des Hautes-Alpes et de la Vallée de l’Ubaye ALPES ET MIDI - B.P. 194,
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N° 4943/11143 24 septembre 2020
LE RENOUVELLEMENT DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE P.6
LA CUEILLETTE DES CURIEUX P.4 LE CHOIX DE TALLARD P.8
Fondé le 1er juillet 1932, a succédé au COURRIER DES ALPES fondé le 1er juillet 1849
1.00 €
SOIRÉE DE RENTRÉE POUR L’UPE 05
Le 15 septembre, Michel Garcin, Président de l’Union Pour l’Entreprise 05, avait invité les adhérents à une soirée de retrouvailles après plus de 8 mois d’interruption. Si les masques étaient obligatoires ainsi que le gel hydroalcoolique, la prise de température et une certaine distanciation, la joie de retrouver du lien social était évidente. Ce fut l’occasion également de faire le point sur le moral des entreprises haut-alpines.
Rester positif malgré les incertitudes…
L’aérodrome de Tallard accueillait cette soirée d’entre- prises sur 1 000 m² en extérieur. Tous ces chefs d’entre- prises étaient d’accord pour dire que la crise sanitaire avait tout chamboulé et qu’ils se retrouvaient sans visibilité. Le Tribunal de Commerce n’a enregistré durant l’été aucun dépôt de bilan mais la crainte est que les liquidations ne soient que reportées, surtout dans certains secteurs, même si on reconnait que les pouvoirs publics n’ont abandonné personne ! Mais un constat se fait : la situation économique est très disparate selon les secteurs d’activité.
« Beaucoup, surtout dans le tourisme mais pas que, on connut un regain d’activité, confie Michel Garcin, sauf l’évène- mentiel où l’activité est proche de zéro ! Nos restaurants sont ouverts, ils ont bien travaillé, voire plus, ce n’est pas toujours le cas pour ce même secteur d’activité dans les grandes villes par exemple, et les stations ont connu une fréquentation esti- vale jamais atteinte. » Il notait qu’il était dommage que l’hô- tel-restaurant étoilé de St Véran, L’Alta Peyra, soit resté fermé, peut-être un coche loupé après un changement de gérant ?
« Le gouvernement veut sauver l’Entreprise car derrière ce sont des emplois, poursuivait Michel Garcin. Le monde écono- mique n’a jamais connu un tel plan de relance et une telle ouver- ture des vannes financières ! Le coup de pouce à l’apprentissage est salutaire. La question est de savoir si les entreprises vont oser franchir le pas, même si la 1ère année est quasi gratuite ?
L’autre incertitude est le financement de l’ensemble du plan, certaines mesures ne sont pas financées, en attente de demandes… »
Dans les Hautes-Alpes les équipes municipales ont été renouvelées à près de 40%. Du coup pour l’instant très peu d’appel d’offres. « Nous sommes dans des situations très paradoxales, avoue Michel Garcin, alors que le rôle de l’entrepreneur est de prévoir nous n’avons aucune visibilité. » La réactivité des équipes de l’UPE 05 a été soulignée et le Président disait : « Elles ont été exemplaires ! C’est un travail de l’ombre qui a été contributeur à garder des entreprises à flot. Mais la crise sanitaire n’est pas terminée ! Comment fera-t-on dans l’avenir ? » Si les chefs d’entreprise ne sont pas paniqués ils sont dans l’expectative. Pour eux un nouveau confinement serait catastrophique et pour l’instant l’investissement est au ralenti, y compris dans les stations. Certains surfent sur la vague environnementale pour cibler leur investisse- ment, tel Patrick Arnaud, Directeur de la Compagnie des Alpes, délégataire de Serre Chevalier, qui vise les 30% d’autonomie énergétique prochainement. « Il y a des opportunités à saisir au niveau environnemental, confirme Michel Garcin, des choses à
créer, par exemple fournir des plaquettes bois issues de nos forêts ou faire des panneaux à particules par le recyclage de meubles, actuellement confectionnés en Italie. »
La mobilité est un sujet brûlant pour tous. Réseaux routiers et ferro- viaires… « Arriver sur des skis peut être un vrai calvaire » enchaine Michel Garcin qui constate que l’Etat a du mal à lancer des travaux pour les parties qui le concernent.
Il craint que « Paris nous voit comme une réserve écologiste, une réserve d’indiens, ce qui entraine une difficulté à débloquer des crédits. Il faut entretenir nos voies, les moder- niser, et il serait temps que des décisions soient prises ! »
Rester positif malgré les incertitudes, tel est le leitmotiv, car la poursuite est difficile si on n’y croit plus ! « Les problèmes du quotidien ne disparaissent pas pour autant, ironise Michel Garcin qui met en avant cet état d’esprit. Il faut inno- ver, au niveau des infrastructures, dans le tourisme, dans l’aménagement du territoire, notamment avec le lac de Serre-Ponçon qui donne une belle image des Hautes-Alpes. »
Claudine Usclat
Des baptêmes avion et ULM étaient proposés, organisés par Fly Dream, sur tirages au sort « Notre département a été très visité cet été et par un public très diffé- rent de celui auquel on est habitué, note Michel Garcin. Quelle récupéra- tion en ferons-nous pour demain ? »
« Ce qui nous a manqué c’est de nous voir, lançait Michel Garcin aux adhérents de l’UPE 05 ! Je voudrai délivrer un message d’espoir. Malgré tout l’avenir nous appartient, malgré les discours anxyogènes ! Nous habitons un magnifique département, il faut tout faire pour le développer ! »
ETAT CIVIL Naissances
Tanzila BEKSULTANOV, fille de Marat et Madina MOURTAZOVA, Gap
Mathilde BRIGUÉ, fille de Thomas et Julie DECEU- NINCK, Gap
Elya DONATO, fille d’Emeric et Mégane ALBANO, Gap
Thaïs LAURENT, fille de Judicaël et Lydie MAERO, Fouillouse
Aaron PELLEGRIN ARNAUD, fils de Tristan et Aurore, Barcelonnette
Manoah SUSSET, fils de Joris et Léa BRETON, Embrun
Décès
Claude SPOZIO, 79 ans, professeur d’anglais retraité, Gap
Simonne LE NOAN, veuve RIGASSI, 94 ans, secré- taire comptable retraitée, Gap
Claude FAURE, 81 ans, retraité, Gap
Gaston GARNIER, 88 ans, agent S.N.C.F retraité, Gap
Agatino PETRALIA, 84 ans, marbrier retraité, Gap Jean-Luc MATHERON, 54 ans, barman, Barcelon-
nette
Sylvie DAVITTI, 78 ans, secrétaire médicale retrai- tée, Briançon
Michel BONNET, 79 ans, conducteur d’engin retraité, Saint-Jean-Saint-Nicolas
Roger SARRAZIN, 76 ans, agent S.N.C.F retraité, Le Dévoluy
Jean TINET, 86 ans, technicien en télécommunica- tions retraité, Gap
ALPES ET MIDI, Allée du Torrent, Zone Tokoro, 05005 Gap S.A.S au capital de 110 000 €. Durée : 90 ans à compter du 1er janvier 1987 Journal habilité à publier les annonces légales dans le département des Hautes-Alpes.
Président-Directeur général et Directeur de la publication : Yves MONNIER - Fondateur : Louis JEAN Numéro de commission paritaire 0420 I 79503 - ISNN : 1142-3404
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Photos de couverture : 1. RTE fait le point sur l’avancement des travaux de rénovation du réseau électrique de Haute-Durance, fin définitive annoncée pour fin 2022. 2. Blédina a choisi des vergers haut-alpins pour sa production... A découvrir... 3. L’équipe de France de parachutisme à Tallard, une opportunité réciproque.
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ÉLECTIONS SÉNATORIALES
L
e Rassemblement National présente Laurence Leguem comme candi- date aux élections sénatoriales de 2020 pour représenter les Hautes- Alpes. Conseillère régionale des Bouches du Rhône, elle aura pour suppléant Nicolas Faure, actuel responsable du parti R.N dans le Briançonnais.Ce binôme s’était présenté aux élections législatives de 2017 sous l’étiquette du Front National, obtenant 10.69% des voix au 1er tour.
14h30 - Discussion « Un atelier de réparation de vélo participatif à Chorges ? » 15h - Table ronde « Créer sa petite entreprise simplement ».
16h30 - Conférence « Énergie et climat, des liaisons dangereuses ». 17h30 - Spectacle acro- batique. 18h - Vidéos d’expériences locales sui- vies de débats.
Ateliers « Fais le toi-même ! » : A partir de 14h30 : Apprenez à fabriquer votre four solaire.
Éponges tawashi écologiques et lavables (appor- tez des chaussettes et T-shirts usagés).
Stands : Solaire photovoltaïque. Sous l’arbre, idées à déposer pour Chorges. Apprendre à gref- fer des arbres. Buvette avec boissons locales.
Crêpes et galettes.
J
ean-Michel Arnaud, Président de I’AMF05 doit reporter à une date ulté- rieure le Congrès et Salon des Maires, prévu le 2 octobre 2020. Compte tenu des risques sanitaires, le Maire de Gap, Roger Didier, a fait connaître à l’AMF05, par courrier reçu le 10 septembre 2020, sa décision de ne pas auto- riser les manifestations au Quattro au moins jusqu’à mi-octobre. De ce fait, le Congrès des maires est reporté sine die. L’AMF05 ne manquera pas, dès que possible, d’informer d’une nouvelle date que le président, Jean-Michel Arnaud, sera ammené à arrêter, avec le conseil d’administration, en tenant compte de la situation sanitaire toujours instable.ETAT CIVIL
Suite à la pandémie, la transmission de l’état-civil s’est interrompue. Reprise, nous allons rattraper le retard induit au fil de nos éditions à venir.
Alpes et Midi remercie ses lecteurs pour leur compréhension.
Août 2020
Naissances
Arlo MUSY, fils d’Hugo et Théodora SCHMIT-VA- LAT, Châteauroux-les-Alpes
Lucy RICHARD, fille de Jérémy et Marion MUNCH, L’Argentière-la-Bessée
Larine-Leyna CHEFEG, fille de Youssef et Zineb BITA Oulx
Thaïs BARNEOUD-ROUSSET, fille de Jérôme et Carine PIANETTI, Briançon
Liam BODNARIU, fils de Danut et Carmela FUSCO, Bardonnechia
Lara BLANC, fille de Sylvain et Marilou PEYROTTY, Baratier
Jules TURIN, fils de Frédéric et Nathalie BUFFAU- MENE, Saint-Chaffrey
BRIANÇON
Augustine HART, fille de lan et Anaëlle HARLOQUE, Saint-Cloud
Caleb CEAS, fils de Michael-John et Charlotte DAU- VILLIER, Briançon
Olga BELLOIR, fille de Thomas et Anne BIGNON, Briançon
Loussïa SCHWICKERATH LE MASSON, fille de Maurice et Angèle, Vallouise-Pelvoux
Louis ROMAN, fils de Jean-Baptiste et Birui CHEN, VaI-des-Prés
Marin ZAREV, fils de Thomas et Lucie MIGNOT, Châteauroux-les-Alpes
Lou ETIENNE, fille d’Olivier et Mélissa DOLD, Briançon
Anna FOURRAT-BESSON, fille de Fabien et Soizic PELLETIER, Saint-Martin-de-Queyrières
Léna N’DOYE, fille de Mamadou et Virginie ZINTE, L’Argentière-la-Bessée
Nino DEFAUX, fils de Johsua et Elisa MARCHEL- LO-GALLASSO, Briançon
Mara PALFROY MORIZOT, fille de Martin et Fanny, Châteauroux-les-Alpes
Lyana COIN, fille de Dimitri et Anaïs DAO, Briançon Romie PUIJANNE REY, fille de Loïc et Cécile,
Embrun
Oriana BLANC, fille de Renaud et Noémie BRUN, Saint-Clément-sur-Durance
Jaya GHALE, fille d’Ital et Céline DUPUIS, Briançon Décès
Christiane MARTIN, veuve DAO-CASTELLANA, 85 ans, Briançon
Roger SALLE, 65 ans, Saint-Martin-de-Queyrières Pierrine PORTA, 84 ans, Briançon
Franck POUSSEREAU, 50 ans, Briançon Aimé ALPHAND, 88 ans, Vallouise-Pelvoux Madeleine PONCIN, veuve REY, 90 ans, Saint-Mar-
tin-d’Hères
«S
ur la couverture du livre que vous tenezentre vos mains, ce n’est déjà plus le geste de l’abandon d’Ariane, ce sont les immenses ailes noires d’Hypnos qui déploient un tout nouveau monde obscur où elles entraînent l’abandonnée » (Pas- cal Quignard, Images pour écrire).
À l’occasion de la donation de ses archives à la BnF, Pascal Quignard a confié à son amie Mireille Calle-Gru- ber le soin de composer, d’images et de mots, les illu- minations mystérieuses qui emportent son oeuvre Sur le geste de l’abandon.
Et c’est tout l’univers de l’écrivain qui nous rêve.
Prix : 27 € - Aux Editions Hermann
Lire…Lire…Lire…Lire…Lire…Lire…
« JE SUIS VENU, J’AI VU, J’AI GOUTU »
Et si nous nous reconnections a ce que nous mangeons ? Et si les parents pouvaient connaître l’origine de la nourriture qu’ils donnent chaque jour a leurs petits ? Et si tout ca était a portée de main ? Les 19 et 20 septembre, à Monêtier Allemont, sur le domaine arboricole de Romain Borel, s’est tenue pour la 3ème saison, la cueillette des curieux de Bledina.
Les Vergers accessibles aux familles
C’est sous un ciel mitigé mais dans une bonne humeur ambiante que près de quarante familles ont pu bénéficier du savoir-faire de Romain Borel pour un cours de cueillette de pommes Golden !
Organisé par la marque Blédina, associée du groupe Danone et numéro un de l’alimentation infantile, cet événement vise à resserrer le lien entre le producteur et le consommateur mais aussi à expliquer le cheminement du produit du verger à l’assiette. Sur place six ambassadeurs de la marque Blédina, orchestraient la journée, accompagnés de Perrine Judenne et Camille El Jammal, représentantes de la fondation Goodplanet et de la Chef Céline De Sousa.
La cueillette des curieux, évènement d’envergure national, rencontre un véri- table succès auprès des familles Françaises. « C’est mon projet » explique Tiphaine Ceyrac, chargée de la marque et organisatrice de cette rencontre. « En 2018, pour la première édition nous avions quelques centaines de participants, lors de la deuxième saison on en comptait déjà près de 2 500 et même si nous avons dû réduire les effectifs par rapport à la crise sanitaire, la demande est de plus en plus forte. Cette saison, nous avons une vingtaine de « cueillette des curieux » prévue chez dix agriculteurs parte- naires produisant fruits, légumes et blés, partout en France ». Cette journée basée sur l’échange et le partage permet aux parents de découvrir la provenance des ingrédients qui composent la nourriture des bébés.
Les pommes des Alpes dans les petits pots
Pour Romain Borel, pommiculteur dans la vallée de la Durance c’est un moment privilégié qui permet au consommateur de comprendre le circuit du fruit. « Je suis producteur de pommes, président de la coopérative Alpes Coop Fruit basée à Laragne-Montéglin qui regroupe une quarantaine de producteurs, dont dix collaborent avec Blédina depuis vingt ans. En tant que coopérateur, je me suis engagé dans le baby food à produire des fruits sains, dans le respect de la biodiversité, sous un cahier des charges très strict. La marque Blédina signe avec nous des contrats forts qui nous assurent l’écoulement de notre marchandise. C’est une équipe à l’écoute de nos besoins ». Aujourd’hui les coopérateurs s’orientent vers une production Bio et Blédina les accompagne dans la conversion, « 5% du chiffre d’affaires de la marque Blédina Bio est reversé à la conversion en Bio des agriculteurs partenaires » explique Tiphaine Ceyrac. La marque soutient les agriculteurs en revalorisant les prix d’achats, qui ainsi, sécurisent et rémunèrent convenablement les producteurs.
En réponse à la forte demande et dans une démarche éthique, le leader de la nourriture bébé projette à l’horizon 2025 d’utiliser dans ses recettes 100% de produits français issus d’une agriculture régénératrice, fondée sur trois piliers : la
régénération des sols, le bien être du producteur et le bien-être animal. « Les bases de notre partenariat avec Blédina sont bien établies, avec ce type d’évènements et avec les projets à venir on passe la deuxième vitesse » souligne Romain, « ce qui est bien pour moi, c’est de pouvoir parler de mon travail et de rassurer les gens sur ce qu’on fait, parce qu’on fait les choses bien » ; « On a besoin d’« agri-loving » réplique Pierre-Marie, responsable achat chez Blédina, c’est-à-dire de valoriser le travail des personnes qui nous nourrissent, de redorer l’image de l’agriculture et permettre de partager l’amour du métier ». Dans la continuité de cette démarche le leader du petit pot va bientôt lancer une journée de plantation des curieux.
Un week-end enrichissant
Pour toujours plus de transparence cette journée invitait à observer l’environ- nement, à toucher, et à gouter la Golden des Alpes qui sera acheminée à Brive- la-Gaillarde, en Nouvelle Aquitaine (usine et siège de la marque), pour être trans- formée en purée de fruits pour tout petit. L’évènement, réservé aux familles avec enfants de 0 à 3 ans, a su ravir les bambins et leurs parents. Au programme, atelier cueillette et découverte de la biodiversité. « J’ai vu une bête bizarre », s’exclamait une exploratrice, loupe à la main. S’en est suivi un atelier cuisine pour l’éveil des papilles avec la Chef Céline de Sousa, parte- naire des évènements Blédina, qui sait avec douceur et pédagogie faire passer les messages nutritionnels. Les ateliers extérieurs encadrés par Perrine Judenne et Camille El Jammal, de la fondation Goodplanet veillaient à encourager les bonnes pratiques.
Julie et Julien, parents d’Angelin, 2 ans, étaient heureux de cette journée en plein air « On est vraiment contents, tout le monde est sympa- thique et accueillant, il y a des attentions pour nous à chaque ateliers, je m’attendais à de la découverte mais pas à autant de générosité » évoque Julie venue de Castellane dans les Alpes de Haute Provence. En effet, les participants ont pu profiter d’une journée 100 % gratuite agré- mentée d’un pique-nique sur place. Ils sont repartis les bras chargés (caisse de pommes ramassées par leurs soins, bouteille de jus de fruits de la coopérative, sac réutilisable Blédina) et la tête pleine de souve- nirs. Donya et Hotman, venus de Manosque, accompagnés de leur enfant de 8 et 2 ans ont adoré leur journée « On a eu connaissance des cueillettes de Blédina par ma sœur qui y a participé il y a deux ans et m’a encouragé à venir, nos enfants ont adoré voir comment on ramassait les pommes, c’est vraiment génial d’être en pleine nature » « Nous reviendrons c’est sûr ! » Ajoute Donya en souriant.
Retrouver toutes les informations concernant les prochaines cueil- lettes Bledina sur https://www.bledina.com/cueillette-des-curieux/
Charlotte Richier (Retrouvez cet article sur notre site
www.alpes-et-midi.fr)
Septembre 1920
Le Congrès de Briançon. Brian- çon pavoisée accueillait dimanche les membres du 5e Congrès international qui devait s’occuper du percement du Mont-Genèvre. Dès le matin, des cars et des automobiles transportaient à la frontière quelques congressistes, ainsi que les autorités civiles chargées de sa- luer à leur arrivée MM. Rubili, sous-se- crétaire d’Etat italient du Commerce et de l’Industrie ; Margota, chef du service de construction des chemins de fer ; Chablon, député de Turin ; Al- fredo Bouvier, ancien député de Suse ; Marco Cassi, président de l’Union des Chambres de Commerce ; Daviso, ingénieur en chef de la province de Coni ; Borghese, président du Conseil provincial de Turin ; Grimaudi, délégué de la municipalité de cette dernière ville. MM. Honnorat, ministre de l’Ins- truction publique, et de Veulle, pré- fet des Hautes-Alpes, étaient à cette fin accompagnés de MM. Peytral et Schrameck, sénateurs ; Bonniard, No- blemaire et Giraud, députés ; Ténot, préfet de l’Isère ; Authier, secrétaire général des Hautes-Alpes ; Beaugrand, sous-préfet de Briançon, Dauteroche, conseiller de préfecture, etc... Un arc de triomphe, décoré aux couleurs françaises et italiennes, était placé à la frontière. Des fillettes, qui se tenaient auprès, ont gracieusement offert des gerbes de fleurs à MM. Honnorat et Rubili. Le Congrès s’est ouvert à 11 h. ½ dans la salle des fêtes du Col- lège de Briançon, sous la présidence d’abord de M. Faure, maire de Brian- çon, puis de M. Hubert-Griaud, député des Bouches-du-Rhône, président de la Chambre de Commerce de Mar- seille. Tous deux ont prononcé des
discours applaudis. Il revenait à M. Le- maitre, secrétaire du Comité d’action, de faire l’historique de la question du Mont-Genèvre. Il le fit avec une élo- quente précision, marquant l’utilité in- déniable d’une liaison avec les chemins de fer italiens par Briançon et Oulx. A la suite de M. Chablon, député de Tu- rin, M. Alfredo Bouvier, dans sa langue natale, mais avec une
diction si parfaite que chacun put le suivre, exposa les raisons pour
lesquelles l’Italie souhaite ardemment la réalisation rapide du percement du Mont-Genèvre. M. Cassi, de son côté, avec autant d’aisance que de fermeté, donna, en français, l’adhésion enthou- siaste des Chambres de Commerce ita- liennes au projet depuis si longtemps élaboré. Un voeu présenté par M. Hu- bert-Giraud et résumant les discours précédent a été voté à l’unanimité. Vers 1 heure, un banquet admirablement or- donné était servi aux hôtes du Comi- té d’action, dans les salons de l’Hôtel Terminus. Des discours cordiaux furent échangés par MM. Noblemaire, député, président ; de Veulle, préfet des Hautes- Alpes ; Bonniard, député ; Honnorat, ministre de l’Instruction publique et Rubili, sous-secrétaire d’Etat. Espérons qu’il ne sera pas besoin d’un sixième congrès pour décider de l’amélioration matérielle et, par suite, morale, de nos rapports avec la « sœur latine » que les Alpes nous cachent.
Réception à la Préfecture. Hier matin à la Préfecture ont eu lieu les réceptions officielles des corps consti- tués et des autorités civiles et mili- taires. M. de Veulle recevait, entouré de M. Authier, secrétaire général et de M. Pierre Revilliod, chef de cabinet.
De part et d’autres plusieurs allocu- tions ont été prononcées. M. le Préfet
a donné l’assurance à tous de sa col- laboration la plus cordiale et chacun a emporté de ce premier contact la meilleure impression.
Septembre 1980
La grêle provoque de sérieux dégâts. Lundi matin notre popula- tion a été dès le début de la matinée - en quelque sorte « traumatisée » par l’arrivée brutale d’un orage de grêle qui devait faire de nombreux dégâts : vitres brisées, verrières anéanties, voi- tures bosselées, oiseaux assommés,
tout arriva en quelques instants. Presque tous les immeubles furent « mar- qués ». Certaines rues, en- tr’autres la rue Docteur Roubaud furent le lieu de véritables désastres (automobiles noyées, maga- sins envahis par la pluie) ... Les secours furent très vite organisés grâce à la coopération des sapeurs-pompiers et de l’armée. Nous devons les féliciter les uns et les autres. Partout la même bonne volonté permit de régler assez vite tous les problèmes posés par cet orage de grêle d’une violence peu com- mune. L’orage s’abattait ensuite sur la
Roche-des-Arnauds, La Freissinouse, Monétier-Allemont, Jarjayes... Les cou- vertures de certaines maisons furent emportées, des arbres arrachés, des récoltes hachées. Une famille de no- mades qui avaient élu domicile près de la Durance, furent sauvées de justesse par les sapeurs-pompiers de Laragne.
De mémoire de gapençais on n’avaient jamais vu pareil début d’automne.
Gap. C’est dimanche qu’au lieu le scrutin pour l’élection sénatoriale. Il s’agira, comme le disent les spécialistes, d’une élection triangulaire à gauche avec les candidatures de MM. Emile Didier (M.R.G.), Georges Kouyoumdjian (P.S.) et Claude Wurteisein (P.C.) L’absence de candidat émanant de la majorité a suscité bien des commentaires et, dans un communiqué, les deux secrétaires d’Etat, MM. Pierre Bernard-Reymond et Paul Dijoud ont expliqué les raisons de cette absence de candidature. Pour eux, le sénateur doit être considéré comme un fédérateur et seul M. Emile Didier est en mesure, selon eux, de réunir une large union susceptible d’établir un cli- mat de concorde et d’entente dans le département. Quand aux deux autres candidatures, elles constituent pour les deux membres du Gouvernement « un temps fort de leur combat politique au service d’idées que l’on réprouve ».
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Trail : Serre Che trail Salomon : Une belle cuvée. Masqués sur les premiers mètres de course et devant ensuite respecté une distance de 2 mètres entre eux les 1 300 inscrits ont pu profiter de l’air pur et des paysages extraordinaires sur chacun des parcours. Le Tour des Chapelles : Devant un nombreux public on assistait à un ré- cital du Team Hoka Les Saisies sur une course très physique on attendait Batiste Fourmont le favori du jour mais son ca- marade de club causait la surprise et l’em- portait devant lui en le laissant à 25’’, c’est un junior Vincent Trouiller qui prenait la 3e place, les locaux de Serre Che Sébastien et Alexandre Fine handicapé par une angine se plaçaient 5e et 6e. Iris Pessey s’offrait la victoire devant la jeune espoir Jade Rodri- guez 59’48’’ et Fiona Porte. Le petit tour des Cerces (26 Km et 1 800 m de dénivelé) : chez les hommes course en tête du début jusqu’à la fin d’Anthony Felber qui s’impose
SEMAINE SPORTIVE
en 2h31’15’’ devant Paul Burette 2h42’21’’et Jaro Legros du Team Provence complé- tera le podium. Chez les Dames Lucille Germain (Team Matryx) survole la course en 2h59’51’’ et 12e au scratch laissant sa coéquipière Iris Pessey à près de 15’ anima- trice du début de l’épreuve. Apothéose du week-end avec le Grand Tour des Cerces sous une chaleur estivale 56 Km 4 000 m D +. Un invité surprise Ludovic Pommeret et la belle empoignade entre deux favoris : Navarro et Julien Michelon du Club Elite Hautes-Alpes et Team Salomon qui en sor- tait vainqueur dans un temps de référence de 6h20, le vainqueur de 2019 Gauthier Airiau terminait 3e suivi de Alban Berson et Ludovic Pommeret. La vice championne de France de longue distance Julia Rezzi 3e l’an passé survolait l’épreuve devant Sophie Gagnon et Lucie Bidault.
VTT : 3e manche de la Coupe Région Sud Paca à Ancelle : les Alpins à l’honneur. Lilou Armand, Séverine Cornet, Tom Fitzgerald, Chritian Rolland. Poussins : Quentin Ca-
nolle (EC Saint Cyr) ; Poussines : Clémence Gaudioso (Passion VTT Venelles) ; Pupilles Garçons : Charles Novarro Venot (CO Tan- neron) ; Pupilles Filles : Maud Kinghoffer (Passion VTT Venelles) ; Benjamins : Nino Filippi (Vélo ROC Cavaillon) ; Benjamines : Lise Revol (Vélo ROC Cavaillon) ; Cadets : Jules Cornier (Passion VTT Venelles) ; Ca- dettes : Laura Poncet (Vélo Roc Cavaillon) ; Minimes Garçons : Justin Bednossian (Pas- sion VTT Venelles) ; Minimes Filles : Lilou Armand (PJPC) ; Seniors Hommes : Tom Fitzgerald (UCPG) ; Seniors Dames : Séve- rine Cornet (Natur Bike Pierrevert) ; Es- poirs Hommes : Esteban Bagon (Aix VTT) ; Espoirs Dames : Laetitia Meresse (AOTL Cyclisme) Juniors : Tom Giordanengo (Pas- sion VTT Venelles) ; Masters 35 : Renaud Pioline (Martigues Master 40) ; Master 50 : Christian Rolland (SC Briançon). Comme en 2019 l’UCPG a organisé une manche de la Coupe Régions Sud Paca, 200 pilotes étaient au départ sur un circuit très tech- nique, parmi les vainqueurs quatre alpins :
Séverine Coret (Natur Bike Pierrevert) toujours à l’honneur dans sa catégorie Dames, Lilou Armand (Pas de Jambe Pas de Chocolat) en Minimes sur les traces de sa camarade de club Lilou Fabregue, Tom Fitzgeral du club organisateur UCPG qui brille chez les Seniors et Christian Rolland (SC Briançon) de retour en Master 50.
Hockey sur Glace : les rencontres de préparation battent pour les alpins avant l’ouverture en Magnus. Les rapaces sont tombés à René Froger contre les Diables Rouges 2 à 1 puis ont pris leur revanche à domicile 4 à1 et ont enchainé par un suc- cès contre les Spartiates de Marseille. Ce week-end la bande à Eric Blais a participé à un tournoi amical La Riviera Club elle s’im- pose contre les Scorpions de Mulhouse 7 - 4 et concède un score sévère contre Nice 6 - 0. Au tournoi de Vaujany les Diables Rouges encaissent 9 but contre trois, pas de miracle contre Grenoble 7 - 2 et coup dur avec la blessure du gardien Munson.
LE POINT SUR LES TRAVAUX RTE EN HAUTE DURANCE
Le 16 septembre, Philippe Martin, Directeur RTE Alpes Durance, et Jean-Philippe Bonnet, Délégué Régional Méditerranée RTE, faisaient le point dans les locaux de RTE à St Crépin, sur l’avancée des travaux du renouvellement du réseau électrique en Haute-Durance et de l’ouverture d’une nouvelle ligne.
Une nouvelle étape franchie
« Début septembre, une nouvelle ligne aérienne à 225 000 volts entre Serre-Ponçon et L’Argentière-la-Bessée a été mise en service ainsi qu’un transformateur » annonçait Philippe Martin, rappelant que les travaux de rénovation du réseau électrique étaient absolument nécessaires puisque l’ancien, de 150 000 volts seulement et datant de 1930, n’était pas en capacité de répondre aux besoins actuels. Cette nouvelle étape fait suite aux mises en service en 2016, 2018 et 2019 des lignes 63 000 volts entre Briançon et Monêtier-les-Bains, puis entre L’Argentière et Briançon, puis jusqu’à Monêtier. Le transformateur de L’Argentière a été assem- blé sur place compte tenu des difficultés d’acheminement d’un tel équipement, une démarche inédite en Europe. L’acheminement électrique ne sera toutefois complètement sécurisé que lors de la mise en service, en 2021, du nouveau poste électrique de Pralong à Embrun. Il sera alimenté par une 2ème ligne à 225 000 volts depuis Gap dont les travaux sont achevés.
Démontage des lignes aériennes : « La phase de démontage des anciens pylônes va pouvoir débuter cet automne et c’est ce qui rend ce programme unique en France, poursuivait Jean-Philippe Bonnet ! Les anciens 200 km de lignes aériennes ont été transformés en 100 km de lignes aériennes et 100 km de lignes souterraines. » 200 pylônes seront enlevés dans le courant de l’automne grâce notamment aux services d’un Super Puma, l’hélicoptère étant capable, au rythme de 2 rotations par pylône, ils sont souvent tronçonnés en 2, d’en enlever 60 par semaine ! Ceux-ci seront ensuite recyclés. 120 ont déjà été enlevés et, en 2022, 370 le seront encore. Au total 690 pylônes auront été enlevés du paysage alors que 353 y auront été installés.
Les retombées économiques pour le territoire ? On se souvient que RTE s’était engagé à sous-traiter afin que 30 M€ sur les 230 du coût total du chantier reviennent aux entreprises locales. « Nous avons maximisé ces retombées et actuel- lement nous avoisinons les 45 M€, affirmaient les responsables RTE. Le partenariat a été excellent dans différents domaines, élagage, bâtiments électriques, environnement, aspects paysagers… Les entreprises du 05 ont un réel savoir-faire, des compétences, et nous pensons poursuivre, au-delà de ces travaux, cette collaboration. »
9 mesures environnementales ont été appliquées dont, le suivi des aigles royaux avec le CNRS ou la remise en eau de l’addoux de Barachin, commune de La Roche de Rame, en partenariat avec la Fédération Départementale de Pêche, ce qui a permis aux poissons de se reproduire. 12 000 arbres ont également été replantés, soit 3 fois plus qu’il n’en avait été coupé. « 90% des travaux de RTE sont en pleine nature, la préservation de l’environnement est toujours très prégnante dans nos projets, assurait Jean-Philippe Bonnet. Ils sont d’ailleurs suivis par un écologue. L’intégration paysagère reste aussi une préoccupation, c’est pourquoi plusieurs pylônes ont été peints et que le poste électrique de Pralong a fait l’objet d’un concours d’architectes, suivi par le CAUE 05. Il a été construit comme un bâtiment, en bois et en pierres, et sa mise en service est prévue pour octobre 2021. » Il précisait également que chaque fois que la mise en souterrain a donné lieu à un creusement de route le tapis goudron de celle-ci a été entièrement refait et non pas seulement la surface de la tranchée, RTE finançant la moitié du coût.
Plan d’accompagnement des projets d’intérêt général : 6,9 M€ seront au final distribués, déjà 6 M€ ont été affectés, principalement aux communes. Mais cet argent a eu un effet levier, permettant l’obtention d’autres financements. Ce sont ainsi 23 M€ qui ont été injectés au service des territoires. « Ce qui amplifie les retombées économiques pour les Hautes-Alpes » soulignait Jean-Philippe Bonnet ! Etaient cités pour exemples : la médiathèque de Chorges, l’ombrière de Baratier ou la rénovation de l’évêché d’Embrun.
Le Covid-19 n’aura arrêté le chantier qu’un mois, celui-ci étant prioritaire. La mise en service de début septembre avait été programmée pour fin juillet. La fin définitive des travaux est prévue pour fin 2022.
Claudine Usclat (Retrouvez cet article et plus de photos sur www.alpes-et-midi.fr)
191 pylônes sur 353 implantés ont été peints, soit 54%, afin de mieux réussir leur intégration paysagère
100% des lignes aériennes ont été réalisées ainsi que 56% des liaisons souterraines. 4 liaisons souterraines et 2 lignes aériennes sont d’ores et déjà en service
Un pylône pèse entre 3 et 10 T. Il nécessite 3 rotations de l’hélicoptère pour son montage et 2 rotations pour son enlèvement
Jean-Philippe Bonnet et Philippe Martin sont venus faire le point sur l’avancement des travaux de la rénovation du réseau électrique Haute-Durance
LE GRAND PRIX DE LA CONSTRUCTION DURABLE EST LANCÉ
L
e Grand Prix départemental de la construction, de l’aménage- ment et de l’architecture durables a été lancé le mardi 15 septembre à l’Hôtel du Département en présence du Président, Jean-Marie Bernard, de Marc Viossat, vice-président en charge de l’Environnement, et d’Arnaud Murgia, Président du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement 05. Le 5ème du genre, veut mettre en exergue des opérations de rénovation énergétique, de l’habitat, qui ont pour ligne de conduite : l’exemplarité !Si les premières années le Prix a connu jusqu’à plus de 70 candidats, pour 24 lauréats, aujourd’hui ils tournent aux alentours d’une quarantaine. « Nous sommes plus exigeants sur la qualité environnementale, sur les matériaux, nous visons l’excel- lence » assure Marc Viossat ! Ce Prix est issu du Plan Climat de 2014. En 2020, le Département attend beaucoup du plan de relance gouvernemental pour ce secteur.
« Et nous mettrons un accent plus fort cette année sur l’architecture du « construire durable » qui reste capital pour notre avenir » lance Jean-Marie Bernard. Il donnait les exemples des rénovations des collèges de Serres et de Laragne, et bientôt de la cité mixte de Gap, le collège et lycée Centre, pour faire de ces « passoires énergétiques des bâtiments exemplaires, en rénovant, car reconstruire n’est plus dans l’air du temps ! »
« Construire en montagne est spécifique et notre manière de construire nous pouvons en être fiers, lançait Arnaud Murgia ! Il y a une « école » de la construction haut-alpine et beaucoup de nos entreprises sont des exemples. Le Département doit être un accompagnateur de cette exemplarité. Il faut aussi casser la logique comme quoi construire durable coûte plus cher, ce n’est pas vrai ! » Il affirmait que si on ne veut pas que les centres des villages meurent il faut rénover et que le CAUE 05 est là pour accompagner au niveau technique, ingénierie, normatif, montage financier.
Les candidats, qu’ils soient des privés, des entreprises ou des collectivités, ont jusqu’au 31 octobre pour déposer leur dossier sachant que la remise des Prix se fera durant la première quinzaine de décembre. Une fois par an la chaine de la construction se retrouve pour regarder les choses exceptionnelles qui ont été réalisées, des constructions autonomes au niveau énergétique, en bois durable… « Et ce n’est pas que de la construction neuve, ça marche dans la réhabi- litation, concluait Arnaud Murgia ! Notre rôle est de montrer que c’est réalisable à grande échelle ! »
Claudine Usclat
CARNET DE RANDOS
L
’Office de Tourisme Gap Tallard Vallées présente sa nouvelle édition à destination des visiteurs touristes et excursionnistes ainsi qu’aux résidants du territoire.Carnet de randos est un guide de randonnées, familiales et sportives, édité au début de cet été pour répondre aux attentes des clientèles désireuses de randonnées et de grands espaces (forte demande post-Covid).
Il vous accompagnera sur les sentiers du territoire Gap Tallard Vallées, au gré de ses 22 itinéraires.
3 niveaux de difficultés répondant aussi bien aux attentes des familles à la recherche de balades accessibles qu’aux randonneurs plus aguerris avides de panorama à 360° ! Un extrait de carte présente l’itinéraire, un descriptif vous guide à chaque étape et vous pouvez faire votre choix en un coup d’œil grâce à une légende claire résumant : le temps de marche, la difficulté la durée, le dénivelé...
Nous vous proposons un avant-goût des paysages et ambiances de plusieurs de nos randonnées en visionnant les vidéos spécifiques disponibles sur notre chaîne Youtube.
En vente au prix de 2 € dans nos bureaux d’accueils à Gap et à Tallard, ainsi que dans notre boutique en ligne. Carnet de Randos est également consultable gratuitement en version numérique sur notre site Internet, dans la rubrique
« Randonnées & balades ».
L’Office de Tourisme s’est engagé dans la production et l’édition de supports touristiques pratiques pour l’ensemble des activités de plein air. Nous avons la volonté de décliner une collection complète de carnets avec d’autres itinéraires de randonnées pédestres mais également pour d’autres pratiques telles que le VTT, le Trail, la marche nordique, le Gravel, la raquette, etc...
Carnet de Randos en version numérique sur notre site Internet : https://www.gap-tallard-vaIlees. fr/fr/activites/bouger/
sports-de-montagne/randonnees-balades/
Notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCjlB7kj99-0GWShsfMGeyzA
Le groupe scolaire de Villar-d’Arène avait été primé l’an dernier
Marc Viossat, Jean-Marie Bernard et Arnaud Murgia ont présenté le Grand Prix Départemental de la construction durable 2020
EN RAISON DU COVID 19 LA VIRADE DE GAP EST CONNECTÉE
P
as de départs organisés pour nos traditionnels parcours sportifs mais, tous ensemble par la pensée, mais chacun, seul, en famille, entre amis, toujours en petit comité : marchons, courons, pédalons, nageons : le dimanche 27 septembre, + de détails et inscriptions sur https://virades.vaincrelamuco.org/virade-de-lespoir/bassin-gapencais/ et/ou tél : 06 81 45 23 93.Postons la photo de nos exploits sur la Page Facebook « Virade05Vaincrela Mucoviscidose »
Pas d’animations, mais accueil en petit comité : Parc Bernard Givaudan à Gap de 9H à 17H pour vente de tickets de Tombola, échanges, dons.
L’ÉQUIPE DE FRANCE DE PARACHUTISME SE PERFECTIONNE DANS LE CIEL HAUT-ALPIN
L’aérodrome de Gap Tallard, fief national du parachutisme, accueille l’équipe de France de Voltige et de précision d’atterrissage. Du 19 au 25 septembre, le CERPS de Tallard reçoit les collectifs masculins et féminins pour un entrainement à la précision d’atterrissage et à la voltige. Encadré par l’entraineur national Jacques Baal, les sportifs et sportives bénéficient de conseils sur mesures et d’un environnement idéal.
Un stage d’entrainement complet
Composée d’exécution de figures en chute libre et d’atterrissages millimétrés sur une cible électronique de la taille d’une pièce de monnaie, cette discipline, reconnue de haut niveau, allie à la fois les qualités psychologiques et physiques des athlètes. Les collectifs sont constitués de six hommes et six femmes. Composés de sportifs à plein temps, sous le régime militaire mais aussi de passionnés civils qui associent leur vie professionnelle à leur passion, comme c’est le cas d’Adeline Delecroix, Sage-femme à l’hôpital de Pontoise en région Parisienne « même si le planning est chargé, je prends vraiment plaisir à faire les deux ».
Ne perdant pas une occasion de s’instruire, les douze membres de cette prometteuse équipe mettent à profit ces six jours autour desquels, rigueur et esprit d’équipe sont les maitres mots.
Jacques Baal, vice-champion du monde de voltige encadre désormais les espoirs du parachutisme Français. « Mon rôle ici est de gérer les potentiels techniques de chacun, de les aider à se sentir fonctionner intellectuellement et physiquement, parce qu’être un athlète c’est avant tout être quelqu’un ». Même si la performance semble individuelle, la dynamique n’en demeure pas moins collective et tous cherchent à soutenir le drapeau tricolore ; « Entendre la Marseillaise aux prochains mondiaux serait vraiment formidable » souligne Stéphanie Texier, membre de l’équipe de France depuis 2006. A raison d’environ dix sauts par jour, les jeunes sportifs, filmés au sol, peuvent évaluer, rectifier et optimiser leur performances. « Il n’y a pas de méthode, la recette s’invente tous les jours » explique Jacques Baal.
Avec la récente annulation de deux coupes du monde, les athlètes gardent en ligne de mire la 4eme édition des championnats du monde de parachutisme, toutes disciplines confondues, qui doit se tenir en Russie en août 2021. Si la crise sanitaire du Covid-19 impacte la compétition, le groupe souhaite profiter de ce délai supplé- mentaire pour monter en puissance, « L’objectif c’est le détail » explique le collectif.
« Nous profitons aussi de ce moment pour réfléchir à un projet de confrontation à distance » précise l’entraineur.
A l’approche des compétitions à venir, l’équipe de France profite du site de Tallard, de son climat et de ses aménagements.
Le pôle de Gap Tallard, sans conteste, une référence dans le monde du para- chutisme est toujours prisé des sautants : « Ici il y a tout pour faire du sport, c’est un lieu idéal » précise Jean Viguales, membre du collectif masculin.
Le panorama vu du ciel offre aux athlètes un décor à couper le souffle ; « Lors de mon premier saut ici, je suis tombée en amour du paysage et un an après j’étais là » évoque avec émotion Stéphanie Texier qui s’est désormais installée dans le département.
Le choix de Tallard comme site d’entrainement se fait pour plusieurs raisons.
La première, climatique, puisque Tallard bénéficie d’un ensoleillement record et d’une aérologie optimale.
La deuxième, logistique, par la présence du pôle France, qui permet d’avoir des locaux adaptés aux cours théoriques avec des salles modulables et des outils spécifiques.
La troisième, ancestrale, « Ici nous avons nos habitudes ». En effet, pendant de nombreuses années, les équipes de France de parachutisme ont été localisées à Tallard.
« L’avantage notable aussi de ce lieu est que la soufflerie On’air positionnée sur la base, permet de passer de la « veine » à l’avion en quelques minutes, ça n’a pas de prix » explique l’entraineur. « Les locaux de la fédération Française de Parachutisme nous permettent aussi de s’entrainer quand la météo ne nous permet pas de sauter » précise Alexandre Ferroni à la fois membre de l’équipe civile PA/ Voltige et ingé- nieur projet à Lyon. Néanmoins, précise Jacques Baal, « même si nous avons une forte attache affective et historique sur la plateforme, nous avons aussi besoin de changer d’endroit pour élargir notre spectre d’adaptation. Pour être complet, l’entrainement doit se faire dans plusieurs bassins de navigation afin de brosser des situations différentes de manière à avoir un maximum de nuances dans l’effort. »
L’aérodrome des Hautes Alpes offre donc aux compétiteurs un beau terrain de jeu et de travail en complément d’autres sites comme Bouloc et Laval. Le Centre Ecole Régional de parachutisme accueillera de nouveau en octobre prochain l’équipe de France de Précision d’atterrissage et de Voltige ainsi que l’équipe de France de Voile Contact pour le dernier entrainement collectif de 2020.
Vous pouvez donc observer les voiles tricolores survoler le village de Tallard, en espérant que tout, comme le soleil des Alpes, les équipes de France brilleront aux prochaines compétitions.
Charlotte Richier (Retrouvez cet article sur notre site
www.alpes-et-midi.fr)
LES HAUTES ALPES SONT A L’ORANGE…
La Covid flambe aussi dans les Hautes-Alpes et le département vient d’être classé en vigilance modérée, en orange ! Pourquoi ? Les nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants sont passés de 10 à la mi-août à 45 pour cette première quinzaine de septembre. Evidemment les pouvoirs publics veulent éviter de passer au rouge…
Une évolution défavorable
« L’évolution est défavorable au niveau national, y compris au niveau hospitalisation, et les Hautes-Alpes ne font pas exception, lance en introduction Martine Clavel, Préfète du département, à la réunion qu’elle a provoquée le 17 septembre pour faire le point sur la crise sanitaire. Il y a eu un fléchissement de la pandémie en juin et juillet puis plusieurs clusters ont été dénom- brés, 5, mais ils ont été maitrisés et n’ont pas donné lieu à des dérives. Depuis septembre l’évolution se poursuit avec une plus grande contamination. »
Les réunions familiales et amicales sont pointées du doigt par le Docteur Guylaine Baghioni, déléguée dépar- tementale de l’Agence Régionale de Santé. « La source princi- pale de clusters est familiale ou amicale, affirme-t-elle ! Depuis le 13 mai il y a eu 250 cas positifs dans les Hautes-Alpes, ce qui a généré 850 cas contacts à risque. On teste entre 220 et 250 personnes par jour et +10 s’avèrent positifs. Actuellement 6 patients sont hospitalisés dont 3 en réanimation, tous âgés de +60 ans. »
Ce qui inquiète et qui a motivé le passage à l’orange des Hautes-Alpes ce sont le taux d’incidence, passé de 10 en août à 45 en septembre, et le taux de positivité, pourcentage de tests positifs sur l’ensemble des tests réalisés en une semaine, qui est actuellement de 4,9 alors que le seuil d’alerte est à 5.
« Nous allons tout faire pour ne pas basculer dans le rouge, disait Martine Clavel. Mais pour cela il faut rappeler l’importance des gestes barrière, du masque, et respecter autrui. » Il était souli- gné que les 20/40 ans dépistés positifs sont majoritairement
asymptomatiques mais que ce sont les personnes de plus de 60 ans qui déclarent les formes les plus graves.
Dans l’Education Nationale : L’Inspectrice d’Académie, Catherine Alba- ric-Delpech faisait le point : « Dans le 1er Degré, au 17 septembre, 11 classes sont fermées. Mais dès vendredi 18 l’école de Crots, 6 classes, qui a été entièrement fermée rouvre avec quelques remplaçants. Les classes de La Salle-les-Alpes et Gap, à Porte-Co- lombe, rouvrent lundi 21. C’est au total une dizaine d’enseignants, tous niveaux confon- dus, qui sont sur la touche. » Le 1er Degré semble plus impacté. A cela il est rappelé qu’au collège le masque est obligatoire limitant sans doute les risques et que les gestes barrière sont sans doute mieux intégrés. Il était noté que la fermeture de classes et d’écoles, étudiée au cas par cas, n’arrête pas pour autant la continuité pédagogique et que des classes à distance sont alors organisées, d’où les propos tenus par Catherine Albaric-Delpech : « L’enjeu numérique est de taille pour cette année si nous avons à nouveau besoin de classes virtuelles ! » L’Education Nationale a dû s’adapter, internat, cours d’EPS, demi-pension…
Priorisation des dépistages : En France un million de personnes se font dépister chaque semaine. Pour éviter les embouteillages un accès prioritaire au test a été établi pour les soignants et assimilés, les personnes symptomatiques et les cas contacts, pour lever le doute au plus vite. Le délai de rendez-vous et de l’obtention des résultats sont estimés pour les Hautes-Alpes à 24 h.
Durée de l’isolement réduit à 7 jours : On sait aujourd’hui que le dévelop- pement du virus se situe entre le 5ème et le 7ème jour, la quatorzaine n’est donc plus jugée nécessaire et a été ramené à un isolement de 7 jours.
En conclusion : « Le masque s’invite dans notre quotidien ainsi que les gestes barrière car le virus s’installe aussi dans les Hautes-Alpes, disait Martine Clavel. Mais il faut continuer à vivre le plus normalement possible tout en intégrant cela car on ne veut plus rengorger les hôpitaux comme cela a été le cas au printemps, ni suspendre l’ensemble des autres soins. »
Claudine Usclat
Les Ehpad n’ont pas retrouvé une vie normale les visites étant encore très contraintes. Quant aux diverses manifestations, sportives, culturelles, etc, leur autorisation est jugée au cas par cas. Enfin, le Centre d’hébergement dédié aux SDF, à St Léger les Mélèzes, a accueilli une dizaine de personnes à l’isolement pour 27 nuitées
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CETTE CASERNE VAUT BIEN UN FROMAGE !
C’est au cœur de la caserne Rochambeau de la Place Forte Mont-Dauphin qu’une cave d’affinage de fromages vient d’ouvrir ses portes.
Un partenariat entre le Centre des Monuments Nationaux et la Coopérative Laitière des Alpes du Sud. Retour sur l’inauguration vendredi 18 septembre.
U
ne caserne de 5 000 m², des chambrées qui pouvaient accueillir 600 soldats, une charpente du XIXe siècle à la Philibert Delorme voici le décor ! « Il faut de l’activité dans ce Patrimoine historique et de l’activité écono- mique. » affirme Isabelle Fouilloy-Julien, administrateur de la Place Forte Vauban de Mont-Dauphin. Une cave champignonnière est déjà installée depuis juillet 2019 (voir encadré), elle est maintenant voisine d’une cave d’affinage de fromages inves- tie par la Coopérative Laitière des Alpes du Sud. La caserne Rochambeau trouve là une seconde vie car les caves et la charpente se visitent, les fromages se dégustent,« Nous leur avons demandé de choisir un architecte du Patrimoine comme Maître d’œuvre. C’est un bâtiment classé et inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO », continue l’administrateur du site. Il fallait que toutes les installations soient réversibles, on ne pouvait pas toucher aux bâtiments. » Les travaux ont été engagés et suivis par l’architecte Sylvestre Garin, avec 6 entreprises : Maçonnerie (Arnaud Chastan), menuiserie (Woody – Julien Faure), Électricité (Scara), Plomberie (C.R.A.), Climati- sation (Clauger) et les Étagères à fromages (Allais – Les Chalets Vrais). Aujourd’hui après plus de neuf mois de travaux, il accueille ses premiers fromages, comme l’explique Daniel Aye, le gérant de la Coopérative Laitière des Alpes du Sud : « Il y avait une cave à Eygliers, mais très peu de place pour l’affinage. L’idée est née et nous avons contacté les Monuments Nationaux. »
La caserne Rochambeau
Ce sont 56 chambrées non visitables, seuls les combles sont visitables avec leur superbe charpente à la Delorme. En 2015 un tiers de la toiture a été refait.
Un Escape game a été organisé par l’entreprise Cogitarium, puis des contacts ont été noués avec la coopérative laitière, car le bâtiment se prêtait complètement à l’affinage des fromages, en termes d’hygrométrie et de température. Voici une belle façon de mettre à profit des espaces entretenus et pour lesquels on dépense du temps et de l’argent, afin d’y produire du développement économique sur le territoire. Le centre a été approché par des viticulteurs d’Embrun. Après les cham- pignons et le fromage, qui sait ? Le vin…
Un fromage au goût historique
Créée en 1958, la Coopérative Alpine fusionne avec Guil et Durance et donne naissance à la Coopérative Laitière des Alpes du Sud en 2005. Aujourd’hui la CLAS représente 28 exploitations sociétaires, 46 membres adhérents, 8 producteurs de lait de vache (dont un bio) et un producteur de lait de chèvre. Ces caves permettent désormais de stocker du lait sous forme de fromage et de l’écouler.
Six caves permettront d’affiner une centaine de tonnes à l’année. La Coopérative transforme actuellement 1 million de litres de lait et pense produire 85 tonnes de fromage cette année avec plus de place en cave et donc, une meilleure qualité d’affinage. « Nous pourrons fabriquer des fromages à différents niveaux d’affinage. » commente la guide de la visite « Les fruités sont affinés plus d’un an, les raclettes 4 mois, les bergers, 2 mois. Les fromages sont surveillés et tournés régulièrement dans les caves. Le process de fabrication est essentiel et nous multiplions par 5 la capacité de stockage et d’affinage. » La cave 4, par exemple peut contenir 400 raclettes, avec une température de 15°. Les bleus, quant à eux sont conservés à 5°. Bleu du Queyras, raclette ou encore tomme de montagne, le fondant et le duo, la cabrette
et le fruité sont désormais affinés dans ce lieu chargé d’histoire. Le montant des travaux s’élève à 556 000 euros pour la coopérative laitière, dont une aide de 200 000 euros du fonds FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développe- ment Rural) et le soutien du Programme de Développement Rural de la Région Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Une centaine de personnes invitées à l’inauguration
Une centaine de personnes, toutes partenaires de la Coopérative des Alpes du Sud et des Monuments nationaux, mais aussi des représentants du Département, de la Région et de la Communauté de Communes, ont pu visiter les combles et les caves, guidées par Jean-Luc Boudouard, président de la Coopérative Laitière des Alpes du Sud et Daniel Aye, son gérant, ainsi que Eric Randu de la fromagerie de Montbardon et des professionnels de la fabrication du fromage. Le tout rythmé par le son puissant et calme des cors des Alpes, qui résonnait entre les murs qui jaunissaient et les sommets derrière lesquels le soleil disparaissait...
« On a réussi une cohésion entre agriculture, tourisme et patrimoine, explique Daniel Aye. On s’inscrit complètement dans ce nouveau tourisme de découverte et de convi- vialité. »
Le site était ouvert au public dès samedi 19 septembre, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Le CMN va proposer des visites commentées de la caserne et de la cave d’affinage. Renseignements au 04 92 45 42 40.
Sylvie Damagnez
La charpente à la Philibert Delorme
Vue d’ensemble caserne Rochambeau
Visite des caves d’affinage de fromages
AVIS AU PUBLIC
ST CHAFFREY : appel pub. à la concurrence – transport : navette village Hiver 2020/2021 – 2021/2022 ou Hiver 2020/2021 (Dauphiné : 16/09/20)
Association Bâtir : convocation des membres de l’Association à l’Assemblée Générale (Dauphiné : 16/09/20)
VARS : appel pub. à la concurrence – transport en ambulance dans la station durant la saison touristique hivernale 2020/2021 (Dauphiné : 17/09/20)
GAP : avis d’attribution – prestations de net- toyage des bâtiments pour le groupement de
commandes du Gapençais – Attributaires : ADN ; NERA PROPRETE PROVENCE (Dauphiné : 17/09/20)
AREA PACA : appel pub. à la concurrence – tra- vaux de remise à niveau du gymnase du LEGTA LES EMEYERE à GAP (Dauphiné : 18/09/20)
VARS : appel pub. à la concurrence – prestation de déneigement et d’évacuation de neige sur la commune – hiver 2020/2021 – 2021/2022 – 2022/2023 (Dauphiné : 22/09/20)
AREA PACA : appel pub. à la concurrence – Lycée Paul Eyraud à GAP rénovation du plateau sportif (Dauphiné : 22/09/20)
LA CHAPELLE EN VALGAUDEMAR : appel pub.
à la concurrence – rénovation et extension de cinq cabanes pastorales (Dauphiné : 22/09/20)
Vente de biens immobiliers à VALLOUISE-PEL- VOUX (TPBM : 16/09/20)
VIE DES SOCIETES
Constitution : SARL WM CHALETS 62 ch. de Belvoir PUY ST PIERRE – 1 000 € - 99 ans – Objet : exploitation d’établissements d’héberge- ment para-hôtelier – Gérants : MM P. GOULD et
M. RUBIO DUARTE (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SAS M2T 8 rue de la Levée EMBRUN – 580 000 € - 99 ans – Objet : détention en toute propriété d’une participation majoritaire dans la Société EMBRUDIS… - Président : M. J-E.
VAZQUEZ (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SCI LES FABLES 7 rue Jean de la Fontaine GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisi- tion, administration de biens immobiliers – Gérance : Mme F. UBRUN (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SCI SACHA 8 bd. Pierre et Marie Curie GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens et droits immobiliers – Gérants : MM G. OBNINSKY et S. GORELKO (TPBM : 16/09/20)
Constitution : EURL ESCOFFIER GENIE CLIMA- TIQUE 100 ch. de la Combe UPAIX – 1 000 € - 99 ans – Objet : travaux d’installation d’équipements thermiques et de climatisation… - Gérance : M. J.
ESCOFFIER (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SCI OBELION 4 rue du Verger GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition,… de biens immobiliers – Gérance : MM Y. RASMUS et S. GAUTIER (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SARL NATURE LAB ch. de la Sel- lette ABRIES – 5 000 € - 99 ans – Objet : héberge- ment en gîte, restauration… - Gérance : MM E.
KWASNIEWSKI et C. BAUDELLE (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SASU EMANOHA La Joue du Loup LE DEVOLUY – 20 000 € - 99 ans – Objet : location saisonnière d’un chalet de montagne… - Président : Mme E. BANO (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SCI JAMS 5 pl. Commandant Dumont TALLARD – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens immobiliers – Gérance : M. J. SAVOYE (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SAS ALTICIME INVEST rue de la Magdeleine L’ARGENTIERE LA BESSEE – 500 000 € - 99 ans – Objet : marchand de biens – Présidente : SC E2V (TPBM : 16/09/20)
Constitution : SCI LES PERVENCHES 8 rue des Pervenches GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens immobiliers – Gérance : MM N. VASSIVIERE et C. GAUDENZI (TPBM : 16/09/20)
SCI TECHNOPOLIS 8 rue des Hauts de Veynes VEYNES – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition,
Informations résumées
Cette rubrique permet aux lecteurs d’Alpes et Midi d’avoir connaissance de toutes les annonces légales des Hautes-Alpes.
Nicolas Wagner, le « champiculteur » de Mont-Dauphin
Une convention de partenariat a été signée en juillet 2019 avec l’entreprise « Le Champiculteur » pour l’installation d’une activité de myciculture biologique au sein de six chambrées (non rénovées) du rez-de-chaussée de la caserne (soit 320 m² environ). Les « pleurotes de Mont-Dauphin » sont vendues dans plusieurs points de vente sur l’ensemble du terri- toire. « Les pleurotes sont exclusivement en culture bio, c’est à dire qu’aucun traitement ne leur est appliqué. » Précise Nicolas Wagner, alsacien d’origine, venu s’installer dans les Hautes-Alpes depuis 3 ans, après 8 ans en Haute-Savoie. « La culture se fait toute l’année mais pour éviter les problèmes sanitaires on vide tout et on nettoie 1 mois par an. » C’est une production de 50 à 80kg par semaine, avec des pics pour Noël et les vacances d’hiver. Les pleurotes sont vendues principalement dans les magasins bio, les AMAP et chez les restaurateurs, mais pas encore de vente sur place. Nicolas Wagner a suivi une formation en horticulture et maraîchage puis en champignons. « Ces bâtiments vides sont investis et c’est très positif car ça valorise et les bâtiments et l’activité agricole. Les restaurateurs disent que les pleurotes ont un goût particulier par rapport a ceux
cultivés dans des chambres froides. La pierre a de l’importance ! » ajoute Nicolas. Nicolas Wagner, le Champiculteur dans sa cave (© CMN)
L’ÉCOLE DU PINET S’OFFRE UNE CURE DE JOUVENCE
S
uite à la visite de l’école du Pinet, à Puy St Pierre, effectuée début juillet, la nouvelle équipe municipale a engagé durant la parenthèse estivale un impor- tant programme de travaux d'aménagement, de rénovation et de sécurisation de l'école communale. Ainsi, plus de 60 000 € ont été investis pour offrir sans plus tarder de meilleures conditions de travail aux enfants et aux équipes éducatives. Afin de présenter aux parents d'élèves les travaux effectués, une visite de l'école était organisée vendredi 11 septembre.La municipalité remerciait Sophie Claudel, fraichement nommée au poste d'inspectrice de l'éducation nationale de la circonscription de Briançon, ainsi que Jean-Paul Borel et Nicolas Didelle conseillers pédagogiques, d'avoir répondu à l’invi- tation et d'être venus soutenir la volonté d'améliorer les conditions d'apprentissage des enfants. Elle a également été sensible à la présence d'Estelle Arnaud, maire de Puy Saint André, accompagnée de Pascale Koller et de Bertrand Poinsonnet, conseillers municipaux de Puy Saint André, symbole de la normalisation des relations entre les deux communes voisines.
Les travaux ont consisté à refaire l’ensemble des peintures des parties communes de l’école et des salles de classes ainsi que la plomberie, avec plusieurs robinets qui fuyaient qui ont été changés, des toilettes suspendues ont été installées à l'école et à la cantine. L’ensemble des éclairages ont été remplacés, des dalles LED offrant un plus grand confort ont remplacé les anciens tubes néon énergivores. La salle de classe des grands (CM1 CM2) a été complètement reconfigurée. Le mobilier dans les salles de classe et la cantine a été renouvelé afin de répondre au souhait des enseignantes de disposer de davantage d'espaces de rangement. Pour les besoins du ménage, une buanderie a été aménagée à l’étage et la machine à laver qui était
hors d’usage a été remplacée. Un sèche linge a également été ajouté. Les velux de la cantine qui fuyaient ont été remplacés et équipés de stores électriques intérieur et extérieur. Le mur de la cour d’école qui faisait " le ventre " a été conforté au moyen de clous et le goudronnage de la cour repris afin d'assurer une bonne étanchéité.
Très prochainement l'école sera dotée d'équipements numériques modernes subventionnés à 50 % par l'Etat dans le cadre de l'appel à projets "Label Ecole numé- rique" auquel la commune a répondu.
L’école de Puy St Pierre a bénéficié de plusieurs travaux d’aménagement pour un montant total de 60 000 €
BLEU DU QUEYRAS ET APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLÉE
L
’association Interprofessionnelle du Bleu du Queyras a été créée en février 2018 dans l’objectif de faire reconnaitre le Bleu du Queyras en Appellation d’Origine Contrôlée. Elle a pour vocation de se faire reconnaitre en Organisme de Défense et de Gestion du Bleu du Queyras et de faire vivre cette filière.La démarche de reconnaissance a commencé à l’aube du printemps 2017. Elle se poursuit aujourd’hui plus que jamais pour valoriser ce produit et soutenir la filière laitière haut-alpine. Chaque étape de la démarche est relativement longue. En effet, elle nécessite que tous les opérateurs de la filière soient en accord avec les éléments. Le dossier de candidature doit comporter les éléments suivants : Un courrier de transmission de la demande - Une note de présentation et de motivation du projet et son impact économique - Un dossier de demande de reconnaissance du groupement en organisme de défense et de gestion - Un projet de cahier des charges - Un document de contrôlabilité du produit et de ses conditions de production - Les coordonnées de l’organisme de contrôle choisi.
Depuis le début de la démarche en avril 2017, de nombreuses réunions techniques et de nombreux travaux ont été réalisés. Les travaux doivent se poursuivre et les efforts ne doivent pas se relâcher. Les prochaines actions de l’association seront : La création d’une identité
visuelle et d’une charte graphique - Finalisation de la grille des cotisations - Elaboration du document de contrôlabilité avec un organisme certificateur - Formation des membres de l’association à la dégustation de fromage - Formation des éleveurs sur la gestion du pâturage - Visite d’étude auprès d’un autre SIQO laitier.
