LE PORTRAIT ROMAIN (3)
I. La sculpture étrusque.
Donnez trois caractéristiques de la sculpture étrusque présentes dans l’illustration 1.
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II. La sculpture romaine.
1) Comparez les illustrations 1 et 2. Citez un point commun entre les deux :
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Citez deux différences remarquables :
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Qu’est-ce qui, dans les bustes de l’illustration 2, exprime la fidélité et la confiance ?
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2) Comparez l’illustration 2 avec les illustrations 3 et 4.
Quels points communs observez-vous ?
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Quelle(s) différence(s) notable(s) relevez-vous ?
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3) Observez l’illustration 5. Que tient le personnage dans ses mains ?
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Aidez-vous de l’encadré ci-contre pour répondre aux questions suivantes : Quel matériau utilisaient en général les Romains pour réaliser des masques de leurs ancêtres ? ……….
Quel matériau pouvaient-ils utiliser pour en réaliser des copies ? ……….
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Dans quelle(s) pièce(s) de la maison pouvait-on trouver ces masques ? …….
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Où étaient-ils disposés ? ………...
Quel rôle pouvaient-ils jouer dans la maison ? ………..
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En quelles occasions les sortait-on ? ………..
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4) Comparez les portraits 5 à 8. Qu’est-ce qui caractérise tous ces portraits ?
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Exception faite, peut-être, du portrait 8, quel sentiment vous semblent exprimer ces visages ?
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Comment les différents sculpteurs ont-ils exprimé ce sentiment ?
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Masques funéraires (imagines)
Les Romains faisaient mouler sur le visage de leurs morts des masques de cire, qu’ils conservaient dans des armoires ou des niches dans l’atrium ; on pouvait ainsi juger de l’ancienneté d’une famille au nombre de masques des ancêtres (imagines majorum) qu’elle possédait. Sous
chacun de ces
masques, une
inscription (titulus, elogium) rappelait les hauts faits, authentiques ou moins vrais, de l’ancêtre. Lors des funérailles d’un des membres de la famille, amis et parents portaient ces masques pendant le cortège funèbre. Mais tout le monde n’avait pas le droit de posséder ainsi des portraits de ses ancêtres : seules les familles nobles (comptant un magistrat curule dans leur ascendance) possé- daient le jus imaginum.
– Les empereurs jouissaient du privilège de voir répandues partout leurs images, de leur vivant.
L’importance de ces images dans le domaine artistique n’est pas négligeable : on leur doit sans doute le goût du réalisme qui caractérise la sculpture romaine, et aussi l’hébitude de réduire les portraits au buste ; d’autre part, les tituli et les elogia qui les accompagnaient ont fourni une matière précieuse, même si elle n’était pas toujours sûre, aux historiens romains ; le goût pour les « notices » individuelles se retrouvera, avec des proportions plus vastes,
dans le genre
biographique.
Jean-Claude FREDOUILLE, Dictionnaire de la civilisation romaine, Larousse, 1985.
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a,b,c
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