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Evaluation du risque de survenue d'une hémorragie intracrânienne aiguë et différée chez les patients sous anticoagulants lors d'un traumatisme crânien léger: faut-il les surveiller 24 heures en secteur de soins ?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Membres du jury

Monsieur le Professeur ROY Pierre- Marie | Président Madame le Docteur DOUILLET Delphine | Directrice Monsieur le Professeur CAILLEZ Eric | Membre Monsieur le Docteur FAGUER Rogatien | Membre Madame le Docteur PASCO PAPON Anne | Membre

Soutenue publiquement le :

5 novembre 2019

2018-2019

THÈSE

pour le

DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE Qualification en MEDECINE GENERALE

Faut-il les surveiller pendant 24 heures en secteur de soins ?

COCHET Camille

Née le 06 décembre 1990 à RENNES (35)

Sous la direction de Mme le Docteur DOUILLET Delphine

Évaluation du risque de survenue d’une hémorragie intra

crânienne aiguë et différée chez les patients sous

anticoagulant lors d’un traumatisme crânien léger.

(2)
(3)

ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT

Je soussignée COCHET Camille

déclare être pleinement conscient(e) que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur ainsi qu’une fraude caractérisée.

En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources que j’ai utilisées pour écrire ce rapport ou mémoire.

signé par l'étudiante le 24 octobre 2019

(4)

LISTE DES ENSEIGNANTS DE LA FACULTÉ DE SANTÉ D’ANGERS

Doyen de la Faculté : Pr Nicolas Lerolle

Vice-Doyen de la Faculté et directeur du département de pharmacie : Pr Frédéric Lagarce

Directeur du département de médecine : Pr Cédric Annweiler PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

ABRAHAM Pierre Physiologie Médecine

ANNWEILER Cédric Gériatrie et biologie du vieillissement Médecine

ASFAR Pierre Réanimation Médecine

AUBE Christophe Radiologie et imagerie médicale Médecine

AUGUSTO Jean-François Néphrologie Médecine

AZZOUZI Abdel Rahmène Urologie Médecine

BAUFRETON Christophe Chirurgie thoracique et

cardiovasculaire Médecine

BENOIT Jean-Pierre Pharmacotechnie Pharmacie

BEYDON Laurent Anesthésiologie-réanimation Médecine

BIGOT Pierre Urologie Médecine

BONNEAU Dominique Génétique Médecine

BOUCHARA Jean-Philippe Parasitologie et mycologie Médecine

BOUVARD Béatrice Rhumatologie Médecine

BOURSIER Jérôme Gastroentérologie ; hépatologie Médecine

BRIET Marie Pharmacologie Médecine

CAILLIEZ Eric Médecine générale Médecine

CALES Paul Gastroentérologe ; hépatologie Médecine CAMPONE Mario Cancérologie ; radiothérapie Médecine CAROLI-BOSC François-xavier Gastroentérologie ; hépatologie Médecine CHAPPARD Daniel Cytologie, embryologie et

cytogénétique Médecine

CONNAN Laurent Médecine générale Médecine

COUTANT Régis Pédiatrie Médecine

COUTURIER Olivier Biophysique et médecine nucléaire Médecine

CUSTAUD Marc-Antoine Physiologie Médecine

DE BRUX Jean-Louis

DE CASABIANCA Catherine Chirurgie thoracique et cardiovasculaire

Médecine Générale

Médecine Médecine DESCAMPS Philippe Gynécologie-obstétrique Médecine DINOMAIS Mickaël Médecine physique et de

réadaptation Médecine

DIQUET Bertrand Pharmacologie Médecine

DUBEE Vincent Maladies Infectieuses et Tropicales Médecine

(5)

DUCANCELLE Alexandra Bactériologie-virologie ; hygiène

hospitalière Médecine

DUVAL Olivier Chimie thérapeutique Pharmacie

DUVERGER Philippe Pédopsychiatrie Médecine

EVEILLARD Mathieu Bactériologie-virologie Pharmacie FANELLO Serge Épidémiologie ; économie de la

santé et prévention Médecine FAURE Sébastien Pharmacologie physiologie Pharmacie

FOURNIER Henri-Dominique Anatomie Médecine

FURBER Alain Cardiologie Médecine

GAGNADOUX Frédéric Pneumologie Médecine

GARNIER François Médecine générale Médecine

GASCOIN Géraldine Pédiatrie Médecine

GOHIER Bénédicte Psychiatrie d'adultes Médecine GUARDIOLA Philippe Hématologie ; transfusion Médecine

GUILET David Chimie analytique Pharmacie

HAMY Antoine Chirurgie générale Médecine

HUNAULT-BERGER Mathilde Hématologie ; transfusion Médecine IFRAH Norbert Hématologie ; transfusion Médecine

JEANNIN Pascale Immunologie Médecine

KEMPF Marie Bactériologie-virologie ; hygiène

hospitalière Médecine

LACCOURREYE Laurent Oto-rhino-laryngologie Médecine

LAGARCE Frédéric Biopharmacie Pharmacie

LARCHER Gérald Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie LASOCKI Sigismond

LEGENDRE Guillaume Anesthésiologie-réanimation

Gynécologie-obstétrique Médecine Médecine

LEGRAND Erick Rhumatologie Médecine

LERMITE Emilie Chirurgie générale Médecine

LEROLLE Nicolas Réanimation Médecine

LUNEL-FABIANI Françoise Bactériologie-virologie ; hygiène

hospitalière Médecine

MARCHAIS Véronique Bactériologie-virologie Pharmacie

MARTIN Ludovic Dermato-vénéréologie Médecine

MENEI Philippe Neurochirurgie Médecine

MERCAT Alain Réanimation Médecine

MERCIER Philippe Anatomie Médecine

PAPON Nicolas Parasitologie et mycologie médicale Pharmacie

PASSIRANI Catherine Chimie générale Pharmacie

PELLIER Isabelle Pédiatrie Médecine

PETIT Audrey Médecine et Santé au Travail Médecine PICQUET Jean Chirurgie vasculaire ; médecine

vasculaire Médecine

PODEVIN Guillaume Chirurgie infantile Médecine

PROCACCIO Vincent Génétique Médecine

PRUNIER Delphine Biochimie et Biologie Moléculaire Médecine

PRUNIER Fabrice Cardiologie Médecine

REYNIER Pascal Biochimie et biologie moléculaire Médecine

(6)

RICHARD Isabelle Médecine physique et de

réadaptation Médecine

RICHOMME Pascal Pharmacognosie Pharmacie

RODIEN Patrice Endocrinologie, diabète et maladies

métaboliques Médecine

ROQUELAURE Yves Médecine et santé au travail Médecine ROUGE-MAILLART Clotilde Médecine légale et droit de la santé Médecine ROUSSEAU Audrey Anatomie et cytologie pathologiques Médecine ROUSSEAU Pascal Chirurgie plastique, reconstructrice

et esthétique Médecine

ROUSSELET Marie-Christine Anatomie et cytologie pathologiques Médecine

ROY Pierre-Marie Thérapeutique Médecine

SAULNIER Patrick Biophysique et biostatistique Pharmacie

SERAPHIN Denis Chimie organique Pharmacie

SUBRA Jean-François Néphrologie Médecine

UGO Valérie Hématologie ; transfusion Médecine

URBAN Thierry Pneumologie Médecine

VAN BOGAERT Patrick Pédiatrie Médecine

VENIER-JULIENNE Marie-Claire Pharmacotechnie Pharmacie

VERNY Christophe Neurologie Médecine

WILLOTEAUX Serge Radiologie et imagerie médicale Médecine

MAÎTRES DE CONFÉRENCES

ANGOULVANT Cécile Médecine Générale Médecine

ANNAIX Véronique Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie

BAGLIN Isabelle Chimie thérapeutique Pharmacie

BASTIAT Guillaume Biophysique et biostatistique Pharmacie

BEAUVILLAIN Céline Immunologie Médecine

BELIZNA Cristina Médecine interne Médecine

BELLANGER William Médecine générale Médecine

BELONCLE François Réanimation Médecine

BENOIT Jacqueline Pharmacologie Pharmacie

BIERE Loïc Cardiologie Médecine

BLANCHET Odile Hématologie ; transfusion Médecine

BOISARD Séverine Chimie analytique Pharmacie

CAPITAIN Olivier Cancérologie ; radiothérapie Médecine

CASSEREAU Julien Neurologie Médecine

CHEVAILLER Alain Immunologie Médecine

CHEVALIER Sylvie Biologie cellulaire Médecine

CLERE Nicolas Pharmacologie / physiologie Pharmacie

COLIN Estelle Génétique Médecine

DERBRE Séverine Pharmacognosie Pharmacie

DESHAYES Caroline Bactériologie virologie Pharmacie

FERRE Marc Biologie moléculaire Médecine

(7)

FLEURY Maxime Immunologie Pharmacie

FORTRAT Jacques-Olivier Physiologie Médecine

HAMEL Jean-François Biostatistiques, informatique médicale Médicale HELESBEUX Jean-Jacques Chimie organique Pharmacie

HINDRE François Biophysique Médecine

JOUSSET-THULLIER Nathalie Médecine légale et droit de la santé Médecine LACOEUILLE Franck Biophysique et médecine nucléaire Médecine

LANDREAU Anne Botanique/ Mycologie Pharmacie

LEBDAI Souhil Urologie Médecine

LEGEAY Samuel Pharmacocinétique Pharmacie

LE RAY-RICHOMME Anne-

Marie Pharmacognosie Pharmacie

LEPELTIER Elise Chimie générale Pharmacie

LETOURNEL Franck Biologie cellulaire Médecine

LIBOUBAN Hélène Histologie Médecine

MABILLEAU Guillaume Histologie, embryologie et

cytogénétique Médecine

MALLET Sabine Chimie Analytique Pharmacie

MAROT Agnès Parasitologie et mycologie médicale Pharmacie MAY-PANLOUP Pascale Biologie et médecine du développement

et de la reproduction Médecine

MESLIER Nicole Physiologie Médecine

MOUILLIE Jean-Marc Philosophie Médecine

NAIL BILLAUD Sandrine Immunologie Pharmacie

PAILHORIES Hélène Bactériologie-virologie Médecine

PAPON Xavier Anatomie Médecine

PASCO-PAPON Anne Radiologie et imagerie médicale Médecine

PECH Brigitte Pharmacotechnie Pharmacie

PENCHAUD Anne-Laurence Sociologie Médecine

PIHET Marc Parasitologie et mycologie Médecine

PY Thibaut Médecine Générale Médecine

RINEAU Emmanuel Anesthésiologie réanimation Médecine

RIOU Jérémie Biostatistiques Pharmacie

ROGER Emilie Pharmacotechnie Pharmacie

SAVARY Camille Pharmacologie-Toxicologie Pharmacie

SCHMITT Françoise Chirurgie infantile Médecine

SCHINKOWITZ Andréas Pharmacognosie Pharmacie

SPIESSER-ROBELET

Laurence Pharmacie Clinique et Education

Thérapeutique Pharmacie

TANGUY-SCHMIDT Aline TESSIER-CAZENEUVE Christine

Hématologie ; transfusion

Médecine Générale Médecine

Médecine

TRZEPIZUR Wojciech Pneumologie Médecine

AUTRES ENSEIGNANTS

(8)

AUTRET Erwan Anglais Médecine

BARBEROUSSE Michel Informatique Médecine

BRUNOIS-DEBU Isabelle Anglais Pharmacie

CHIKH Yamina Économie-Gestion Médecine

FISBACH Martine Anglais Médecine

O’SULLIVAN Kayleigh Anglais Médecine

PAST

CAVAILLON Pascal Pharmacie Industrielle Pharmacie

LAFFILHE Jean-Louis Officine Pharmacie

MOAL Frédéric Pharmacie clinique Pharmacie

ATER

FOUDI Nabil Physiologie Pharmacie

KILANI Jaafar Biotechnologie Pharmacie

WAKIM Jamal Biochimie et chimie biomoléculaire Médecine AHU

BRIS Céline Biochimie et biologie moléculaire Pharmacie

CHAPPE Marion Pharmacotechnie Pharmacie

LEBRETON Vincent Pharmacotechnie Pharmacie

CONTRACTUEL

VIAULT Guillaume Chimie organique Pharmacie

(9)

REME RC IEM ENTS

A mon Président du Jury, Monsieur le Professeur Pierre Marie ROY, Vous me faites l’honneur de présider mon jury de thèse et je vous en remercie. Merci de votre confiance et de l’intérêt que vous avez bien voulu porter à mon travail. Je vous prie d’accepter l’expression de mon plus profond respect et le témoignage de ma sincère reconnaissance.

A ma directrice de thèse, Madame le Docteur DOUILLET Delphine, Je te remercie de m’avoir proposé ce sujet et de m’avoir soutenue dans la réalisation de cette thèse. Tu as su rester être à l’écoute et me soutenir quand j’en avais besoin. Je me réjouis de poursuivre notre collaboration dans le travail !

Au membre du Jury, Monsieur le Professeur Eric CAILLEZ,

Merci pour le temps que vous accordez à l’enseignement et l’encadrement des étudiants de Médecine Générale. Vous me faites l’honneur et la gentillesse de participer à mon jury de thèse. Veuillez trouver ici l’expression de ma profonde gratitude.

Au membre du Jury, Monsieur le Docteur FAGUER Rogatien,

Je vous remercie d’avoir accepté de siéger à mon jury de thèse et de l’intérêt que vous avez porté à mon travail. Je vous prie d’accepter ma sincère reconnaissance.

Au membre du Jury, Madame le Docteur Anne PASCO PAPON,

Vous avez accepté de faire partie des membres de ce jury et de juger mon travail. Recevez ici l’expression de mes remerciements sincères.

Aux services hospitaliers ayant participé à ma formation : la pédiatrie du CH de Laval, le service de cardiologie, le service d’accueil des urgences adultes et le service de réanimation du CH du Mans, le service de maladies infectieuses du CHU d’Angers, et aux praticiens de médecine générale du DMG.

(10)

REME RC IEM ENTS

A mes parents, pour votre soutien sans faille depuis le début de mes études. Vos mots de réconfort dans mes moments de doutes post concours, votre patience quand je déblatère médecine à la maison et votre amour au quotidien font que j’en suis là aujourd’hui. Vous êtes des parents en or qui font passer leurs enfants en priorité et je vous en suis tous les jours reconnaissante. Je vous aime.

A mes frères et sœur, vous aussi vous m’avez supporté à la maison ! Chloé, merci de toujours t’intéresser à ce que je fais, de me soutenir et me motiver. Je suis tellement heureuse de ta nouvelle vie qui commence et reconnaissante que tu aies introduit Kevin dans notre famille. J’ai vraiment hâte de rencontrer ma filleule !

Josselin, le coloc, merci de m’accueillir chez toi à chaque vacance ! Ton implication dans le travail et ton goût de l’aventure m’impressionnent et portent à l’admiration. J’adore passer du temps avec toi. Et enfin Martin, le dernier mais pas le moindre ! Tu as grandi sous les palmiers à l’autre bout du monde puis tu es devenu un peu Marocain…bravo pour ton parcours qui n’était pas des plus faciles, tu n’as jamais laissé tomber. Je suis très heureuse de ton arrivée à Angers et des moments que l’on va partager ensembles, tu pourras toujours compter sur moi. Je suis fière de vous et je vous aime tous les trois.

A mes grands-parents, Papy et Mamie St Aubin et Mamie Dourdain ! Un immense merci pour tous les beaux moments que je partage avec vous en famille. Vous m’apportez un équilibre précieux et l’envie de persévérer grâce à votre soutien. Papy Julien, bien que tu ne sois plus là, tu restes dans mes pensées et j’espère que tu es fier d’avoir une Docteur Cochet !

A mes incroyables urgentistes Camille et Marie (les triplettes), notre rencontre en cardio a tout de suite fait des étincelles ! Vous m’avez motivé à postuler au DESC de médecine d’urgence et si j’en suis là c’est en grande partie grâce à vous. Vous avez été là pour moi dans les bons comme les mauvais moments avec toujours beaucoup de bienveillance. Je vous adore et j’espère que l’on gardera longtemps cette amitié qui m’est chère.

A Léa, ma plus belle rencontre de l’externat et une de mes meilleures amies. Je suis heureuse que l’on poursuive cette belle amitié à Angers.

A mes pintades, mon dieu quelle rencontre incroyable ! 7 filles en cardio, je crois qu’ils ne s’en sont toujours pas remis ! Anna Be (lapin), Camillou, Celestoulapin, Chloé, Marie et Audrey (maman !) je crois qu’on s’est bien trouvées. Vous êtes LA belle rencontre de mon internat, sans vous cela n’aurait pas été pareil. On a ri (voir même hurlé de rire…), on a fait du bruit et enflammé le dancefloor du Mans.

Merci pour tout, vous êtes les meilleures. <3

A mes pintades bis ! Anna B, Anna P Chachou ! Quelles belles rencontres, j’espère partager encore de beaux moments avec vous, je ne suis pas folle vous savez…bonsoir.

A mes rencontres de l’internat, dans le désordre : Nicolas (microFage) et Isabelle : je n’aurai jamais survécu à ce stage en réanimation sans vous, Nico merci pour ton soutien et ton amitié, j’ai hâte de travailler avec toi (bon tu prendras tous mes patients en réa ne fais pas d’histoire), Jeanne, Soso, Steph, Yara le début c’était avec vous ! Esma,la révélation des urgences du Mans, et à mes tous mes co-internes.

Au service des urgences du CH du Mans, vous m’avez formé et motivé. C’est grâce à vous que j’ai choisi cette voie. Remerciements en particulier à Olivier L. pour ton soutien et ta bienveillance.

Au service des urgences du CHU d’Angers pour m’avoir intégré dans cette belle équipe, et plus particulièrement à Yasmine (team barock !!) pour ta gentillesse et ta bonne humeur, Adeline, Ugo, Quentin, Thomas… c’est toujours un plaisir de bosser avec vous.

Et enfin, à Blandine : tu as été d’un soutien incroyable pendant tout ce travail je dirai presque cette épreuve ! Merci pour ton implication, ta patience, ta motivation, ton enthousiasme ! Sans toi je n’y serai jamais arrivée.

(11)

Liste des abréviations

AAP Antiagrégant plaquettaire ADO Anticoagulants oraux directs AVK Anti vitamine K oraux

HIA Hémorragie intracrânienne aiguë HIC Hémorragie intracrânienne

HID Hémorragie intracrânienne différée TC Traumatisme crânien

TCL Traumatisme crânien léger TDM Tomodensitométrie

UHCD Unité d’hospitalisation de courte durée

(12)

Plan

RESUME ... 1

INTRODUCTION ... 3

MATERIELS ET METHODES ... 5

1 Design de l’étude ... 5

2 Sélection des patients ... 5

3 Recueil de données ... 5

4 Méthode ... 7

5 Analyse statistique ... 7

RESULTATS ... 8

Partie 1. Le critère de jugement principal ... 8

1.1 Hémorragie intra crânienne aigue ... 9

1.2 Hémorragie intra crânienne différée ... 13

Partie 2 : Les critères de jugement secondaires ... 14

2.1 Les traitements anticoagulants et le délai d’imagerie ... 14

2.2. La surveillance ... 16

DISCUSSION ... 17

CONCLUSION ... 22

BIBLIOGRAPHIE ... 23

LISTE DES FIGURES ... 29

LISTE DES TABLEAUX ... 30

TABLE DES MATIERES ... 31 ANNEXES ... I

(13)

RESUME

Introduction : Les anticoagulants constituent un facteur de risque de saignement intracrânien aigu et différé non négligeable après un traumatisme crânien léger (TCL). La surveillance hospitalière préconisée après ces TCL reste un sujet de controverse. Cette étude évalue l’incidence de ces hémorragies aigues (HIA) et retardés (HID) et l’intérêt de la surveillance pendant les 24h suivant le traumatisme.

Méthodes : Etude rétrospective, dans le service des urgences adultes du CHU d’Angers de 2016 à 2018. Les patients inclus présentaient un TCL, sous anticoagulants, étaient âgés de plus de 18 ans, avec réalisation d’une TDM systématique. Le suivi du patient était analysé sur le mois suivant le traumatisme.

Résultat : Un total de 1098 patients a été inclus, 63 présentaient une HIA (5.74%, IC à 95% 4.51 à 7.27)). Une chirurgie a été nécessaire pour 6,3% de ces patients et 7,9% sont décédés. Soixante et un pourcents de ces patients sous anticoagulants oraux directs n’étaient pas antagonisés. Certains signes cliniques tels que les convulsions, l’amnésie des faits, les stigmates de TC ont été significativement associés à la présence d’une HIA. Deux patients (0.18 %, IC à 95% 0.05 à 0.66)) ont présenté une HID, aux 8ème et 11ème jours suivant le TCL. Aucune ne s’est compliquée. Près de trois quarts des patients ont bénéficié d’une surveillance pendant 24h, 11 (1.06%) patients ont eu un nouvel évènement en lien avec le TCL, sans conséquences. La mortalité globale était plus importante chez les patients ayant une HIA (P<0,01).

Conclusion : L’incidence des HIA sous anticoagulant est importante et justifie une prise en charge initiale adaptée. De par le faible taux d’hémorragie différée et le délai de survenue tardif, l’intérêt de la surveillance intra-hospitalière de ces patients pendant 24h est remise en question

(14)

2

Évaluation du risque de survenue d’une hémorragie intra cérébrale aigue et différée chez des patients sous anticoagulant lors d’un traumatisme crânien léger : faut-il les surveiller pendant 24 heures en secteur de soins ?

C. Cochet

1

, B. Bourgeais

1

, E. Auge

1

, N. Lepage

1

, D. Douillet

1-2

, P-M Roy

1-2

1. Département de médecine d'urgence, CHU Angers 2. UFR Santé, Département de Médecine, faculté d’Angers

(15)

INTRODUCTION

Le traumatisme crânien léger est un motif de consultation fréquent dans les services d’urgences. En Europe, l’incidence annuelle des traumatismes crâniens (TC) est estimée à 262 pour 100000 habitants par an, avec une mortalité moyenne de 10.5/100000 (1). Le score de Glasgow permet de stratifier le pronostic des patients victimes d’un TC. Ainsi, un traumatisme crânien léger (TCL) se définit par un score de Glasgow  13. Les TCL représenteraient entre 71 % et 97.5% des TC et bien que classés comme légers, sont pourvoyeurs de lésions cérébrales (1). La prévalence la plus importante de ces TC se situe dans les âges extrêmes et notamment après 75 ans : une population âgée, en constante progression, plus à risque de chute et donc de traumatisme (2). Les patients âgés sont également fréquemment traités par anticoagulant du fait de pathologies cardiovasculaires augmentant le risque de saignement intra crânien.

L’utilisation de ces traitements ne cesse d’augmenter dans le monde de par le vieillissement croissant de la population(3–6). En France en 2013, selon l’ANSM, le nombre de patients ayant pris des anticoagulants oraux au moins une fois dans l’année est estimé à 3,12 millions (7). La prise en charge de ces TCL sous anticoagulant constitue de ce fait, un véritable en enjeu de santé publique.

Les sociétés savantes (Société Francaise de Médecine d’Urgence SFMU, Scandinavian guidelines, NICE) ont défini des recommandations quant à leurs prises en charge (8–11).

Elles préconisent notamment la réalisation d’une tomodensitométrie (TDM) de façon systématique et ce quel que soit la clinique présentée par le patient. En effet, le risque de saignement intracrânien accru dans les suites immédiates du traumatisme et la possibilité d’une antagonisation précoce renforcent l’intérêt de réaliser le scanner sans délai(12–14).

(16)

4 L’hémorragie intracrânienne différée reste une complication potentielle des TCL sous anticoagulant, chez un patient indemne de tout évènement initial(15–18). Ainsi devant ce risque non nul, les recommandations des différentes sociétés savantes préconisent une surveillance hospitalière de 24h suivant le traumatisme. Cependant, les données concernant sa prévalence et son délai de survenue divergent dans la littérature allant parfois jusqu’à un risque accru à 1 mois du traumatisme initial. Ce risque est faible (0.1 à 0,6% selon les études), et sa sanction chirurgicale est d’autant plus rare (<0,5%)(15–18).

Cette étude a pour but d’analyser le risque d’hémorragie aigue et différée chez les patients victimes d’un TCL sous anticoagulant. L’intérêt d’une surveillance hospitalière dans les suites du traumatisme actuellement justifiée par la possibilité d’un saignement secondaire, sera évalué devant le manque de certitude des études actuelles.

(17)

MATERIELS ET METHODES

1 Design de l’étude

Il s’agissait d’une étude épidémiologique, mono centrique et rétrospective, chez les patients admis aux urgences du CHU d’Angers. La période de recrutement s’est étendue de décembre 2016 à décembre 2018. L’étude a été déclarée à la CNIL et le comité d’éthique du CHU d’Angers a été consulté (N°2018/105).

2 Sélection des patients

Ont été inclus les patients adultes ( 18 ans), admis durant la période d’inclusion déterminée au service des urgences adultes du CHU d’Angers, ayant subis un traumatisme crânien léger, définit par un score de Glasgow 13, et ayant un traitement au long cours par anticoagulant.

Durant leur passage aux urgences, chaque patient devait avoir passé un scanner cérébral attestant ou non d’une éventuelle complication hémorragique. Le scanner était lu par un radiologue du CHU de Angers.

Ont été exclus les patients pour lesquels le diagnostic retenu était celui d’un AVC récent (ischémique ou hémorragique) de même que ceux aux données manquantes.

3 Recueil des données

Pour chaque patient, des données épidémiologiques ont été recueillies telles que l’âge, le sexe, le mode de vie, le type d’anticoagulation (annexe 1), le mécanisme du traumatisme, les antécédents pertinents : la présence ou non d’un trouble cognitif, d’une cirrhose, d’une

(18)

6 néoplasie ou d’une coagulopathie sous-jacente ; la présence d’une alcoolisation concomitante et l’hémostase lorsqu’elle était disponible.

Le recueil était divisé en trois phases. Une phase initiale d’admission dans le service des urgences avec la réalisation d’une première TDM. Une phase secondaire marquant les premières 24h comprenant ou non la surveillance hospitalière, et une dernière phase évaluant la possibilité d’une nouvelle consultation dans le mois, en lien avec le traumatisme crânien.

Pour chaque phase les mêmes données ont été relevées : les signes cliniques, la survenue d’un événement (le moment de dégradation neurologique, son délai de survenue, et la clinique correspondante), la réalisation d’une TDM de contrôle. Nous avons également pris en compte le devenir du patient concernant la prise charge neurochirurgicale (surveillance, acte chirurgical, abstention) ; la poursuite du traitement anticoagulant et le décès survenant dans le mois qu’il soit lié ou non au TCL.

Pour les patients n’étant pas gardés en surveillance, l’absence de nouvelle consultation dans les 24h ou dans le mois (en lien avec le traumatisme initial), équivalait à l’absence d’événement secondaire (considérant que le CHU d’Angers est le centre de référence neurochirurgical).

Le critère de jugement principal était le diagnostic d’une hémorragie intracrânienne sur la TDM. Une TDM était considérée comme positive si présence d’un saignement intracrânien quel que soit son importance (hématome sous dural, hématome extra dural, hémorragie sous arachnoïdienne, contusion, pétéchies, hémorragie intracérébrale). Si le saignement était présent sur la première imagerie, il était défini comme aigu, sinon il était considéré comme différé. Nous avons accepté un délai de survenue allant jusqu'à un mois.

(19)

Les critères de jugement secondaires étaient l’analyse de la réalisation d’une surveillance hospitalière suivant le TCL, l’association des signes cliniques avec un évènement hémorragique et la gestion du traitement anticoagulant.

4 Méthode

Les données ont été extraites des dossiers patients à partir du logiciel Logon. Ceux-ci étaient sélectionnés à partir du motif de recours et/ou du diagnostic de sortie (Annexe 2).

5 Analyse statistique

Les données ont été recueillies grâce au logiciel Excel Microsoft, version 14.7.7. L’analyse statistique contenant les comparaisons et l’analyse multivariée ont été réalisées sur logiciel SPSS® 15.0. Une analyse uni variée des différents critères a été effectuée en comparant les sous-groupes grâce au test du chi2 et de Student.

Le nombre de sujets théorique a été estimé en considérant une prévalence supposée de l’hémorragie intracérébrale aiguë à 10%, avec une incertitude à 3%. La borne supérieure de l’intervalle de confiance (IC) était de 13% et le seuil alpha de significativité fixé à 5%.

Concernant le saignement différé, la prévalence était située entre 0,6% et 1%. Nous avons fixé le taux de survenue à 1% et accepté une borne supérieure de l'intervalle de confiance à 95% à 2%.

Ainsi afin d’évaluer le critère de jugement principal, le nombre de sujets nécessaires était de 986 patients.

(20)

8

RESULTATS

Partie 1. Le critère de jugement principal

Entre 2016 et 2018, 11 223 patients ont consulté pour un possible traumatisme crânien aux urgences adultes du CHU d’Angers. Parmi ces patients, 1665 patients étaient sous anticoagulants. Cinq cent soixante-sept ont été exclus car ne répondaient pas aux critères d’inclusions (données manquantes, absence de traumatisme crânien réel retrouvé à la lecture du dossier, erreur de traitement, doublon de dossiers lors de l’extraction et un glasgow < 13). Au total, 1098 patients ont pu être inclus dans l’étude (figure 1).

Figure 1. Diagramme de flux des patients inclus dans l’étude

11 223 patients victimes d’un TC de 2016 à 2018

Exclusion initiale 2261 TC sous AAP 7297 TC sans traitement

Exclusion secondaire Erreurs traitement, pas de TC, glasgow <13, données manquantes, doublons 1665 patients victimes d’un TC de 2016 à 2018

1098 patients inclus ayant eu un TC sous AC

• 1033 patients sans HIA

• 63 HIA

• 2 HID

(21)

1.1 Hémorragie intra crânienne aigue

Soixante-trois patients (soit 5.74%, IC à 95% 4.51 à 7.27) présentaient une hémorragie intracrânienne aigue (HIA) sur la première TDM (Annexe.3), 2 patients (soit 0.18 %, IC à 95% 0.05 à 0.66) ont présenté une hémorragie différée (HID), et 1033 patients en étaient indemnes.

Le tableau 1 compare les caractéristiques des deux groupes : HIA (n=63) et absence de processus lésionnel hémorragique (n=1033). La médiane d’âge de la population était de 87 ans. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’âge, (84.6

± 9.9 versus 82.9± 10.8, p < 0.34) et le sexe (p<0.49).

Concernant les mécanismes lésionnels, la chute mécanique de sa hauteur était de façon significative plus en cause chez les patients indemnes de lésion hémorragique (36/63 (57.2%) versus 743/1033 (71.9 %), p value<0,01). Elle est le plus souvent la cause du TCL dans les deux populations.

Certains signes de présentation clinique étaient significativement plus souvent retrouvés chez les patients atteints d’une hémorragie intracrânienne notamment l’amnésie des faits (25.3 % versus 9.6 %, p<0.01), l’amnésie rétrograde (7.9% versus 1.1%, p<0.01), les troubles de comportement (15.8% versus 5.8%, p<0.01) et les convulsions (tableau 1).

(22)

10 Le tableau 2 décrit en analyse multivariée les facteurs associés à un risque accru d'HIA. Ainsi on observe que certains signes clinique, déjà significatifs en analyse univariée, sont associés à un plus haut risque de saignement : les convulsions (OR : 8.7, IC 95 (1.4-55.5), p=0,02), l'amnésie des faits (OR :3 , IC 95 (1.4-6.5), p=0.04), les signes neurologiques focaux (OR : 3.3, IC 95 (0.9-12.5), p=0.03) et la présence de stigmate de TC ( OR: 1.9, IC 95 ( 1.1-3.4), p=0.03).

Quatre (6.3%) de ces patients atteints d’HIA ont nécessité une prise en charge chirurgicale, une limitation des thérapeutiques actives a été initiée pour 11/63 patients (17.3%). Enfin, une surveillance simple a été instaurée pour 52,3 % (n=33) des patients. Quinze n’ont pas eu de suivi spécifique.

(23)

Tableau 1. Comparaison des caractéristiques initiales de la population HIC aigue (n=63)

Absence d’HIC (n=1033)

P value

Variables

Age moyenne ± DS, années 84.6 ± 9.9 82.9± 10.8

médiane, année 87 86

> 65 ans (%) 57 (90) 959 (92.8) 0.5

> 75 ans (%) 53 (84.1) 850 (82.2) 0.70

Sexe féminin (%) 30 (47.6) 553 (53.5) 0.36

Comorbidités (%)

Nombre de médicament moyen ± DS 1±0.42 2.5±0.70

Perte d’autonomie Grille GIR <3 (GIR connu) 6 (9.5) 148(14.3) 0.28

Trouble des fonctions supérieures 23 (36.5) 312 (30.2) 0.29

Alcoolisation aigue 3 (4.7) 60 (5.8) 1

Antécédent de cirrhose 1 (1.6) 18 (1.7) 1

Antécédent de cancer 12 (19) 194 (18.7) 3.01

Antécédent de coagulopathie 3 (4.7) 26 (2.5) 0.22

Mécanisme lésionnel (%)

Chute mécanique de sa hauteur 36 (57.2) 743 (71.9) <0.01

Syncope / Malaise 14 (22.2) 144 (14) 0.069

Piéton ou cycliste renversé par véhicule 0 3 (0.3) -

Chute > 1mètre < 6mètres 5 (7.9) 39 (3.7) 0.10

Chute > 6 mètres 0 0 -

Accident cinétique élevée ou passager décédé dans véhicule 0 7 (0.6) -

TC par objet de forte cinétique 0 4 (0.4) -

Coups et blessures 0 4 (0.4) -

Choc direct (en dehors contexte de coups) 0 8 (0.7) -

TC sur crise d’épilepsie 1 (1.6) 8 (0.8) 0,21

Non connue 7 (11.1) 73 (7) 0.41

Signes cliniques à l’arrivée aux urgences (%)

Glasgow 13 1 (1.6) 11 (1.1) 0.51

Glasgow 14 13 (20.6) 77 (7.4) <0.01

Glasgow 15 49 (77.7) 945 (91.4) <0,01

Nausées 2 (3.1) 15 (1.4) 0.25

Vomissements (< 3) 1 (1.6) 9 (0.8) 0.44

Vomissements (= ou >3) 0 7 (0.6)

Céphalée 5 (7.9) 59 (5.7) 0,40

Convulsions 3 (4.7) 4 (0.4) <0,01

Perte de connaissance 5 (7.9) 57 (5.5) 0.39

Amnésie des faits 16 (25.3) 99 (9.6) <0.01

Amnésie rétrograde 5 (7.9) 11 (1.1) <0.01

Trouble du comportement 10 (15.8) 60 (5.8) <0.01

Stigmates de TC 46 (73) 637 (61.6) 0.071

Vertiges 2 (3.1) 15 (1.4) 0.25

Signe neurologique focal persistant 3 (4.7) 16 (1.5) 0.09

Signe neurologique focal transitoire 1 (1.6) 7 (0.6) 0.37

Devenir (%)

Pas de surveillance 9 (14.2) 270 (26.1) 0.03

Surveillance foyer logement 0 11 (1.1) -

Surveillance domicile 3 (4.7) 134 (12.9) 0.07

Surveillance autre structure de santé 0 19 (1.9) -

Surveillance EHPAD 6 (9.5) 125 (12.1) 0.54

Surveillance UHCD 24 (38.1) 513 (49.6) 0.07

Hospitalisation conventionnelle 24 (38.1) 228 (22) <0,01

Hospitalisation en USC/réanimation 6 (9.5) 3 (0.3) <0,01

Décès dans les 24h 0 2 (0.19) -

Décès dans le mois 8 (12.6) 19 (1.8) <0.01

Décès liés au TC 5 (7.9) 0 -

(24)

12

Tableau 2. Analyse multivariée des facteurs associés à un risque accru d’HIC Aigue

OR IC à 95 % P

value Comorbidités

Perte d’autonomie Grille GIR <3 1.7 0.8-3.5 0.16

Trouble des fonctions supérieures 0.9 0.5-1.8 0.97

Alcoolisation aigue 0.5 0.1-2.2 0.37

Antécédent de cirrhose 0.7 0.1-7 0.79

Antécédent de cancer 1.6 0.9-2.9 0.15

Antécédent de coagulopathie 2.9 0.9-9.3 0.07

Signes cliniques à l’arrivée aux urgences

Nausées 1.9 0.3-11.4 0.49

Vomissements (< 3) 2.1 0.2-20.5 0.50

Vomissements (= ou >3) 3.5 0.7-11.9 0.6

Céphalée 1.8 0.7-4.6 0.24

Convulsions 8.7 1.4-55.5 0.02

Perte de connaissance 0.7 0.2-2.1 0.51

Amnésie des faits 3 1.4-6.5 0.004

Amnésie rétrograde 2.6 0.6-10.4 0.19

Trouble du comportement 2.3 1.1-5.1 0.04

Stigmates de TC 1.9 1.1-3.4 0.03

Vertiges 1.9 0.4-10.1 0.41

Signe neurologique focal persistant 1.8 0.2-16.2 0.59

Signe neurologique focal transitoire 3.3 0.9-12.5 0.08

Tableau 3. Description des cas ayant présentés une hémorragie différée.

Antécédent du patient Présentat ion initiale

Délai TC et réalisation 1er TDM

TDM initial Lieu de surveillance

Présentation secondaire

Lésion au

scanner, prise en charge

Délai entre survenue du TC et HID Homme 65 ans

Chute entre

>1mètre, <6 mètres, GIR 6

Vertiges, céphalée GCS 15

7 jours Hématome sous dural chronique

A domicile par famille

A 5 jours, aggravation de céphalées présentent la sortie

nausées.

Saignement aigue sur HSD

chronique Surveillance imagerie à J15 Arrêt coumadine

11 jours

Homme 71 ans Traumatisme par choc direct

Céphalée et plaie

face GCS 15

< 4h Normal UHCD A 8jours, majoration

céphalée

Hématome sous dural surveillance

seule

8 jours

(25)

1.2 Hémorragie intra crânienne différée

Deux patients ont présenté un saignement intra crânien différé une semaine après leur consultation aux urgences. Les caractéristiques de ces patients sont présentées dans le tableau 3. Aucune prise en charge chirurgicale n’a été effectuée, aucun n’a eu son pronostic fonctionnel engagé.

Le taux de mortalité dans le mois, toutes causes confondues (n=27/1098) était de 2.45%

(IC à 95% de 1.69% à 3.55%). Cinq patients sont décédés de complications liées à une hémorragie intracrânienne aigue (soit 0.45% (IC à 95% 0.02-1.06), un seul de ces patients a bénéficié d’une prise en charge chirurgicale urgente. Les autres ont été limités sur le plan thérapeutique. La mortalité globale des patients dans le mois présentant une HIA était significativement plus élevée (12.6% versus 1.8%, p<0.01).

(26)

14

Partie 2 : Les critères de jugement secondaires

2.1 Les traitements anticoagulants et le délai d’imagerie

Tableau 4. Analyse en sous-groupe des HiA en fonction du type de traitement reçu.

HIC aigue (n=63)

Absence d’HIA (n=1033)

Total (n=1096) Fluindione (%)

Pas d’antagonisation Vitamine K seul PPSB seul PPSB et vitamine K

25/63 (39.7) 5/25 (20) 3/25 (12) 2/25 (8) 15/25 (60)

393/1033 (38) 418/1096 (38.1)

Apixaban (%) Pas d’antagonisation PPSB

Feiba

9/63 (14.3) 5/9(55.6) 2/9 (22.2) 2/9 (22.2)

219/1033 (21.2) 228/1096 (20.8)

Rivaroxaban Pas d’antagonisation PPSB

Feiba

14/63 (22,2) 8/14 (57.1) 2/14 (14.3) 4/14 (28.6)

156/1033 (15.1) 170/1096 (15.5)

Warfarine sodique (%) Pas d’antagonisation Vitamine K et PPSB

7/63 (11,2) 3/8 (37.5) 5/8 (62.5)

135/1033 (13.1) 142/1096 (12,9)

Dabigatran (%) Pas d’antagonisation

3/63 (4.7) 3/3 (100)

46/1033 (4.5) 49/1096 (4.5)

Anticoagulant+antiagrégant (%) Pas d’antagonisation

PPSB

2/63 (3.1) 1/2 (50) 1/2 (50)

25/1033 (2.4) 27/1096 (2.5)

Acénocoumarol (%) - 24/1033 (2.3) 24/1096 (2.2)

Tinzaparine sodique (%) Pas d’antagonisation

1/63 (1.6) 1/1 (100)

19/1033 (1.8) 20/1096 (1.8)

Enoxaparine (%) Pas d’antagonisation

1/63 (1.6) 1/1 (100)

14/1033 (1.4) 15/1096 (1.4)

Héparine calcique (%) Vitamine K et PPSB

1/63 (1.6)

1/1 (100) 1/1033(0.1) 2/1096 (0.2)

Non connu - 1/1033 (0.1) 1/1096 (0.1)

Le tableau 4 décrit l’analyse des patients en sous-groupe en fonction du traitement anticoagulant. Trente-deux des 63 patients ayant une HIA étaient traités par antagoniste de la vitamine K (AVK). L’INR médian était de 2.16 (écart interquartile IQR 1.53-2.6) dans le

(27)

groupe HIA et de 2.24 (IQR 1.7-2.9) dans le groupe indemne de lésion hémorragique (p=0.51).

Trois quarts des patients sous AVK ont été antagonisés contre 39% pour les patients sous AOD (p<0,004). Aucun des patients non antagonisés sous AOD (61%) n’a bénéficié d’un dosage spécifique. La nature des lésions hémorragiques chez les patients n’ayant pas eu d’antagonisation était diverse (hémorragie sous arachnoïdienne, hématome sous dural, hémorragie intra ventriculaire, pétéchies et contusion).

Le délai moyen de réalisation du scanner cérébral à l’arrivée du patient aux urgences était de 2 heures et 55 min. Les TDM étaient le plus souvent réalisées dans les six premières heures suivant le traumatisme crânien léger, quel que soit le groupe (figure 2).

Figure 2. Délai entre la survenue du TC et le diagnostic d’HIA au scanner.

Nombre de patients Temps

(28)

16

2.2. La surveillance

Tableau 5. Comparaison des modes de surveillance dans les premières 24h

Lieu de surveillance Total

(n=1098)

HIA (%) (n=63)

Pas d’HIA (%) (n=1035)

Nouveaux éléments lors du suivi (%) Pas de surveillance 280 (25.5) 9 (14.2) 271 (26.2)

Domicile 138 (12.5) 3 (4.7) 135 (13) 2 (0.19)

Surveillance foyer logement 11 (1) 0 11 (1.1)

Surveillance EHPAD 131 (12) 6 (9.5) 125 (12.1) 2 (0.19)

Surveillance autre structure de santé 19 (1.7) 0 19 (1.9)

Surveillance UHCD 538 (49) 24 (38.1) 514 (49.6) 6 (0.5)

Hospitalisation conventionnelle 252 (22.9) 24 (38.1) 228 (22) 1 (0,09) Hospitalisation en USC/réanimation 9 (0.9) 6 (9.5) 3 (0.3)

Huit cent dix-huit patients (74.5%) ont été surveillés dans une structure de santé dans les 24 premières heures. Onze patients (1.06%) ont présenté un évènement durant cette surveillance. Aucun ne présentait de complication hémorragique sur le contrôle scanographique (Tableau 5). Au total, 989 patients (95.5%) indemnes de saignement initial n’ont aucun évènement en lien avec leur traumatisme crânien initial ni dans les 24 heures, ni dans le mois suivant.

(29)

DISCUSSION

Hémorragie intra crânienne aiguë

Cette étude a montré des résultats similaires aux données de la littérature avec une incidence des hémorragies intracrâniennes aiguës après un TCL évaluée à environ 5.1-5.9%

(12,19). Parmi les patients lésés, 6.3% ont bénéficié d’une prise en charge neurochirurgicale urgente, ceci est concordant avec les dernières études réalisées (12,19).

La mortalité était significativement plus élevée chez les patients présentant une hémorragie post traumatique, confirmant la gravité potentielle de ces lésions et la nécessité d’une stratégie standardisée.

Nous avons pu mettre en évidence des facteurs indépendants associés à la présence d’un saignement intracrânien aigu tel que l’amnésie des faits, la confusion, les troubles du comportement et les convulsions. L’analyse multivariée confirme ces résultats en faisant ressortir les stigmates de traumatisme crânien comme facteur prédictif d’HIA. De même, les convulsions chez le traumatisé sont associés à un risque huit fois plus élevé de saignement.

La perte de connaissance initiale, elle, n’a pas été associée à un risque plus important de saignement intracrânien dans notre cohorte contrairement aux données de la littérature (20- 22). La chute était l’étiologie la plus souvent décrite ce qui est conforme aux résultats des autres études (15,23). Toutefois, il est apparu que la chute de sa hauteur était significativement plus importante chez les patients indemnes de lésion. On peut imaginer que les chutes brutales telles la syncope, de par l’absence de prodrome et donc d’anticipation du traumatisme crânien, pourraient être prédictives d’HIC. Aucun patient ne présentait de

(30)

18 mécanisme à haute cinétique. Ce biais provenant probablement du fait qu’Angers est un

« trauma center » et que les traumatismes violents sont directement adressés au déchocage.

Des études ont été conduites sur la réalisation de score prédictif de saignement intracrânien non traumatique. En 2016, Covino et al ont présenté un nouveau score de stratification du risque hémorragique en fonction des signes cliniques chez le patient tout venant aux urgences : le Emergency CT head Score (ECHS). Il comprend 4 items : déficit neurologique transitoire, déficit neurologique focal, réapparition de céphalée et nouvelle crise épileptique/altération de la conscience. Un score à 0 permettait en théorie de se passer de l’imagerie avec une AUC de 0.787 ( IC 95% 0.748-0.822)(24). En 2015, Bent et al ont proposé un score prédictif dans lequel on retrouvait : déficit neurologique focal, altération de conscience, antécédent de néoplasie, coagulopathie et âge (25).

Des algorithmes décisionnels pour la prescription et la réalisation ou non d’une imagerie cérébrale chez les patients présentant un TCL existent déjà et ont été mise en place par certaines recommandations (New Orleans Criteria, Canadian CT head Injury rules)(26,27).

Leur utilisation est répandue et validée par la communauté scientifique (28,29). Par ailleurs, les recommandations scandinaves incluent la protéine S100b dans leur algorithme de prise en charge (11). L’utilisation de ce marqueur fait l’objet de nombreuses études, notamment sur l’intérêt de son dosage précoce et de sa valeur prédictive négative quant à la présence de lésion hémorragique intracrânienne lors d’un TCL. Ainsi, il apparait pertinent de considérer l’utilisation d’autres outils tels la protéine S100b dans la réalisation d’un dépistage précoce des HIC (30-34).

(31)

Le traitement anticoagulant

Nous avons identifié que 41.2% de ces hémorragies intracrâniennes étaient anticoagulées par AOD. Ces patients étaient moins antagonisés que ceux sous AVK. Il n’existe à ce jour pas de recommandation claire concernant l’antagonisation des AOD dans le TCL (8,35). Pourtant, certaines études avancent le bénéfice de celle-ci dans la limitation du saignement et parfois dans la diminution de la mortalité (36,37). L’INR quant à lui ne s’est pas révélé prédictif d’un éventuel évènement hémorragique comme cela a pu être décrit dans de nombreuses autres études (4,38).

Hémorragie différée

Cette étude a également mis en évidence que la survenue d’un saignement intracrânien différé était très rare (0.18%, IC à 95% 0.05-0.066). Ce résultat est en adéquation avec la littérature actuelle qui révèle un taux de saignement entre 0.6% et 1.5% (15,16,17). Une seule étude a mis en évidence un taux de saignement important de 6% mais le mécanisme lésionnel impliquait majoritairement des traumatismes de haute cinétique (79%) pouvant induire un biais dans la survenue d’un évènement hémorragique (39).

La surveillance

Par ailleurs, le délai d’apparition de ces évènements était dans notre étude bien supérieur aux premières vingt quatre heures suivant le traumatisme initial. Ceci est concordant avec la littérature selon laquelle l’incidence des saignements différés n’est pas limité aux premières heures (16,18). En effet, comme le soulevait le travail de Schoonman et al, ce délai pouvait aller jusqu’à un mois. Cette même constatation a été réalisée en 2012 lors de l’étude de Nishijima et al (12). Il est intéressant de noter que l’un des deux patients ayant présenté une

(32)

20 hémorragie différée a bénéficié d’une surveillance hospitalière de 24 heures. La clinique présentée par ce patient ne s’étant pas modifiée, il a pu regagner son domicile pour la poursuite de la surveillance.

Malgré tout, les études restent discordantes quant à la nécessité de cette surveillance. Elles la justifient par le risque d’une dégradation neurologique rapide si survenue d’un saignement. Cependant, comme l’évoque la méta analyse de Verschoof et al, l’apparition rapide de signes d’altération neurologique dans les 24h serait plutôt liée à un diagnostic retardé d’une hémorragie aiguë qu’à une réelle hémorragie différée (16). Cette constatation a également été relevée dans d’autres études (18). De plus, aucun de ces deux patients ayant eu une HID n’a nécessité de prise en charge chirurgicale. Le faible taux d’évènement ne nous permet pas de généraliser cette observation. Néanmoins, celle-ci coïncide avec les données de la littérature (17). L’étude de Versmee et al ne rapportait ni prise en charge chirurgicale ni mise en jeu du pronostic fonctionnel chez les sept patients présentant une HID. Chez Chauny et al, seulement 0.13% des 0.6% patient ayant un évènement hémorragique retardé avait bénéficié d’une prise en charge chirurgicale ou était décédé (15).

Ce constat est également appuyé par le faible taux de nouvel évènement relevé dans les 24 premières heures (1.06%) et dans le mois (95.5% des patients n’ont présenté aucun évènement).

Ces résultats remettent fortement en question la nécessité de cette surveillance hospitalière de 24h qui finalement ne permet pas de prévenir le risque ni de repérer la survenue d’une HID. Dans cette population bien souvent âgée et fragile, l’hospitalisation n’est pas dénuée de risque, son indication devrait en être d’autant rationnalisée (16). Chez ces patients, l’absence de symptôme clinique est possiblement corrélée à l’absence de gravité du saignement. En effet, les études montrent que chez les patients asymptomatiques aucune prise en charge

(33)

chirurgicale n’a été nécessaire devant le potentiel évolutif faible des lésions présentées (15,17,40). Celles-ci n’auraient pas même été détectées en l’absence de TDM systématique à 24h. Ainsi, on peut penser que si l’on venait à méconnaitre un saignement intracrânien différé chez les patients asymptomatiques, ceux-ci n’en auraient probablement aucune conséquence fonctionnelle.

Limites de l’étude

Cette étude a respecté les conditions d’inclusion et le nombre de sujet nécessaire à la validité des résultats. Elle comporte cependant certaines limites. Il s’agit d’une étude rétrospective, les résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Le recueil de données a pu être soumis à l’absence d’information dans les dossiers. Dans ce cas, la gestion des données manquantes a été réalisée par imputation à la moyenne. De même, lors du suivi à un mois il aurait été nécessaire de s’enquérir avec certitude de chaque patient n’ayant pas reconsulté.

L’absence de consultation au CHU n’excluant pas forcément une consultation dans un autre centre hospitalier ou le décès au domicile en lien avec le traumatisme. Une analyse médico économique de l’intérêt ou non d’une surveillance systématique et d’une TDM de contrôle aurait été intéressante, mais la méthodologie que ce type d’étude impose n’était pas réalisable. Enfin, la réalisation d’une analyse par régression logistique multiple serait intéressante. Cependant, devant le nombre d’évènement hémorragique faible et donc une cohorte insuffisante, celle-ci ne s’avère pas pertinente.

(34)

22

CONCLUSION

Les anticoagulants constituent un risque de saignement dans les traumatismes crâniens légers non négligeable. Le risque de saignement retardé est faible. Son impact fonctionnel est d’autant plus rare que sa sanction chirurgicale est exceptionnelle. La surveillance hospitalière actuellement préconisée n’est que faussement rassurante puisqu’elle ne couvre pas le délai d’apparition d’un saignement secondaire. Dans un contexte de flux de patients important dans les services d’urgence, la rationalisation des prescriptions est devenue un réel enjeu : éviter les surveillances et scanners de contrôle aurait alors un impact fort pour le patient, le fonctionnement des services d’urgences mais aussi en terme médico-économique.

Il serait intéressant d’utiliser les facteurs prédictifs et les caractéristiques de cette population au travers d’une analyse multivariée de plus grande ampleur afin d’établir un score prédictif de saignement intracrânien utilisable quotidiennement, permettant d’avoir un algorithme de prise en charge adapté à chaque patient.

(35)

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