. a) Que pouvez-vous dire de l’ac vité des banques A, B, C et D à la lecture de ces bilans ? b) Calculez et analysez les soldes suivants : – Situa on clientèle. – Situa on de trésorerie..

(6) _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 4* On considère la courbe des taux sur les tres de la de e souveraine française en 2006/2007 d’une part et en 2012/2013 d’autre part (source : France Trésor d’après des données Bloomberg, 2007 et 2013)..

(7) Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. À par r de l’examen de la courbe des taux sur tres d’État français, que pouvez-vous dire a priori sur : a) L’évolu on de la marge d’intermédia on des banques – entre avril 2006 et avril 2007 ? – entre juin 2012 et juin 2013 ? b) Les taux débiteurs pra qués par les banques ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(8) EXERCICE 5*. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Marge nette d’intérêt et commissions nettes rapportées au total de bilan. Périmètre : BNP Paribas, Société générale, Groupe Crédit agricole, Groupe BPCE, La Banque postale. Source : ACPR, 2012.. Commentez le graphique ci-dessus en cherchant à adopter une lecture économique rela ve à l’évolu on de ces deux courbes. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(9) EXERCICE 6*. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. On considère le bilan (simplifié et donc tronqué) de la banque Crédit de France (hors fonds propres) : Crédits 1 an 2,5 % (40 %). Dépôts à vue à 0 % (30 %). Crédits 5 ans 4,10 % (30 %). Emprunts interbancaires à 1 mois 3,3 % (25 %). Titres privés 10 ans 4,20 % (30 %). CD 3 mois à 3,35 % (45 %). Entre parenthèses : part des différents postes du bilan. La structure des taux est la suivante : • Taux au jour le jour EONIA 3,3 % • Taux à 1 mois 3,5 % • Taux à 3 mois 3,55 % • Taux à 1 an 3,7 % • Taux 5 ans 3,75 % • Taux 10 ans 3,80 % a) Construisez le bilan no onnel emplois / ressources de ce e banque. b) Calculez les marges commerciales et la marge financière, ainsi que la marge d’intermédia on totale. c) Quel est le risque de taux auquel ce e banque vous semble exposée ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(10) EXERCICE 7* On considère les données suivantes de la Banque générale de dépôts et de crédit (en M€). Charges. Produits. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. 2013 Charges sur ressources de la clientèle. Charges de refinancement (différen el emplois / ressources). Charges sur chèques, cartes, virements, transports de fonds, tres…. 90 20 10. 2013 Produits d’exploita on bancaire. Commissions sur ac vités financières (bourse, Opcvm, assurance-vie). Commissions sur engagements (remboursements an cipés, avenants, cau ons, assurance-crédit). Commissions de fonc onnement des comptes (frais de tenue de comptes, cartes bancaires, virements…). Commissions de sanc on (débiteurs, rejets). Commissions d’équipement client (cartes, assurances des moyens de paiement, IARD, prévoyance). Autres commissions.. 228 15 17 22 23 18 2. a) Calculez le PNB de ce e banque en faisant apparaître la composante marge d’intermédia on et marge sur tarifica on (commissions). b) Commentez en quelques mots. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(11) EXERCICE 8*. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Le graphique ci-après retrace l’évolu on d’Eonia entre 1999 et 2013.. Source : Banque de France, août 2013.. Sur la base de l’évolu on d’Eonia, que pouvez-vous dire sommairement : a) Sur le coût de collecte de la ressource ? b) Sur l’impact possible de ce taux à très court terme sur les taux d’intérêt des crédits accordés à la clientèle ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(12) EXERCICE 9 (d’après E. Lamarque) On considère le compte de résultat de la Banque régionale du Forez (BRF). Charges. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. En K€ Charges d’exploita on bancaire 1. Intérêts et charges assimilées. 2. Charges sur opéra ons de créditbail et de loca on avec op on d’achat. 3. Charges sur opéra ons de loca on simple. 4. Commissions versées. 5. Pertes sur opéra ons financières.. Charges d’exploita on courante 6. Charges générales d’exploita on dont « Frais de personnel » « Frais administra fs ». 7. Dota ons aux amort. et provisions sur immob. 8. Autres charges d’exploita on. 9. Solde en perte des correc ons de valeur sur créances et du hors bilan. 10. Solde en perte des correc ons de valeur sur immob. financières. 11. Excédent des dota ons sur les reprises des fonds pour risques bancaires généraux. 12. Charges excep onnelles Impôt sur les bénéfices Bénéfice de l’exercice. Produits 2013 Produits d’exploita on bancaire 14 191 1. Intérêts et produits assimilés. 2. Produits sur opéra ons de créditbail et de loca on avec op on d’achat. 3. Produits sur opéra ons de loca on simple. 1 297 4. Revenus des tres à revenus variables. 5. Commissions perçues. 6. Gains sur opéra ons financières. Produits d’exploita on courante 7. Reprises sur amor ssements et prov. sur immob. 8. Solde en bénéfice des correc ons de valeur sur créances et du hors bilan. 5 943 9. Solde en bénéfice des correc ons 3 749 de valeur sur immob. financières. 10. Excédent des reprises sur les dota ons des fonds pour risques bancaires généraux. 11. Autres produits d’exploita on.. 48 190 33 160 15 030 3 458. 2 166 12. Produits excep onnels. 2013 53 874. 20 977 2 158. 3 118 453. 879. 1 203. 100 3 568. a) Déterminez les soldes de ges on suivants : PNB, RBE, Résultat d’exploita on, Résultat net. b) Décomposez le PNB de la Banque régionale du Forez entre marge d’intérêt, commissions et opéra ons financières. Commentez en quelques mots les résultats obtenus. c) Calculez le coefficient d’exploita on de la BRF. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(13) _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 10 (d’après E. Lamarque) 1. On considère la situa on d’une agence en termes « emplois / ressources ». Emplois d’une agence Encours (en €) Par culiers Découvert Crédit revolving Crédit à la consomma on Crédit à l’habitat Entreprises et professionnels Court terme Moyen et long terme. 15 000 25 000 30 000 500 000. 300 000 2 000 000. Taux moyen Refinancement* Marge Marge client commerciale en valeur (en %) (en €) 6,25 6,75 3,75. 2,25 2,25 2,65. 3. 2,7. 3,5 2,75. 2,45 2,55. 2 870 000 Ressources d’une agence Encours (en €) Dépôts à vue. Replacement**. 0. 2,1. 1 000 000. 1,5. 1,9. Épargne réglementée. 250 000. 2,1. 2,4. Dépôts à terme 1 an. 500 000. 1,85. 2,15. Dépôts à terme 4 ans. 620 000. 2,55. 2,6. CD 3 mois. 500 000. Taux moyen client (en %). Marge Marge commerciale en valeur (en €). 2 870 000 * Taux auxquels la banque pourrait emprunter pour financer les emplois. ** Taux auxquels la banque pourrait replacer les ressources.. Déterminez la marge sur ressources et sur les crédits ainsi que la marge totale de l’ac vité crédit financée par les ressources de l’agence..

(14) 2. Soit la même agence considérée sous l’angle de son ac vité :. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Crédit court Crédit moyen Crédit long terme terme terme Produc on totale (en M€). Durée moyenne. Nombre de dossiers de crédit. Dossier moyen (en €). Taux client moyen. Coût du refinancement. Coût unitaire de mise en place d’un dossier (en €). Coût unitaire de ges on et d’amor ssement (en €). Frais de dossier perçus (1 % de la produc on).. 10 1 an 5 000 2 000 6,5 % 4% 25 20 100 000. 21 5 ans 3 000 7 000 3% 2% 200 90 210 000. 50 16 ans 1 000 50 000 2,5 % 1,75 % 2 800 180 500 000. a) Calculez la marge brute d’intérêt pour les crédits à moyen terme en prenant en considéra on que le taux d’infla on prévu sur la période est de 1,5 %. b) Déterminez la marge ne e d’intérêt. c) De quels éléments faudrait-il tenir compte en plus pour apprécier la performance de ces opéra ons ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(15) Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. EXERCICE 11* Dans le cadre d’une opéra on de pension, une banque américaine cherche à emprunter des liquidités auprès d’une autre banque sur le marché interbancaire pour une durée d’un mois. Les tres pris en pension sont des bons du Trésor. Afin de sécuriser l’opéra on (en cas de hausse des taux, le cours des bons du Trésor baisse), la banque prêteuse applique un « haircut » de 2 %. Le collatéral porte sur des bons du trésor américain, cotés à = 99 % (99 % de leur valeur nominale). Les tres mis en collatéral ont une valeur nominale de 1 000 000 USD. a) Montez l’opéra on de pension. b) Quel est le montant que ce e banque va pouvoir emprunter ? c) Si le taux de repo est de 2,10 % et que sa durée est de trente jours, quel montant d’intérêts la banque va-t-elle payer sur ce e opéra on ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(16) EXERCICE 12*. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Une banque présente le bilan suivant (en M€). Compte central 250. Dépôts à vue 950. Prêts interbancaires 300. Emprunts interbancaires à 1 jour 450. OAT 10 ans (AA) 300 (4,5 %). Cer ficats de dépôt 1 mois 500. Crédits corporate 5 ans 1 650 (4,75 %). Obliga ons 5 ans 460 Ac ons émises 70 Réserves 10 Fonds propres complémentaires 60. On donne le tableau suivant : Engagement. EvaluaƟons notaƟons Standard and Poor’s AAA à AA-. A+ à A- BBB+ à BBB- BB+ à BB-. B+ à B-. < à B-. Non noté. Souverains. 0%. 20 %. 50 %. 100 %. 100 %. 150 %. 100 %. Banques. 20 %. 50 %. 50 %. 100 %. 100 %. 150 %. 50 %. Entreprises. 20 %. 50 %. 100 %. 100 %. 150 %. 150 %. 100 %. * Pondéra on des risques fondée sur la pondéra on de l’État dans lequel le siège social de la banque est situé. ** Pondéra on du risque fondée sur la nota on de la banque.. Sachant que l’État français est noté AA et que les crédits Corporate accordés par ce e banque se répar ssent de la manière suivante : • Crédits accordés à des entreprises notées AA - : 22 %. • Crédits accordés à des entreprises notées BB + : 14 %. • Crédits accordés à des entreprises notés B - : 64 %. Les prêts interbancaires sont affectés d’une pondéra on à 20 %. a) Le ra o de solvabilité dans sa version d’origine (ra o Cooke) est-il respecté ? b) Le ra o de solvabilité au sens de Mc Donough et des accords de Bâle III est-il respecté ? c) Dans le cas où ce ra o n’est pas respecté, comment la banque peut-elle réagir ? d) Que pouvez-vous dire sur les ressources stables de ce e banque ? e) Si le taux de pertes moyen sur le portefeuille de crédits est de 1,63 % et que le taux de perte maximum est de 9 % (taux de perte calculé avec un intervalle de confiance donné), quel montant de fonds propres la banque doit-elle cons tuer ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(17) _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 13* Une banque A présente le bilan simplifié suivant (pondérations appliquées en italiques – en M€) Compte central 40 (100 %) Obliga ons du Trésor AA 40 (100 %) Covered bonds 10 (75 %). DV par culiers 50 (10 %) DV entreprises stables 30 (10 %) Fonds propres 10. a) Le ra o de liquidité prévu au tre des accords de Bâle III (Liquidity coverage ra o) vous semble-t-il respecté ? Une banque B présente le bilan simplifié suivant (pondérations appliquées sur les financements et les ressources en italiques – en M€) Prêt de maturité 5 ans 30 (100 %) Prêt PME 9 mois 10 (85 %) Portefeuilles obliga ons corporate notées AA- 15 (20 %). Plan épargne logement 20 (100 %) Dépôts à vue 30 (90 %) Fonds propres 5. b) Le ra o de ressources stables prévu au tre des accords de Bâle III (Net stable funding ra o) vous semble-t-il respecté ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(18) EXERCICE 14 (d’après S. de Coussergues). Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. On considère le bilan d’une banque rangé par ac fs et passifs à taux fixe et à taux variable. En M€. %. Ac fs à TF. 501,1. 75,6. Ac fs à TV. 161,6. 24,4. En M€. %. Passifs à TF. 548. 82,8. Passifs à TV. 114,4. 17,3. a) À par r de l’examen de la structure des ac fs/passifs à taux fixe (TF) ou à taux variable (TV) que pouvez-vous en déduire sur l’exposi on au risque de taux de ce e banque ? b) En supposant que ce e banque ne collecte pas de dépôts, quel est le risque par culier auquel ce e banque s’expose ? c) En supposant que la marge d’intermédia on représente 75 % du PNB de cet établissement bancaire, que pouvez-vous dire sur la sensibilité de son exposi on au risque de taux ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(19) EXERCICE 15 (N. Venard) Le tableau ci-dessous retrace les an cipa ons de la banque quant aux taux de pertes futures sur son portefeuille de prêts. Année. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Encours en euros. N. N+1. N+2. 300. 200. 100. 1,50 %. 1,50 %. 1,50 %. 4%. 4%. 4%. Taux de pertes an cipées en moyenne Taux de pertes maximales avec un intervalle de confiance de 95 %. a) Quelle marge sur les crédits permet de couvrir en moyenne les pertes an cipées ? b) Quel montant de fonds propres la banque devra-t-elle lever ou u liser si elle se fixe un intervalle de confiance à 95 % ? c) Commentez ce résultat. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(20) EXERCICE 16* 1. On donne la VaR à un jour et de la VaR moyenne trimestrielle de quelques-unes des principales Banques de financement et d’inves ssement françaises.. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Variation de la VaR à 1 jour j et de la VaR moyenne y trimestrielle.. Données BNP Paribas, SG, CASA. Source : ACPR, 2012.. a) Commentez en quelques lignes ces VaR par type d’ac vité. 2. Une banque exerce le mé er de Banque de financement et d’inves ssement (BFI) et a principalement deux ac vités de marché : trading sur produits de taux et change. On a recensé les données suivantes sur les dix dernières années : Taux. Change. Résultat moyen (en M€). 600. 500. Écart type (en M€). 310. 90. b) Déterminez la VaR à 95 % à un jour pour ces deux portefeuilles _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(21) EXERCICE 17* Une banque américaine a en portefeuille des OAT, notées AA, dont la valeur en mark to market (valeur de marché) est de 102 millions d’euros. a) Est-elle en risque de contrepar e sur ce portefeuille ?. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. b) En supposant que la vola lité historique du taux est de 2,26 % d’un jour à l’autre, calculez la VaR à 98 % de ce portefeuille (on donne k = 2,33). c) Sachant que la vola lité du cours EUR/USD est de 0,565 % et avec un cours de change au comptant 1 euro = 1,33 USD, es mez la VaR à dix jours et à 99 % de ce portefeuille. d) Sachant que la corréla on entre risque de taux et risque de change est es mée à 0,75, es mez la VaR à 1 jour et à 98 % de ce portefeuille. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 18* Une Banque A a contracté un emprunt de cinq millions d’euros sur cinq ans au taux fixe de 4 % remboursable in fine. Deux ans après la mise en place du prêt, elle an cipe une baisse des taux. Elle signe avec une contrepar e (Banque B) le Swap 3 ans suivant afin de bénéficier d’un ende ement à taux variable et de profiter de la baisse des taux. Les caractéris ques du swap sont les suivantes : • Durée du contrat de swap : 3 ans. • La contrepar e verse un taux fixe de 2,5 %. • La Banque A versé un taux variable : Euribor + 0,5 %. a) Schéma sez l’opéra on de swap en me ant en évidence la jambe fixe et la jambe variable et exprimez le nouveau taux d’ende ement après l’opéra on de swap. b) Calculez les différents flux d’intérêt à la fin des années suivantes si : ● Fin N + 1, Euribor = 2,5 % ● Fin N + 2, Euribor = 1 % ● Fin N + 3, Euribor = 1,25 %.

(22) _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 19* On considère deux opérateurs A et B qui concluent un swap taux fixe contre taux variable sur une durée de quatre ans et sur un montant M. A prête à B au taux fixe de 4 % (jambe fixe) et lui emprunte la même somme à Euribor un an (jambe variable). a) En supposant que B ait contracté un emprunt sur quatre ans à Euribor + 0,75 % : ● Quel est l’intérêt de l’opéra on pour B ? ● Quel est le coût final de son emprunt sur chacune des années ? b) Déterminez les différents flux d’intérêt sur les quatre années en procédant à un ne ng de ces flux (compensa on) selon l’évolu on ci-dessous de l’Euribor un an (à date fixée dans le contrat de swap) : Année 1 : Euribor = 4 % Année 2 : Euribor = 5 % Année 3 : Euribor = 3 % Année 4 : Euribor = 2 % _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(23) EXERCICE 20* Une entreprise a contracté un emprunt à taux variable Euribor + 0,5 %.. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Le 1er avril de l’année N, ce e entreprise achète à « Capital market Banque de Financement et d’inves ssement » un CAP sur trois ans portant sur un million d’euros. ● Taux plafond : 3 %. ● Taux de référence : Euribor. ● Prime payée : 0,25 % par an. a) Étudiez à quel taux l’entreprise pourra s’ende er si le 1er avril de l’année N + 1 : ● Euribor = 2 %. ● Euribor = 3,50 %. b) Vous dresserez un schéma en terme de coût d’ende ement. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 21* Une banque a, en portefeuille, des obliga ons émises par AutoSTT, un équipemen er automobile, pour un montant de quinze millions d’euros Pour se protéger contre une défaillance de paiement AutoSTT, elle achète un CDS auprès de la salle des marchés de la banque de financement et d’inves ssement du groupe. La prime du CDS cinq ans AutoSTT est de 25 points de base. Le règlement s’effectue sur une base « physique ». a) Que se passe-t-il si aucun incident de crédit ne survient pendant les cinq ans ? b) Étudiez ce qui se passe si un incident de crédit survient la troisième année. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(24) _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________. EXERCICE 22* Le graphique ci-après retrace l’évolu on des primes de CDS 5 ans sur les banques françaises et sur la de e publique d’État.. Source : Na xis.. Quel commentaire vous inspire ce graphique ? _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________.

(25) Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. EXERCICES CORRIGÉ S à l’action ! Passez.

(26) EXERCICE 1. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. a) Commentaire de la structure du bilan consolidé des établissements de crédit  À l’ac f, trois grands postes apparaissent : • Prêts aux établissements de crédit (21,7 % de l’ac f consolidé en 2011). • Crédits à la clientèle (29,1 %). • Opéra ons sur tres (27 %). Près de 78 % de l’ac vité des banques commerciales françaises est concentrée entre ces trois postes. L’ac vité de crédit reste l’ac vité phare (progression de 9,7 % entre 2009 et 2011). On peut noter cependant le main en de la composante « mobiliérisée » ( tres) du bilan (hausse très modérée de 1,23 % seulement de la composante tres depuis 2009) et l’importance des emplois interbancaires (les prêts interbancaires ont progressé de 11,2 % depuis 2009 : + 14 % pour les prêts interbancaires ; + 60 % pour les pensions).  Au passif, trois principaux postes se dégagent : • Emprunts auprès des établissements de crédit (21,8 % du passif consolidé en 2011). • Dépôts clientèle (25,6 %). • De es sous forme de tres (CD, BMTN, obliga ons) émis (14,8 %). Les ressources collectées sous forme classique (dépôts clientèle) demeurent importantes et progressent entre 2009 et 2011 (+ 15,4 % pour les dépôts à vue ; + 9,7 % pour les comptes d’épargne à régime spécial). On peut noter l’importance des « ressources de marché » collectées sous forme de tres courts et longs émis par les banques. L’émission de cer ficats de dépôts connaît cependant une baisse très significa ve entre 2009 et 2011 (baisse de 15 % des émissions). Les émissions d’obliga ons progressent quant à elles (+ 17 % sur la même période). Les banques poursuivent leur volonté, encouragée par les autorités de régula on, d’accroître la composante stable de leurs ressources. Enfin, les ressources interbancaires progressent de 6 % entre 2009 et 2011. b) Rapprochement Ac f/Passif • Structurellement, les banques françaises sont emprunteuses sur le marché interbancaire (ressources inférieures aux emplois), auprès de la Banque centrale ou auprès d’autres banques commerciales, françaises ou européennes. Le montant des dépôts de la clientèle est inférieur aux crédits accordés. Les dépôts ne suffisent pas pour financer les emplois sous forme de crédits, d’où la nécessité pour les banques de rechercher des ressources et notamment des ressources stables pour gérer le risque de transforma on (ressources courtes et emplois longs). • Sur le bilan consolidé, on constate que les prêts et les emprunts interbancaires sont pra quement équivalents (respec vement 1 813 milliards d’euros et 1 822 milliards d’euros). Ces opéra ons ayant lieu entre banques, en les agrégeant, les posi ons créditrices des unes sont compensées par les posi ons débitrices des autres. Pour faire apparaître véritablement le poste interbancaire, il faudrait raisonner sur des bilans individuels. On pourrait alors me re en évidence la posi on ne e emprunteuse (ou éventuellement prêteuse) de chacune des banques sur le marché interbancaire.. EXERCICE 2 Ce bilan consolidé des cinq plus importants groupes bancaires français est présenté selon les normes IFRS. a) Le bilan agrégé des cinq principaux groupes bancaires français a progressé de 2,2 % en 2012. Ce e tendance, qui apparaît rela vement contre-intui ve dans une période où les.

(27) Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. groupes bancaires s’efforcent de réduire la taille de leurs ac fs (deleveraging), recouvre toutefois une modifica on de la structure du bilan. Les deux principales composantes de l’ac f (« Prêts et créances sur la clientèle » et « Ac fs financiers détenus à des fins de transac on ») marquent des évolu ons opposées (respec vement -3,9 % et +4,6 %). Si la contrac on des « Prêts et créances » est rela vement modeste sur la clientèle de détail (-0,9 %), elle est en revanche plus marquée sur les grandes entreprises (-5,1 %), dont certaines ont pâ du repli des ac vités de banque de financement ou, dans un environnement post-crise, ont pu rer profit de condi ons parfois plus favorables que celles proposées par les banques pour se procurer des financements directement sur les marchés. Le repli des encours de crédits est encore plus important sur les autres catégories de clientèle, administra ons et établissements de crédit principalement (-8,6 %). La structure du passif reste à l’inverse rela vement constante, les deux principaux postes (« Dépôts autres que ceux d’établissements de crédit » et « Passifs financiers détenus à des fins de transac on ») étant quasi inchangés, en dépit, pour les dépôts, de l’augmenta on de l’encours des comptes d’épargne à taux réglementés de la clientèle. Par ailleurs, la progression sensible des « Capitaux propres part du groupe » et la baisse corréla ve des « Passifs subordonnés » reflète la poursuite du renforcement du niveau et de la qualité des fonds propres des grands groupes bancaires français (Source du commentaire : ACPR, « La situa on des grands groupe bancaires français à fin 2012 , Analyse et synthèses, n° 13, juin 2013, p. 19). b) La très forte hausse du poste « Trésorerie et comptes à vue auprès des banques centrales » (dont le montant a plus que doublé depuis entre 2009 et 2012, +178 milliards d’euros, soit une hausse de 129 %) traduit l’a en on portée par les banques françaises au main en d’un volant significa f de liquidités dans un environnement de marché incertain et dans la perspec ve de l’entrée en vigueur du futur ra o de liquidité à court terme (LCR) prévu dans le cadre des accords de Bâle III. La mise en place de ce ra o sera progressive (entre 2015 et 2019). c) Le portefeuille « Ac fs financiers en juste valeur par résultat » (36 % de l’ac f consolidé) renvoie au portefeuille de trading des banques (instruments financiers des nés à être revendus rapidement) ainsi que le portefeuille d’instruments pour lesquels les banques ont opté pour la comptabilisa on à la juste valeur (op on fair value). Le gain ou la perte sur ces instruments est comptabilisé en résultat. Les « Ac fs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (1,1 % de l’ac f consolidé) sont des produits de taux (obliga ons, BMTN notamment) que l’établissement décide de garder jusqu’à leur échéance. Ils sont comptabilisés au coût amor (intérêts courus). Le portefeuille d’« Ac fs financiers disponibles à la vente » (10,6 % du total) est un portefeuille par défaut, où sont classés les instruments financiers qui ne sont pas affectés à un autre portefeuille. Ce portefeuille est en général évalué en fair value. Le gain et la perte dégagés sont comptabilisés en capitaux propres.. EXERCICE 3 a) À la lecture de ce bilan, il apparaît clairement que : • La Banque A est une banque généraliste axée sur le crédit. Elle traite 50 % de ses opéra ons avec la clientèle. Elle est de taille significa ve (total de bilan élevé) et doit posséder un réseau de collecte très important : les opéra ons de collecte avec la clientèle représentent 62 % de son passif, ce qui lui permet de générer des excédents de trésorerie qu’elle peut placer sur le marché interbancaire. • La Banque B est également une banque généraliste mais de taille plus modeste (total de bilan 800). Par rapport à A, elle prête plus (55 % de son ac f est cons tué d’opéra ons avec la clientèle) mais surtout, elle collecte assez peu (40 % de son passif), ce qui l’oblige à emprunter sur le marché..

(28) • La Banque C est très clairement une banque de marché, spécialisée dans l’ac vité de trésorerie (77 % de son ac f et 80 % de son passif). Son ac vité avec la clientèle, tant en termes d’emplois que de collecte, est assez modeste. • La Banque D est également une banque de marché. La majeure par e de ses ressources est issue des marchés de capitaux. Quant aux emplois, ils sont marqués par la prépondérance de l’interbancaire et des opéra ons sur tres. b) Analyse des soldes situa on clientèle et situa on de trésorerie. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. Banques. A. B. C. D. FdR : Capitaux permanents – Valeurs immobilisées.. 44. 8. 1. 1,4. Situa on clientèle : Opéra ons avec la clientèle Passif – Opéra ons avec la clientèle Ac f.. 264. -120. -4. - 13,9. Situa on de trésorerie : Opéra ons de trésorerie Ac f – Opéra ons de trésorerie Passif.. 308. - 112. -3. - 12,5. L’analyse des soldes est la suivante : • Une situa on de trésorerie posi ve qualifie un établissement ayant un excès de collecte par rapport à ses emplois. C’est le cas de A fortement collectrice. • Une situa on clientèle néga ve traduit une insuffisance de collecte. C’est le cas de C, de D mais surtout de B dont le réseau de collecte n’est pas suffisant pour perme re une bonne adéqua on avec la part importante de crédit distribué. B, C et D sont donc emprunteuses sur le marché. REMARQUE Compte tenu de l’importance des opéra ons clientèle et des opéra ons de trésorerie, le fonds de roulement n’occupe pas, dans les banques, une place aussi importante que pour les entreprises.. EXERCICE 4 Rappels ✗ La marge d’intermédia on (MI) rémunère l’ac vité de transforma on d’échéances de la banque (ressources courtes et emplois longs) ainsi que sa capacité à collecter, dans la mesure du possible, des ressources à un coût inférieur aux condi ons de marché et à prêter à un taux supérieur aux condi ons de marché. En première approche, elle est calculée de la manière suivante : MI = taux d’intérêt débiteur (d) perçu – taux d’intérêt créditeur (c) payé. Le taux débiteur est en principe un taux long et supérieur au taux du marché ; le taux créditeur est quant à lui un taux court et inférieur au marché. En jouant sur la seule transforma on d’échéances et sur la courbe des taux, la MI est en principe « mécaniquement » posi ve. Cependant, avec le renforcement de la concurrence, ce e MI a eu tendance à se resserrer ces dernières années. MI est bien entendue calculée en fonc on des encours. Si par exemple, des crédits sont accordés pour un montant C et que les ressources sont collectées sous forme de dépôts portant sur un montant D, on a : MI = d x C – c x D.

(29) a) Évolu on de la marge d’intermédia on des banques. Document à usage strictement personnel. Si vous souhaitez utiliser ce contenu à des fins collectives, merci de contacter Revue Banque. • La courbe des taux en 2007 s’est apla e : les taux courts ont augmenté suite aux hausses du taux REFI décidées à l’époque par la BCE ; les taux longs n’ont pas suivi et restent à des niveaux rela vement bas, notamment parce que l’épargne (et donc l’offre de fonds prêtés) est élevée (forte demande de tres publics notamment de la part des inves sseurs ins tu onnels). Hausse des taux courts, stabilité des taux longs : la pente de la courbe des taux s’adoucit. Pour les intermédiaires financiers comme les banques, la marge financière a diminué, l’écart taux longs – taux courts étant très faible. • La forme de la courbe des taux en 2013 est différente. Les taux courts sont situés à un niveau très bas à la suite des mesures d’assouplissement monétaire décidées par la BCE. Les taux longs sont également rela vement faibles : les tres de la de e souveraine française restent très recherchés par les inves sseurs en dépit de la dégrada on du ra ng a ribué à la France. Les cours sont donc élevés et les taux de rendement bas. Cependant, la différence taux longs – taux courts est plus importante qu’en 2007. La marge financière (liée à la forme de la courbe des taux) est poten ellement plus grande puisque la pente de la courbe des taux s’est accentuée. b) Incidence sur les taux débiteurs pra qués par les banques On voit la difficulté rencontrée par les banques lorsqu’elles sont contraintes de s’approvisionner en ressources courtes à taux variable et de prêter à taux fixe. Toute hausse des taux courts rogne la marge d’intermédia on. À la faveur des renouvellements de crédits à taux fixe, les banques cherchent à restaurer leurs marges en augmentant les taux d’intérêt débiteurs sur les nouveaux crédits qu’elles accordent. Les banques ont intérêt à accorder des crédits à taux variable pour répercuter plus facilement la hausse des condi ons de refinancement sur leurs condi ons de vente. Cependant la demande émanant des emprunteurs se porte principalement sur des taux fixes, privant les banques de répercuter toute hausse des taux courts sur leurs prix de vente (les taux d’intérêt longs sur les crédits qu’elles accordent). Bien entendu, ce e répercussion est possible sur tous les nouveaux crédits accordés à taux fixe, même si la concurrence exercée entre les banques limite ce e possibilité.. EXERCICE 5 L’examen des principales composantes du PNB (marge d’intérêt, commissions) fait ressor r : – une baisse de la marge d’intérêt dans un environnement de taux durablement bas. Rapportée au total de bilan moyen de la même année, la marge ne e d’intérêt augmente entre 2007 et 2010 et se replie entre 2010 et 2012 (de 1,2 % fin 2011 à 1,09 % fin 2012) ; elle se main ent à un niveau sensiblement plus élevé que celui qu’elle avait a eint au plus fort de la crise financière (0,72 % en 2007). La baisse du taux de marge ne e d’intérêts observée depuis 2010 devrait se poursuivre à moyen terme sous l’effet des efforts d’adapta on des banques au ra o de liquidité de court terme (Liquidity Coverage Ra o). Les banques sont amenées dans ce cadre : – au passif, à accroître la collecte de dépôts rémunérés, – à l’ac f, à acquérir des tres de de es souveraines de pays sûrs ou de cons tuer des dépôts auprès des banques centrales, deux éléments peu rémunérateurs. La combinaison de ces deux éléments contribue à « pincer » la marge d’intermédia on. – La part des commissions ne es rapportées au total de bilan moyen baisse depuis 2006 (0,70 % en 2006, 0,51 % en 2012). Ce e évolu on va à l’encontre de l’idée souvent répandue que les commissions ne cessent d’augmenter pour compenser la baisse de la marge d’intermédia on. Comme pour les marges d’intermédia on, les commissions ne es devraient con nuer à suivre une pression baissière compte tenu du repli des ac vités de banque de financement d’une part et de l’encadrement plus strict des commissions facturées aux clients par culiers dans la banque de détail d’autre part..

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