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L I V R E T S P É C I A L " E N T R É E D A N S L E M É T I E R "

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Academic year: 2022

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Nous contacter : iufm@martinique.snes.edu

SNES Martinique : Bat. B Cité Bon Air, Route des Religieuses

97200 FORT DE France Tel : 0596 63 63 27 Fax : 0596 71 89 43

Informations utiles :

Site : www.martinique.snes.edu & www.snes.edu rubrique "Débuter"

L I V R E T S P É C I A L " E N T R É E

D A N S L E M É T I E R "

S OMMAIRE

Réformes : concours et formation. p.2 Bons plans. p.2 et 5 Ce qu'en pense le SNES-FSU. p.3 Les enjeux locaux. C2i. p.4 et 5 Témoignages de stagiaires. p.6 Expression des stagiaires p.7 Concours 2010. Néo-titulaires p.8 Syndicalisation. Concours 2010 p.9 Mutations p.10 Rentrée 2010 et budget 2011 p.11 Documents statistiques. p.12

Tous les dessins présents sont la propriété exclusive de Martin Vidberg.

Nous vous encourageons à rire en lisant

"L'actu en patates" :

http://vidberg.blog.lemonde.fr

E TUDIANTS ,

si vous ne voulez pas être mutés à l'aveugle pour votre premier poste de stagiaire,

S TAGIAIRES ,

si vous souhaitez être notés équita- blement, recevoir les informations de mutations, ...

REMPLISSEZ VITE LE FORMULAIRE

:

http://fwd4.me/3AH

afin de rester informé

s

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R ÉFORMES DES CONCOURS ET DE LA FORMATION

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Enseigner, ça s’apprend !

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epuis la rentrée 2010, enseignants et CPE stagiaires se retrouvent à temps plein devant leurs élèves dans la plupart des académies et ne bénéficient plus de formation en alternance dans le cadre de l’IUFM.

Pour couronner le tout, le temps de service et les modalités de formation diffèrent complètement d’une académie à l’autre et laissent la place à un grand bazar...

Notre projet d’école.

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our le SNES, l’École doit permettre la réussite de tous les jeunes, quelques soient leurs origines familiales ou sociales, les amener le plus loin possible dans leurs études, en fonction de leurs choix et de leurs résultats scolaires. Parvenir à cet objectif implique de démocratiser l’enseignement par l’élévation continue du niveau de culture et de qualification de l’ensemble de la Nation. En effet, l’évolution des connaissances, les débats et les enjeux économiques, sociaux, politiques qui engagent les futurs citoyens à des choix complexes imposent aux générations futures d’être plus qualifiées.

Des qualifications qui ont évolué.

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a création des baccalauréats professionnels, le développement des BTS, la création des licences professionnelles... ont permis une élévation générale des qualifications répondant aux progrès des connaissances et des techniques. Les objectifs d’amener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat et celui d’amener 50% au niveau de la licence (bac+3) correspondent bien à cette nécessité. Paradoxalement (car il s’agit bien d’un paradoxe), la qualification des enseignants certifiés et agrégés n’a pas évoluée depuis 1950. Peut on en rester là

? Aujourd’hui, les certifiés sont recrutés à la licence, c’est à dire, dans le cadre du LMD, au niveau du premier diplôme universitaire après le baccalauréat. Un point d’appui pour une nouvelle étape de démocratisation de l’enseignement est bien d’élever la qualification disciplinaire des enseignants, en l’articulant avec une meilleure formation professionnelle. Souvenons nous que les recrutements d’enseignants avant la licence ont progressivement été atteints en même temps que l’on élargissait l’accès au baccalauréat et qu’on entamait un processus de démocratisation de l’enseignement secondaire. De plus, le SNES considère qu’enseigner est un métier de haute responsabilité sociale. L’enseignant est un concepteur capable d’adapter ses pratiques aux apprentissages des élèves, à leur hétérogénéité. Son niveau de recrutement, et donc son statut doivent le placer parmi les plus élevés de la fonction publique, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec un recrutement à la licence. De plus, une élévation du niveau de recrutement des enseignants amenant l’ensemble des étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et

de l’éducation au niveau du master peut et doit constituer un point d’appui pour une autre démocratisation : celle de l’enseignement supérieur.

Évidement, pour y parvenir il est indispensable que l’allongement de la durée des études soit facilité, notamment par divers dispositifs comme des pré- recrutements, des bourses ou des allocations qui permettent à tous les étudiants de mener leurs études jusqu’à leur terme sans que l’origine sociale ne soit un handicap. L’élévation du niveau de recrutement des enseignants et CPE doit donc aussi contribuer à l’élévation générale des qualifications. Dans ce cadre, les nouveaux masters mis en place doivent être d’égale dignité avec les masters existants, c’est à dire d’un niveau disciplinaire solide et en lien avec la recherche.

Une formation professionnelle impérative.

L

’élévation du niveau de recrutement des enseignants a pour objectif d’assurer une meilleure qualification disciplinaire et professionnelle. Le SNES porte l’idée d’une formation conçue sur l’ensemble du cursus, depuis la licence jusqu’à la titularisation. Une formation d’abord disciplinaire à l’université, progressivement pré-professionnalisante et une véritable formation initiale professionnelle après la réussite au concours. Ces cursus seraient une des voies pour passer le concours, mais ne saurait être la seule. Le SNES s’est toujours opposé à la création de filières qui enfermeraient les étudiants dans une seule voie : celle de la préparation aux métiers de l’enseignement et de l’éducation. C’est pourquoi La formation initiale professionnelle ne peut donc avoir lieu qu’après la réussite au concours, dans le cadre d’une année de stage qui resterait une année pleine et entière de formation où l’alternance prendrait toute sa place.

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n l’état actuel, le contenu du projet du gouvernement est inacceptable car incompatible avec nos objectifs d’élévation du niveau de recrutement et de la qualification et d’amélioration de la formation des maîtres. En particulier, la disparition de la formation initiale après l’admission au concours, l’organisation intenable du dernier semestre de master, avec l’apparition d’un stage de 108 heures en responsabilité, l’absence de pré-recrutements et l’insuffisance des aides sociales sont autant de points de blocage qui amène le SNES à ne pas accepter cette « réforme »

Bon Plan : chèques vacances

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eu de stagiaires le savent mais il existe un placement à 25% pour profiter de ses vacances. Par exemple, en économisant 480 euros sur 10 mois, on peut bénéficier de 600 euros de chèques vacances ! Plus d'infos ici : http://fwd4.me/2T9

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Le projet de "mastérisation"

gouvernement est inacceptable en l’état.

Le SNES porte d’autres propositions pour élever le niveau de recrutement et de qualification des enseignants et CPE.

Recrutement, formation : Une mise en péril du vivier

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epuis six ans, le gouvernement est engagé dans une réduction drastique du nombre de fonctionnaires.

Le cadre de la RGPP impose 20 000 suppressions de postes par an et l’Éducation nationale y contribue largement : pour l’année 2009, ce sont 13 500 postes qui seront supprimés. En terme de recrutement, cela se traduit par une baisse massive du nombre de postes ouverts aux concours. Seulement 6 623 stagiaires ont été affectés en IUFM à la rentrée 2008 dans le second degré général et technologique. Ce sont eux qui représentent les recrutements réels d’enseignants et de CPE. Cette année encore, ce sont seulement 8600 postes qui sont ouverts aux concours externes. Le SNES estime qu’il faut porter ce nombre à 19000. Dans le contexte actuel de crise et de remontée du chômage, cette politique n’offre plus aucun avenir à des milliers d’étudiants engagés dans des études universitaires. De plus, il décourage de nombreux étudiants de s’engager vers des études universitaires longues, mettant en péril certaines filières et le vivier de candidats pour assurer un recrutement de qualité. Dans le contexte d’une élévation du niveau de recrutement au master, cette politique est aberrante.

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éussir l’élévation du niveau de recrutement, améliorer la formation L’élévation du niveau de recrutement au master est un enjeu majeur pour le système éducatif et c’est un point d’appui important pour la revalorisation de l’ensemble de la profession. Elle doit permettre d’ancrer solidement notre profession parmi les statuts les plus élevés de la fonction publique et de réaffirmer que nos métiers sont des métiers de conception et non d’exécution.

P

our autant, on ne saurait se contenter d’une simple élévation du niveau de recrutement au master sans prendre en compte les besoins en termes de formation initiale, de vivier de candidats, d’aides sociales pour les étudiants. Le SNES porte l’idée d’une formation des

maîtres conçue sur l’ensemble du cursus universitaire et des premières années d’exercice. Dans cet esprit, la formation universitaire doit être à la fois disciplinaire et pré-professionnalisante, de manière progressive. Le recrutement des enseignants, assuré par un concours national portant prioritairement sur les connaissances universitaires des candidats, débouche sur une année de stage de formation initiale professionnelle organisée en alternance, avec des allers-retours entre formations théoriques et pratiques. Pour cela, il faut s’appuyer sur les expériences menées depuis plus de quinze ans et sur le potentiel de formation que constituent les IUFM, que ce soit en termes de personnels ou de structures.

P

our mener à bien cette réforme, il faut garantir le vivier d’étudiants en rendant plus attractives les voies menant aux métiers de l’enseignement et de l’éducation. La mise en place de prérecrutements à toutes les étapes du cursus universitaire est un moyen d’y parvenir, avec une programmation pluriannuelle des recrutements. Outre le fait que l’étudiant percevrait un véritable salaire, cela permettrait de prendre en compte la durée des études pour la retraite. En parallèle, il conviendrait de développer les bourses sur critères sociaux afin de garantir à tous les étudiants, en particulier d’origines modestes, d’aller au terme de leurs études. Pour les non-titulaires, il faudra mettre en place un plan de titularisation et d’intégration. Des prérecrutements spécifiques pourraient permettre aux agents non titulaires ne possédant pas de master, de reprendre des études et de bénéficier de la VAE afin de se présenter aux concours.

P

ar ailleurs, le SNES réaffirme que dans ce contexte, l’agrégation reste la référence pour la revalorisation de l’ensemble des personnels et que les agrégés conservent toute leur place dans le second degré. Enfin, l’entrée dans le métier doit se faire de façon progressive afin de permettre des compléments de formation et de compenser la charge de travail des néo-titulaires. Le projet du SNES pour la formation des maîtres est bien plus ambitieux que les propositions ministérielles. Il tente de prendre en compte la complexité de nos métiers et notre volonté de faire réussir nos élèves. C’est avec la mobilisation de tous que l’on portera l’idée qu’enseigner est un métier qui s’apprend et qui nécessite une réelle formation.

Le SNES a décider de donner la parole aux enseignants et CPE stagiaires en lançant une enquête nationale. Alors n’hésitez pas, exprimez vous sur vos

conditions de stage !

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es nombreux témoignages qui nous sont remontés depuis le début de l’année ont confirmé les analyses que le SNES porte depuis que les projets du

Gouvernement sont connus. Le Conseil National du SNES a décidé de lancer une grande enquête nationale à destination des stagiaires pour faire le point précis de votre situation. Il s’agit, par votre témoignage, de faire état des difficultés que vous rencontrez, mais aussi de vos attentes pour vous investir et pratiquer le mieux possible ce métier que vous avez choisi.

Prenez la parole !

https://www.snes.edu/private/Enquete- stagiaires-2010.htm l

C E QU ' EN PENSE LE SNES-FSU

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L'intégration de l'IUFM à l'UAG

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assons sur la réforme de l'université qui pourrait, à elle seule, remplir plusieurs bulletins. Des enjeux politiques, des tensions entre régions sœurs se nouent puis se dénouent… Ceci au détriment des usagers. Il aurau fallu attendre le dernier rmoment pour voir l'IUFM et l'UAG signer un arrêté qui permette aux étudiants d'y voir clair sur leur avenir.

L'enjeu, pour le SNES, est surtout de garantir une formation de qualité aux étudiants, qui ne soit pas noyée dans le magma universitaire. En effet, le taux de réussite à certains concours ne cesse de grimper au sein de l'IUFM (certains venant même d'une autre région pour assister aux préparations des concours) pendant que d'autres s'écroulent lamentablement (voir dernière page). Preuve s'il en est que le combat de certains pour des concours régionaux est un combat d'arrière garde. Lorsque l'on offre un cursus de qualité en Martinique, les étudiants réussissent. Formidable évidence ! Attention, les positions des stagiaires, et donc celles du SNES ne sont pas de

"Sauver les IUFM à tout prix", mais plutôt de continuer à améliorer les formations, les rendre plus en prise face aux réalités du métier.

L'IUFM intégré serait protégé par l’article 713-9 du code de l’éducation (ancien article 33) au sein de l'UAG. Vous voilà rassuré, non ? Non….? Et bien nous non plus… Cet article 713-9 garantit pourtant des moyens et des postes fléchés à l'IUFM intégré. Son autonomie au sein de l'université est gravée dans le marbre. Par contre, lorsque l'on regarde ce qu'il est advenu de certains IUFM démantelés par une université dévoreuse de crédits et de postes, il y a de quoi être inquiet. Le marbre parait bien fragile parfois.

Il faut donc protéger les acquis de la formation, les postes des personnels de l'IUFM, en ne laissant pas seule l'UAG en prendre le pilotage. Ensuite, nous devrons continuer de siéger dans les commissions décisionnaires du nouvel IUFM, comme nous le faisons afin d'améliorerde la formation.

C

ette discussion aurait du avoir lieu lors du dernier CA de l'IUFM du 21 ocotbre 2010. Monsieur le Recteur a alors expliqué la disparition à l' ordre du jour de "la question de la discussion d' une proposition de statut de l' IUFM...". Ce serait suite à une discussion avec Mr SAFFACHE, président de l'UAG, qui aurait fait remarquer que cette discussion ne peut avoir lieu au sein du CA de l' IUFM mais au conseil de l'UAG... Donc suite à ces recommandations la question est supprimée.

L

e SNEs au sein de la FSU a contesté cette décision, et elle a envoyé ce courrier au Recteur :

Monsieur le Recteur,

Lors du Conseil d’administration de l’IUFM du 21 octobre 2010, le point à l’ordre du jour relatif à l’intégration de l’IUFM à l’UAG a été retiré. Nous contestons cette décision.

Vous connaissez le document produit le 31 janvier 2007 par le

L ES ENJEUX LOCAUX

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ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, relatif à l’intégration des IUFM dans les universités. Ce Vade-Mecum y présente les modalités d’intégration sur tout le territoire républicain.

En particulier, il stipule, dès son préambule, que « Dans l’ensemble de ce processus, le recteur a un rôle déterminant. Il lui revient en effet d’organiser le dialogue au terme duquel l’intégration va s’effectuer et qui s’adresse à l’ensemble des partenaires (IUFM et universités) de la formation. Ce dialogue doit permettre de traiter un grand nombre de questions, dont une partie de celles relatives aux personnels. » Nous constatons que ce dialogue n’a jamais eu lieu au sein de l’IUFM, ni eu sein de groupes de travail depuis ces quatre dernières années. Ceci en dépit de questions systématiquement posées lors des différents conseils d’administration de l’IUFM par notre fédération.

Il indique très clairement que « L’avis de l’ancien conseil d’administration de l’IUFM sur les nouveaux statuts qu’aura l’école interne peut également s’avérer souhaitable. Il peut ainsi être consulté et maintenu jusqu’à l’adoption des nouveaux statuts. » Et encore « À la date d’effet de l’intégration et dans l’attente de la mise en place du conseil de l’école interne, l’ancien conseil d’administration de l’IUFM pourra être maintenu en tant que commission consultative. Cette commission pourra rendre des avis relatifs au fonctionnement de la nouvelle composante, en particulier dans le cadre de l’élaboration des statuts de cette dernière. ». Encore une fois, nous constatons qu’un document issu du ministère n’est pas suivi dans notre académie.

C’est parce que la FSU entend bien peser dans ce processus d’intégration, qu’elle souhaite qu’un comité d’intégration se réunisse au plus vite et intègre les membres du conseil d’administration de l’IUFM. La FSU Martinique ne comprendrait pas que seules les réunions présidence-de-l’UAG- Recteurs-Directeurs-d’IUFM puissent décider seules de l’avenir de l’IUFM.

Nous souhaitons intervenir sur plusieurs points attenants à l’emploi des personnels, à la formation dispensée à l’IUFM, aux crédits dont il disposera. Plus précisément et alors que nous avons pu recevoir une ébauche de processus d’intégration, nous demandons à ce que :

1. Les usagers soient automatiquement inscrits sur les listes électorales.

2. Les membres du conseil d’école passent à 40 membres avec un maximum de 30 % de personnalité extérieure.

3. La présence des chefs d’établissement au conseil d’école nous soit expliquée.

4 . Le décret 85-59 du 218 juillet 85 sur les élections soit intégré au visa, et non pas seulement dans les annexes.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Recteur, l’expression de nos salutations très distinguées.

Bien en a pris au SNES FSU, puisque la question est désormais à l'ordre du jour

du CA du 17 novembre !

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Bon Plan : prêt à 0%

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epuis le 25 septembre 2009, certains personnels de l'éducation nationale bénéficient d'un prêt à taux zéro. Jusqu'à 30 000 euros pour le premier achat d’une résidence principale ! Plus d'infos ici : http://fwd4.me/2T5

Conditions de stage : le grand bazar

Vous trouverez dans cet article les informations concernant le déroulement de votre formation dans votre académie.

http://www.snes.edu/Le-grand-bazard-de-votre- formation.html

On n'y trouvera pas celles relatives à l'académie de Martinique : la circulaire ayant été publiée pendant les grandes vacances !!!! (malgré nos demandes incessantes depuis la rentrée 2009)C'est dire l'intéret qu'on porte aux stagiaires.

Lors du CA du 21 octobre 2010, le SNES FSU a posé deux questions diverses

Une relative à l'intégration de l'IUFM

La FSU Martinique ne comprend pas que le point de l’ordre du jour relatif à l’intégration de l’IUFM à l’UAG ait pu disparaitre à la demande de Monsieur le Recteur, chancelier des Universités.

Elle demande à ce que le CA se prononce successivement sur ces deux points :

- Qu’un comité d’intégration de l’IUFM à l’UAG se réunisse, que les représentants des personnels y siègent et que le CA de l’IUFM en soit informé.

- Que l’IUFM de Martinique soit intégré à l’UAG sous l'égide de l'article 713-9 du code de l’éducation (ancien article 33), seul garant de l'autonomie de fonctionnement nécessaire par le « fléchage » des moyens et des ressources humaines affectés à la formation des maîtres en particulier.

Une relative aux remplacements de rpofesseurs absents par des M2

La FSU Martinique ne comprend pas que la circulaire rectorale relative aux remplacements ne puisse préciser le cadrage national voulu par Monsieur le Ministre de l’Education Nationale dans son allocution du 31 aout 2010.

La note de service n° 2010-140 du 20-9-2010 parue au Bulletin officiel n°37 du 14 octobre 2010 précise que :

Les étudiants en Master 2 volontaires peuvent également être mobilisés dans le cadre de leur stage en responsabilité.

La circulaire n° 2010-04 du Rectorat de l’Académie de Martinique indique simplement :

Un vivier d'étudiants M2 et de retraités sera identifié par la DPLC

Il va de soit que la FSU Martinique ne considère pas que ces remplacement puissent constituer des « stages » pour les étudiants en M2.

La FSU Martinique a obtenu le vote de cette motion à la majorité, seul un autre

syndicat s'est abstenu.

Le CA de l’IUFM rappelle que seuls les étudiants en Master 2 s’étant expressément portés volontaires pour remplacer des professeurs absents, sont susceptibles d’effectuer ces remplacements.

Etudiants M1 ou M2, on ne peut donc vous demander de remplacer un professeur absent que si vous vous êtes préalablement déclaré volontaire ! Il faut nous informer le plus rapidement possible si vous subissez des pressions dans ce sens !

Certifications - CLES et C2I : report d’une année

Interpelé par la FSU à l’occasion du Comité Technique Paritaire Ministériel du 7 juillet 2010, le secrétaire général du MEN annonce le report d’une année de l’exigence des certifications CLES et C2I.

Les lauréat(e)s des concours 2011 n’auront donc pas l’obligation de posséder ces certifications ni pour être nommés stagiaires ni pour la titularisation.

Pour les concours de la session 2012, les certifications seraient toujours exigibles pour l’affectation en stage des lauréats à un concours externe, pour la titularisation en cas de réussite à un concours interne.

Le SNES continue d’exiger la suppression de ces conditions (voir US Mag supplément au N° 697 du 12 juin 2010).

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Des témoignages de Stagiaires

Vous trouverez deux témoignages de stagaires de notre académie, anonymés par nos soins.

B

onjour, voici mon témoignage sur mes premiers mois de stage, j'ai peur de l'envoyer à l'iufm de peur de représailles, et je n'ai pas besoin de ça en moment comme vous pourrez le voir à travers ces quelques lignes.

Je tenais par ce mail à nuancer, compléter voire contredire certains témoignages; évidemment chaque établissement à son identité propre, donc chaque stagiaire racontera son calvaire de manière relativement différente.

Pour ma part, la taille du bahut m’a noyé dans une masse de prof et m'a légèrement dérouté. Vu le nombre de personnes dans cet établissement, il est difficile de s'adresser à un service administratif pour une sanction ou un suivi d'élève (sur l'absentéisme ou autre) de manière efficace : trouver un des CPE ou un surveillant disponible en moins d'une heure s'avère être une quête du GRAAL.

Le rectorat de la Martinique a tout fait pour ne pas trop nous surcharger. Je n'ai donc que deux niveaux ( dont un réputé les plus difficiles) plus divers accompagnement : 15h en tout avec un emploi du temps adapté, pas de cours le mercredi pour que je puisse bouger au rectorat suivre des réunions de formations (du travail en plus comme si ça ne suffisait pas). Tout le monde sait que les stagiaires se forment dans les couloirs de leur bahut avec des conseils des collègues ou autres, au rectorat les formateurs, pressés par le temps concentrent en une après midi des généralités qui au final laissent les stagiaires dans un flou total. Du coup le mercredi étant bloqué par ces réunions, on travaille la nuit sur les cours. Et avec notre expérience quasi nulle il faut être en forme pour donner un cours.

Sinon le reste du temps, je rentre des cours et je bosse au jour le jour mes cours tout en étant débordé par diverses réunions pédagogiques et des copies à corriger etc...

Contrairement à certains collègues je n'ai pas le temps de passer 4H sur une séance d'une heure. Je sélectionne mes documents un peu vite et des fois ils ne me plaisent que moyennement, donc je ne suis pas ultra convaincu de mon discours, les élèves le ressentent et le cours est une petite défaite qui m'affecte terriblement. De plus les élèves sont moins travailleurs qu'en métropole (la chaleur et les heures passées dans le bus, en moyenne un élève prend le bus a 5H30 du matin et rentre chez lui à 19h) et je me confronte à un rythme trop soutenu pour eux qui les déroute; mais j'y travaille.

Très souvent nous recevons des messages du rectorat nous forçant à utiliser les technologies informatiques etc....cela suppose de réserver des après-midi dans les salles adéquates pour s'auto-former sur le matériel: je n'ai pas le temps.

Je ne parle pas des problèmes techniques en tout genres qui m'empêchent d'être à 100% (photocopies à demander 48 heures à l'avance, livres des élèves en rupture à la librairie antillaise, salles dégradées, matériel volé, élèves absents, surveillants défaillants ....)

Mon moral vacille entre la déprime passagère et les joies extrêmes d'un cours réussi. Mais un jour sur deux je rentre chez moi avec l'envie de démissionner car l'échec est dur à accepter; 5 ans d'études (j'ai fait un Master recherche pour passer un jour l'agreg), un an de concours, 6 ans à me dire que je suis fait pour ce métier et des échecs journaliers qui me font croire que je me suis trompé de vie. Dès fois j'ai

envie d'en pleurer.

Maintenant j'ai de la chance par rapport à d'autres stagiaires:

Nous sommes plusieurs profs de la même discipline dans ce bahut, très soudés comme une famille, je peux demander ce que je veux à mes collègues qui m'encadrent comme un fils.

Ma tutrice est très impliquée, elle m'observe 1 fois par semaine, je vais l'observer 1 fois par semaine, nous faisons des débriefings qui durent 3 ou 4h en moyenne dans lesquels j'expose mes projets pédagogiques, mes doutes, elle énumère mes faiblesses mes points forts : bref c'est très productif mais du coup je passe presque 25 heures sur l'établissement.

Je ne suis donc pas lâché dans la nature, ma tutrice se donne à fond pour moi, cela me donne une grosse pression d'être observé mais je progresse. Les élèves eux se posent de plus en plus de questions au fil des jours.

Pourquoi suis-je observé? qui est cette prof au fond de la classe? Y a t-il un problème avec moi?, suis-je un prof à surveillé, réputé pour son incompétence?

J'ai pris le parti de ne pas travailler le week-end, sauf le dimanche dans la nuit, pour décompresser, car commencer une semaine sans la satisfaction d'avoir profité de la vie est un suicide. Du coup, je bosse toute la semaine sans relâche. Je ne fais pas partie de ceux qui sont à la fois stagiaire et prof principal ou prof de terminal devant préparer le bac. Je ne pensais pas que cela était possible d'ailleurs. Les gens qui ont osé faire ça sont des criminels : des stagiaires se suicideront et des élèves vont gâcher leur terminal. Je n'exagère rien.

J'espère que se témoignage sera utile.

Salutations cordiales.

J

'ai connu mon affectation le 31 Août exactement, du coup mes débuts dans mon établissement ont été plutôt spéciaux, je n'étais pas prévue etc... Je n'ai eu au début qu'une classe et par la suite on m'a donné deux autres niveaux.

J'ai eu un peu peur quand même dans la mesure où l'IPR responsable de ma matière avait dit que nous aurions deux niveaux seulement.

Beaucoup de travail en ce moment et à venir ! Une de mes classes est dite difficile donc là encore pour moi c'est une difficulté supplémentaire puisqu'il faut faire des cours adaptés à ce public pas intéressé. Mais bon j'ai la chance d'avoir non seulement une tutrice très à l'écoute, impliquée mais aussi des collègues très ouverts qui n'hésitent pas à partager à ma demande le fruit de leur travail avec moi. Je suis contente dans l'ensemble. J'espère tirer de bonnes conclusions en fin d'année.

Mais la préparation des cours a été laborieuse au début car j'avais au moins 3 à 4 préparations à faire pour chaque jour et que je n'avais pas beaucoup de supports pour élaborer mes cours. En plus de cela, il faut faire des interro, des contrôles, des devoirs maison... et les corriger dans de courts délais. Cela fait du travail surtout vu que l'on débute, il faut bien choisir les exercices... c'est très difficile et ça prend beaucoup de temps.

En résumé j'avais et j'aurai encore beaucoup de travail même si depuis j'ai des livres et que j'ai pris un peu d'avance pour la préparation des cours.

Le positif est que comme je l'ai dit je suis bien encadrée, ma tutrice m'aide et me conseille bien; je ne me sens pas

seule.

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A ce jour, aucune démission de stagiaires à déplorer en Martinique, ce

n'est pas la même histoire dans l'hexagone

Les démissions : un secret bien gardé ?

Le chiffre des démissions des fonctionnaires stagiaires a toujours été un sujet tabou sur lequel le ministère n’a jamais communiqué, et cela depuis des années. Des démissions ont toujours eu lieu, même si l’on peut penser, que, cette année, les stagiaires se retrouvent plus en difficulté et seraient donc plus à même d’être tenté de démissionner. De nombreux cas sont dénombrés au fur et à mesure dans certaines académies. Nous ferons un point prochainement.

Cependant, cette année, les nouvelles conditions du déroulement de l’année de stage ont entraîné un afflux inhabituel d’appels téléphoniques et de mails auprès du SNES à tous les niveaux, et cela quelques jours seulement après la rentrée scolaire !

Pour l’essentiel, deux thèmes sont dominants dans nos contacts avec les stagiaires :

- Une charge de travail excessive : les préparations des

cours, les corrections des copies, la gestion de classe, les réunions de formation… Certains stagiaires nous disent travailler jusqu’à 2h – 3h du matin. D’autres avouent prendre des congés maladie pour préparer des cours afin de rattraper leur retard. Une jeune collègue nous interroge pour savoir s’il est possible, en cours d’année, d’accomplir son service à mi-temps et de faire son stage sur deux ans. Beaucoup d’entre eux déplorent de ne pas avoir le temps de prendre du recul par rapport à leurs pratiques et constatent que le temps consacré à leur vie personnelle est plus que réduit.

- La formation des stagiaires s’apparente à une loterie : les conditions d’affectations – un ou plusieurs établissements, plus ou moins difficile -, les conditions de service – 18h à Nancy-Metz, 15h à Besançon -, les conditions de formation, la présence ou non du tuteur dans l’établissement d’affectation… Ces paramètres font que la vie professionnelle du stagiaire peut être plus ou moins difficile ou tourner carrément au mauvais film.

Ainsi une réalité brutale, mal vécue, la projection d’un avenir professionnel exténuant – « à 62 ans, je ne pourrais plus tenir » – font que l’idée de la démission hante bien des esprits de professeurs stagiaires…

Journée nationale d’expression des stagiaires : le dossier de la conférence de

presse

L

e SNES a organisé le mercredi 20 octobre une journée nationale d’expression des stagiaires pour dénoncer la situation inadmissible dans laquelle les enseignants stagiaires ont débuté leur carrière.

Le SNES national a tenu une conférence de presse suivie d’une rencontre entre les journalistes et des stagiaires des académies de Paris, Créteil et Versailles. A cette occasion, ont été révélés les premiers résultats d’une enquête menée par le SNES auprès des stagiaires.

L’analyse de ces premiers questionnaires montre :

I Des conditions difficiles d’exercice du métier On y apprend que

- 84% des stagiaires ont un temps de service devant élèves supérieur à 15 heures et 13% d’entre eux font même des heures supplémentaires.

- 80% des stagiaires estiment leur temps de travail

supérieur à 40 heures hebdomadaires.

II Une formation qui dans son organisation et son contenu est nettement insuffisante

- Un temps important de préparation des cours : 67% des stagiaires consacrent plus de deux heures à la préparation d’une heure de cours.

- 20% des stagiaires sont affectés dans des établissements classés ZEP ou considérés comme difficiles. 18% des stagiaires enseignent dans des classes à examens.

- La formation hors tutorat se déroule sur un temps très réduit : 73% des stagiaires auront eu moins d’une semaine, voire aucun jour, de formation avant les vacances d’automne

III Un sentiment marqué d’angoisse et de fatigue.

- Après deux mois dans le métier, ce sont en effet les sentiments d’épuisement et d’inquiétude qui dominent chez les stagiaires.

Pour avoir tous les chiffres et nos analyses : http://fwd4.me/nrg

Rendez-vous des stagiaires : le dédain du Ministre !

Dans le cadre de la journée nationale d’expression des professeurs stagiaires qu’il organisait, le SNES avait demandé à être reçu avec une délégation de jeunes enseignants du second degré par le Ministre.

Les nombreuses réponses apportées à l’enquête lancée par le SNES auprès des stagiaires, les témoignages des jeunes collègues présents à Paris ce jour concordent tous : stress et fatigue, temps de travail oscillant entre 45 et 50 heures, difficultés à travailler avec le tuteur, sentiment d’isolement et insuffisance de formation … Voilà les conséquences du sacrifice de l’année de formation

professionnelle.

Ni le Ministre, ni son cabinet n’ont pris la peine de recevoir la délégation.

Déterminé à poursuivre l’action sur ce dossier crucial pour l’ensemble de la profession comme pour les élèves, le SNES entend faire toucher du doigt à Luc Chatel la réalité des conditions d’affectation et de formation des stagiaires ; pour cela il appelle chacun d’entre eux à s’adresser au Ministre. Sous la pression du SNES, Luc Chatel s’est engagé à présenter un bilan de sa réforme en novembre. Lors de ce point d’étape, le SNES lui remettra les pétitions collectées et entend continuer à peser sur ce dossier en organisant de nouvelles actions durant la période de discussions sur le budget.

7

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Elections des usagers : des dysfonctionnements qui pèsent !

L

a FSU s'est élevée contre les modalités de l'élection des usagers à l'IUFM de Martinique. Le matériel de vote ne nous a été envoyé que 5 jours ouvrables avant le dépôt des listes. Ce qui laisse tout de même peu de temps pour sensibiliser, et faire signer, les usagers !!!

Concours 2010 : l’attractivité en chute libre

Le SNES et le SNEP se sont adressés au ministère pour exiger une hausse du nombre de postes aux concours et une ré-ouverture des serveurs d’inscription.

Les dernières années caractérisées par une sévère disette sur les recrutements ne sont pas sans conséquences sur l’attractivité des métiers de l’enseignement et de l’éducation.

Ajouté au fait que les dates d’ouverture et de fermeture des inscriptions aux concours ont été modifiées unilatéralement par le ministère et sans grande publicité, on arrive à une situation ou le nombre d’inscrits aux concours chute et atteint un niveau très faible et inquiétant.

Un plan pluriannuel

Pourtant, les besoins existent. Pour preuve : les 2000

"sous nombres" dans le second degré avoués par le ministère. Cette situation aurait dû conduire à une augmentation immédiate et de même niveau du nombre de postes aux concours externes. Au delà, c’est un véritable plan pluriannuel de recrutements qu’il faut mettre en place de façon à porter à 19 000 le nombre de postes aux concours, sans mettre en péril le "vivier" de candidats.

Mettre en place des pré-recrutements

Pour garantir ce ’vivier", mais aussi pour démocratiser l’accès aux métiers de l’enseignement et de l’éducation, il faut mettre en place un dispositif articulant aides sociales et pré-recrutements. C’est à ce prix et en assumant d’y mettre les moyens que les recrutements seront assurés pour les prochaines années.

Néo-titulaires, victimes par ricochet de la réforme de la formation des maîtres

E

n 2007, le Ministère a décidé contre l’avis du SNES d’augmenter le temps de service des stagiaires : de 4H- 6h auparavant ils sont passés à 6H-8H. Du fait de la diminution de la formation lors de l’année de stage, le Ministère a compensé ce manque de formation par un dispositif pour les néo-titulaires qui consistait dans la plupart des académies a bénéficié de 2H de décharge et de la formation lors de leur première année de titulaire.

O

r, l’abrogation du cahier des charges de la formation a entraîné la suppression de ce dispositif. Les néo- titulaires se retrouvent donc à temps plein et sans complément de formation ! Pourtant, il n’entre pas dans le cadre de la réforme de la formation, ce qui est d’autant plus injuste ! Encore une fois, le Ministère essaye de récupérer des moyens par des économies de bout de chandelle quitte à dégrader profondément les conditions de travail des néo-titulaires.

T

outes les raisons sont donc présentes pour faire grève le 6 septembre et de revendiquer une véritable entrée dans le métier progressive !

P

our le SNES, l’entrée dans le métier pour les néo- titulaires devrait s’inscrire dans le prolongement de l’année de stage et de façon progressive. Ainsi, le service des néo-titulaires ne devrait pas dépasser 9 heures par semaine, afin de compenser la charge de travail inhérente à la première affectation et de bénéficier de compléments de formation.

8

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Stagiaires IUFM, le SNES, ce sont avant tout des profs, des CPE, des surveillants

...qui donnent beaucoup de leur temps. Tu as donc affaire à des collègues que tu es susceptible de rencontrer dans un établissement, d'où ce tutoiement.

P

our beaucoup de stagiaires, l’adhésion au SNES est liée à la participation au mouvement inter puis intra- académique. Certes, une des occupations du SNES est la défense individuelle et collective des personnels, et notre efficacité dans ce domaine n’est plus à prouver.

Mais le syndicalisme ne s’arrête pas là !

Etre syndiqué au SNES, c’est être informé.

D

e violentes attaques sont menées contre nos métiers, nos statuts, nos missions. Tu trouveras des éléments sur les projets de réforme dans nos publications (mémos à nous demander, US qui est le périodique national envoyé à tous les syndiqués, bulletin académique...)

E

tre syndiqué au SNES, c’est la possibilité de participer à la réflexion sur nos enseignements, de contribuer à l’élaboration de nos revendications. Car les revendications du SNES ne sont pas construites par quelques uns à Paris.

C'est le seul syndicat à proposer une telle structure démocratique qui permet de faire remonter les attentes, les refus et les propositions des collègues.

Se syndiquer au SNES, c'est cher ?

115 euros pour un certifié/CPE ou 135 pour un agrégé, c'est une somme importante, mais qui ne représente en réalité que 0.7 % de tes revenus sur l’année (payables en plusieurs fois).

T

u peux aussi décider d’attendre pour bénéficier de la déduction fiscale de 66 %, tu seras syndiqué dès aujourd'hui mais le premier prélèvement ne se fera qu'en 2011. Avec cette déduction la cotisation ne "coute"

réellement qu'une quarantaine d'euros.

A

toi qui hésite à te syndiquer, mais qui fais malgré tout confiance au SNES pour t'aider et te conseiller, sache qu’adhérer, c’est se montrer solidaire, c’est aussi garantir une indépendance financière qui met notre syndicat à l’abri des pressions et lui permet de jouer pleinement son rôle.

C

omment se syndiquer ? En donnant le bulletin joint au trésorier du SNES de ton établissement ou en le renvoyant directement au SNES académique.

9

Les résultats aux concours (p.12)

Voici une rapide analyse du SNES Martinique concernant les résultats des concours du second degré situés en dernière page de ce bulletin. Vous y trouverez les chiffres de 2007, 2008 et 2009 regroupés par discipline. A la barre bleue correspond le pourcentage des admissibles par rapport aux présents dans l'académie. Celle en vert, le pourcentage des admis par rapport aux présents, toujours dans l'académie. Enfin à la barre rouge correspond la moyenne nationale des admis par rapport aux présents. Lorsqu'aucune barre n'apparait, le résultat est de zéro.

A

lors que certaines préparations ont un fort taux de réussite (Mathématiques, Espagnol, Art Plastique), d'autres ne semblent pas vouloir "décoller" d'années en années (Histoire-Géographie, Anglais), ce qui est inquiétant.

I

l nous semble que certaines préparations ne se donnent pas les moyens de la réussite de leurs étudiants. Car on ne peut se résoudre à affirmer que les étudiants martiniquais seraient incompétents en Histoire- Géographie alors qu'ils excelleraient en Mathématiques.

D

'une part il faut se poser la question des formations diplomantes de l'UAG (Sont-elles performantes ? Le nombre d'heures dispensées est-il suffisant ? Les professeurs qui y enseignent ont-ils les diplômes requis ? Le suivi des étudiants est-il effectif ?). Mais il faut également regarder de plus près la qualité des formations à l'IUFM. Il n'est pas concevable qu'en deux ans, celle de Mathématiques batte tous les records (et encore une fois nous nous en réjouissons) alors qu'en plus de trois ans, celles d'Histoire-Géographie et d'Anglais semblent autant en décalage avec les attentes du concours.

P

our l'Anglais, il y a clairement un problème de préparation à l'oral : on voit bien la proportion d'étudiants qui ne passe pas la barre de cette épreuve.

Pour l'Histoire-Géographie, une piste pourrait être celle du manque de formateurs spécialisés dans notre ile.

L

e SNES-FSU siège dans les instances de l'IUFM, et c'est à vous "Usagers de l'IUFM" d'interpeler vos représentants pour que les choses changent. Trop souvent encore les représentants n'osent prendre la parole et ne relaient pas les récriminations de leurs électeurs. Il faudra

"oser" cette année, tant le nombre de dossiers qui y seront débattus sera important. Le SNES-FSU vous y aidera !

S E SYNDIQUER

MAINTENANT ET POUVOIR PROFITER DES

DÉDUCTIONS FISCALES POUR 2011, C ' EST

POSSIBLE . I L FAUT

L ' INDIQUER SUR VOTRE

FICHE DE

SYNDICALISATION !

(10)

Venez assister à la réunion d’information le

mercredi 24 novembre à 13h30 au siège du SNES et le mercredi 1er décembre

sur rendez-vous (à prendre par mail ou par l'intermédiaire du site académique : rubrique contact) au siège du SNES Martinique.

L

e mois de novembre sera donc le mois des voeux pour obtenir votre première affectation en qualité de titulaire dans une académie. Vous devrez faire des voeux sur SIAM-Iprof.

Votre barème sera établi par le rectorat de l'académie de Martinique, contrôlé par les représentants du personnel parmi lesquels les représentants du SNES sont largement majoritaires en raison du vote des collègues aux dernières élections professionnelles.

Vous connaîtrez l'académie dans laquelle vous exercerez en mars. En avril vous devrez faire des voeux au mouvement intra-académique (voir le bulletin Intra du SNES Martinique). Si vous êtes affecté sur un poste fixe, vous le connaîtrez à la mi-juin 2011, si vous êtes TZR à la mi-juillet ou fin août 2011.

Vous pouvez aussi participer au mouvement spécifique pour des classes préparatoires aux Grandes écoles ou, certains BTS.

Vous pouvez participer au mouvement dans les TOM.

SYNDIQUÉS

Pour avoir toutes les barres du mouvement Inter depuis 2004, toutes les barres Intra, son

avancement et bien d'autres informations ! UNE SEULE ADRESSE :

www.snes.edu, rubrique adhérent

L ES M UTATIONS I NTER A CADÉMIQUES

S

AISIEDES

DEMANDES

Du 18 novembre 2010 à 07h00 au 7 décembre 2010 à 07h00 (heures

métropolitaines)

M

ODALITÉSDUMOUVEMENT

20 10

http://www.snes.edu/Informations- pratiques-pour-les.html

L

es annonces de Luc Chatel devant le CTPM constituent une véritable provocation.

D’une part, ces annonces sont des mesures au rabais qui constituent une injure pour les nouveaux recrutés au Master, comme pour ceux qui subissent depuis tant d’années une dégradation de leurs conditions d’exercice et de rémunération.

D’autre part, la nature de certaines mesures vise à réactiver des aspects du rapport Pochard largement rejeté par nos professions, en individualisant les carrières et en touchant aux garanties statutaires.

A

lors que la promesse du Président de la République était claire à partir du constat de l’insuffisance des rémunérations des enseignants, le Ministre place les rares mesures de revalorisation des rémunération pour tous sous conditions : changement des missions, travailler plus… Rien n’est envisagé pour les milieux de carrières, rien pour les fins de carrières, rien pour réduire la pénibilité du travail.

Tout cela alors que ceux qui entrent dans le métier ont un salaire équivalent à 1,2 fois le smic, c'était 2,5 fois le SMIC en 1981 !

P

our les nouveaux recrutés au Master, la proposition de 100 euros d’augmentation du salaire est indécente car elle ne reconnaît même pas cette qualification : recrutés un an plus tard avec un diplôme supérieur, ils seraient rémunérés à un salaire inférieur à celui des actuels recrutés après un an d’enseignement.

Dans le même temps, le silence assourdissant sur les autres personnels (CPE, Co-Psy, non titulaires) est éloquent.

En liant la revalorisation aux différentes réformes en discussion (« mastérisation », lycées…), le Ministre prend le risque d’interdire tout réel dialogue social.

L

e Ministre a désormais le choix : s’entêter à maintenir des propositions qui ne peuvent que susciter la colère des personnels ou ouvrir des discussions sur des bases radicalement différentes.

R EVALORISATION DES ENSEIGNANTS , L UC C HATEL

CHOISIT LA PROVOCATION

Le 24 novembre et le 1er décembre des commissaires paritaires répondent à vos

questions : Par exemple :

Suis-je obligé(e) de faire 31 voeux ? Aurais-je l'académie de Martinique ? Comment départage-t-on les stagiaires à égalité de barème ? Faut-il utiliser ses 50 points la première année ? Et si je n'ai pas mon voeu, puis-je réutiliser mes 50 points ? Un conjoint, c'est quoi ?

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(11)

Il faut un autre budget de l’Education nationale, pour une autre politique

éducative !

Communiqué de presse commun des Fédérations de l’Education Nationale - FAEN, FERC/CGT, SGEN/CFDT, FSU, UNSA Education

Dans un contexte social marqué par les mobilisations contre le projet de réforme des retraites, les organisations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Éducation, pleinement impliquées dans l’action inter professionnelle, appellent les personnels de l’éducation nationale à manifester massivement samedi 16 octobre avec l’ensemble de la population.

Les fédérations de l’Éducation s’inquiètent des annonces gouvernementales concernant le projet de loi de finances 2011 sur le champ de l’éducation nationale, qui confirment une nouvelle saignée.

La politique dogmatique du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite impacte particulièrement ce ministère.

16 120 suppressions d’emplois sont programmées pour la seule mission « enseignement scolaire », parmi lesquelles 8 967 postes dans le 1er degré, 4 800 dans le second degré et 600 emplois de personnels administratifs. Tous les niveaux d’enseignement sont gravement touchés, tous les personnels sont concernés.

Les opérateurs sous tutelle du MEN devront rendre 34 emplois (Céreq, CIEP, Cned, INRP, Onisep, Scéren- CNDP). L’enseignement technique agricole perdra, lui, 145 postes.

Cette année encore, l’inégalité de traitement public/privé est flagrante.

Le cynisme gouvernemental et ministériel touche à la provocation, quand « Bercy » précise que le projet de budget 2011 s’appuie sur « un dialogue de gestion rénové avec les académies », au vu de « l’ampleur des moyens consacrés à l’éducation au plan national et la diversité des situations locales ». En clair, ce sera aux académies de faire le travail de coupe, en utilisant les désormais fameux « leviers d’action » que sont notamment l’augmentation des effectifs des classes, la poursuite de la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, la suppression des RASED, la diminution du potentiel de remplacement, les économies faites dans tous les secteurs de l’Éducation (école, collège, lycée, lycée professionnel, services centraux et services déconcentrés, sociaux et de santé), et sur la formation des enseignants…

Les satisfecit ministériels et les expérimentations diverses ne peuvent masquer l’évidence : l’ambition éducative pour tous les jeunes n’est plus une priorité en France.

Cette poursuite des suppressions d’emplois, alors que les effectifs d’élèves augmentent, ne permettra pas au système éducatif de répondre au défi d’une nouvelle étape de démocratisation. Et ce sont les élèves des milieux les plus défavorisés qui en seront les premières victimes.

Nous ne pouvons accepter cette mise à mal du service public d’éducation qui concerne l’ensemble des usagers et des personnels. C’est d’une autre ambition éducative et d’un autre budget dont notre École a besoin pour assurer la réussite de tous et améliorer les conditions de travail des personnels.

Les fédérations de l’Éducation nationale se retrouveront très prochainement pour organiser ensemble une riposte commune afin de peser sur les débats budgétaires.

R ENTRÉE 2010 ET B UDGET 2011

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Education: 40.000 postes supprimés mais pas d'économie

Un rapport de la Cour des comptes, pour la commission des finances de l'Assemblée nationale, vient de révéler qu'en 2009, l'économie nette induite par ces suppressions dans l'éducation nationale, qui représente tout de même près de la moitié de la masse salariale de l'Etat, n'a été que de

138 millions d'euros. Une paille par comparaison avec les 15 milliards d'euros d'économies qu'une réforme des niches fiscales pourrait rapporter. Et avec les 100 milliards d'économies promises d'ici 2013 à Bruxelles.

Retrouver l'intégralité de l'article sur le site Mediapart :

http://fwd4.me/nvN

(12)

P OUR SE SYNDIQUER C ' EST EN PAGE 10 ET C ' EST LA GARANTIE

D ' AVOIR UN SUIVI INDIVIDUEL

PERSONNALISÉ

L ES

MUTATIONS EN PAGE 11

12 WWW . MARTINIQUE . SNES . EDU

Des articles, des videos et des liens pour aller plus loin. Il faut le consulter régulièrement pour se tenir au courant des

dernières actualités.

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