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ARTHUR RUBINSTEIN ANDRE CLUYTENS CONCERT PALAIS DE CHAILLOT. LUNDI i2 JUIN i9yo. Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

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PALAIS DE CHAILLOT LUNDI i2 JUIN i9yo

CONCERT

ARTHUR RUBINSTEIN

avec le concours de 1’

Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

sous la direction de

ANDRE CLUYTENS

BUREAU DE CONCERTS MARCEL DE VALMALÈTE

4j, rue La Boétie, Paris (8") - ELY.28-38

L'ORGANISATION ARTISTIQUE INTERNATIONALE

4J, rue La Boétie,Paris(8e)

(3)

it

Arthur RUBINSTEIN

ENREGISTRE EN EXCLUSIVITÉ SUR DISQUES

"r r

ill I”

MAZURKAS (Chopin)

Fa dièse mineur Op. 6 N° 1 - Ut dièse mineur Op. 6 N° 2 La minèur Op. 7 N° 2 - Mi majeur Op. 6 N° 3

¡DB.3802

La bémol majeur Op. 41 N° 4 - Mi bémol mineur Op. 6 N° 4 La bémol majeur Op. 24 N° 3 - Fa mineur Op. 7 N° 3 La bémol majeur Op. 7 N° 4 - Ut majeur Op. 7 N° 5

3803

GRANDE POLONAISE Op. 22 (Chopin)

RAPSODIE sur un THÈME de PAGANINIOp. 43 (Rachmaninoff) (avec The Philharmonia Orchestra I no / a

dir. : Walter Susskind) | OB.6556/8 DB. 2500

CONCERTO No 2 en ut mineur Op. 18 (Rachmaninoff) (avec The N. B. C. Symphony Orchestra 1

dir. : Vladimir Golschmann) - 9 faces ( 14/

IMPROMPTU No 3ensol bémol Op. Ji (Chopin) dernière face

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PROGRAMME

I. CONCERTO N°4, EN SOL MAJEUR . . . L. VAN BEETHOVEN

(1770-1827)

Allegro moderato —Andante con moto; Rondo:Vivace

Beethovenécrivitlequatrième de sescinqConcertospourpianovers 1805 et le dédia à l’archiduc Rodolphe. U constituesonop.58.Lacompositiondel’œuvrese place entrecelle deYHéroïque et celle des trois Quatuorsà cordes offertspai- le maître au prince Rasoumowsky.Acette époque, son âme était agitée par les passions. Samusique apporteun reflet des élans de son cœur.

Parson allure générale, par larichesse des idées, l’op.58 passe le genre du concerto.

Le premiermouvement est de formeclassique. Le piano expose seulla « tête » du groupe rythmique. Schumann devait s’inspirer de cette innovation.Cegrouperythmique, fort simple,passe àl’orchestre en si majeur et s’infléchit vers sol. Il se développe jusqu’à l’apparition de la transition endeux segmentsdont le secondreproduit le rythme dela premièreidée. Legroupe mélodique, plein depoésie, est ensuite introduit. Une coda fon­

dée sur le premier thèmetermine l’exposition orchestrale.Alors commence cellereve­

nantaupiano. Celui-ci fait entendrele rythme du premiermotif. L’orchestrele répète sous une autreforme.Lepiano le reprend en octaves brisées, puis exécute destraits.

Un troisième fragment de la deuxième idée n’ayant pas figuré dansl’exposition orches­

traleestjoué, enrémajeur, par lequatuor. Il sert d’entréeaugroupemélodique. Le piano s’en saisitet le brode de variations. Une cadence étendue amènelatransition à l’orches­

tre, puis ladeuxième idée. C’est le piano quilaréexpose. L’orchestre conclutsur la der­

nièrefigure de sa proprecoda. Le développement est riche d’ornements pianistiques légers et charmants. Usenserrent les sujets dedivertissements. A lacoda finale, lethème initial s’estompe danslesarabesques dessinées par le soliste.

Toute virtuosité stérile est bannie de l’intensément dramatique et brefAndanteen mi, grandepage digne des Symphonies. Une scèneest uncombat,disaitVoltaire.Dans YAndante, l’orchestre et le piano s’opposent constamment.Le premier fait entendre,par lavoix desbasses, un thème d’uneénergie allant jusqu’à la rudesse, la brutalité même.

Le piano lui répond par une phrase suppliante. Les deuxprincipesluttent. La prière se faitde plus enplus pressante. L’orchestre faiblit.Son motifse désagrège. Lepiano vic­ torieux s’abandonneà une discrète cadence. Et, cependant que la « tyrannique » sym­ phonieexpire,ilselaisse allerà desereines effusions sedénouant dans le rêve.Le Finale, dont la coupe estcelle d’un rondeau normal, s’enchaîneà YAndante. C’estun Vivace ailé, fertile en arpèges brisés. Priépar Beethoven dejouer le Concerto en sol,Ries aurait refusé, jugeant que le délai de cinq jours dont il disposait pourlepréparerétait insuffisant. Ce quile faisaitreculer, c’était, peut-on croire,ce Finale que lescontempo­

rains de sonauteur jugeaient singulièrement audacieux. L’œuvreentière surpritd’ail­

leurs à l’origine. En1808,la Gazette musicale universelle déclarait que le Concerto ei>

sol représente«ce qu’il existedeplusétrange, deplusoriginal, deplus difficile ».

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II. CONCERTON° 2, EN SOLMINEUR . . . Camille SAINT-SAËNS (^y-1921)

Andantesostenuto— Allegro scherzando — Presto

Les Concertosde pianocomptent parmiles ouvrages les plusachevésdeSaint-Saëns.

On lui en doit cinq. Leurproduction s’étage de 1858 à1896.

Le seconddate de 1868 et portele numéro d’op. 22. Lemusicien le rédigeaà la demanded’Antoine Rubinstein,en dix-sept jours. Il avaitprimitivement pensé le desti­

nerau piano à pédalier. La primeur en fut offerte, à la sallePleyeldela rue Roche- chouart,le13 mai de l’an de sa création, sous la directiondu maître russe. Saint-Saëns lui-mêmeremplit alors le rôle du soliste.

Le premier temps débute par un large prélude méditatif confié aupianoseul et qui n’estpas sansfaire lever dans l’esprit l’éclatant fantôme du grandSébastien. Après une irruption de l’orchestre, un conduit de hautbois liecet exorde à l’idée initiale et essen­

tielle, chant mélancolique et tendre. Ce chant ne serait rien d’autre que lemotif d’un motet deGabriel Fauré àqui son maîtred’alors l’aurait emprunté. La symphonie le reprend et le développedansun sentiment romantique etpassionné. Uneseconde idée, au charme discrètementémouvant, mais ne jouantqu’un rôle sansimportance,est ensuite énoncée. Elle mène au seuild’un divertissement pianistique ayant un caractèred’im­

promptu, dont le tongranditet quicouronne de son éclatle thèmecapital. On arrive bientôt à unecadenza adlibitumqui ramène versl’atmosphère majestueusement mysté­ rieuse du fragment préliminaire. Conclusion virile.

Le Scherzo,qu’annoncent les timbales, vit par le rythmeetparla légèreté. Sesdeux thèmes sont également élégantsquoiqu’ils contrastent. On peut relever destraces de l’in­

fluence de Mendelssohn dansce morceau. Pourtant, la fantaisie quiy règne ne cesse de témoigner d’un goût bien français.

C’est encorele souvenir du compositeur de YItalienne,et proprement celuidu Sal- tarello de la Symphonie que lePresto appelledans la mémoire. Un rythme detarentelle forme la structurede ce virevoltant Finale. Lemouvement qui l’anime ne connaîtpas de discontinuation. Lamusique serépand en bluettes de lumière. Ce temps terminals achève par une coda où apparaît, comme enfiligrane, un reflet du chœur des derviches des Ruines d’Athènes beethoveniennes et durant laquelle l’interprète virtuose est, au prosce­ nium,à l’étatdefeu d’artifice.

ENTR’ ACTE

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DEUXIÈME PARTIE

III. CONCERTON° 2, EN SI BEMOLMAJEUR JohannesBRAHMS

W33-&97)

Allegro appassionato — Allegro nontroppo — Andante — Allegrettogracioso

LeConcertoen si bémol est lesecond des deux que Brahms écrivit pour le piano.

Il constitue sonop. 83 etfut composé en1882, donc vers le même temps que YOuverture académique,YOuverture tragique, peu avant le Quintette à cordes en fa majeur et la 3eSymphonie. L’auteur le dédia «à son fidèle ami etmaître Marxsen ».

L’Atte^ro appassionato sedistingue dès l’abord par la vigueur et parl’élan que le piano imprime au discours. Seul lethèmeféminin introduit dans cette pièce fougueuse deséléments decalme passager. Versl’instantde conclure, la musiquefrissonne sous les doigtsdu soliste... L’Allegronon troppo,d’unequalité soutenue, est également animé d’unepassion ardente. L’Andante exerce un charmetrèsdoux. Il débutepar une longue introduction orchestrale où, sur une basse à 6/4,le violoncellesolochanteune amplecan- tilèneà 3/2. Toute la tendresse brahmssiste s’exprime dans cet exorde serein dont le pianoponctue la conclusionde touches mystérieuses avant d’occuper la vedette. Cette atmosphère de rêve etde paix estaussi celledel’épisodemédiandece morceau nourride poésie et finementnuancé. Elle se prolonge quand revientla bellephrase initiale. Divers bois prennent part au concert tandis quele piano batdes trilles, dessine desarabesques délicates augré d’unefantaisieartiste.L’étincelant Finale est plein de caprice,de variété.

Un chaleureuxenthousiasme s’y exprimeparfois.A d’autres moments, le badinage aune aimable bonhomie.

L’orchestration du Concertoen si bémolest particulièrement réussie.

(Reproduction interdite.) MauriceImbert.

PIANO STEINWAY

(A.HANLET, finirai)

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