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Le gouvernement impose le «pass vaccinal»

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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C M J N

Directeur fondateur : Ali Yata | Directeur de la publication : Mahtat Rakas

Prix : 4 DH - 1 Euro N° 14114

du vendredi 22 au dimanche 24 octobre 2021

Groupe des Amis des examens nationaux volontaires

L'ONU nomme Omar Hilale co-président

Centres de vaccination ou l’impressionnante prise d’assaut

Covid 19

Le président de l'Assemblée générale et le président du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) ont nommé l'ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, co- président, avec l'ambassadeur des

Philippines, du Groupe des amis des exa- mens nationaux volontaires pour la mise en œuvre des objectifs du développement durable (ODD).

Le pass vaccinal est désormais obligatoire pour accéder aux administrations, commerces, hamma et aux clubs de sport ainsi que pour se déplacer entre provinces et régions. Depuis ce jeudi 21 octobre 2021, date de l’entrée en vigueur de la décision gouvernementale relative au pass vaccinal, les centres de vaccination ont été pris d’assaut, et cela dans tous les recoins du royaume.

La sélection nationale de football est entrée dans le Top 30 des meilleures formations mondiales, selon le classement FIFA (Fédération internationale de foot- ball association), actualisé ce jeudi.

Désormais 29èmes, les Lions de l'Atlas ont grimpé de 4 places dans le nouveau ranking et font, au passage, leur entrée dans le top 3 africain avec 1513 points à leur escarcelle. Sur le plan continental, le Maroc a dépassé l'Algérie d’une place et se place à deux paliers de la Tunisie (27e avec 1525,3 points), alors que le Sénégal pointe toujours à la première place en Afrique (20e avec 1564,95 points). En octobre, le Maroc a assuré la qualification au tour barrage de la Coupe du Monde Qatar 2022, en surclassant successivement la Guinée-Bissau (5-0 puis 3-0) et la Guinée (4-1).

Pour ce qui est du Top 3 mondial, la Belgique pointe toujours en tête, talonnée par le Brésil. La France, sacrée en Ligue des Nations, complète le podium, sui- vie de l'Italie, championne en titre de l’Euro.

Le Maroc dans le Top 30 Classement FIFA

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Le gouvernement a décidé d'adopter, à partir de jeudi prochain, une nouvelle approche préventive basée sur le "pass vaccinal" en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce, conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l'état d'urgence sanitaire.

Covid-19

Le gouvernement impose le « pass vaccinal »

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Tribune libre

Le PLF 2022 : un budget expansionniste

pour une croissance modeste, un vrai dilemme !

Dès que le programme gouvernemental a été adopté par le parlement, on attendait sa concrétisation sur le terrain et sa déclinaison annuelle sous forme de lois de finances où il est question du concret au-delà des déclarations de principe. C’est désormais chose faite. Les parlemen- taires ont entre les mains le PLF 2022 accompagné d’une panoplie de documents portant sur des sujets com- plémentaires et dont la lecture est aussi nécessaire et édi- fiante que le projet stricto sensu. C’est dire que les par- lementaires, dont 70% font leur première rentrée de classe, auront un programme chargé. Du moins pour ceux qui sont assidus et rompus à leur fonction pour laquelle ils ont été élus par les citoyens.

Le débat autour d’un PLF, et pour cause, sera plus pas- sionnant que celui qui a eu lieu autour de de la déclara- tion gouvernementale. Dans ce dernier cas, on a constaté que le gouvernement cherchait avant tout l’ob- tention d’une investiture qui lui était dans tous les cas acquise grâce à une majorité confortable. Il s’agissait en quelque sorte d’une simple formalité constitutionnelle à tel point que le chef du gouvernement désigné, dont on connait son pragmatisme, ne cherchait pas à

convaincre en apportant des preuves et des arguments. Il

n’a pas cette casquette de tribun et de débatteur aguerri.

Ses qualités sont plutôt ailleurs. Avec le PLF, ce sont les Ministres, chacun dans son domaine, qui vont être aux avant-postes. Mais on verra à l’œuvre surtout le tandem formé de la nouvelle Ministre de l’Economie et des finances et de son Ministre délégué qui occupait jusqu’à sa nomination le poste de Directeur du Budget. Aussi, le temps imparti à la discussion du PLF, tel qu’il est arrê- té par la Constitution et la Loi Organique des Finances est largement suffisant pour approfondir les débats sur la mise en œuvre, par le présent gouvernement des orien- tations royales telles qu’elles ont été annoncées dans les derniers Discours du Roi, sur l’adéquation entre les choix budgétaires et les engagements pris par le gouver- nement dans sa déclaration devant le parlement , c’est- à dire l’adéquation entre la parole et l’acte.

Le décor planté, passons à l’analyse préliminaire du PLF 2022 pour voir en quoi il se distingue des précé- dents en mettant en exergue ses points forts et ses fai- blesses, sachant que toue analyse objective doit prendre en considération le contexte général à la fois national et international. Sachant également, qu’un budget n’est jamais neutre. Il traduit des choix voulus pour répondre à telle ou à telle exigence. C’est valable au niveau d’un budget du ménage. Mais c’est encore plus frappant au niveau du budget de l’Etat. Ainsi, le budget est un arbi- trage entre différents intérêts qui ne sont pas forcément semblables. On parle de rationalisation des choix budgétaires(RCB), mais dans la réalité, il s’agit d’une

« prétendue » rationalisation dictée par des préférences sujettes au rapport des forces. C’est une évidence dans une société traversée par des antagonismes sociaux et

des oppositions de classe. Les inégalités sociales ne sont pas un phénomène naturel. Elles sont le produit histo- rique des politiques économiques (et budgétaires).

C’est vrai il y a l’intérêt national qui transcende les intérêts catégoriels et les divergences de classe. C’est pour cela que l’Etat dispose d’une certaine autonomie (relative) par rapport aux différentes classes sociales et groupes sociaux. Il est loin d’être un simple « Conseil d’Administration » de la bourgeoisie comme le préten- dent certaines analyses simplistes et réductrices.

L’émergence de la notion d’un « Etat social » ou d’un

« Etat fort » dans la déclaration gouvernementale comme dans le rapport sur le NMD, ne relève pas d’une clause de style, mais plutôt de cette exigence pour l’Etat (capitaliste) de réguler la société marocaine et d’assurer la reproduction sociale pouvant aller à l’encontre des intérêts des classes dominantes. L’intérêt de la Nation ne se réduit pas à la somme des intérêts individuels.

Comme la totalité n’est jamais la somme des parties.

Deux indicateurs du PLF 2022 corroborent cette thèse.

Un premier indicateur est relatif à la structure des res- sources : on relève, fait rarissime, une augmentation de l’IS de 34,7% pour se situer à 52 MM DH, contre 38,6 MM DH en 2021. Si ce changement qualitatif s’expli- querait, en partie, par le taux de croissance attendu cette année (5,6%), il est dû aussi et surtout à la volonté affichée par l’Etat de traquer les fraudeurs et les récalci- trants face à l’impôt. Jusqu’où l’Etat peut-il aller ? On le verra par la suite. Un deuxième indicateur est relatif aux dépenses, et plus précisément aux dépenses d’investisse- ment qui cumulent à 245 MM DH, soit 20% du PIB !!

Ce chiffre, à lui seul, traduit le sens de « l’Etat social ».

Bien sûr, il y a beaucoup à dire sur la pertinence de cet investissement public, sur son efficience et son efficacité.

Surtout quand on constate cette grande anomalie entre l’expansion de l’investissement public d’une part et le taux de croissance prévu, somme toute modeste, de 3,2% d’autre part. Ce taux demeure inférieur aux taux prévus chez nos principaux partenaires d’après les der- nières estimations.

Mais le changement de cap ne se fait pas en une année.

Il se réalise dans la durée. Ce qui suppose courage et per- sévérance. Pour cela, il faut œuvrer pour dépasser nos fragilités budgétaires structurelles. Celles-ci résident dans le maintien du déficit budgétaire (et du déficit commercial) à des niveaux élevés mettant en cause notre souveraineté économique et réduisant nos marges de manœuvre. En effet, il est inquiétant de constater que les recettes ordinaires (courantes) n’arrivent toujours pas à couvrir les dépenses ordinaires (courantes). Autrement dit, l’Etat dégage une épargne négative. Par conséquent, une partie de la dette, heureusement limitée, sert à cou- vrir les dépenses courantes au lieu de leur affectation à l’investissement. Qui plus est, on emprunte pour rem- bourser le service de la dette contractée précédemment.

Ainsi, sur les 105,3 MMDH prévus comme emprunt en 2022, 90 MM DH, soit plus de 85%, seront consacrés au service de la dette : amortissement plus intérêts. Pour simplifier, Il ne restera dans la caisse que la modeste somme de 15 MM DH. Ainsi, le pays, avec un taux d’endettement du trésor de 76%, et un endettement public de 92%, est rentré de plain-pied dans le cycle infernal de l’endettement. Comment s’en sortir ? C’est à ce niveau qu’il faut actionner le principe de la RCB.

Par :

Abdeslam Seddiki

Pass vaccinal obligatoire

La décision du gouvernement d’imposer le pass vaccinal dans les espaces publics, administrations et lieux de travail a suscité le mécontentement de plusieurs associations et collectifs de citoyens.

En deux jours seulement, environ 20 mille citoyens ont signé une pétition intitulée : «

Non au pass vaccinal au Maroc sans débat natio- nal » et qui a été lancée par plusieurs personnali- tés de la société civile et politique, et a été diffu- sée sur la plate-forme Avaaz.org. En fait, le col- lectif citoyen dénonce le fait « d’imposer le pass vaccinal sans aucun préavis ou délai raisonnable, ni débat national sur la question », lit-on en substance dans le document.

Pour un débat national

juridique et scientifique

Karim Ben Amar Khalid Darfaf

Photo Akil Macao

P° 4

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C M JN

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a ctualité 14114 - du vendredi 22 au dimanche 24 octobre 2021 15

Entretien avec le producteur français, Ron Dyens

«Je ne produirai jamais un film

qui est pareil à un film que j’ai déjà vu »

’ai senti une évolution très nette sur les films qui sont produits où il y a de plus en plus un travail d’écriture, notamment un travail de binôme entre le réalisateur graphique et le scénariste.», a-t-il souligné. En animation, a-t-il ajouté, le réalisateur a souvent beaucoup de casquettes parce qu’il est déjà auteur graphique. Il est aussi monteur et il écrit souvent son histoire. Ron Dyens a produit plusieurs courts et longs métrages dont « La flamme », « Ma famille afghane », « Freedom Swimmer », « Pour que rien ne change ». Entretien.

Al Bayane : De la fiction au cinéma d’animation. Parler nous un peu de vos débuts. Comment êtes- vous venus au monde de la production, des films

bien entendu ?

Ron Dyens : Quand j’ai débuté dans le cinéma, j’ai com- mencé par travailler sur des films de fiction et non pas des films d’animation. En fait, il y avait plus de travail sur l’écriture. À cette époque-là, on jugeait des films d’anima- tion et des projets d’animation par rapport au dessin. Il y a ceux qui produisent des films rien que pour les dessins qui sont jolis. Moi je me suis servi de ce matériau, de cette expérience qui est née des films de fiction pour demander aux auteurs et aux réalisateurs de films de tra- vailler plus sur l’histoire, sachant que le graphisme était déjà là; là où on pouvait faire un apport artistique. L’écriture est extrêmement importante. Depuis, j’ai senti une évolution très nette sur les films qui sont produits où il y a de plus en plus un travail d’écriture, notamment un travail de binôme entre le réalisateur graphique et le scé- nariste. En animation, le réalisateur a souvent beaucoup de casquettes parce qu’il est déjà auteur graphique, il est aussi monteur et il écrit souvent son histoire. Le but du jeu, c’est que l’auteur ne soit pas tout seul pour que les histoires soient claires pour l’auditeur.

Vous êtes un producteur qui s’intéresse beaucoup à l’histoire. C’est essentiel pour vous. Comment choi- sissez-vous alors vos réalisateurs ? Avez-vous des cri-

tères bien déterminés ?

Je choisis des projets dont j’ai le sentiment de n’avoir jamais vu un film similaire. Je ne produirai jamais un

film qui est pareil à un film que j’ai déjà vu. Parfois, c’est difficile à trouver. Mais, moi, ce qui m’intéresse, c’est d’échanger avec les auteurs, de voir s’ils connaissent et maîtrisent bien leurs sujets. Et si leurs sujets ne sont pas encore assez solides, je leur pose des questions pour les renforcer.

Que feriez-vous alors si c’était le contraire? S’ils ne sont pas capables d’écouter mes remarques, c’est-à-dire qu’ils ne vont écouter personne. Ils vont faire leurs films, mais ils ne vont pas se préoccuper des spectateurs. Je préfère me situer entre le réalisateur qui est tout seul et le spectateur qui va voir le film.

Il y a une part d’aventure dans votre démarche en particulier et celle de la production, en général. La

preuve : le court métrage « la chute » et le long métrage «l’extraordinaire voyage de Marona», entre autres, ne sont pas assez faciles à produire. Peut-on

dire que c’est une aventure à risque ? C’est vrai. C’est très dur de miser sur ce genre de films, de trouver des financements et de convaincre les gens. Et c’est toujours une très grande joie quand le film marche très bien. Or, «Marona», ce n’est pas un film qui va rapporter de l’argent. Mon prochain film qui s’appelle « ma famille Afghane », ce n’est pas un film qui va apporter beaucoup d’argent. Mais pour moi, ces films doivent aussi exister. Ça ne sert rien de toucher 4 millions de personnes et après elles ne se rappellent plus de rien. Ce qui est important, c’est que les gens gardent un beau souvenir après avoir vu le film. C’est essentiel.

Le domaine de la production des films d’animation est confronté à un marché mondial. Quels sont les défis auquel fait face le film d’animation ? Surtout avec l’évolution du streaming et des plateformes digi-

tales où se trouve un jeune public assez important ? Je pense que ce qui sera intéressant, c’est que ces plate- formes soutiennent peut être des projets un peu plus audacieux avec moins d’argent, et surtout les mettre en valeur dans leurs plateformes d’une façon ou d’une autre. C’est l’occasion aussi d’avoir un focus sur cer- tains films d’animation comme « Marona ». Ca serait très bien que Netflix puisse soutenir des films décalés et dire que cette semaine ; c’est la semaine d’un tel ou tel film.

Je pense que le risque de regarder un film chez soi, sur une tablette est moins compliqué que de prendre la voiture ou le train pour aller au cinéma et payer sa place pour voir un film qui n’est pas bien au final.

Deux ans d’arrêt des festivals et des manifestations cinématographiques ont-ils impacté l’industrie du

cinéma d’animation en France ?

On a été relativement bien soutenu. C’était très bien. Ça été une attitude très différente de celle qui se fait habi- tuellement quand qu’il s’agissait d’une crise économique, alors que là c’est une crise sanitaire. Donc, il faillait attendre que ça passe. En revanche, la consommation en France aujourd’hui est très forte, le taux de chômage recule alors que ce n’était pas le cas avant la crise. C’est plutôt positif. Or, le constat c’est que certains parte- naires n’ont pas joué le jeu, malheureusement.

14114 - du vendredi 22 au dimanche 24 octobre 2021

Le producteur Ron Dyens était l’une des vedettes du FICAM 2021. Un grand nom du cinéma d’animation français, Ron a fondé, en 1999, sa propre société de production

« Sacrebleu Productions » qui a remporté la Palme d’or du court métrage pour le film d’animation «Chienne d’Histoire» réalisé par Serge Avédikian. Aventureux certes, Ron Dyens est très sélectif dans ses choix. C’est quelqu’un qui mise sur l’histoire avant de se lancer dans un projet.

Il semble bien qu’une large tranche de nos compatriotes ne s’est toujours pas rendue aux postes de vaccination. Non pas, du moins dans sa globalité, pour des positions politico-sanitaires ou encore d’attitudes revêches à l’encontre des démarches de l’Etat, mais sans doute, pour des questions de négligence ou d’allergie ! Il est à relever égale- ment que la l’accalmie de la propagation du virus, ces temps-ci, aura sensiblement assoupi l’engouement du début de l’opération. Il conviendrait de rappeler au passage, l’inves- tissement à coup de milliards déployé par les Pouvoirs publics pour réussir l’opération vac- cinale en direction de plus de trente millions de concitoyens, en vue de réussir, dans les conditions optimales, ce que l’on appelle communément l’immunité collective. La prouesse marocaine dans ce sens, a fait le tour de la planète, tant au niveau de la lutte contre les effets pandémiques que la persis- tance de la campagne de vaccination ! Mieux encore, elle permet aujourd’hui d’envisager la mise sur selle d’un système de santé souve- rain de haute envergure ainsi qu’une appro- priation de main de d’industrie et de mobili- sation de vaccin à grande échelle. De même, il importerait de faire le constat selon lequel le retour définitif à la vie normale et la sortie du tunnel relatif aux avatars du redressement économique, passerait impérativement par la mise à clos du coronavirus et, de ce fait, la carte au plein du processus vaccinal au terme duquel l’immunisation totale assurerait le succès tant escompté. Il n’y a donc pas de raison qu’on se paierait le luxe de snober tout cet échafaudage national pour des niaiseries préjudiciables, à mi- chemin de son accom- plissement. Il est bien évident que la cam- pagne de vaccin, gratuit et libre, se fait dans le respect de la volonté des usagers, un peu partout sur le territoire du royaume.

L’insistance médiatique pour sensibiliser les gens à se faire vacciner, incite à persuader les récalcitrants et les renégats à cet effet, sans pour autant, contrarier leur penchant option- nel. La prise de décision relative à l’accès aux espaces publics exclusivement au détenteur du pass vaccin, pourrait paraître, en effet, comme une mesure « sournoise », attentatoire à la liberté personnelle des individus. Mais, il va sans dire que « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ! », comme disait la célèbre expression de John Stuart Mill, philosophe et économiste britannique du 19 ème, puisqu’elle mettrait en péril l’at- teinte à l’immunité générale. Fiodor Dostoïevski, l’illustre écrivain russe, disait pareillement un jour à ce propos :

« Plus j’aime l’humanité, en général, moins j’aime les gens en particulier, comme indivi- dus ! ». On ne peut alors sacrifier la majorité pour les caprices d’une minorité. Cependant, l’Exécutif se devrait de prendre tout le temps qu’il faudrait pour faire tomber cette mesure lourde de conséquences sans préavis ni délai encore moins de débat au préalable pour évi- ter de mettre les citoyens au dépourvu.

Décidément, cela devient une manie pour nos gouvernements de se comporter de la sorte, avec souvent un traitement hâtif et condescendant !

Aller jusqu’au bout dans la besogne !

Saoudi El Amalki

À vrai dire

Mise en échec d'une grande opération de trafic international de drogue

Saisie d’une tonne et 355 kg de cocaïne au Port Tanger Med

Les services de la sûreté nationale au port Tanger Med ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne.

A l’initiative des cadres et employés des jour- naux Bayane Al Youm et Al Bayane, une opéra- tion de don de sang a été réalisée le jeudi 21 octobre 2021 au sein des locaux de l’établisse- ment, en partenariat avec le centre régional de transfusion sanguine de Casablanca.

Cette opération de don de sang a été marquée par une grande mobilisation de l’ensemble du personnel dont les cadres, les journalistes, les administratifs, et les techniciens. Tous ont répondu présents à cette action noble et humaine, qui vise à offrir un peu de son sang

pour sauver des vies. Cette opération vise aussi à renforcer le stock de cette substance vitale, ce qui contribuera à réduire la grave pénurie de sang à laquelle est confronté aujourd’hui le centre de transfusion sanguine et partant, les différents hôpitaux publics et cliniques privées depuis le début de cette pandémie de

Coronavirus.

Cette opération s’est déroulée dans le respect total et absolu des règles et mesures préventives liées au covid-19, dont le port du masque, la distanciation sociale, qui ont été observées par l’ensemble du personnel. Ce qui conféré une pleine réussite à cette opération .

La justice néerlandaise a condamné, lundi, à des peines d’emprisonnement les auteurs d'actes de vandalisme per- pétrés, en janvier et mars derniers, dans les consulats généraux du Maroc à Utrecht et Den Bosch.

Selon des sources judiciaires néerlandaises, cette privation de liberté de sept jours, prononcée à l’encontre de deux individus ayant commis ces actes gravissimes en violation de la convention de Vienne sur l’inviolabilité des postes

diplomatiques, est assortie d’une obligation de ne pas s'approcher des deux représentations consulaires pour une période de deux ans.

Il est à noter qu’il s’agit d’une affaire qui oppose le minis- tère public néerlandais aux deux individus, précise les mêmes sources. Le juge, conscient de la gravité des infractions commises, a condamné les actes illégaux per- pétrés par ces deux individus portant atteinte aux repré-

sentations consulaires marocaines et aux emblèmes de la nation.

Il a, par ailleurs, déclaré que le travail des deux consulats devrait reprendre son cours normal afin de répondre aux requêtes de la communauté marocaine en toute sérénité.

Le ministère public néerlandais, qui estime que la gravité des actes commis nécessite des peines plus lourdes, fera appel de cette décision, ajoutent les mêmes sources.

SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion aux membres de la famille de feu Dr. Abdelouahed Belkeziz.

Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une profonde émotion et affliction le décès de Dr. Abdelouahed Belkeziz, que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde et l'accueille parmi ses serviteurs vertueux.

En cette douloureuse circonstance, SM le Roi exprime aux membres de la famille du défunt, et à travers eux à leurs proches, à sa famille politique et académique nationale et à ses amis, Ses vives condo- léances et Sa sincère compassion, suite à la dispari- tion de l'un des grands hommes d’Etat qui ont consacré leur vie pour servir leur Patrie, avec dévouement et un indéfectible attachement au

Glorieux Trône Alaouite et aux constantes et sacrali- tés de la Nation.

Le Souverain dit Se remémorer avec grande estime les qualités du défunt qui fut un modèle d'abnéga- tion et de fidélité lors des différentes hautes missions qui lui on été confiées, tant au niveau académique que gouvernemental ou diplomatique, en plus d'avoir dignement représenté son pays dans les diffé- rents postes de responsabilité qu'il a occupés au sein de plusieurs instances régionales et internationales.

SM le Roi dit aussi partager les sentiments de la famille du regretté suite à cette perte cruelle, la volonté divine étant imparable, implorant le Très- Haut de rétribuer amplement le défunt pour les ser- vices louables rendus à sa Patrie et pour ses bonnes œuvres.

Don de sang

Actes de vandalisme aux consulats du Maroc à Utrecht et Den Bosch

La justice néerlandaise condamne les auteurs à des peines d'emprisonnement

Message de condoléances de SM le Roi à la famille de feu Dr. Abdelouahed Belkeziz

ette opération sécuritaire qua- litative s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour lutter contre les opérations de trafic international de cocaïne et neutraliser les dangers et menaces émanant des réseaux du crime organisé transnational, indique un communiqué de la DGSN.

Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’An- vers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source, faisant savoir que cette fouille a per- mis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite

selon la méthode criminelle connue sous le nom "rip-on/rip-off" qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et

illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’ob- jet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du

parquet compétent en vue d’identifier l’en- semble des personnes liées à ce réseau crimi- nel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, ainsi que ses ramifi- cations régionales et internationales, conclut le communiqué.

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«J

Avec le soutien du Théâtre National Mohammed V et la collabora- tion du Département de la Jeunesse, l’Association Issil organise une tournée de la pièce théâtrale «KASMA ».

« KASMA » (Le partage), se construit autour de plusieurs histoires de différentes familles qui vivent un ensemble de conflits et de ten- sions liés au partage de l’héritage. Dans toutes ces micro-histoires, les relations humaines se définissent à travers le statut social et familial de chaque membre. Le rapport et les droits sur le legs familial sous toutes ses formes déclenchent d’une manière transver- sale des tensions qui révèlent une certaine injustice. À travers ce projet singulier, Issil propose une réflexion artistique et sociale sur le thème du droit successoral au Maroc, et ce, en vue d’alimenter le débat public sur ce sujet.

Le texte de cette pièce est écrit par le dramaturge et chercheur Issam El Yousfi. Et pour ce qui est des interprètes, une palette de

grands acteurs et actrices, connus sur la scène et à la télévision marocaines interviennent dans cette création: Fadila Benmoussa, Wassila Sabhi, Benaissa El Jirari, Farid Regragui et Said Ait Bajja. Cette tournée, qui visitera les villes de Rabat, Mechra Bel Ksiri, Sidi Yahya, Sidi Kacem, Ksar El Kbir, Chefchaouen et Ouezzane, entre le 21 et le 27 octobre 2021, vise cibler un public particulier, la classe politique, explique l’association dans un communiqué de presse. Ainsi, les spectacles de cette tournée seront organisés en faveur des 8 principaux partis politiques au Maroc aujourd’hui, à savoir : Rassemblement national des indépendants (RNI), Parti authenticité et modernité (PAM), Parti de l’Istiqlal (PI), Union socialiste des forces populaires (USFP), Mouvement populaire (MP), Parti du progrès et du socialisme (PPS), Union constitution- nelle (UC) et Parti de la justice et du développement (PJD), ajoute la même source.

Après une longue période de restrictions imposées à cause de l’état sanitaire, l’OPM signe son grand retour avec une 26e édition sous le signe de « La JOIE » ! Les concerts d’ouverture de cette saison sont programmés du 26 au 31 octobre courant.

Cette nouvelle série de concert se lance sous l’hymne de « la Force Vitale ! Ou comment la vie, et donc la nature, triomphent par-dessus tout. » Indiquent les organisateurs de cet événement. Afin d’illustrer ce thème bucolique, deux symphonies seront program- més, à noter, ‘’La symphonie pastorale de Beethoven’’, et ‘’La Rhénane de Schumann’’ !

En effet, le coup d’envoi de cette saison sera riche et varié, et mettent en avant les plus grandes symphonies du répertoire musicale de l’orchestre. A souligner que le chef d’orchestre Olivier Holt, est le premier chef invité et conseiller artistique de l’Orchestre Philharmonique du Maroc.

Après une reprise tant attendue par le public amateur,

« l’OPM voit les choses en grand et choisit de proposer à son public, à Casablanca, Tanger et Rabat, deux

somptueuses symphonies, véritables portraits musicaux de la nature : la « Pastorale » de Beethoven, probable- ment la plus originale de ses neuf symphonies, et la

célèbre « Rhénane » de Schumann, qui illustre sa rela- tion très particulière avec le Rhin. » Souligne la même source.

Il est à rappeler que, l’OPM avait interprété la sympho- nie n6 de Beethoven en 2014, dans le cadre du cycle « A la rencontre d’une œuvre », commentée et analysée publiquement par le pianiste et compositeur Jean- François Zygel, en interaction avec le public.

Crée en 1996, l’Orchestre Philharmonique du Maroc est composé de quatre-vingts musiciens professionnels. A chaque saison, l’Orchestre donne une cinquantaine de concerts, offrant ainsi à son public une grande varié- té de programmes sur trois siècles de musique, du grand répertoire symphonique à la musique contempo- raine, en passant par l’opéra et la musique de chambre. Cet ancrage dans le paysage culturel marocain, a permis de donner ses lettres de noblesse à la profession de musicien. L’Orchestre Philharmonique du Maroc a été reconnu association d’utilité publique, et est devenu en 20 ans d’existence, la référence en matière de musique classique au Maroc.

«KASMA» : une tournée adressée aux partis politiques

Grand retour pour l’Orchestre Philharmonique du Maroc

26e édition sous le signe de « LA JOIE »

Ouardirhi Abdelaziz

Propos recueillis par Mohamed Nait Youssef

Omayma Khtib

Mobilisation du personnel de Bayane SA

Ph Ahmed Akil Macao

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Dans son rapport à l’Assemblée générale de l’ONU, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres vient une nouvelle fois démasquer les violations, les men- songes et les allégations fallacieuses de l’Algérie et du

“polisario” sur la question du Sahara marocain, après l’avoir fait au début du mois dans son rapport au Conseil de sécurité.

Dans ce rapport, M. Guterres souligne que la question du Sahara marocain est examinée par l’ONU en tant que question relative à la paix et à la sécurité, donc comme différend régional sous le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, relatif au règlement pacifique des diffé- rends.

En outre, le Secrétaire général de l’ONU confirme, encore une fois, que la solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compro- mis, et ce conformément aux résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 du Conseil de sécurité. Il réaffirme, ainsi, l’enterrement définitif de tous les plans obsolètes soute- nus par les seuls Algérie et “polisario”, notamment le référendum.

Les résolutions 2440, 2468, 2494 et 2548 auxquelles la solution doit être pleinement conforme selon le SG de l’ONU, et toutes celles qui les ont précédées depuis 2007, consacrent la prééminence, le sérieux et la crédibi-

lité de l’Initiative d’autonomie comme seule solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.

Ces résolutions ont également établi les tables rondes, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario» en tant que cadre unique pour mener le processus politique exclusivement onusien visant à par- venir à une solution politique à ce conflit artificiel monté de toutes pièces, entretenu et maintenu par l’Al- gérie, ce qui réaffirme, une nouvelle fois, les obligations de ce pays, en tant que partie prenante principale, au différend régional autour du Sahara marocain.

Dans son rapport, le SG de l’ONU confirme, en outre, que les éléments armés du «polisario» ont bel et bien blo- qué le passage de Guergarate en octobre et novembre 2020, battant en brèche les vaines tentatives du «polisa- rio» et de l’Algérie d’occulter cette vérité. Pour rappel, suite au blocage par les milices armées séparatistes du

«polisario» pendant plus de trois semaines, du passage routier de Guergarate, entre les frontières du Maroc et de la Mauritanie, en octobre et novembre 2020, le Maroc a entrepris, le 13 novembre 2020, une action de génie civil par laquelle il a rétabli, une fois pour toutes, la libre cir- culation des personnes et des biens dans ce passage.

L’aspect pacifique de cette intervention des Forces Armées Royales a été relevé dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU qui a indiqué «qu’aucune victime n’a été signalée à la Minurso en relation avec les événements de la journée du 13 novembre», ce qui est un démenti fort aux accusations du «polisario», dont les éléments armés ont fui la zone tampon de Guergarate, suite à l’in- tervention des FAR, comme le confirme M. Guterres.

Le Secrétaire général de l’ONU a, aussi, mis en relief, dans ce rapport, la lettre Royale soulignant le caractère

«irréversible» des actions pacifiques menées par le Maroc au niveau du poste frontalier d’El Guerguarate pour réta-

blir la libre circulation civile et commerciale. Le rapport confirme que “le Maroc est resté attaché au cessez-le- feu”, tout en préservant son droit de répondre à toute provocation des milices du “polisario”. Le SG de l’ONU a, en outre, attiré l’attention de l’Assemblée générale de l’ONU sur la renonciation illégale par le «polisario» au cessez-le-feu, en violation flagrante des résolutions du Conseil de Sécurité.

En outre, M. Guterres s’est félicité de la coopération du Maroc avec la MUNURSO, notamment à travers la vac- cination, par les Autorités marocaines, de son personnel.

Aussi, ce rapport se distingue-t-il par la mise en exergue des acquis diplomatiques du Royaume au Sahara maro- cain durant l’année écoulée. Dans ce cadre, le SG de l’ONU a mis en avant les inaugurations historiques des Consulats généraux par 16 pays dans les villes de Laâyoune et Dakhla. M. Guterres a souligné, à cet effet que «Bahreïn, Burkina Faso, Eswatini, Guinée équato- riale, Guinée Bissau, Haïti, Jordanie, Libye, Malawi, Sénégal, Sierra Leone, Suriname, les Émirats Arabes Unis et la Zambie ont annoncé leur intention d’inaugurer ou ont ouvert des Consulats généraux au Sahara». Ces repré- sentations diplomatiques s’ajoutant ainsi aux 10 consulats de pays africains, arabes, des caraïbes et autres, ouverts dans les villes de Laâyoune et Dakhla pour un total de 26 depuis décembre 2019, ce qui illustre la reconnaissance internationale et diplomatique de la marocanité du Sahara. Le Secrétaire général de l’ONU a, de même, fait état de la proclamation historique, le 10 décembre 2020, par les Etats Unis, de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara. En effet, M.

Guterres a indiqué notamment que «les États-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur l’ensemble du ter- ritoire du Sahara occidental et réaffirmé leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc, comme seule base d’une solution juste et durable

à ce conflit». Il a, également, informé que le 24 décembre 2020, les États-Unis ont annoncé l’inauguration d’un consulat virtuel au Sahara. Par ailleurs, M. Guterres a mis l’accent sur l’essor économique et infrastructurel du Sahara marocain, ainsi que la poursuite des investisse- ments du Maroc dans ses provinces du Sud. Il a indiqué à ce propos que «le 30 avril, les autorités marocaines ont annoncé le gagnant de l’offre pour la construction du port atlantique de Dakhla et que sa construction est en cours».

De même, M. Guterres relève la poursuite des «travaux de construction d’une autoroute reliant Tiznit à Dakhla».

Des chantiers de grande envergure que plusieurs pays arabes ont pu constater, lors de leur visite sur le terrain en juin dernier. En effet, comme en atteste le Secrétaire général dans son rapport, «des délégations diplomatiques de Jordanie, d’Oman, d’Arabie saoudite et du Yémen» se sont rendues, les 24 et 26 juin 2021, à Dakhla et Laâyoune pour «explorer les opportunités d’investisse- ment au Sahara». Enfin, il sied d’indiquer que les rap- ports du Secrétaire général de l’ONU, aussi bien au Conseil de sécurité qu’à l’Assemblée générale, ont claire- ment reflété les réalités tant sur le terrain, que dans le cadre du processus politique, loin de la propagande men- songère de l’Algérie et du «polisario», confortant large- ment la position du Maroc et son attachement à la légali- té internationale. Ceci a amené l’Algérie, par le biais de son pantin le «polisario», et son séparatiste en chef, Brahim Ghali, à envoyer au Secrétaire général de l’ONU, une lettre irresponsable et irrespectueuse à son égard et à l’égard de toute l’organisation onusienne, lui reprochant tout simplement de ne pas suivre leur narratif fallacieux qui ne convainc plus personne au sein de la communauté internationale, et le critiquant, sans vergogne, pour son impartialité et sa neutralité sur la question du Sahara marocain.

La République Dominicaine a réaffirmé, lundi, son appui aux efforts du Maroc dans la recherche d’une solution politique à la ques- tion du Sahara marocain. «La République Dominicaine a réaffir- mé son respect à l’intégrité territo- riale du Royaume du Maroc et sa souveraineté nationale et appuie les efforts du Maroc dans la recherche d’une solution politique visant à mettre fin à ce différend régional», indique une déclaration commune rendue publique à l’is- sue d’une réunion bilatérale par visioconférence entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des

Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la République Dominicaine, M.

Roberto Alvarez.

Il ressort de la déclaration com- mune que la République Dominicaine considère que l’Ini-

tiative d’Autonomie, présentée par le Royaume du Maroc en 2007, constitue «la solution réaliste, cré- dible et sérieuse pour parvenir à un résultat négocié entre les par- ties».

Cette réunion virtuelle entre MM.

Bourita et Alvarez fait suite à la dernière réunion tenue entre les deux parties en juin 2019, à Saint-Domingue, et s’inscrit dans le cadre d’une volonté commune de poursuivre un dialogue poli- tique continu pour renforcer les relations bilatérales et donner un nouvel élan à la coopération dans divers domaines d’intérêt com- mun.

Cette nomination consolide le rôle clé que joue le Maroc sur la scène internationale, grâce à la vision clairvoyante et l’engagement actif de SM le Roi Mohammed VI, dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Le Maroc a d’em- blée souscrit aux 17 ODD, y compris en ce qui concerne l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’action climatique et la transition énergétique dans son nouveau modèle national de développement. Le Royaume érige le partenariat mondial, notamment la coopération Sud-Sud en axe stratégique de sa politique étrangère en accordant à l’Afrique une place centrale.

Ce Groupe des amis a été créé en 2019, année où le Maroc avait assuré la vice-prési- dence de l’ECOSOC durant deux cycles suc-

cessifs 2019 et 2020. Il vise l’accompagne- ment des pays qui présenteront leurs exa- mens nationaux volontaires (VNR) dans le cadre du forum politique de haut niveau qui a lieu chaque année. Les VNR sont un outil d’évaluation de la mise en œuvre des objec- tifs du développement durable et un espace de partage des meilleures pratiques dans la mise en œuvre de l’agenda 2030.

Le Groupe des amis des VNR jouera un rôle catalytique durant la décennie d’action et lors des forums politiques de haut niveau de l’ECOSOC. La décennie d’action et de mise en œuvre a été lancée par les chefs d’État et de gouvernement lors du sommet sur les ODD en septembre 2019, afin d’accélérer les progrès vers ces objectifs et de mettre le monde sur la bonne voie pour les atteindre

d’ici à 2030.

Le prochain Forum de haut niveau de l’ECOSOC aura lieu en juillet 2022 et sera marqué par plusieurs débats thématiques, ainsi que par les examens volontaires natio- naux de 45 pays présentant cette année leur rapport.

A rappeler que le Maroc s’est prêté deux fois à un examen national volontaire sous les aus- pices du Conseil économique et social des Nations Unies en 2016 et en 2020. Le Royaume avait mené une large campagne de consultations, avec la participation de toutes les institutions nationales et des partenaires internationaux, en particulier parmi les orga- nisations des Nations Unies, pour consolider l’appropriation collective des ODD par les acteurs nationaux.

FRP06 L D

C M JN

Mohamed Nait Youssef

N° 14114 - du vendredi 22 au dimanche 24 octobre 2021 14 a ctualité N° 14114 - du vendredi 22 au dimanche 24 octobre 2021

Pour la réalisation des ODD

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Sahara marocain

Le SG de l’ONU met à nu, de nouveau, les violations et mensonges de l’Algérie et du « polisario »

La République Dominicaine appuie les efforts du Maroc dans la recherche d’une solution politique

L’ONU nomme Omar Hilale co-président du Groupe des Amis des examens nationaux volontaires

Le président de l’Assemblée générale et le président du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) ont nommé l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, co-président, avec l’ambassadeur des Philippines, du Groupe des amis des examens nationaux volontaires pour la mise en œuvre des objectifs du développement durable (ODD).

’organisation de ce festival, à l’initiative du ministère de la Culture et du conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra en commémoration du 46ème anniversaire de la Marche verte, en partenariat avec la wilaya de la région, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du volet culturel du modèle de développement de cette région.

Ce festival vise à valoriser la création poé- tique hassani et à mettre en relief le rôle qu’elle joue au service des causes natio- nales, en particulier la question du Sahara marocain, en plus d’encourager les jeunes créateurs et de renforcer la communication entre les différentes générations afin

qu’elles puissent contribuer à la préserva- tion de ce patrimoine culturel précieux, selon les organisateurs.

L’édition de cette année sera marquée par la tenue d’un concours de poésie hassani au profit des jeunes sur «la question du Sahara marocain et du développement», sous la supervision d’un jury composé de critiques, écrivains et chercheurs dans le domaine du poème hassani. Des prix seront attribués aux trois premiers gagnants.

Des professeurs, chercheurs et poètes de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra parti- ciperont également aux débats sur la créa- tion poétique hassani et animeront des soi-

rées poétiques et des colloques pour jeter la lumière sur la poésie hassani, avec la participation de troupes musicales du patrimoine hassani.

Le festival du poème-bédouin hassani reflète, dans sa troisième édition, l’ouver- ture de la région Laâyoune Sakia El Hamra sur les régions Fès- Meknès et l’Oriental, à travers la participation de l’artiste du Malhoun, Leila Lamrini, la troupe Labrahma du poème-bédouin et des poètes de l’Oriental.

Les organisateurs assurent que toutes les activités du festival vont se dérouler dans le strict respect des précautions contre le Covid 19.

Le 3ème festival du poème-bédouin hassani à Laâyoune

Le 3ème festival du poème-bédouin hassani se tiendra du 29 au 31 octobre à Laâyoune, sous le signe : «La poésie hassani au service de l’intégrité territoriale du Royaume».

L

La BNRM lance la plateforme digitale «Kitab»

«MAJNÛN, LE FOU DE LAYLA », nouveau spectacle de Hassan El Jaï

Basculer sur scène

« Quand on aime, on ne compte pas ». C’est le cas de certains artistes qui sont prêts à tout don- ner, à tout partager avec le public. La générosité est une vertu extrêmement importante, voire indispensable dans l’art, l’amour aussi. Quand on aime, on partage. Sur les planches du Théâtre Mohammed V, le comé- dien Abdelilah Ajil a eu une glis- sade alors qu’il présentait sa pièce de théâtre intitulée « dernier article » dont il est le metteur en scène. La pièce devait être pré- sentée l’été dernier, mais le der- nier mot a été à la pandémie ayant gelé l’activité culturelle et théâtrale. Après une demi-heure de jeu, le comédien est tombé sur les planches. Malheureusement, il ne s’agissait pas d’une mise en scène, mais il s’agit bel et bien d’un accident où Ajil avait subi une fracture à la jambe avant de l’hospitaliser. Un air triste a enve- loppé les lieux. Et le silence s’ins- talle. Pourtant, le « dernier article

», ouvert à plusieurs lectures, ne sera pas lu jusqu’au bout. Cet acte si triste a créé un émoi à la fois dans la grande salle du théâtre et sur les réseaux sociaux.

Ajil est un artiste généreux, amoureux de son art et qui s’est glissé dans la peau d’un person- nage complexe, compliqué et soûl a fini par tomber. Au-delà d’un accident, c’est la générosité d’un artiste professionnel sur scène interprétant avec brio son rôle. Un geste rare, de nos jours.

C’est aussi l’amour d’un métier que peu de comédiens ont, cet enthousiasme de le faire. Le rideau est tombé alors et le der- nier article reste à écrire ou encore à réécrire.

Ajil était souvent le modèle de l’artiste infatigable, créatif à la télévision, au cinéma et au théâtre. Les scènes le connaissent, les publics aussi. Né en 1956 à Casablanca, Abdelilah Ajil est un acteur et metteur en scène connu au Maroc et dans le monde arabe. Il a formé avec le comé- dien Hassan Foulane le Duo

« Ajil wa foulane ». Il compte à son actif plusieurs productions théâtrales et cinématographiques.

Bon rétablissement à lui. Et que la vie artistique revienne aux espaces culturels !

Sur le vif…

Dans le cadre de la poursuite de la dynamique de la digitalisation institutionnelle dans laquelle s’inscrit le Royaume du Maroc, et conformément aux orienta- tions stratégiques prises par la BNRM en tant qu’institution culturelle de premier plan, l’amenant à conduire de nom- breux projets aussi variés que modernes qui enrichissent l’offre culturelle marocaine, notamment en ce qui concerne le Livre, qui est au cœur de ses missions essentielles, la

Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc a annoncé la mise en service d’une plate- forme digitale d’un genre unique, pour la première fois au Maroc, sous le nom de « Kitab / كتاب».

Cette plateforme est accessible en ligne à l’adresse http://kitab.

bnrm.ma et permet à l’ensemble de ses visiteurs d’obtenir des informations sur les publica- tions nationales les plus récentes, qu’il s’agisse de sup- ports édités à partir de l’année 2020 ou d’œuvres devant paraître prochainement, sou- ligne la BNRM.

La plateforme « Kitab / كتاب» permet également de télécharger la version électronique de la Bibliographie Nationale, par année et par langue, de 1968 à

2020, ajoute la même source.

Elle permet également à tout visiteur d’obtenir des informa- tions précises quant aux dates de publication des supports

concernés, qu’il s’agisse de livres, de périodiques ou de tout autre type de publication.

La plateforme « Kitab / كتاب» se pense comme un espace sponta-

né, qui permet de faire le lien entre l’ensemble des acteurs de la chaine du Livre, qu’il soit au format papier ou au format électronique, ajoute l’institu- tion. Elle permet également aux éditeurs d’exposer leur tra- vail, de lui donner plus de visi- bilité et de le valoriser. Elle faci- lite la découverte des publica- tions marocaines les plus récentes au profit des différents lecteurs et chercheurs qui la consultent. Elle offre également des informations détaillées sur chaque publication, incluant la table des matières ainsi qu’un certain nombre de métadon- nées, dans la mesure du pos- sible.

Dans le cadre de l’approche col- laborative sur laquelle se base cette plateforme, la BNRM met à la disposition de l’ensemble des acteurs nationaux de la chaine du Livre l’adresse électro- nique suivante : kitab.bnrm@

gmail.com, de manière à pou- voir communiquer leurs sugges- tions, remarques et autres informations relatives aux livres publiés, aux équipes de la BNRM, mais également à for- muler leur demande d’adhésion à la plateforme « Kitab / كتاب», dans le cas où ils n’en feraient pas encore partie.

«MAJNÛN, LE FOU DE LAYLA », écrite et mise en scène par Hassan El Jaï sera présentée sur les planches à la fin du mois d’Octobre

Interprété par Meriem Bouhaji, Ghita Bouzoubaa, Hassan El Jaï, Habiba Iraqi Houssaïni, Meryem Lahrichi, Noura Marsse, Rim Raoudi, Houda Taliby, ce spectacle sera joué au public le jeudi 28 Octobre à 20h au Complexe Culturel d’Anfa à Casablanca, vendredi 29 Octobre à 19h au Théâtre National Mohammed V à Rabat et dimanche 31 Octobre à 19h au Palais Soleiman à Marrakech

On suit la légende tragique des amours contrariées de Qays et Layla, deux enfants du désert d’Arabie.

Lorsque le destin s’oppose à leur union, Qays, fou de douleur, se retire dans le désert parmi les bêtes sauvages, déclamant son amour à tous les vents...

Recevant le surnom de Majnûn – « le fou » en arabe, ce dernier symbolise la passion amoureuse qui ne s’accomplit que dans l’anéantissement.

Accompagné par sa troupe de théâtre, Hassan El Jaï présente sa vision personnelle de cet amour légendaire dans une pièce inédite.

Références

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نــﻋ ثﻴدــﺤﻝا ﻰــﻝإ ﺎــﻤﺘﺤ ﻲــﻀﻔﻴ ﺎــﻤ وــﻫو ،بوــﺘﻜﻤو قوــطﻨﻤ وــﻫ ﺎــﻤ لوﻘﻝﺎــﺒ دــﺼﻘﻨو ،ﻩدﺎــﻘﺘﻋا لــﻴﻠﺤﺘ مــﺜ ﻪــﻝوﻗ لــﻴﻠﺤﺘ نــﻤ ةرـﻜﻓ لوـﺤ