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Dans le document Exercices et corrigés (Page 25-41)

C O R R I G É S

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E X E R C I C E 1

a) Commentaire de la structure du bilan consolidé des établissements de crédit

 À l’ac f, trois grands postes apparaissent :

• Prêts aux établissements de crédit (21,7 % de l’ac f consolidé en 2011).

• Crédits à la clientèle (29,1 %).

• Opéra ons sur tres (27 %).

Près de 78 % de l’ac vité des banques commerciales françaises est concentrée entre ces trois postes. L’ac vité de crédit reste l’ac vité phare (progression de 9,7 % entre 2009 et 2011). On peut noter cependant le main en de la composante « mobiliérisée » ( tres) du bilan (hausse très modérée de 1,23 % seulement de la composante tres depuis 2009) et l’importance des emplois interbancaires (les prêts interbancaires ont progressé de 11,2 % depuis 2009 : + 14 % pour les prêts interbancaires ; + 60 % pour les pensions).

 Au passif, trois principaux postes se dégagent :

• Emprunts auprès des établissements de crédit (21,8 % du passif consolidé en 2011).

• Dépôts clientèle (25,6 %).

• De es sous forme de tres (CD, BMTN, obliga ons) émis (14,8 %).

Les ressources collectées sous forme classique (dépôts clientèle) demeurent importantes et progressent entre 2009 et 2011 (+ 15,4 % pour les dépôts à vue ; + 9,7 % pour les comptes d’épargne à régime spécial). On peut noter l’importance des « ressources de marché » collectées sous forme de tres courts et longs émis par les banques. L’émission de cer fi cats de dépôts connaît cependant une baisse très signifi ca ve entre 2009 et 2011 (baisse de 15 % des émissions). Les émissions d’obliga ons progressent quant à elles (+ 17 % sur la même période). Les banques poursuivent leur volonté, encouragée par les autorités de régula on, d’accroître la composante stable de leurs ressources. Enfi n, les ressources interbancaires progressent de 6 % entre 2009 et 2011.

b) Rapprochement Ac f/Passif

• Structurellement, les banques françaises sont emprunteuses sur le marché interbancaire (ressources inférieures aux emplois), auprès de la Banque centrale ou auprès d’autres banques commerciales, françaises ou européennes.

Le montant des dépôts de la clientèle est inférieur aux crédits accordés. Les dépôts ne suffi sent pas pour fi nancer les emplois sous forme de crédits, d’où la nécessité pour les banques de rechercher des ressources et notamment des ressources stables pour gérer le risque de transforma on (ressources courtes et emplois longs).

• Sur le bilan consolidé, on constate que les prêts et les emprunts interbancaires sont pra quement équivalents (respec vement 1 813 milliards d’euros et 1 822 milliards d’euros). Ces opéra ons ayant lieu entre banques, en les agrégeant, les posi ons créditrices des unes sont compensées par les posi ons débitrices des autres. Pour faire apparaître véritablement le poste interbancaire, il faudrait raisonner sur des bilans individuels. On pourrait alors me re en évidence la posi on ne e emprunteuse (ou éventuellement prêteuse) de chacune des banques sur le marché interbancaire.

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groupes bancaires s’eff orcent de réduire la taille de leurs ac fs (deleveraging), recouvre toutefois une modifi ca on de la structure du bilan.

Les deux principales composantes de l’ac f (« Prêts et créances sur la clientèle » et « Ac fs fi nanciers détenus à des fi ns de transac on ») marquent des évolu ons opposées (respec vement -3,9 % et +4,6 %). Si la contrac on des « Prêts et créances » est rela vement modeste sur la clientèle de détail (-0,9 %), elle est en revanche plus marquée sur les grandes entreprises (-5,1 %), dont certaines ont pâ du repli des ac vités de banque de fi nancement ou, dans un environnement post-crise, ont pu rer profi t de condi ons parfois plus favorables que celles proposées par les banques pour se procurer des fi nancements directement sur les marchés. Le repli des encours de crédits est encore plus important sur les autres catégories de clientèle, administra ons et établissements de crédit principalement (-8,6 %).

La structure du passif reste à l’inverse rela vement constante, les deux principaux postes (« Dépôts autres que ceux d’établissements de crédit » et « Passifs fi nanciers détenus à des fi ns de transac on ») étant quasi inchangés, en dépit, pour les dépôts, de l’augmenta on de l’encours des comptes d’épargne à taux réglementés de la clientèle. Par ailleurs, la progression sensible des

« Capitaux propres part du groupe » et la baisse corréla ve des « Passifs subordonnés » refl ète la poursuite du renforcement du niveau et de la qualité des fonds propres des grands groupes bancaires français (Source du commentaire : ACPR, « La situa on des grands groupe bancaires français à fi n 2012 , Analyse et synthèses, n° 13, juin 2013, p. 19).

b) La très forte hausse du poste « Trésorerie et comptes à vue auprès des banques centrales » (dont le montant a plus que doublé depuis entre 2009 et 2012, +178 milliards d’euros, soit une hausse de 129 %) traduit l’a en on portée par les banques françaises au main en d’un volant signifi ca f de liquidités dans un environnement de marché incertain et dans la perspec ve de l’entrée en vigueur du futur ra o de liquidité à court terme (LCR) prévu dans le cadre des accords de Bâle III. La mise en place de ce ra o sera progressive (entre 2015 et 2019).

c) Le portefeuille « Ac fs fi nanciers en juste valeur par résultat » (36 % de l’ac f consolidé) renvoie au portefeuille de trading des banques (instruments fi nanciers des nés à être revendus rapidement) ainsi que le portefeuille d’instruments pour lesquels les banques ont opté pour la comptabilisa on à la juste valeur (op on fair value). Le gain ou la perte sur ces instruments est comptabilisé en résultat.

Les « Ac fs fi nanciers détenus jusqu’à l’échéance » (1,1 % de l’ac f consolidé) sont des produits de taux (obliga ons, BMTN notamment) que l’établissement décide de garder jusqu’à leur échéance.

Ils sont comptabilisés au coût amor (intérêts courus).

Le portefeuille d’« Ac fs fi nanciers disponibles à la vente » (10,6 % du total) est un portefeuille par défaut, où sont classés les instruments fi nanciers qui ne sont pas aff ectés à un autre portefeuille.

Ce portefeuille est en général évalué en fair value. Le gain et la perte dégagés sont comptabilisés en capitaux propres.

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a) À la lecture de ce bilan, il apparaît clairement que :

• La Banque A est une banque généraliste axée sur le crédit. Elle traite 50 % de ses opéra ons avec la clientèle. Elle est de taille signifi ca ve (total de bilan élevé) et doit posséder un réseau de collecte très important : les opéra ons de collecte avec la clientèle représentent 62 % de son passif, ce qui lui permet de générer des excédents de trésorerie qu’elle peut placer sur le marché interbancaire.

• La Banque B est également une banque généraliste mais de taille plus modeste (total de bilan 800). Par rapport à A, elle prête plus (55 % de son ac f est cons tué d’opéra ons avec la clientèle) mais surtout, elle collecte assez peu (40 % de son passif), ce qui l’oblige à emprunter sur le marché.

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• La Banque C est très clairement une banque de marché, spécialisée dans l’ac vité de trésorerie (77 % de son ac f et 80 % de son passif). Son ac vité avec la clientèle, tant en termes d’emplois que de collecte, est assez modeste.

• La Banque D est également une banque de marché. La majeure par e de ses ressources est issue des marchés de capitaux. Quant aux emplois, ils sont marqués par la prépondérance de l’interbancaire et des opéra ons sur tres.

b) Analyse des soldes situa on clientèle et situa on de trésorerie

Banques A B C D

FdR : Capitaux permanents – Valeurs immobilisées. 44 8 1 1,4 Situa on clientèle : Opéra ons avec la clientèle

Passif – Opéra ons avec la clientèle Ac f.

264 -120 - 4 - 13,9

Situa on de trésorerie : Opéra ons de trésorerie Ac f – Opéra ons de trésorerie Passif.

308 - 112 - 3 - 12,5

L’analyse des soldes est la suivante :

• Une situa on de trésorerie posi ve qualifi e un établissement ayant un excès de collecte par rapport à ses emplois. C’est le cas de A fortement collectrice.

• Une situa on clientèle néga ve traduit une insuffi sance de collecte. C’est le cas de C, de D mais surtout de B dont le réseau de collecte n’est pas suffi sant pour perme re une bonne adéqua on avec la part importante de crédit distribué.

B, C et D sont donc emprunteuses sur le marché.

REMARQUE

Compte tenu de l’importance des opéra ons clientèle et des opéra ons de trésorerie, le fonds de roulement n’occupe pas, dans les banques, une place aussi importante que pour les entreprises.

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Rappels

✗ La marge d’intermédia on (MI) rémunère l’ac vité de transforma on d’échéances de la banque (ressources courtes et emplois longs) ainsi que sa capacité à collecter, dans la mesure du possible, des ressources à un coût inférieur aux condi ons de marché et à prêter à un taux supérieur aux condi ons de marché.

En première approche, elle est calculée de la manière suivante :

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a) Évolu on de la marge d’intermédia on des banques

• La courbe des taux en 2007 s’est apla e : les taux courts ont augmenté suite aux hausses du taux REFI décidées à l’époque par la BCE ; les taux longs n’ont pas suivi et restent à des niveaux rela vement bas, notamment parce que l’épargne (et donc l’off re de fonds prêtés) est élevée (forte demande de tres publics notamment de la part des inves sseurs ins tu onnels).

Hausse des taux courts, stabilité des taux longs : la pente de la courbe des taux s’adoucit. Pour les intermédiaires fi nanciers comme les banques, la marge fi nancière a diminué, l’écart taux longs – taux courts étant très faible.

• La forme de la courbe des taux en 2013 est diff érente. Les taux courts sont situés à un niveau très bas à la suite des mesures d’assouplissement monétaire décidées par la BCE. Les taux longs sont également rela vement faibles : les tres de la de e souveraine française restent très recherchés par les inves sseurs en dépit de la dégrada on du ra ng a ribué à la France. Les cours sont donc élevés et les taux de rendement bas.

Cependant, la diff érence taux longs – taux courts est plus importante qu’en 2007. La marge fi nancière (liée à la forme de la courbe des taux) est poten ellement plus grande puisque la pente de la courbe des taux s’est accentuée.

b) Incidence sur les taux débiteurs pra qués par les banques

On voit la diffi culté rencontrée par les banques lorsqu’elles sont contraintes de s’approvisionner en ressources courtes à taux variable et de prêter à taux fi xe. Toute hausse des taux courts rogne la marge d’intermédia on. À la faveur des renouvellements de crédits à taux fi xe, les banques cherchent à restaurer leurs marges en augmentant les taux d’intérêt débiteurs sur les nouveaux crédits qu’elles accordent. Les banques ont intérêt à accorder des crédits à taux variable pour répercuter plus facilement la hausse des condi ons de refi nancement sur leurs condi ons de vente. Cependant la demande émanant des emprunteurs se porte principalement sur des taux fi xes, privant les banques de répercuter toute hausse des taux courts sur leurs prix de vente (les taux d’intérêt longs sur les crédits qu’elles accordent). Bien entendu, ce e répercussion est possible sur tous les nouveaux crédits accordés à taux fi xe, même si la concurrence exercée entre les banques limite ce e possibilité.

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L’examen des principales composantes du PNB (marge d’intérêt, commissions) fait ressor r : – une baisse de la marge d’intérêt dans un environnement de taux durablement bas. Rapportée au total de bilan moyen de la même année, la marge ne e d’intérêt augmente entre 2007 et 2010 et se replie entre 2010 et 2012 (de 1,2 % fi n 2011 à 1,09 % fi n 2012) ; elle se main ent à un niveau sensiblement plus élevé que celui qu’elle avait a eint au plus fort de la crise fi nancière (0,72 % en 2007). La baisse du taux de marge ne e d’intérêts observée depuis 2010 devrait se poursuivre à moyen terme sous l’eff et des eff orts d’adapta on des banques au ra o de liquidité de court terme (Liquidity Coverage Ra o). Les banques sont amenées dans ce cadre :

– au passif, à accroître la collecte de dépôts rémunérés,

– à l’ac f, à acquérir des tres de de es souveraines de pays sûrs ou de cons tuer des dépôts auprès des banques centrales, deux éléments peu rémunérateurs.

La combinaison de ces deux éléments contribue à « pincer » la marge d’intermédia on.

– La part des commissions ne es rapportées au total de bilan moyen baisse depuis 2006 (0,70 % en 2006, 0,51 % en 2012). Ce e évolu on va à l’encontre de l’idée souvent répandue que les commissions ne cessent d’augmenter pour compenser la baisse de la marge d’intermédia on.

Comme pour les marges d’intermédia on, les commissions ne es devraient con nuer à suivre une pression baissière compte tenu du repli des ac vités de banque de fi nancement d’une part et de l’encadrement plus strict des commissions facturées aux clients par culiers dans la banque de détail d’autre part.

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a) Construc on du bilan no onnel emplois/ressources de ce e banque.

Bilan notionnel Crédits 1 an 3,7 % (40 %)

Crédits 5 ans 3,75 % (30 %) Titres privés 10 ans 3,80 % (30 %)

Emprunts interbancaires au jour le jour à 3,3 % (30 %)

Emprunts interbancaires à 1 mois à 3,5 % (25 %)

CD 3 mois à 3,55 % (45 %) b) Calcul des marges commerciales et de la marge fi nancière.

• Marge commerciale sur les emplois :

– Taux de rendement réel = 0,4 x 2,5 % + 0,30 x 4,10 % + 0,3 x 4,20 % = 3,49 % – Taux de rendement no onnel = 0,4 x 3,7 % + 0,30 x 3,75 % + 0,3 x 3,80 % = 3,745 %

D’où « marge » commerciale sur les emplois = — 0,255 % (Pas de marge !). Les condi ons de prêt sont plus avantageuses aux condi ons actuelles de marché que les condi ons eff ec ves de prêt.

• Marge commerciale sur les ressources :

– Coût réel = 0,30 x 0 % + 0,25 x 3,3 % + 0,45 x 3,35 % = 2,3325 % – Coût no onnel = 0,30 x 3,3 % + 0,25 x 3,5 % + 0,45 x 3,55 % = 3,4625 %

D’où « marge » commerciale sur les ressources = 1,13 %. La banque parvient (en par culier grâce aux dépôts non rémunérés) à emprunter des ressources à un coût inférieur aux condi ons de taux prévalant actuellement sur le marché.

Marge commerciale totale = 0,875 %.

La marge fi nancière, qui rémunère la transforma on d’échéances est de : 0,2825 %.

Elle s’ob ent à par r du bilan no onnel (3,754 % — 3,4625 %).

La marge d’intermédia on (marge commerciale + marge fi nancière) est de 1,1575 %.

On peut l’obtenir également à par r du bilan réel (taux perçu sur les emplois – taux payé sur les ressources) : 3,49 % — 2,3325 % = 1,1575 %.

On constate que la marge d’intermédia on ent ici principalement à la marge commerciale sur les ressources, notamment grâce à l’importance des dépôts à vue collectés « à taux 0 ». La marge de transforma on est également posi ve. En revanche, ce e banque fortement engagée sur des crédits à taux fi xe ne dégage pas de marge commerciale sur les emplois : le rendement de son portefeuille de crédits est moins élevé qu’un portefeuille « no onnel » qui serait placé aux nouvelles condi ons de taux du marché.

c) Risque de taux auquel ce e banque est exposée.

Ce e banque a des ressources à un mois et à trois mois qui représentent 70 % de ses ressources.

En cas de hausse des taux, le coût d’accès à la ressource, sous forme d’emprunts interbancaires ou sous forme de nouveaux cer fi cats de dépôt émis, augmentera. Sachant que l’ac f est libellé à taux fi xe, elle ne sera pas en mesure de répercuter ce e hausse sur ses taux débiteurs. La marge d’intermédia on va donc baisser en cas de hausse des taux.

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Marge d’intermédia on = 228 - (90 + 20) = 118 M d’euros.

La marge sur tarifi ca on est égale à la diff érence entre les commissions perçues et les commissions payées.

Marge sur tarifi ca on = (15 + 17 + 22 + 23 + 18 + 2) - 10 = 87 M d’euros.

Le PNB se monte donc à 205 M d’euros.

b) Ce e banque ne collecte pas suffi samment de ressources clientèle sous forme de dépôts à vue et dépôts d’épargne (comptes sur livrets, comptes à terme). Elle emprunte sur le marché (notamment sur le marché interbancaire), ce qui lui coûte 20 M d’euros d’intérêts.

La marge d’intermédia on représente près de 58 % de son PNB et la marge sur tarifi ca on 42 % du PNB. On notera qu’il s’agit d’une banque de réseau et que le PNB n’est par conséquent pas composé d’éléments ayant trait au résultat des opéra ons de marché.

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a) Évolu on du coût de la collecte de la ressource

On constate que les taux au jour le jour ont beaucoup baissé (Eonia et Euribor orientés à la baisse depuis que la BCE a considérablement assoupli sa poli que monétaire). Le coût de la collecte de la ressource baisse donc de manière signifi ca ve. Les banques peuvent se refi nancer à moindre coût, à supposer que d’autres banques sont disposées à leur prêter.

b) Impact sur les taux d’intérêt des crédits accordés à la clientèle

La baisse du coût d’accès aux ressources interbancaires peut être répercutée dans les taux d’intérêt pra qués sur les nouveaux crédits. Les banques peuvent également recons tuer leurs marges lorsqu’elles ne répercutent pas complètement la baisse du coût du refi nancement sur leurs

« prix de vente ». Ce n’est toutefois qu’en par e possible compte tenu de la forte concurrence à laquelle sont confrontées les banques (autres banques mais aussi fi nancements de marché pour les grandes entreprises qui ont la possibilité de se fi nancer par émission de tres).

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a) SIG.

Produits d’exploita on bancaire – Charges d’exploita on bancaire.

77 009 – 15 488

= PNB = 61 521 K€

+ Produits d’exploita on courante — Charges générales d’exploita on, autres charges d’exploita on et dota ons aux amor ssements

et provisions sur immobilisa ons

4 450 (3 118 + 453 + 879)

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b) Décomposi on du PNB et calcul du coeffi cient d’exploita on.

Marge d’intérêt 39 683 64,5 %

Commissions 19 680 32 %

Opéra ons fi nancières 2 158 3,5 %

PNB 61 521 100 %

c) Le coeffi cient d’exploita on de la Banque régionale du Forez (BRF) est élevé et bien supérieur aux standards actuels (moins de 60 %).

Pour cent euros de PNB, les frais engagés sont en eff et de plus de soixante-dix-huit euros.

La structure du PNB de la BRF est caractéris que d’une banque commerciale classique (banque de réseau) qui re l’essen el de sa valeur ajoutée de la marge d’intermédia on tradi onnelle et dans une moindre mesure des commissions. La BRF n’est clairement pas une banque de fi nancement et d’inves ssement.

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1. Calcul des marges

Emplois d’une agence

Refi nancement Marge commerciale

Encours Taux moyen Replacement** Marge Marge

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Calcul de la marge sur ressources =…………17 060……. Soit en % : 0,59 % Calcul de la marge sur emplois =………10 705……... Soit en % : 0,37 %

Marge totale de l’ac vité crédit fi nancée par les ressources de l’agence = 27 765 euros……….

Soit en % : 0,96 % (taux de marge commerciale sur les ressources + taux de marge commerciale sur les emplois).

Le taux de marge fi nancière se calcule à par r des condi ons de taux du marché (refi nancement et replacement). En l’occurrence, on a ici :

Taux de marge fi nancière = Taux de refi nancement moyen (taux de rendement « no onnel » moyen) - taux de replacement moyen (coût « no onnel » moyen d’accès aux ressources).

Taux de rendement « no onnel » : (15 000 x 0,0225 + 25 000 x 0,0225 + 30 000 x 0,0265 + 500 000 x 0,027 + 300 000 x 0,0245 + 2 000 000 x 0,0255) / 2 870 000 = 2,56 %

Coût no onnel : (500 000 x 0,021 + 1 000 000 x 0,019 + 250 000 x 0,024 + 500 000 x 0,0215 + 620 x 0,026) / 2 870 000 = 2,17 %.

Le taux de marge fi nancière est donc égal à 2,56 % - 2,17 % soit 0,39 %.

Le taux de marge d’intermédia on totale (taux des marges commerciales sur emplois et sur ressources + taux de marge fi nancière) s’établit donc à 0,96 % + 0,39 % = 1,35 %.

On peut retrouver ce résultat en calculant le diff éren el taux de rendement moyen des emplois (taux constatés ou eff ec fs) - coût d’accès moyen aux ressources (taux constatés ou eff ec fs).

On a :

Taux de rendement moyen des emplois = (15 000 x 0,0625 + 25 000 x 0,0675 + 30 000 x 0,0375 + 500 000 x 0,03 + 300 000 x 0,035 + 2 000 000 x 0,0275) / 2 870 000 = 2,94 %.

Coût d’accès moyen aux ressources = (500 000 x 0 + 1 000 000 x 0,015 + 250 000 x 0,021 + 500 000 x 0,0185 + 620 x 0,0255) / 2 870 000 = 1,58 %.

Aux arrondis près, on retrouve bien un taux de marge d’intermédia on de 1,36 %.

2. On considère ensuite la même agence examinée sous l’angle de son ac vité de crédit. On s’intéresse ici aux crédits à moyen terme.

Pour calculer la marge brute d’intérêt en euros, on ent compte de l’amor ssement du capital sur les 5 ans.

a) Marge brute d’intérêt pour les crédits à moyen terme.

Année Capital restant

Coût mis en place d’un dossier - 200

Coût annuel de ges on - 90

Frais de dossier perçus + 70

Total - 17 euros

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c) L’ac vité crédit à moyen terme n’est pas rentable dans cet exemple. En raisonnant sur une base ne e, on constate que la banque perd de l’argent sur ce produit. D’un point de vue strictement

c) L’ac vité crédit à moyen terme n’est pas rentable dans cet exemple. En raisonnant sur une base ne e, on constate que la banque perd de l’argent sur ce produit. D’un point de vue strictement

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