T E R R I T O I R E S E N C O M M U N
L i v r e B l a n c
D é c e m b r e 2 0 1 8
INDEX
00. Résumé p.
01. Un monde en transition p.9 02. Le Pays du Bocage p.15
03. Quel modèle de société pour demain ? p.20 04. Comment co-construire nos territoires ? p.23 05. Notre proposition p.26
06. Les thématiques de travail p.29 07. La feuille de route p.32
08. Les projets du territoire p.35 09. Quels projets pour demain? p.38 10. Qui sommes-nous ? p.45
11. Comment s’impliquer ? p.49 12. Nous contacter p.53
Ce livre blanc est la 4e itération d’un document présentant les bases d’une réflexion lancée il y près de deux ans autour d’une question : à quelle échelle peut-on s’organiser efficacement pour penser et construire
collectivement le monde de demain?
Malgré la nature globale des grands défis du XXIe siècle, l’échelle internationale pose des problèmes
d’immobilisme face aux difficultés à créer du consensus au sein d’une large diversité d’Etats. L’action à une échelle nationale est quant à elle soumise aux limites du système démocratique sur lequel repose notre modèle républicain, qui favorise la concurrence partisane plutôt que la coopération multipartite.
La démarche que nous présentons dans ce document repose sur l’hypothèse que l’échelon territorial présente un potentiel collaboratif plus prononcé. Nous définissons ici le territoire comme une construction sociale déterminée par l’occupation faite par les habitants d’un espace et de ressources partagées. L’intérêt d’une action définie à l’échelle territoriale repose donc sur le fait que les acteurs d’un même territoire
partagent des ressources et un cadre spatial commun. Nous pensons que la gestion collective de ces biens communs représente un vecteur de collaboration à explorer.
RESUME
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Cette hypothèse ne remet pas en question l’intérêt et la nécessité de démarches plus globales relatives à certaines problématiques souveraines (ex. : traités de désarmement nucléaire) ou l’importance de démarches plus localisées (ex. : conseils de quartier). Notre proposition vise simplement à créer un espace complémentaire aux instances existantes afin de favoriser la collaboration d’acteurs diversifiés au sein d’un écosystème coopératif et non-partisan.
Remerciements
Cette nouvelle version est le fruit de nombreux échanges tenus autour de cette question depuis janvier 2018 avec une diversité d’acteurs du Pays du Bocage. Nous tenions à remercier toutes les personnes rencontrées dans le cadre de ces échanges,
notamment Delphine Sabatier (Mission Locale d’Alençon) pour sa lecture attentive des toutes premières versions du livre blanc, Fanny Mollet (Ardes) pour le suivi de ce projet et son regard pertinent sur les dynamiques territoriales, Cécile Zaplana (Sous-Préfète de l’arrondissement d’Argentan) pour son accueil et sa réceptivité au projet, Yves Goasdoué et
Youssef Zeniter (Flers Agglo) pour leur ouverture à participer à une telle démarche, Eric Fauconnier (PETR du Pays du Bocage) pour sa disponibilité et des échanges de qualité, Dimitri Lecocq et toute l’équipe des Fourmis Vertes pour leur énergie et
dynamisme, les copains de la Berouette pour nos discussions et leur délicieux pétillant de sureau, Sylvie Le Calvez et Lucile Vilboux (Village Magazine) pour des rencontres et déjeuners stimulants, et toutes les personnes qui ont apporté leur pierre à cette proposition de projet.
Les constats
Un modèle économique à bout de souffle
Le modèle linéaire sur lequel repose notre système de production (extraction → transformation →
consommation → déchets) nous pousse vers les limites de ce que notre habitat naturel est en mesure de supporter. En l’absence d’une refonte radicale de ce
modèle, notre société encourt des risques environnementaux,
climatiques et sociaux sans précédent.
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Un déséquilibre croissant entre villes et campagne
L’augmentation continue des indices de densité
démographique dans les
agglomérations urbaines pose une série de défis liés à la complexification des problématiques urbaines
(logement, transport, violence, stress, etc.) et à l’émergence de nouvelles problématiques rurales (perte des savoir-faire locaux, abandon des
exploitations agricoles
familiales, centralisation de la gouvernance des biens
communs, déserts médicaux, etc.).
Une nouvelle génération en quête de sens
Les désillusions du rêve consumériste se multiplient au sein d’une génération questionnant de façon
croissante l’utilité sociale de leurs emplois. Les
fondamentaux du monde du travail sont également remis en question, tels que la
gouvernance pyramidale, les codes rigides et les incitations axées sur la variable
économique plutôt qu’humaine.
Les besoins
Repenser les fondements de notre modèle économique
Les grands piliers de notre système de production doivent être repensés : production énergétique, agro-industrie,
conditionnement et
transport de marchandises, gestion des déchets, partage des connaissances, modèles de gouvernance, etc.
Créer les conditions facilitant la réorientation
professionnelle et l’implication citoyenne
La refonte du système actuel n’est possible qu’à travers la ré- allocation des ressources
existantes (notamment humaines) vers le
développement de nouvelles solutions. Cette ré-allocation doit être favorisée par la création d’un écosystème et d’outils facilitant la mise à contribution des personnes volontaires, que cette
contribution soit d’ordre professionnel, associatif ou politique.
Penser le développement territorial à travers le prisme des biens communs
Un bien commun est une ressource partagée par une communauté qui en assure la gestion collectivement. La communauté définit des règles d’utilisation de cette ressource de façon à en assurer un droit d’accès équitable et pérenne. Penser le territoire comme un bien commun (ou un ensemble de biens communs) vise à
favoriser la réappropriation sociale du patrimoine- territoire par les citoyens.
Notre proposition
Mettre en réseau les acteurs du territoire (collectivités, institutions, associations, entreprises et citoyens) souhaitant travailler de concert pour imaginer l’avenir du Pays du Bocage et
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Organiser une réflexion collective autour du fil conducteur “Quel avenir pour le Pays du Bocage?”. Cette réflexion comprendra un volet académique (via la mise en oeuvre d’un
Mobiliser des compétences et porteurs de projet au sein et en dehors du territoire. La . démarche que nous proposons requiert la mobilisation d’une large diversité de profils, que nous proposons de mobiliser via la création de groupes de réflexion et le développement d’une infrastructure d’accueil pour porteurs de projet.
Canaliser des ressources financières (publiques et privées) pour mettre en oeuvre des projets . innovants sur le territoire. Nous proposons de créer un pôle d’expertise autour du montage de dossiers de financement. Ce pôle d’expertise sera mis à disposition des acteurs du territoires
impliqués dans le projet afin de les appuyer dans leurs démarches de mobilisation de fonds (réponses à appels à projet, demandes de subvention, etc.)
1
4 3 2
traduire cette vision en actions concrètes. Cette mise en réseau se traduira par le développement d’outils collaboratifs (une plateforme wiki, une cartographie des projets du territoire, un annuaire partagé) et par l’organisation d’événements thématiques (ex. : apéros-conférences, projections- débats, etc.)
programme de recherche collaborative impliquant différents types d’acteurs) et un volet citoyen (via l’organisation de consultations publiques).
Les objectifs
Participer à la
redynamisation du Pays du Bocage
L'Orne perd chaque année 0,3% de sa population. Au cours des 15 dernières
années, cette dynamique s’est traduite par une diminution nette de la population de 5,5% à l’échelle du Pays du Bocage et de 13% à l’échelle de Flers. Notre proposition vise à inverser cette tendance en créant un écosystème attractif, à la fois pour la
population jeune du territoire et pour les jeunes d’autres régions à la recherche d’un territoire porteur d’une dynamique économique, sociale et culturelle offrant des perspectives attractives.
Répondre durablement aux besoins de la population du territoire
Le territoire dispose du potentiel pour répondre directement à un certain nombre des besoins de la population (alimentation, énergie, habitat, santé,
éducation, gestion des déchets).
Toutefois, ce potentiel reste sous-exploité faute de
ressources humaines et
financières pour préserver les offres existantes et lancer de nouveaux investissements.
Notre proposition vise à mobiliser et canaliser les ressources nécessaires pour renforcer la capacité du territoire à répondre
directement et durablement à
S’adapter dès aujourd’hui aux transitions de demain
Notre société parcourt une période de fortes mutations et d’incertitudes. Certaines de ces mutations laissent présager des changements positifs pour la population (ex. : l’utilisation de l’intelligence artificielle pour améliorer les diagnostics médicaux) alors que d’autres présentent des risques encore difficiles à mesurer (ex. :
conséquences du réchauffement climatique pour les agriculteurs du territoire). Notre proposition vise à favoriser une réflexion collective autour de ces enjeux en vue de se positionner dès aujourd’hui tant sur les
opportunités que sur les défis de demain.
Un monde en transition
P r e m i è r e P a r t i e
Avec ses défis...
Un modèle de production à fortes externalités environnementales, sanitaires et sociales
Notre système productif repose sur une logique linéaire : extraction de ressources, transformation, transport, consommation et production de déchets. Cette logique implique un épuisement progressif des ressources naturelles, une pollution de l’air, des sols et des nappes phréatiques et une lutte croissante pour certaines
ressources (notamment l’eau, les ressources énergétiques, les métaux rares et un nombre croissant de produits primaires).
Un système bancaire et financier à l’origine de crises systémiques et récurrentes
La crise économique et financière de 2008 a servi d’alerte en montrant les conséquences mondiales que pouvait avoir une crise localisée (en
l'occurrence, la crise des subprimes aux Etats-Unis). Des institutions telles que le FMI mettent notamment en garde contre les risques d’un endettement croissant de la part des entreprises, des ménages et des Etats.
Un phénomène d’urbanisation croissante
D’ici 2050, les deux tiers de la population mondiale devraient résider dans un centre urbain (contre 30% en 1950 et 54% en 2014). Les conditions de cette croissance urbaine étant difficiles à maîtriser, l’ONU prévoit qu’une personne sur trois dans le monde vivra dans un bidonville d’ici les 30 prochaines années.
Des changements climatiques vecteurs d’incertitudes
Dans son dernier rapport, le GIEC estime que les activités humaines ont causé un réchauffement de la température moyenne mondiale d’environ 1°C par rapport aux niveaux pre-industriels. Le GIEC estime que ce chiffre devrait atteindre entre 1,5°C et 2°C d’ici les 20 à 30 prochaines années.
Cette augmentation, faible en apparence, pourrait avoir de forts impacts sur l’accès à l’eau dans de nombreuses régions, notamment par un moindre renouvellement de certains glaciers et par des perturbations pluviométriques (dont l’augmentation des périodes de sécheresse). Ces phénomènes pourraient à leur tour impliquer des problèmes d'approvisionnement énergétique (moindre alimentation des centrales hydrauliques), de production agricole et de déplacement de population.
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... et ses opportunités
Une révolution numérique favorisant l’interconnexion et l’émancipation
La démocratisation de l’accès aux outils numériques et à internet est en train de modifier en profondeur notre modèle de société.
Cette évolution sociétale présente certains risques (protection des données personnelles, consommation énergétique croissante, etc.) mais aussi de nombreuses
opportunités, notamment l’émergence de nouvelles méthodes de prise de décision collective (telle que la démocratie
liquide), l’automatisation de tâches complexes (telle que l’identification de cellules cancéreuses par une intelligence artificielle) et la démocratisation de certaines technologies (imprimantes 3D, outils de diagnostics médicaux, etc.).
Une quête de sens au sein des nouvelles générations
Le rêve consumériste est de plus en plus décrié par la population occidentale, notamment parmi les populations jeunes. Cette remise en question du modèle de vie “par défaut” pousse un nombre croissant de personnes à repenser leur implication sociétale : activité
professionnelle, modes de consommation, implication associative, etc. Cette évolution laisse présager la formation progressive de groupes d’entrepreneurs, de décideurs politiques et de citoyens motivés par des valeurs d’intérêt collectif telles que la solidarité, la défense des minorités et la protection de l’environnement.
La reconnaissance des communs comme enjeu sociétal
Un bien commun est une ressource partagée par une communauté qui en assure la gestion collectivement. La communauté définit des règles d’utilisation de cette ressource de façon à en assurer un droit d’accès équitable et pérenne. Les communs peuvent englober des ressources naturelles (forêt, rivière, terres), des infrastructures (parc immobilier,
machinerie, centrale hydraulique) ou des ressources immatérielles (logiciel, plans de construction, informations).
Prix Nobel
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L’émergence de nouveaux modes organisationnels
Les modèles de gouvernance pyramidale sont progressivement remis en question au bénéfice de schémas organisationnels laissant plus de place à l’intelligence collective, à la prise d’initiative et à la prise de décision par le bas.
Ces nouveaux modes organisationnels permettent de créer des structures dont la performance et la capacité d’adaptation dépassent de loin celles observées au sein de structures plus
conventionnelles.
Le Pays du Bocage
D e u x i è m e P a r t i e
Un territoire en mutation
Une démographie déclinante
L’Orne perd chaque année 0,3 % de sa population. Au cours des 15 dernières années, cette dynamique s’est traduite par une diminution nette de la population de 5,5 % à l’échelle du Pays du Bocage et de 13 % à l’échelle de la ville de Flers (INSEE).
Cette dynamique démographique s’inscrit dans une double tendance : un vieillissement marqué de la population (les plus de 65 ans devraient représenter près d’un tiers de la population ornaise d’ici 2032 contre 19 % en 2015 - INSEE) et une migration des 20-30 ans vers les métropoles étudiantes, notamment Caen, Rouen et Paris.
Le départ à la retraite de médecins, couplé aux difficultés de recrutement de nouveaux professionnels de la santé, crée des zones caractérisées comme “déserts médicaux”. Le vieillissement de la population entraîne également une réduction du nombre d’enfants sur le territoire pouvant se traduire par des fermetures de classe (voire d’école).
Une réduction de la couverture des services de base
Cette dynamique s’étend à d’autres services de base tels que la fermeture de bureaux de poste, de guichets SNCF, de restaurants et de commerces de proximité.
Une économie locale vacillante
La démographie déclinante et la disparition
progressive de certains services et commerces ont pour conséquence une réduction de l'activité
économique du territoire. Cette réduction se traduit par une diminution continue du nombre d'emplois (-0,7% par an en moyenne depuis 2010, INSEE).
Par ailleurs, l'activité économique du Pays du Bocage souffre d'une forte concentration de l'emploi auprès de quelques entreprises (ex : Faurecia), une situation qui rend le territoire dépendant à la santé d'un
nombre réduit d'industries.
Une économie locale caractérisée par une faible diversification court un risque significatif en cas de crise économique ou financière. La perte de 2 500 emplois à l'échelle du Pays du Bocage les années ayant suivi la crise de 2008 montre ainsi la fragilité du
territoire face aux aléas de l'économie mondiale.
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Un territoire à fort potentiel d’attractivité
Un patrimoine agricole riche et diversifié
La Normandie est couverte à 70% de terres agricoles (2 millions d’hectares) et se place comme la première région française productrice des produits agricoles suivants : fromage au lait de vache, beurre, cidre et lin textile.
Le territoire se situe au carrefour entre Paris à l’est (à 2 heures en train), Granville et la côte du Cotentin à l’ouest (à 1 heure en train), Caen au nord (à moins d’une heure en voiture) et le Parc naturel Normandie Maine au sud (à moins de 45 minutes en voiture).
Cette double proximité à des métropoles d’envergure et à des espaces naturels protégés présente de nombreuses opportunités pour créer des synergies entre le territoire et ces différents pôles de proximité.
Une localisation centrale
Des atouts touristiques
La Suisse normande, située au nord du Pays du Bocage, représente un des joyaux touristiques de la région. Le relief vallonné, la richesse de paysages et la diversité des productions du terroir en font une destination de choix, notamment pour des touristes franciliens et étrangers.
Un faible coût de l'immobilier
Le département de l’Orne fait partie des départements les moins chers de France. Le coût d’achat d’une maison ou d’un appartement avoisine les 1 100 euros par m2 en moyenne (contre une
moyenne nationale d’environ 1800 euros le m2 pour une maison et 3200 euros le m2 pour un appartement).
Des acteurs territoriaux dynamiques
Le Pays du Bocage dispose d’un tissu associatif dense et de collectivités et élus volontaires. Ce dynamisme local représente un facteur clef pour favoriser la diffusion de nouvelles idées et l’émergence de projets innovants.
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Quel modèle de société pour demain?
T r o i s i è m e P a r t i e
Notre société traverse une période de mutation observable à la fois à l’échelle locale et mondiale. Ces évolutions résultent de l’agrégation d’un ensemble de décisions prises à travers les sphères publiques, politiques, privées et citoyennes. Afin de guider les évolutions sociétales
à venir, la définition d’orientations collectives sur un ensemble de problématiques semble nécessaire. Les
changements suivants pourraient notamment
être explorés.
Plus de 80% des biens de
consommation produits à l'étranger
Une minorité des biens de
consommation produits à l'étranger
570 kg de déchets
par an et par habitant (en France)
Eco conception, consigne, lutte contre l'obsolescence programmée
1% de la population
détient 50% de la richesse mondiale
Une répartition plus équilibrée de la valeur ajoutée mondiale
Plus de 80% de l'énergie
mondiale produite à partir des fossiles
Energie propre, efficience énergétique, reforestation
La connaissance est vérouillée (brevets, droits d'auteurs, etc.)
L'information est libérée et les
données personnelles sont protégées
G l o b a l L o c a l
L i n é a i r e C i r c u l a i r e
I n é g a l i t a i r e S o l i d a i r e
Captatrice de CO2
P r o p r i é t a i r e Emettrice de CO2
L i b r e
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Comment co-construire nos territoires ?
Q u a t r i è m e P a r t i e
Développer un cadre de collaboration informel pour briser les silos institutionnels
La définition et la mise en oeuvre de projets significatifs pour le futur du territoire ne peuvent avoir lieu qu’à travers la mobilisation d’une diversité d’acteurs, notamment les collectivités, institutions, élus, entreprises, associations et citoyens.
Toutefois, la collaboration entre ces différents acteurs est souvent bridée par des contraintes dépassant les personnes concernées (formalisme des échanges, manque de temps, difficultés à identifier les bons interlocuteurs). Ce constat pousse à développer de nouveaux modes de
collaboration territoriale permettant des échanges fluides, informels et efficaces entre personnes volontaires.
Créer les conditions nécessaires pour favoriser l’implication citoyenne
L’implication des citoyen.ne.s dans la vie de la Cité est limitée à la fois par l’existence
réduite d’espaces d’échanges avec les acteurs décisionnaires et par l’absence de modalités de prises de décision collectives aux échelles locales et territoriales.
L’implication citoyenne pourrait être favorisée en expérimentant de nouveaux formats d’échanges de nature plus informelle, centrés sur des activités conviviales (ex. : apéritifs, dîners) et s’inscrivant dans une suite d’actions concrètes.
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Intégrer la prospective aux réflexions d’aujourd’hui pour construire sur le long-terme
L’ensemble des réflexions menées par les acteurs du territoire doivent s’inscrire dans un cadre prospectif prenant en compte les évolutions sociétales en cours et à venir. Toute démarche de réflexion collective doit donc intégrer en amont une analyse prospective permettant de planifier nos actions de façon adaptive (le monde évolue en permanence et nos schémas de pensée et d’action doivent anticiper et suivre ces évolutions).
Penser le futur du territoire sur une base systémique
Les grands enjeux de société tels que l’agriculture, la production d’énergie, l’économie circulaire et la santé présentent de nombreuses interconnexions. Agir sur chacun de ces enjeux implique une bonne compréhension de ces synergies, à la fois sur un plan théorique et sur un plan pratique applicable à l’échelle du territoire.
C i n q u i è m e P a r t i e
Notre proposition
La création de liens entre différents acteurs du territoire
L’avenir du territoire doit se décider collectivement et sur la base d’une réflexion structurée.
Nous pensons qu’une telle démarche doit conjuguer deux impératifs : premièrement s’inscrire sur un temps long (les réflexions doivent permettre aux acteurs impliqués de se projeter à un horizon d’au moins 10-15 ans); et deuxièmement utiliser les communs comme fil conducteur de la réflexion.
L’ensemble des réflexions menées par les acteurs du territoire doivent s’inscrire dans un cadre prospectif prenant en compte les évolutions sociétales en cours et à venir. Toute démarche de réflexion collective doit donc intégrer en amont une analyse prospective permettant de planifier nos actions de façon adaptive (le monde évolue en permanence et nos schémas de pensée et d’action doivent anticiper et suivre ces évolutions).
Une réflexion collective sur le futur du Pays du Bocage et les communs
Notre démarche repose sur un ensemble
d’actions menées autour de quatre piliers
La mobilisation de compétences au sein et en dehors du territoire
Une initiative collective de cette envergure requiert la mobilisation d’un vaste panel de compétences, certaines disponibles localement alors que d’autres peuvent parfois faire défaut. Nous souhaitons donc travailler à l’élaboration d’une infrastructure et d’une politique d’accueil pour les personnes disposant de compétences encore rares sur le territoire (ex: ingénierie de projet, communication digitale).
La canalisation de fonds publics et privés vers des projets innovants
L’émergence de nouveaux projets nécessitera la mobilisation de fonds d’amorçage. Ces investissements pourront être mobilisés à la fois auprès d’acteurs publics (Caisse des Dépôts, Région, Département, etc.) que privés (banques, investisseurs). Nous avons identifié un ensemble d’appels à projet auxquels répondre de façon individuelle et collective (notamment sous forme de consortium).
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Les thématiques de travail
S i x i è m e P a r t i e
U n e d é m a r c h e l a n c é e a u t o u r d e 6 p r o b l é m a t i q u e s p r i o r i t a i r e s
T r a n s i t i o n n u m é r i q u e
A t t r a c t i v i t é d u t e r r i t o i r e
S a n t é e t s e r v i c e s à l a p e r s o n n e
E c o n o m i e c i r c u l a i r e e t é c o n o m i e l o c a l e
A g r i c u l t u r e e t c i r c u i t s c o u r t s
E n e r g i e
30
Attractivité du territoire
Comment redynamiser le territoire du Pays du Bocage, inverser la tendance démographique déclinante et attirer de nouvelles
personnes et projets sur le territoire ?
Santé et services à la personne
Comment améliorer la santé de la population du territoire, réduire les besoins en matière de santé curative et développer une offre de services adaptée à une population vieillissante ?
Transition numérique
Comment mettre à profit les innovations numériques, éduquer la population à ces nouvelles technologies et former les entreprises et institutions du territoire à des outils pouvant révolutionner notre quotidien ?
31
Agriculture et circuits courts
Comment nourrir sainement et localement la population du
territoire tout en améliorant la biodiversité locale et à la qualité des sols ?
Comment développer un modèle de production basé sur une faible consommation de matières premières, une faible consommation d’énergie et une production limitée de déchets ?
Energie
Comment répondre aux besoins énergétiques du territoire de façon durable et respectueuse de l’environnement?
Economie circulaire et locale
La feuille de route
S e p t i è m e P a r t i e
1 M a r s
2 0 1 9
33 N o v e m b r e
D é c e m b r e 2 0 1 8
P u b l i c a t i o n d e s p r e m i e r s d o c u m e n t s d e
t r a v a i l F é v r i e r
2 0 1 9 J a n v i e r
2 0 1 9
F o r m a l i s a t i o n d e
l a d é m a r c h e L a n c e m e n t d e s c o n s u l t a t i o n s c i t o y e n n e s e t d u
p r o g r a m m e d e r e c h e r c h e c o l l a b o r a t i v e
C r é a t i o n d e n o u v e a u x g r o u p e s d e
r é f l e x i o n
Confirmation des acteurs souhaitant s’impliquer dans la démarche (noyau dur d’une dizaine d’acteurs) ;
Rédaction des statuts et création de l’association “Territoires en commun”
Discussion structurée autour des objectifs de la démarche, de la gouvernance et du programme de travail pour 2019 ; Rédaction des documents préparatoires ; Lancement des premiers groupes de réflexion (ex. : habitat intergénérationnel et redynamisation du centre ville de Flers) Lancement de la communication (page Facebook, Instagram et articles de presse)
Lancement de la plateforme collaborative (wiki) ;
Première réunion publique autour de la thématique “Quel avenir pour le Pays du Bocage?” ;
Organisation des premières rencontres thématiques autour des groupes de réflexion existants ; Structuration des partenariats académiques pour le programme de recherche.
Lancement de nouveaux groupes en réponse aux propositions formulées lors de la réunion publique.
Les groupes suivants pourraient notamment être créés:
développement d'un système de consigne (pour réduire la production de déchets); lancement d'une conserverie (pour lutter contre le gaspillage alimentaire); création d'un réseau de distribution à destination des producteurs locaux (pour favoriser l'essort des réseaux en circuits courts).
Diagnostics (sur des problématiques d'intérêt à l'échelle du territoire);
Analyses prospectives (ex: impact du changement climatique sur
l'agriculture ornaise; conséquences de l'essort du télétravail sur le territoire; mutation des modes de consommation);
Documentation des consultations (synthèses écrites et montages vidéos).
A v r i l 2 0 1 9
J u i n 2 0 1 9 M a i
2 0 1 9
S e p t e m b r e D é c e m b r e
2 0 1 9
P u b l i c a t i o n d e s p r e m i e r s p l a n s d ’ a c t i o n e t c r é a t i o n d e n o u v e a u x g r o u p e s
d e r é f l e x i o n
Identification par chaque groupe de réflexion d’un projet pilote à mettre en oeuvre ;
Création de nouveaux groupes sur la base des conclusions obtenues dans les premiers documents de travail.
M o n t a g e d e s p r e m i e r s d o s s i e r s d e
f i n a n c e m e n t
Constitution des dossiers de financement pour chaque projet sélectionné ;
Réponse à différents appels à projets (notamment celui de la Caisse des Dépôts “Territoires d’innovation de grande ambition”).
P o i n t d ’ é t a p e
Discussion ouverte sur la démarche après un premier semestre d’activités (réunion publique et évaluation collective) et adaptation du
programme de travail en fonction des résultats obtenus (degré de
mobilisation, pertinence des contenus produits, succès des recherches de fonds, etc.).
M i s e e n o e u v r e d e s p r e m i e r s p r o j e t s
Appui au montage des projets sélectionnés ;
Lancement de nouveaux Comités Techniques et poursuite des discussions.
H u i t i è m e P a r t i e
Les projets du territoire
Une cartographie des initiatives du Pays du Bocage
N o u s a v o n s l a n c é u n t r a v a i l d e r é f é r e n c e m e n t d e s p r o j e t s d u t e r r i t o i r e q u i n o u s s e m b l e n t a p p o r t e r u n e c o n t r i b u t i o n p o s i t i v e a u x e f f o r t s d e t r a n s i t i o n . C e t t e c a r t o g r a p h i e e s t d e n a t u r e c o l l a b o r a t i v e e t p e u t ê t r e a m é l i o r é e e t c o m p l é t é d i r e c t e m e n t e n s u i v a n t l e s i n d i c a t i o n s p r é s e n t é e s s u r c e t t e p a g e :
L e s F o u r m i s V e r t e s
U n e r e s s o u r c e r i e o e u v r a n t p o u r l a r é d u c t i o n d e s d é c h e t s p r o d u i t s s u r l e t e r r i t o i r e , n o t a m m e n t à t r a v e r s l e r é e m p l o i e t l a r é p a r a t i o n .
U n e a s s o c i a t i o n c o m p o s é e d e p l u s d e 5 0 0 a d h é r e n t s , u n e c i n q u a n t a i n e d e b é n é v o l e s e t 4 s a l a r i é s .
R ô l e s : P r é s i d e n t ( I g o r ) e t b é n é v o l e ( C o r e n t i n )
E l C a p i t a n
U n e s p a c e d e c o l i v i n g a y a n t p o u r m i s s i o n d e f a c i l i t e r l a v e n u e d e n o u v e l l e s
c o m p é t e n c e s s u r l e t e r r i t o i r e .
U n e m a i s o n d e 4 2 0 m 2 a u x T o u r a i l l e s , é q u i p é e p o u r a c c u e i l l i r d e s t r a v a i l l e u r s i n d é p e n d a n t s , d e s p o r t e u r s d e p r o j e t e t d e s c u r i e u x d e t o u s h o r i z o n s .
R ô l e s : P r é s i d e n t ( I g o r ) e t b é n é v o l e ( C o r e n t i n )
C e r t a i n s d e c e s p r o j e t s s o n t p o r t é s o u a p p u y é s p a r d e s m e m b r e s d e l ’ é q u i p e , n o t a m m e n t :
/ c o l i v i n g . e l c a p i t a n /LesFourmisVertes.Recyclerie 37
Quels projets pour demain?
N e u v i è m e P a r t i e
A t t r a c t i v i t é d u t e r r i t o i r e
M i s e e n p l a c e d ' u n e p o l i t i q u e d ’ a c c u e i l p o u r l e s e n t r e p r e n e u r s s o c i a u x ( p o r t e u r s d e p r o j e t s p o u r l e t e r r i t o i r e )
M i s e e n p l a c e d ’ u n e p o l i t i q u e d ’ a c c u e i l à d e s t i n a t i o n d e s e n t r e p r i s e s e t
t r a v a i l l e u r s i n d é p e n d a n t s o p é r a n t e n t é l é t r a v a i l
E t v o s i d é e s . . .
44
S a n t é e t s e r v i c e s à l a p e r s o n n e
C r é a t i o n d ’ u n c e n t r e d e m é d e c i n e d o u c e ( a p p r o c h e s p r é v e n t i v e s e t n o n
m é d i c a m e n t e u s e s )
L a n c e m e n t d ’ u n p r o j e t p i l o t e d ’ h a b i t a t i n t e r g é n é r a t i o n n e l p o u r l u t t e r c o n t r e l ’ i s o l e m e n t d e s p e r s o n n e s â g é e s
E t v o s i d é e s . . .
A g r i c u l t u r e e t c i r c u i t s c o u r t s
D é v e l o p p e m e n t d e n o u v e a u x e s p a c e s e n c e n t r e v i l l e p o u r l a v e n t e d e p r o d u i t s l o c a u x
D é v e l o p p e m e n t d e s f i l i è r e s l o c a l e s p o u r
l ’ a p p r o v i s i o n n e m e n t d e s c o l l e c t i v i t é s , c a n t i n e s s c o l a i r e s e t r e s t a u r a n t s
E t v o s i d é e s . . .
40
T r a n s i t i o n n u m é r i q u e
D é v e l o p p e m e n t d ’ u n e p l a t e f o r m e d e v e n t e e n l i g n e p o u r l e s c o m m e r c e s d e p r o x i m i t é d u c e n t r e v i l l e d e F l e r s
M i s e e n p l a c e d e s o l u t i o n s n u m é r i q u e s p o u r u n e v i l l e i n t e l l i g e n t e ( e x : p u b l i c a t i o n d e s d o n n é e s p u b l i q u e s s o u s f o r m a t d u w e b s é m a n t i q u e )
E t v o s i d é e s . . .
E n e r g i e
M i s e e n p l a c e d ' u n p r o g r a m m e d e r é d u c t i o n d e l a c o n s o m m a t i o n é n e r g é t i q u e d u t e r r i t o i r e ( m e i l l e u r e i s o l a t i o n d u b â t i , i d e n t i f i c a t i o n d e s é c o n o m i e s à r é a l i s e r , e t c . )
D é v e l o p p e m e n t d e s y s t è m e s d e p r o d u c t i o n l o c a u x ( e x : f i l i è r e b o i s - é n e r g i e , p r o d u c t i o n s o l a i r e ) e t v a l o r i s a t i o n é n e r g é t i q u e d e s d é c h e t s
( m é t h a n i s a t i o n )
E t v o s i d é e s . . .
41
E c o n o m i e c i r c u l a i r e e t é c o n o m i e l o c a l e
D é v e l o p p e m e n t d ’ u n r é s e a u d e c o n s i g n e e n a n c i e n n e B a s s e - N o r m a n d i e ( p r o d u c t e u r s , d i s t r i b u t e u r s , p o i n t s d e c o l l e c t e e t s t a t i o n d e l a v a g e )
O r g a n i s a t i o n d e " c a f é s r é p a r a t i o n " i t i n é r a n t s p o u r s e n s i b i l i s e r l a p o p u l a t i o n a u x
p r o b l é m a t i q u e s d ' o b s o l e s c e n c e p r o g r a m m é e
E t v o s i d é e s . . .
Qui sommes-nous?
D i x i è m e P a r t i e
La structure
L'association*
Les contributeurs
Les partenaires L'équipe
Trois personnes à temps plein en charge d'organiser
la réflexion collective, de faciliter les échanges et d'appuyer les acteurs du territoire dans la mise en
oeuvre de nouveaux projets.
Un groupe de personnes offrant un appui ponctuel
sur un champ de compétence spécifique (agronomie, informatique, communication, expertise
juridique, etc.).
Des structures sensibles à la démarche et souhaitant être impliquées dans les réflexions.
JASON SHARP EDITOR
L'équipe
Igor Louboff Corentin Rio
Igor est diplômé de la London School of Economics and Political
Science. Après quelques années passées au sein de structures institutionnelles (ONU, AFD et Ministère des Affaires Etrangères),
il décide de quitter le champ du développement international afin
de travailler à un échelon plus local. Il s’installe dans l’Orne dans le but d’y expérimenter le concept
“d’archipel citoyen”, un regroupement d’acteurs travaillant
de concert pour construire les territoires de demain.
Corentin est fraichement diplômé de l’Ecole Nationale Supérieur des Arts et Métiers. Durant la
dernière année de son cursus, il a opté pour une
spécialité axée sur les énergies présentant une
composante de développement durable. Il
est également titulaire d'une licence de mathématiques.
Aline Massy
Ingénieure environnement diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, Aline a été pendant deux ans en charge du développement de la coopération scientifique
à l’Ambassade de France au Maroc. Elle a ensuite travaillé chez SUEZ Environnement sur
des problématiques de digitalisation et d’innovation
dans le secteur des déchets.
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Les contributeurs
Sophie Tochon
Adrien est ingénieur agronome. Il a travaillé
sur plusieurs projets d'agro-écologie en Afrique de l'Ouest et
s'intéresse plus particulièrement à
l'adaptation des systèmes agricoles face aux risques de
changement climatique.
Adrien Desplat Marie Wilson Julien Ballet
Sophie est spécialiste en
marketing digital. Elle nous
appuie sur la définition et mise en oeuvre
de notre stratégie de communication
numérique.
Julien est ingénieur en informatique.
Défenseur de l'open source de jour et cuisto de talent de nuit, il alimente nos
réflexions sur les sujets numériques
et assure le développement de
notre plateforme wiki.
Marie est psychomotricienne.
Elle s'intéresse aux problématiques de
santé en zones rurales et à
l'habitat
intergénérationnel.
Les partenaires
48
PETR
Pays du Bocage
Nous proposons de lancer la démarche autour des acteurs suivants:
Comment s’impliquer?
O n z i è m e P a r t i e
V o u s r e n s e i g n e r
P o r t e r u n p r o j e t
M a n i f e s t e r v o t r e i n t é r ê t
N o u s r e n c o n t r e r P a r t i c i p e r à
l a d é m a r c h e
Le succès d’une telle démarche est fonction de la qualité et de la quantité d’énergie allouée à sa définition et mise en oeuvre. Si l’initiative vous interpelle et vous donne envie de vous impliquer d’une façon ou d’une autre, vous pouvez procéder de la façon suivante :
Différents niveaux d'implication
50
Vous renseigner
Si vous souhaitez en savoir plus sur notre initiative, vous trouverez plus d’informations sur notre wiki (https://wiki.territoires.co). Cet espace virtuel rassemble les documents que nous avons produits jusqu’ici et les différents travaux sur lesquels se basent nos réflexions.
Manifester votre intérêt
Si vous avez des questions, critiques ou suggestions ou si vous souhaitez simplement nous dire bonjour, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : hello@territoires.co
Nous rencontrer
Si vous souhaitez nous rencontrer pour prolonger les discussions de visu, n’hésitez pas à nous proposer une date pour prendre un café ou bien à passer nous voir à l’occasion d’une session
coliving (vous trouverez les dates des prochaines sessions sur la page Facebook d’El Capitan). Cette première rencontre sera l’occasion d’approfondir nos échanges.
Participer à la démarche
Si un écho réciproque s’est fait sentir à travers nos premières rencontres, nous identifierons
ensemble les options envisageables en termes d’implication à la démarche. Cette implication pour se traduire de deux principales manières :
Premièrement une implication bénévole au sein d’un ou plusieurs nos projets (ex : comptabilité, community management, recherche documentaire, rédaction de note, etc) ; ou deuxièmement une implication comme prestataire ou salarié.e au sein de l’un de nos projets ou auprès d’un acteur de l’écosystème (en fonction des besoins existants).
Porter un projet
Nous désirons également travailler avec des entrepreneurs et des porteurs de projet souhaitant expérimenter de nouvelles idées à l’échelle du territoire. Ces projets doivent répondre à un besoin primaire de la population ou à un enjeu de société tel que la
protection de l’environnement ou encore la protection, gestion ou création de biens communs. Ces projets peuvent être de nature associative, coopérative, entrepreneuriale ou publique.
52
Nous contacter
D o u z i è m e p a r t i e
Par téléphone Par mail
hello@territoires.co
54
06 95 83 33 48 06 89 23 90 15 07 83 23 93 37 Igor :
Corentin : Aline :
Historique du projet
A n n e x e 1
L’initiative a été lancée par Igor Louboff en réponse aux problématiques observées dans le cadre de ses fonctions comme chargé de l’aide publique au
développement multilatérale au sein du Ministère des Affaires
Étrangères.
D’une démarche personnelle...
56
Genèse de l’idée d’archipel citoyen
Prise de conscience des difficultés posées par l’adoption d’une approche “par le haut” pour repenser notre modèle de société Réflexions autour de l’échelon
d’action le plus pertinent pour participer à une approche “par
le bas”
Achat d’une maison dans l’Orne (bonne connexion à Paris, faible coût de l’immobilier et
nature abondante) Départ du Ministère des
Affaires Étrangères
Juillet 2016
Juin 2017 Février 2017
Août 2016
Installation dans l’Orne et intégration sur le territoire
Janvier 2018
Septembre 2017 Juillet 2017
Panorama des initiativeslocales
Implication bénévole au sein des Fourmis Vertes
Intégration du Conseil d’Administration des Fourmis
Vertes et élection comme Président
58
Le caractère collectif de l’initiative a émergé à travers une série de rencontres et discussions tenues avec différents acteurs du territoire et par la formation d’une
équipe dédiée pour porter ce projet.
… à un projet collectif
Clarification et mise à l'épreuve des idées fondatrices
Mars 2018
Février 2018 Février 2018
Rédaction d’une premièreversion du livre blanc
Discussion/révision du livre blanc avec différents acteurs
du territoire
Organisation des premières sessions de coliving
60
Lancement de la structure multi- acteurs (l’archipel citoyen)
Présentation de la démarche aux différents acteurs du
territoire pouvant être intéressés par le projet (rédaction d'une première
note d'opportunité) Arrivée de Corentin dans
l’équipe
Structuration du projet (rédaction d’une seconde note
d’opportunité, discussions avec les acteurs rencontrés )
Août 2018
Novembre 2018 Octobre 2018
Septembre 2018
Arrivée d'Aline dans l’équipe
Liste des personnes rencontrées
A n n e x e 2
Acteurs et personnes rencontrés (1/2)
Acteurs et personnes rencontrés (2/2)
63