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quand poUr Uoi o

Votre force mutuelle Votre force mutuelle

Calendrier vaccinal

Découverte par le médecin anglais Edward Jenner en 1796, la vaccination est aujourd’hui le moyen de prévention le plus efficace pour se protéger contre les maladies infectieuses.

Le principe ? Mettre une personne non malade en contact avec une bactérie ou un virus rendu inoffensif (que l’on appelle antigène) afin de stimuler ses défenses immunitaires.

Comment ? En introduisant ce microbe inactif dans l’organisme grâce à une piqûre réalisée par un professionnel de santé. Par ce geste, vous vous protégez, vous protégez vos proches et vous limitez les risques de réapparition de certaines maladies graves.

Dans ce guide, vous apprendrez comment le vaccin a été mis au point, quel est son fonctionnement et quelles sont les différentes étapes de la vaccination à chaque âge. Vous êtes enceinte ? Vous souhaitez partir à l’étranger ? On vous explique tout !

Unéo, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, inscrite au répertoire SIRENE sous le numéro 503 380 081 et dont le siège social est situé 48 rue Barbès - 92544 Montrouge Cedex - La Fédération nationale de la mutualité française, organisme régi par le Code de la Mutualité et reconnu d’utilité publique, immatriculée au répertoire SIRENE sous le numéro SIREN 304 426 240, dont le siège social est situé 255, rue de Vaugirard, 75015 Paris.

Réalisation K’noë Groupe Get : www.k-noe.fr – 01 56 20 28 28

EAN : 9782491928018 Dépôt légal : juillet 2020

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Calendrier vaccinal dans les armées

Les vaccins recommandés et obligatoires du voyageur, en fonction de la destination

Injection : 1 Délai minimum

avant départ : 15 jours Rappel : 6 à 12

mois plus tard Validité : à vie Injections : 3 à M0,

1 entre M1 et M3, 1 entre M5 (ou M9) et M12, selon vaccin (procédure accélérée possible)

Rappel : tous les 5 ans (ou tous les 3 ans à partir de 60 ans)

Injections : 2 à J0 et J28 Délai minimum

avant départ : 10 jours Rappel : tous les 12

à 24 mois si besoin Injection : 1

Délai minimum avant départ : 10 jours Validité : à vie

Injection : 1 Délai minimum

avant départ : 15 jours Validité : 3 ans FIÈVRE JAUNE ENCÉPHALITE À TIQUES

ENCÉPHALITE JAPONAISE

FIÈVRE

TYPHOÏDE HÉPATITE A

Injections : 3 à J0, J7 et J28

Injection : 1 à renouveler chaque année (selon évolution épidémiologique) Injections : 3

à M0, M1, M6 (procédure accélérée possible)

Validité : à vie

Injections : selon vaccins (conjugués ou non conjugués) Délai minimum

avant départ : 10 jours Validité : 3 ans

HÉPATITE B RAGE

GRIPPE SAISONNIÈRE

INFECTION INVASIVE À MÉNINGOCOQUES

EUROPE ASIE

AMÉRIQUE DU NORD

AMÉRIQUE CENTRALE

AMÉRIQUE DU SUD

AFRIQUE

OCÉANIE

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Préface

La vaccination représente l’une des plus grandes avancées en santé publique : selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 2 à 3 millions de vies sont sauvées chaque année grâce à cet acte simple de prévention. En France, plusieurs millions de personnes sont ainsi protégées chaque année. Grâce à la vaccination, des maladies graves voire mortelles telles que la variole ou la poliomyélite ont disparu de notre pays. Aujourd’hui, les vaccins sont le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre certaines maladies infectieuses graves, difficiles à traiter et/ou à risques de complications et de séquelles comme le tétanos, les oreillons, la rougeole, la coqueluche, les méningites, la fièvre jaune et bien d’autres... d’où l’importance de bien respecter le calendrier des vaccinations.

Qu’est-ce qu’un vaccin ? Pourquoi se faire vacciner ? Quel est le calendrier vaccinal ?…

Votre force mutuelle

Ce guide, rédigé avec des experts de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA), vous apporte des informations simples pour tout savoir sur la vaccination.

Jean-Nicolas Tournier, médecin chef des services

Professeur agrégé du Val-de-Grâce, chef du département Microbiologie et Maladies infectieuses à l’IRBA, chercheur invité à l’Institut Pasteur de Paris, consultant national en vaccinologie dans les armées.

Jacques Mathieu, pharmacien chef des services (ER) Ancien chef de département de microbiologie à l’IRBA.

Source : Recommandations sanitaires pour le voyageur. Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Mai 2020.

Avant votre départ, informez-vous suffisamment tôt (1 à 2 mois avant le séjour) et vérifiez les vaccins utiles pour votre voyage auprès de votre médecin ou d'un centre de vaccinations internationales. Les risques réels encourus varient selon votre état de santé, la situation sanitaire du pays visité, les conditions et la durée de votre séjour.

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Sommaire

L’histoire deS vaccinS

...

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Le premier vaccin Les grandes découvertes

Le fonctionnement des vaccinS

...

6

Qu’est-ce qu’un vaccin ? Comment nous protège-t-il ? Quels sont les bénéfices ?

Les vaccins en pratique

...

11

Chez les enfants de 0 à 18 mois Chez les plus de 3 ans

Chez les femmes enceintes

Vaccins et départ à l’étranger

...

15

La différenciation entre départ en vacances et départ de longue durée Les spécificités du militaire

Les vaccins recommandés et obligatoires en fonction des pays

Calendrier vaccinal / Calendrier vaccinal dans les armées

Ce repère indique les praticiens et professionnels de santé qui vous portent une attention particulière grâce à leur connaissance de la communauté défense ainsi que les informations prévention d’experts pour vous aider à prendre en main votre santé.

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L’histoire deS vaccinS

Le premier vaccin

Depuis la nuit des temps, les épidémies et les infections ont représenté un lourd fléau pour les sociétés humaines, provoquant une mortalité très importante. Les hommes ont donc cherché à s’immuniser contre celles-ci. La première méthode de vaccination date du XVIIIe siècle, mais c’est Louis Pasteur, grâce à ses travaux scientifiques, qui a compris et expliqué le principe d’action de la vaccination.

Comment est né le premier vaccin ?

La variole, maladie infectieuse très contagieuse, a tué des millions de personnes jusqu’au XIXe siècle.

Les médecins avaient remarqué que les malades qui survivaient à cette maladie étaient ensuite protégés à vie des épidémies suivantes.

Ils étaient « immunisés ».

Forts de ce constat, ils ont cherché comment induire artificiellement cet état d’immunisation chez un individu, sans toutefois qu’il subisse les symptômes de la variole. En 1796, le médecin anglais Edward Jenner a fait une découverte majeure. Dans les campagnes, une autre épidémie se propageait au sein des troupeaux de vaches et des paysans à leur contact.

Cette maladie, appelée la vaccine, était bénigne, mais se manifestait par des pustules très similaires à celles provoquées par la terrible variole.

Le Dr Jenner avait également remarqué que les fermières chargées de la traite des vaches, qui avaient contracté la vaccine, étaient ensuite totalement insensibles à la variole. Le médecin a alors eut l’idée d’inoculer la vaccine à des enfants puis de les exposer à la variole. Les résultats ont été positifs : Edward Jenner avait découvert et créé le premier « vaccin ».

Cette découverte a donné lieu à la première grande campagne de vaccination en France et a permis la première démonstration de l’effet positif du vaccin sur l’espérance de vie.

Les vaccins pour les nuls. Éditions First. Octobre 2017.

Effet de la vaccination sur l’espérance de vie 1795 1817-1831 Hommes 23 ans 38 ans

Femmes 27 ans 41 ans

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Les grandes découvertes

Vaccins d’hier à aujourd’hui

1885

Vaccin contre la rage (L. Pasteur)

2006-2007

Vaccin contre les infections à papillomavirus (responsables de cancers du col de l’utérus) Vaccins contre les infections à rotavirus de l’enfant (gastro-entérites)

2014

Vaccin contre les infections à méningocoques B

2016

Vaccin contre la dengue

2018

Autorisation d’un vaccin contre les infections à virus Ebola

XIX e XX e XXI e

1902

Obligation de la vaccination contre la variole en France

1927

Vaccin contre le tetanos

1963

Vaccin contre la rougeole

1976

Vaccin contre l’hépatite B

Fruits de plus 200 ans de recherche, plus de 50 vaccins sont au- jourd’hui disponibles en France. Et demain, de nouveaux vaccins verront certainement le jour.

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Le principe de la vaccination est donc de « mimer » une infection de manière douce avant qu’elle ne survienne.

Le vaccin « éduque » le système immunitaire, lui apprend l’existence de certains microbes et la façon de les combattre pendant longtemps.

Comment nous protège-t-il ?

Se protéger et protéger son entourage

En se faisant vacciner contre une maladie infectieuse, on évite de développer cette maladie (conséquence bénéfique personnelle) et de la transmettre à son entourage (conséquence bénéfique pour la famille).

La vaccination sert donc à se protéger soi-même, mais aussi à protéger ses enfants, ses parents, ses voisins, etc. Son rôle est aussi primordial pour les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées (nourrissons, femmes enceintes, personnes malades) qui représentent la population la plus fragile. En ce sens, la vaccination est un acte de solidarité.

Les vaccins ont un effet indirect sur le groupe en créant ce qu’on appelle l’« immunité de groupe ».

Lorsque la plupart des personnes d’une collectivité a été immunisée contre une maladie, la probabilité de chaque individu de rencontrer cette même maladie est diminuée. Au-delà d’un certain seuil, la maladie ne peut se maintenir dans la population. Elle finit par disparaître.

Le fonctionnement des vaccins

Qu’est-ce qu’un vaccin ?

Le vaccin est un médicament préventif utilisé (dans la plupart des cas) pour éviter d’attraper une maladie infectieuse. Il est administré à des individus non malades (enfants, adultes, personnes âgées) à des moments précis de la vie avant l’exposition au risque d’infection.

La substance active d’un vaccin est une substance biologique inerte ou atténuée appelée antigène provenant d’un microbe (virus, bactérie, ou parasites et champignons) à l’origine d’une maladie. Elle permet de stimuler efficacement et spécifiquement les défenses naturelles de l’organisme contre le microbe.

La réaction immunitaire permet à l’organisme de mémoriser l’antigène présenté pour qu’à l’avenir, lors d’une vraie contamination, l’immunité acquise puisse s’activer de façon plus rapide et plus forte.

Introduction du microbe inactif

ou atténué (vaccin) Le corps produit des anticoprs

Je suis vacciné(e) contre ce microbe

Si le vrai microbe actif entre dans

le corps Il est reconnu par

les anticorps qui le neutralisent

La maladie ne se développe pas

ah d’accord !

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Il vaut mieux s’immuniser par la maladie que par le vaccin

C’est faux, car certaines maladies ne provoquent aucune immunité naturelle (le tétanos) ou très faiblement (le paludisme).

En s’infectant, une personne non vaccinée s’expose inutilement aux risques de complications mortelles ou invalidantes pour elle-même (rougeole, méningite, diphtérie, coqueluche, hépatite, etc.) et expose son entourage à la transmission de cette infection. Une personne vaccinée n’est pas exposée aux risques des complications liées à la maladie. Par exemple, le vaccin contre la rougeole permet aux enfants d’éviter des complications graves, voire mortelles, et bloque la transmission de cette infection.

Il est inutile de se vacciner contre des maladies disparues en France

C’est faux, car beaucoup de maladies disparues en France et en Europe sont encore très présentes dans d’autres parties du monde. Pour ne plus recommander une vaccination, il faut que la maladie

soit complétement éradiquée, c’est-à-dire s’assurer de l’absence de cas humain et de réservoir animal sur terre.

La multitude de vaccins sature le système immunitaire

C’est une vision erronée de la réalité. Notre système immunitaire fait face chaque jour à plus de 10 000 milliards de bactéries et virus contre lesquels il doit se défendre en permanence. Les antigènes introduits par les vaccins représentent une quantité infime face à tous les microbes rencontrés. Le système immunitaire est donc loin d’être saturé par notre calendrier vaccinal.

Voir fiche « Calendrier vaccinal » (en fin de guide) Le principe de l’immunité de groupe

Quels sont les bénéfices ?

Éviter des décès

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la vaccination permet d’éviter chaque année 2 à 3 millions de décès dus à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole dans toutes les tranches d’âge.

Éviter la réapparition de certaines maladies

Certaines maladies devenues rares et disparues en France persistent dans les régions les plus pauvres du monde. Il est essentiel de suivre le calendrier vaccinal pour éviter d’être contaminé par ces maladies (par exemple lors de voyages) et de les transmettre aux non vaccinés.

Le taux insuffisant de couverture vaccinale explique la réapparition d’épidémies de la rougeole en France.

Halte aUX IdÉeS reçUes

Population non vaccinée : une épidémie

survient

Population partiellement vaccinée : les personnes vaccinées sont protégées

Population vaccinée : pas d’épidémie

Non vacciné.e Vacciné.e Malade

Source : Vaccination info service

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Les adjuvants sont des composés inutiles et dangereux

C’est faux. Les adjuvants sont ajoutés à la fabrication des vaccins pour permettre une réponse immunitaire entraînant une protection efficace.

Sans eux, il serait nécessaire de faire des rappels vaccinaux beaucoup plus rapprochés. Les sels d’aluminium figurent parmi les adjuvants les plus utilisés dans le monde avec un recul d’utilisation de plus de 90 années et des centaines de millions de doses injectées. L’ Académie de médecine confirme en 2012 que l’utilisation de vaccins contenant des adjuvants aluminiques entraîne plus de bénéfices que de risques (rapport « Les adjuvants vaccinaux : quelle actualité en 2012 ? »).

Les vaccins provoquent des maladies auto-immunes

Cette idée fausse est née des accusations erronées portées à l’encontre du vaccin contre l’hépatite B, accusé de provoquer des scléroses en plaques. De nombreuses études scientifiques ont démontré depuis que ce vaccin n’était en aucun cas responsable de l’apparition de cette maladie. Il s’agissait d’une coïncidence fortuite et malheureuse car il avait été administré à de jeunes adultes chez qui débutait naturellement la sclérose en plaques.

Les anticorps du lait maternel suffisent à protéger les enfants des maladies infantiles

C’est faux, car si le lait maternel contient bien des anticorps bénéfiques qui sont transmis à l’enfant, ils ne remplacent en aucun cas la vaccination du nourrisson. Par ailleurs, cet apport s’arrête avec le sevrage (fin de l’allaitement) et la protection disparaît.

Les vaccins peuvent déclencher les maladies contre lesquelles ils sont censés protéger

C’est une erreur, les vaccins sont formés de fragments inactifs d’agents infectieux ou d’agents infectieux atténués. Le seul danger potentiel pourrait provenir des vaccins atténués chez des personnes immunodéprimées (avec un système immunitaire affaibli). C’est pourquoi ils sont contre-indiqués dans ce cas. Il n’a jamais été rapporté de maladies provoquées par les vaccins chez les personnes immunocompétentes (avec un système immunitaire normal).

Les vaccins en pratIqUe

AVANT LA VACCINATION Qui peut prescrire

un vaccin ? Qui peut vacciner ? Un médecin, quelle que

soit sa spécialité.

Une sage-femme, dans le cadre d’un suivi gyné- cologique d’un projet ou de suivi de grossesse et pour le nouveau-né jusqu’à 2 mois.

Un médecin, quelle que soit sa spécialité.

Une sage-femme, pour la femme, le nouveau-né et son entourage jusqu’à 2 mois après l’accouchement.

Un infirmier, sur prescription médicale.

Le pharmacien, pour le vaccin de la grippe.

Acheter un vaccin et le conserver correctement

Les vaccins sont délivrés en pharmacie, dans les centres de vaccination ou les PMI. Un vaccin acheté en pharmacie doit être conservé au réfrigérateur entre +2 °C et +8 °C. Gardez le vaccin à l’intérieur du réfrigérateur, mais pas dans la porte, où la température est plus élevée, ni contre le fond, où il peut geler. Il ne doit pas être congelé.

La personne en charge de la vaccination vérifie l’intégrité du vaccin (contenant, aspect, température de conservation, date

de péremption).

Pendant que le vaccin est préparé, le patient s’installe sur une chaise, un fauteuil ou un lit d’examen pour

se détendre.

Le professionnel de santé désinfecte localement la

zone injectée. Le mode d’injection est choisi par le vaccinateur en fonction

du type de vaccin, soit en sous-cutané, soit en

intramusculaire.

L’injection est très rapide et quasi indolore.

AU COURS DE LA VACCINATION

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La vaccination est reportée par le professionnel de santé dans le carnet de santé ou le carnet de vaccination.

Après la vaccination, une légère fièvre peut parfois apparaître. La zone de la piqûre peut être un peu rouge et douloureuse. Ce sont des effets secondaires courants, sans gravité, et de courte durée.

Il est recommandé de ne pas utiliser l’épaule qui a reçu le vaccin de façon intense le jour de l’injection ou en cas de douleur et de ne pas faire de sport.

Dans de très rares cas, une allergie peut survenir.

Si, après avoir été vacciné, l’un de ces symptômes apparaît, contactez un médecin :

Une forte fièvre (supérieure à 39 °C).

Une éruption cutanée importante.

Le bébé pleure, est inconsolable ou se montre anormalement grognon pendant plus de 24 heures.

Le bébé est anormalement somnolent ou endormi.

La vaccination chez les enfants de 0 à 18 mois

Les nouveaux-nés naissent avec un système immunitaire immature qui sera renforcé par la vaccination. Le bébé est vacciné très tôt après sa naissance. Quelles en sont les raisons ?

Certaines maladies comme la coqueluche, la méningite, la diphtérie, etc., peuvent être mortelles pour les plus petits.

Les anticorps transmis par la mère à travers le placenta puis l’allaitement diminuent au fil des mois et protègent uniquement des maladies rencontrées par la mère ou pour lesquelles elle est vaccinée.

L’entourage du nourrisson peut être porteur de maladies transmissibles.

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires pour les nou- veaux-nés. Ils représentent 4 vaccins qui protègent contre 11 maladies.

En incluant les rappels, ils nécessitent 10 injections étalées sur 2 ans.

Ils sont indispensables et obligatoires pour l’entrée en collectivité.

Comment faciliter la vaccination de son enfant ?

Préparer son enfant à se faire vacciner

Pour un nourrisson :

Poser 1 heure avant un patch anesthésiant prescrit par le médecin à l’endroit de la future piqûre.

Rassurer l’enfant en lui parlant doucement, sans montrer d’appréhension, pour le mettre en confiance.

S’il est allaité, on peut le mettre au sein. Sinon, on peut lui faire boire une solution sucrée au moins 2 minutes avant l’injection.

Le rassurer avec un doudou, jouet ou musique qu’il aime.

Pour un enfant :

Poser un patch anesthésiant prescrit par le médecin à l’endroit de la future piqûre.

Rester calme et naturel.

Le prévenir avant la vaccination sans dramatiser.

Après l’injection, le féliciter pour son courage.

ce qU’il ne faUt pas faire

Il est inutile de lui donner un antalgique comme le paracétamol en prévention.

Le faire vacciner lorsqu’il est malade, en cas de maladies infec- tieuses aiguës avec fièvre. Un simple rhume pendant l’hiver n’est pas une contre-indication à la vaccination. Si un bébé est malade ou présente de la fièvre le jour où il doit être vacciné, parlez-en au médecin qui décidera si le bébé peut être vacciné.

APRÈS LA VACCINATION

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La vaccination chez les femmes enceintes

Les vaccinations doivent être mises à jour avant la grossesse dans la mesure du possible pour se protéger et protéger le futur enfant par la suite. En effet, le fœtus reçoit à travers la barrière du placenta les anticorps de sa mère, qui lui serviront après la naissance à se prémunir des maladies infectieuses. Plusieurs vaccins sont fortement recommandés pour protéger le fœtus d’une infection éventuelle pendant la grossesse et éviter des complications :

Le vaccin contre la rubéole (pour les femmes non vaccinées et nées avant 1980).

Le vaccin contre la varicelle (toutes les femmes en âge de procréer qui n’ont pas eu la varicelle).

Le vaccin contre la grippe car les femmes enceintes présentent un risque accru de complications pulmonaires et cardiovasculaires liées à cette maladie.

Vaccins et départ à l’étranger

La différenciation entre départ en vacances et départ de longue durée

En cas de voyage à l’étranger, il est conseillé de consulter dans un centre spécialisé de vaccination ou de médecine des voyages avant de partir, mais aussi :

d’être à jour dans les vaccins recommandés en France. Ceux-ci peuvent être encore plus nécessaires dans d’autres pays ;

d’être protégé contre des maladies infectieuses qui circulent fortement dans la zone de destination.

Des vaccins spécifiques à votre destination et à votre activité

Certains vaccins, comme ceux contre la typhoïde, la rage, la leptospi- rose, l’encéphalite à tiques, sont recommandés dans certains pays ou zones. Ils concernent les séjours aux conditions dégradées, localisés dans des zones rurales ou forestières, des régions isolées ou loin d’infrastructures médicales.

La vaccination chez les plus de 3 ans

Les enfants doivent être vaccinés avant 3 ans, mais, pour rester protégés, les premières injections doivent être suivies par des rappels à l’adolescence et même à l’âge adulte. En effet, les vaccins ne protègent que pendant un temps limité : après 5 à 10 ans, la protection s’atténue. Il est donc recommandé d’effectuer un rappel entre 11 et 13 ans, pour la coqueluche, la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos.

Enfin, certaines vaccinations sont recommandées spécifi- quement à l’adolescence, entre 11 et 14 ans : celles contre les infections à papillomavirus humains (HPV).

La vaccination est donc nécessaire durant toute la vie.

Suivre le calendrier vaccinal est la meilleure méthode pour n’oublier aucun vaccin ni aucun rappel !

En France, depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires.

Voir fiche « Calendrier vaccinal » (en fin de guide)

Remboursement

Tous les vaccins du calendrier vaccinal, et donc les vaccins obligatoires, sont pris en charge à 65 % par l’Assurance maladie sur prescription médicale. Votre mutuelle rembourse les 35 % restants.

Le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie pour les enfants de 12 mois à 17 ans inclus et à 65 % au-delà de 17 ans. Les vaccins non pris en charge par l’Assurance maladie sont remboursés par votre mutuelle sur prescription médicale selon les conditions et limites de votre garantie santé.

Et vous, êtes-vous à jour ?

Si ce n’est pas le cas, que vous avez oublié un ou plusieurs rappels, il n’est pas nécessaire de tout recommencer.

Il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue : c’est ce qui s’appelle le rattrapage vaccinal.

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En général, la vaccination contre l’hépatite A est fortement préconisée pour tout séjour dans un pays à bas niveau sanitaire.

Vaccins recommandés ou obligatoires

Des vaccins sont exigibles pour l’entrée dans certains pays. Exemples : Le vaccin contre la fièvre jaune pour un voyage dans une zone

intertropicale d’Afrique ou d’Amérique du Sud.

Le vaccin contre la méningite à méningocoque pour les pèlerins se rendant à La Mecque.

Comment s’organiser, où se renseigner ?

Deux à trois mois avant le départ, prenez rendez-vous avec votre médecin traitant ou dans un centre de vaccinations internationales pour dresser un bilan des vaccins nécessaires en fonction de la destination et des conditions de séjour.

Les spécificités du militaire

En raison de leur mode de vie en collectivité et des impératifs opérationnels, les régions de missions par exemple, les militaires sont confrontés à des maladies infectieuses spécifiques. La vaccination joue un rôle primordial sur la protection du militaire, mais aussi sur l’immunité de groupe. Les militaires sont soumis à un calendrier vaccinal particulier mis à jour tous les ans et publié par la Direction centrale du service de santé des armées (DCSSA).

Voir fiche « Calendrier vaccinal dans les armées » (en fin de guide)

Pour en savoir plus

www.mesvaccins.net vaccination-info-service.fr

Les vaccins pour les nuls. Frédéric Tangy, Jean-Nicolas Tournier.

Éditions First. 2017.

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