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Les orientations. du Président Tebboune. Foncier industriel, commerce, vaccin Spoutnik V

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Le Chiffre d’Affaires – édité par Sarl Art of Advertising au capital social de 5.000.000 DA Tel. 021 69 64 83 - redactionlca@gmail.com

ACTUALITE > PAGE 3

Mardi 2 mars 2021 N° 3139 Prix : 10 DA Le Quotidien algérien de l’économie et des finances créé le 09 avril 2009 - www.lechiffredaffaires.com

Les orientations

du Président Tebboune

Foncier industriel, commerce, vaccin Spoutnik V…

L

e président de la Ré- publique, Abdelmadjid Tebboune, a tenu, avant-hier, son premier Conseil des ministres avec le gouvernement de «Djerad III».

Consacré exclusivement au traitement des questions éco- nomiques et sanitaires, ce Conseil a été une occasion pour le chef de l’Etat de faire le point sur l’avancement des projets de réforme et égale- ment une occasion pour ins- truire l’Exécutif sur l’impératif d’augmenter la cadence afin de dynamiser l’économie na- tionale, en relançant l’inves- tissement.

À cet effet, M. Tebboune a ordonné la récupération de toutes les assiettes du foncier industriel non exploitées.

«Après avoir écouté l'exposé du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales sur le fonctionnement de la Com- mission d'aide à la définition des sites, la promotion de l'in- vestissement et la régulation du foncier, en sus d'un état des lieux sur le foncier in- dustriel, le Président Tebboune a ordonné la récupération de toutes les assiettes indus- trielles, des milliers, attribuées mais non exploitées à ce jour», lit-on dans un communiqué de la présidence de la Répu- blique. Une décision saluée par les opérateurs et experts en investissement. En effet, la récupération du foncier non exploité sera une aubaine pour les «vrais» investisseurs, dont les projets sont restés bloqués depuis des années pour des raisons bureaucratiques et po- litiques. Durant l’ancien ré- gime, l’attribution du foncier industriel était conditionnée par un soutien politique. Le Président Tebboune a égale- ment donné des instructions portant sur «l'impératif d'as- socier les représentants des investisseurs et du patronat dans l'accompagnement et la promotion de l'investissement, en tant que partenaires dans le développement et acteurs principaux pour la relance de l'économie nationale».

La situation économique et sociale du pays se caractérise par un inquiétant immobi- lisme, la machine productive est à l’arrêt, la croissance re- cule pour la quatrième année consécutive pour atteindre des taux négatifs, les ges- tionnaires et les ordonnateurs sont tétanisés par une peur qui bloque l’investissement.

Ce sont quelques éléments constituant le constat alarmant de l’analyste économique, Mahfoudh Kaoubi, qui ap- pelle à «agir vite» pour re- mettre la machine sur les rails. S’exprimant dans l’émission l’Invité de la ré-

daction de la radio Chaine 3, M. Kaoubi estime que la re- prise de l’investissement est

«le seul moyen qui permettra de redémarrer la machine économique».

Dans ce sillage, il recom- mande des mesures d’urgence consistant à «relancer l’in- vestissement public par la réalisation du budget d’équi- pement adopté par la loi de finances 2021 afin de main- tenir un certain niveau de croissance et par conséquent maintenir en survie les en- treprises».

ACTUALITE > PAGE 3

Redémarrer la machine économique Kaoubi appelle à la reprise de l’investissement

Le président de la Confédé- ration algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, a mis en avant, avant-hier à Alger, la nécessité de s’ins- crire dans la démarche de la transition énergétique.

Lors d’une rencontre orga- nisée via la visioconférence, placée sous le thème : «L’en- treprise algérienne dans la dynamique de la transition énergétique», Sami Agli a souligné l’urgence pour notre pays de se tourner vers une transition plus en faveur des énergies renouvelables. Ceci s’explique notamment, dira- t-il, par une consommation interne de gaz qui devient insoutenable, de la chute des prix du pétrole et du gaz

naturel sur le marché mon- dial et de l’apport des EnR en matière de développement économique et création d’emploi des nouveaux mé- tiers. Pour la CAPC, in- dique-t-il, «la recherche d’al- ternatives aux énergies fos- siles doit être considérée comme une priorité natio- nale, car c’est de la sécurité énergétique de notre pays dont il s’agit. Cette recherche d’alternatives passe néces- sairement par une transition énergétique qui doit s’ap- puyer non pas sur une éner- gie «mono-source» mais sur un mix énergétique où les énergies renouvelables trou- veront leur place».

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Investissement dans les EnR

Un créneau d’avenir pour l’entrepreneuriat

Grands projets structurants

L’Algérie devant l’opportunité d’une compétitivité à l’international

Dans une situation où les sur- coûts restent une caractéris- tique de la gestion des moyens des ports algériens, avec une incapacité de pouvoir faire face au flux des marchandises et des personnes de et vers l’Algérie, cela limite le passage à l’optimisation de l’utilisation des infrastructures et minimise leur rentabilisation, dans un schéma peu compatible avec l’ambition d’arriver à de meil- leurs résultats dans le com- merce extérieur. L’améliora- tion des capacités de traitement portuaire des marchandises en perspective de l’augmen- tation des exportations hors hydrocarbures est liée à une

meilleure gestion des moyens dont sont dotés les ports al- gériens, en se référant aux normes internationales en la matière, avec le passage obligé à la certification des services portuaires. D’ailleurs, toutes les interventions en termes

d’investissement doivent élar- gir les capacités de traitement et de stockage ainsi que les moyens de manutention, ce qui constitue une opportunité certaine pour adopter les normes dans le domaine.

Pour stabiliser les prix de la pomme de terre Destockage d’importantes quantités dès aujourd’hui

Face à la hausse des prix de la pomme de terre constatée ces derniers jours sur le marché, l’Office national interprofes- sionnel des légumes et des viandes (Onilev) compte pro- céder, à partir d’aujourd’hui, mardi, à l’injection de quantités importantes de ce produit agri- cole pour maintenir la stabilité des prix, notamment à l’ap- proche du mois sacré du Ra- madhan.

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Souscription des déclarations fiscales La DGI proroge le délai au 20 mars

Poursuivant sa stratégie d’as- souplissement des procédures, l’administration fiscale a décidé la prorogation du délai de souscription des déclarations fiscales du mois de janvier 2021 au 20 mars prochain.

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Valeur Code Ouverture Clôture Var%

ALLIANCE ASSURANCES ALL 240,00 NC 0,00

BIOPHARM BIO 1225,00 NC 0,00

EGH EL AURASSI AUR 550,00 NC 0,00

SAIDAL SAI 552,00 NC 0,00

Par Zahir Radji

Le complexe touristique CET de la wilaya de Tipaza a repris son activité hier. Dans une première phase, il recevra les familles avant de passer à la réception des touristes étran- gers dans le cadre d’une relance sûre en adé- quation avec des circonstances sanitaires sûres.

Une reprise au parfum du confort et de la modernisation

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Les caisses de la sécurité sociale ont entamé début février le virement des aides financières aux assurés so- ciaux concernés par les frais des examens de scanner, tests PCR et antigénique pour le dépistage de la Covid-19...

Le virement des aides financières entamé

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Mardi 2 mars 2021

LE CHIFFRE DU JOUR

L

e président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a affirmé, avant-hier, que le dernier amen- dement constitutionnel "incorpore des droits importants supplémentaires au profit de la femme", notamment en termes de lutte contre la violence à l'égard des femmes, indique un communiqué du CNDH. Lors de la réunion du sous-comité chargé du suivi de la mise en œuvre des observations finales issues du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, à l'occasion de l'examen des 3e et 4e rapports de l'Algérie autour de "la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discri-

mination à l'égard des femmes", M. Lazhari a indiqué que le dernier amendement constitu- tionnel "incorpore des droits importants sup- plémentaires au profit de la femme, notamment en matière de lutte contre la violence à son égard et la prise en charge des femmes violentées", précise la même source. "La mise en place d'une loi-cadre consacrée à tout ce qui a trait à la violence faite aux femmes est devenue plus que nécessaire en vue de juguler ce phénomène contraire à notre référent civilisationnel, culturel, religieux et sociétal", a soutenu M. Lazhari, ap- pelant les différents secteurs gouvernementaux à "concrétiser les observations finales, mettre

en exergue les progrès accomplis et souligner d'éventuelles difficultés". Il a également demandé au comité "d'établir un rapport précis sur les réalisations accomplies jusqu'à présent". Confor- mément à ses prérogatives constitutionnelles, le CNDH a créé ce comité qui est composé de re- présentants de plusieurs secteurs gouvernementaux et autres ainsi que ceux de la société civile. Ce mécanisme "est un outil supplémentaire sur lequel s'appuie le rapport du Gouvernement algérien à soumettre aux organes conventionnels des Nations unies".

CNDH

Le dernier amendement constitutionnel incorpore

"des droits importants" au profit de la femme

L

e conseiller auprès du président de la Ré- publique, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a souligné, avant-hier à Ta- manrasset, la nécessité d’éveiller et d'éclairer la conscience sociale pour faire face à tout défi pouvant menacer la stabilité du front intérieur.

"Il s’avère nécessaire d’éveiller et d'éclairer la conscience sociale pour affronter les défis me-

naçant la stabilité du front intérieur à la faveur d’une stratégie impliquant l’ensemble des acteurs associatifs, notamment les jeunes de la région", a affirmé M. Berramdane lors d'un séminaire sur "Le renforcement du front intérieur à l’ère des défis conjoncturels", tenu à l’université Hadj Moussa Ag Akhamouk en présence des repré- sentants et acteurs de la société civile locale, à l’initiative de l’académie locale de la société

civile. Le même responsable a, à ce titre, indiqué que "les menaces induites par les nouvelles guerres intelligentes +Smart-warm+ et les rumeurs tendancieuses auxquelles s’exposent les jeunes devront être vigoureusement affrontées, dont la mission de la société civile de contribuer effica- cement à la consolidation de la stabilité et la préservation de la cohésion nationale".

Berramdane, conseiller du président de la République

«Éveiller la conscience collective pour faire face à tous les défis»

L

'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a averti, avant-hier, les chaînes d'in- formation audiovisuelles à "l'im- pératif de veiller à la probité des programmes de débats loin de l'in- sulte, l'invective et l'attaque à la vie privée des personnes, qu'elles soient toujours ou pas en poste", a indiqué un communiqué de l'Au- torité. "L'ARAV avertit, encore une fois, l'ensemble des chaînes d'in- formation audiovisuelles à l'impératif de veiller à la probité des pro- grammes de débats loin de l'insulte,

l'invective et l'attaque à la vie privée des personnes, qu'elles soient tou- jours ou pas en postes et quel que soit le prétexte", souligne la même source qui appelle au "respect du cadre objectif du programme et ce qui intéresse le téléspectateur".

Le communiqué de l'ARAV inter- vient en réponse à une plainte dé- posée, le 22 février, par le ministre de la Jeunesse et des Sports contre la chaîne Ennahar TV pour "cam- pagne de diffamation et d'attaque contre sa personne et contre les membres de son département" à

travers l'émission "Dakhel 18"

(Dans les 18m). "Après visionnage de l'émission et confirmation de

‘l'attaque’ contre le ministre et son instance, l'ARAV a adressé une convocation pour explications à la chaîne, dont le représentant a re- connu l'erreur et a présenté des ex- cuses, s'engageant à ce que ce genre de dépassement ne se reproduise plus", précise la même source. Rap- pelant que la liberté de la presse

"est une liberté responsable mais non absolue", l'ARAV affirme que

"combien même elle (liberté de la

presse) ouvre le champ au débat, dans le cadre de la critique construc- tive et des règles de déontologie, de n'importe quelle question, elle ne saurait être un moyen de déni- grement, de diffamation ou d'in- sulte".

En conclusion, l'ARAV met en garde, dans son communiqué, contre des mesures pénales confor- mément à la loi en cas de non res- pect des règles du droit public, de la loi relative à l'activité audiovisuelle et la déontologie.

ARAV

Les chaînes audiovisuelles appelées à "veiller à la probité" des débats

L’INFO

Agents monétiques agréés Les délais de dépôt des candidatures prorogés au 15 mars

L

e délai de dépôt des candidatures relatives au projet des agents moné- tiques agréés a été prorogé jusqu'au 15 mars prochain, a indiqué, avant-hier, Algérie poste dans un communiqué.

"La Direction générale d'Algérie Poste porte à la connaissance de l'ensemble des entreprises intéressées par l'appel national à manifestation d'intérêt relatif à l'agré- ment des micro-entreprises et start-ups, accompagnant Algérie Poste dans la géné- ralisation des moyens de paiement électro- niques et la promotion de l'activité monétique que la durée de dépôt des can- didatures est prorogée de 15 jours à comp- ter de la date prévue initialement le 28 février 2021", selon le communiqué.

Algérie Télécom Mise en service d’une nouvelle offre Idoom Fibre

A

lgérie Télécom a annoncé, avant- hier, la mise en service d'une nou- velle offre "Idoom Fibre", destinée aux clients résidentiels et permettant aux abonnés de profiter "pleinement" de la té- léphonie et l'internet très haut débit. "Cette offre avantageuse, en vigueur à compter du 28 février 2021, est composée d'un pack d'acquisition incluant les frais de rac- cordements, un modem optique et un mois de connexion offert à un débit supérieur à celui souscrit pour seulement 4 500 DA", précise l'entreprise publique dans un com- muniqué. Idoom Fibre se base sur une technologie FTTH permettant d'"atteindre des débits jusqu'à 100 Mbs, une stabilité et un confort dans les usages", détaille Algé- rie Télécom, ajoutant qu'elle affirme, ainsi, "son engagement à ce que le très haut débit soit accessible à l'ensemble des clients".

El Oued

Plantation de 7 000 palmiers au profit de 1 000 orphelins

U

n projet de wakf visant à planter 7 000 palmiers a été lancé dans la commune de Tindla, dans la daïra de Djamaâ (wilaya d’El M’Ghair), afin d'assu- rer une prise en charge permanente de 1 000 orphelins, a-t-on appris, avant-hier, auprès de l'Association Ethar pour la protection des orphelins. Cette initiative caritative, pre- mière du genre dans la région, s'inscrit dans le cadre des projets lancés par l'association dans le but de trouver des solutions garantis- sant une prise en charge permanente de cette catégorie, a indiqué à l’APS le président de l'association, Abdelbasset Houidi.

DECLARATION DU JOUR

Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) lancera «dans une semaine ou quinze jours au plus tard» l’application «mobile banking» devant permettre aux clients d’effectuer des opérations bancaires à partir d’un téléphone mobile pour davantage d’efficacité et célérité dans la gestion de leurs activités et affaires, a annoncé, avant-hier, le P-DG de cette banque publique, Mohamed Dahmani.

«Lancement incessamment de l’application mobile banking»

milliards de DA représentent le montant des crédits bancaires alloués à l’économie à fin 2020, soit une croissance de 3,05 %, a précisé la Banque Centrale d’Algérie.

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Le Chiffre d’Affaires

Le Chiffre d’Affaires

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ACTUALITÉ Le Chiffre d’Affaires

À

cet effet, M. Tebboune a ordonné la récupération de toutes les assiettes du foncier industriel non exploitées.

«Après avoir écouté l'exposé du ministre de l'Intérieur et des Col- lectivités locales sur le fonction- nement de la Commission d'aide à la définition des sites, la pro- motion de l'investissement et la régulation du foncier, en sus d'un état des lieux sur le foncier in- dustriel, le Président Tebboune a ordonné la récupération de toutes les assiettes industrielles, des mil- liers, attribuées mais non exploi- tées à ce jour», lit-on dans un communiqué de la présidence de la République. Une décision sa- luée par les opérateurs et experts en investissement.

En effet, la récupération du foncier non exploité sera une aubaine pour les «vrais» investisseurs, dont les projets sont restés bloqués depuis des années pour des raisons bureaucratiques et politiques. Du- rant l’ancien régime, l’attribution du foncier industriel était condi- tionnée par un soutien politique.

Le Président Tebboune a égale- ment donné des instructions por- tant sur «l'impératif d'associer les représentants des investisseurs et du patronat dans l'accompa- gnement et la promotion de l'in- vestissement, en tant que parte- naires dans le développement et acteurs principaux pour la relance de l'économie nationale». Ceci est considéré comme étant un acquis pour les opérateurs éco- nomiques qui n’avaient cessé de réclamer leur association dans la

prise de décisions économiques.

D’ailleurs, par le passé, des dé- cisions administratives écono- miques ont été prises, mais sans donner de résultats sur le terrain.

Car, tout simplement, elles sont incohérentes avec la réalité éco- nomique du pays.

Le Chef de l’Etat, qui s’est dit conscient de la situation et suit de près tous les dossiers, a or- donné «l'assainissement des ac- cumulations négatives caractéri- sant, par le passé, la politique du ministère de l'Industrie, en adé- quation avec les textes juridiques et la nouvelle orientation de la politique industrielle». Un nou- veau code de l’investissement est en phase de finalisation, rap- pelle-t-on.

Des zones d’activités sous la tutelle des APC

L’autre mesure phare prise dans le domaine de l’investissement concerne l’association des com- munes dans l’attribution du fon- cier industriel. M. Tebboune a, en outre, ordonné le placement des zones d'activités sous la tutelle et à la disposition des présidents des Assemblées populaires com- munales (APC) pour définir les besoins de chaque région en termes d'activités et l'ouverture de la voie devant les start-ups.

Dans le domaine du Commerce, M. Tebboune a chargé le ministre Kamel Rezig de la relance de l’activité de l’usine de Jijel de production de l’huile de table. Il a mis l’accent sur la nécessite de trouver une solution «immédiate pour engager le transfert de pro-

priété de l'usine de Jijel de pro- duction de l'huile de table suite aux jugements définitifs rendus contre les anciens propriétaires et à accélérer sa remise en pro- duction», ainsi que l’activation effective des dispositions de la loi sur la concurrence interdisant le monopole et la pénurie. Il a également appelé le ministre à la révision des mécanismes de subvention du fourrage et aliments de batail en vue de l'orientation rationnelle vers la consolidation de la production nationale et la réduction de la facture des im- portations de manière à garantir la stabilité des prix des viandes sur le marché national. Il a insisté, dans ce sens, sur la lutte contre la spéculation.

Réduire la facture d’importation des médicaments de 400 millions

de dollars

Evoquant le secteur de l’industrie pharmaceutique, le président de la République a ordonné la pour- suite des contacts avec le parte- naire russe pour faire aboutir le projet de production du vaccin Spoutnik V en Algérie dans les plus brefs délais. La réalisation du projet de partenariat permettra de répondre d’abord à la demande locale et l’exportation des quan- tités importantes de ce vaccin vers des pays africains et du Moyen Orient. Dans ses orienta- tions au ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a appelé à l’accélération des pro-

cédures de soutien à l’investis- sement dans la filière pharma- ceutique afin de réaliser les ob- jectifs tracés, à savoir réduire les importations d’au moins 400 mil- lions de dollars d’ici la fin de l’année en cours et de s’orienter vers l’exportation. C’est un vé- ritable défi à relever par les opé- rateurs et fabricants algériens et étrangers activant localement.

Par ailleurs, il a instruit les mem- bres du gouvernement de main- tenir des mesures préventives prises, en particulier la fermeture des frontières et de l'espace aérien au vu de la conjoncture sanitaire mondiale marquée par la propa- gation du variant du nouveau Coronavirus et la poursuite du programme de vaccination anti- Covid 19.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu, avant-hier, son premier Conseil des ministres avec le gouvernement de «Djerad II». Consacré exclusivement au traitement des questions économiques et sanitaires, ce Conseil a été une occasion pour le chef de l’Etat de faire le point sur l’avancement des projets de réforme et également une occasion pour instruire l’Exécutif sur l’impératif d’augmenter la cadence afin de dynamiser l’économie nationale, en relançant l’investissement.

Foncier industriel, commerce, vaccin Spoutnik V…

Les orientations du Président Tebboune

Par Zahir Radji

Investissement dans le domaine touristique

La libération de l’initiative recommandée

L

a situation économique et sociale du pays se caractérise par un in- quiétant immobilisme, la ma- chine productive est à l’arrêt, la crois- sance recule pour la quatrième année consécutive pour atteindre des taux né- gatifs, les gestionnaires et les ordonna- teurs sont tétanisés par une peur qui bloque l’investissement. Ce sont quelques éléments constituant le constat alarmant de l’analyste économique,

Mahfoudh Kaoubi, qui appelle à «agir vite» pour remettre la machine sur les rails. S’exprimant dans l’émission l’In- vité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Kaoubi estime que la reprise de l’in- vestissement est «le seul moyen qui per- mettra de redémarrer la machine écono- mique». Dans ce sillage, il recommande des mesures d’urgence consistant à «re- lancer l’investissement public par la réa- lisation du budget d’équipement adopté

par la loi de finances 2021 afin de main- tenir un certain niveau de croissance et par conséquent maintenir en survie les entreprises». Il plaide, également, en fa- veur de la dépénalisation de l’acte de gestion qui paralyse l’administration et les banques «depuis plus de deux ans».

«En plus des outils dépassés et de l’inef- ficacité manifeste, la peur paralyse la sphère institutionnelle et administra- tive», souligne-t-il en appelant à dépé-

naliser l’acte de gestion devenu, selon lui, «un justificatif systématique de la non prise de décision et du blocage». Il a cité à titre d’exemple le gel des de- mandes de financement au niveau des banques publiques. L’invité de la Chaîne 3 appelle à des «mesures coura- geuses» pour relancer la machine éco- nomique et à l’institution d’un fonds pour venir en aide aux entreprises en difficulté.

Redémarrer la machine économique

Kaoubi appelle à la reprise de l’investissement

L

e secteur du tourisme qui revêt une importance capitale dans le plan de relance économique du pays est au centre des préoccupations des pouvoirs publics. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a instruit le nouveau ministre du secteur, Mohamed Ali Boughazi, de l’associa-

tion, en tant qu'acteurs réels, des syndi- cats de patronat en vu de l'allègement des procédures relatives à l'investisse- ment, voire leur consultation même dans la distribution du foncier, ainsi que la libération de l'initiative pour encoura- ger l'investissement dans le secteur et ne pas les hypothéquer en mettant «les

investisseurs à la merci de l'administra- tion et des présidents des APC, surtout quand il s'agit d'investissements privés avec autofinancement et foncier parti- culier». Il a également mis l’accent sur la nécessité de la préservation du fon- cier agricole lors de l'octroi de permis aux investisseurs dans le cadre des pro-

jets d'expansion touristique et la protec- tion des gestionnaires par des textes de loi encourageant la libération de l'initia- tive devant les investisseurs et le ban- nissement de la bureaucratie adminis- trative.

Z. R.

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Mardi 2 mars 2021

ACTUALITÉ Le Chiffre d’Affaires

L

ors d’une rencontre orga- nisée via la visioconfé- rence, placée sous le thème : «L’entreprise algérienne dans la dynamique de la transi- tion énergétique», Sami Agli a souligné l’urgence pour notre pays de se tourner vers une tran- sition plus en faveur des énergies renouvelables. Ceci s’explique notamment, dira-t-il, par une consommation interne de gaz qui devient insoutenable, de la chute des prix du pétrole et du gaz naturel sur le marché mondial et de l’apport des EnR en matière de développement économique et création d’emploi des nou- veaux métiers. Pour la CAPC, indique-t-il, «la recherche d’al- ternatives aux énergies fossiles doit être considérée comme une priorité nationale, car c’est de la sécurité énergétique de notre

pays dont il s’agit. Cette re- cherche d’alternatives passe né- cessairement par une transition énergétique qui doit s’appuyer non pas sur une énergie «mono- source» mais sur un mix éner- gétique où les énergies renou- velables trouveront leur place».

Les enjeux sont considérables : une filière industrielle à pro- mouvoir, des milliers d’entre- prises à créer ou à reconvertir, des filières de formation à dé- velopper et à la clé des centaines de milliers d’emplois verront le jour. A ce titre, la CAPC sou- tiendra, ajoute-t-il, toute politique publique qui encouragera les projets relatifs aux énergies re- nouvelables impliquant des tech- nologies nouvelles et innovantes.

Les entreprises algériennes ont un rôle central à jouer pour faire face aux défis de cette transition énergétique. Ces défis sont aussi autant d’opportunités de renfor-

cer le leadership international des entreprises algériennes vers une Afrique Sub-saharienne qui ambitionne de développer 30 GW de solaire à horizon 2025.

Il s’agit, selon Agli, d’impulser une véritable dynamique du tissu économique local et faire émer- ger à terme des champions lo- caux qui partiront à la conquête de l’Afrique où des opportunités

sont réelles et abordables pour nos entreprises. «Nous souhai- tons voir émerger des dizaines de champions économiques, d’entreprises nationales de grande envergure dans tous les segments du secteur des énergies renouvelables : le solaire pho- tovoltaïque et le solaire ther- mique, l’éolien, la biomasse, la géothermie». L’enjeu dans l’amé-

lioration de l’attractivité du mar- ché algérien doit être la prospérité et la compétitivité des entreprises algériennes dont l’engouement, pour les énergies renouvelables et les différentes activités du secteur de l’énergie est consi- dérable.

L’industrie des énergies renou- velables algériennes qui reposent sur des matières premières iné- puisables doit démarrer sur de bonnes bases. «S’il y a bien un secteur vers lequel il faudra orienter la politique d’entrepre- neuriat et d’investissement c’est bien celui-là.

C’est un secteur d’avenir dont dépend grandement la réussite de la transformation de notre économie. Les entreprises na- tionales, publiques ou privées, doivent en être les leaders et l’investissement direct étranger viendra en appoint de ces entités locales», a-t-il conclu.

Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, a mis en avant, avant-hier à Alger, la nécessité de s’inscrire dans la démarche de la transition énergétique.

Investissement dans les EnR

Un créneau d’avenir pour l’entrepreneuriat

Par Z. R.

L

e complexe touristique CET de la wilaya de Tipaza a repris son activité hier. Dans une première phase, il recevra les familles avant de passer à la réception des touristes étrangers dans le cadre d’une relance sûre en adéquation avec des circonstances sanitaires sûres. Cette réouverture intervient suite à une opération de restauration visant la modernisation du

complexe, ce qui lui permettra de fournir à l’avenir des prestations de haut niveau et avec des prix concurrentiels.

Ce village touristique du CET est considéré comme l’une des édifices touristiques les plus prisées de la wilaya de Tipaza.

Il a été bâti durant les années 1970 avec une architecture mixant les deux modèles, grec et magrébin. Les opérations de modernisation dont a bénéficié ce complexe ont touché divers volets, tels que l’ébergement et la restauration mais aussi le volet numérisation pour faire de cet

édifice un village touristique intelligent. Dans ce sillage, le P-DG du complexe, M.

Mohamed Boudouma, a affirmé que la structure qu’il dirige constituera un pôle touristique d’excellence, et ce, dans le cadre des efforts qui visent la relance du secteur touristique dans notre pays pour qu’il devienne une alternative économique valable. Un objectif très légitime pour un complexe de 1 030 lits et qui sert 1 000 repas /jour en sus de son emplacement, situé au bord de la mer.

L

e groupe de télécommunications Ooredoo a rendu public, le 14 février dernier, son bilan financier de l’année 2020, dont celui de sa filiale algérienne, confirmant sa dynamique commerciale et son leadership dans le segment du digital et de l’Internet mobile haut débit.

Ooredoo Algérie a clôturé l’année 2020 par la consolidation de son positionnement dans le secteur national de la téléphonie mobile notamment à travers la diversification de ses solutions digitales. Par les chiffres, Ooredoo Algérie a enregistré en 2020 des revenus de 78,4

milliards de dinars algériens. Le résultat avant intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (EBITDA) s’est élevé à 25,8 milliards de dinars algériens en 2020. Concernant les investissements, Ooredoo Algérie a investi 19,5 milliards de dinars algériens durant l’année 2020, notamment dans la modernisation de son réseau 4G. Quant au nombre de clients, il a dépassé les 12,5 millions d’abonnés à fin décembre 2020.

Au sein du groupe Ooredoo, Ooredoo (Algérie) représente 10

% du nombre total d’abonnés et 9 % du volume global des investissements.

Complexe touristique CET de Tipaza

Une reprise au parfum du confort et de la modernisation

Bilan financier d’Ooredoo

78,4 milliards de DA de revenus en 2020

P

oursuivant sa stratégie d’as- souplissement des procé- dures, l’administration fis- cale a décidé la prorogation du délai de souscription des déclara- tions fiscales du mois de janvier 2021 au 20 mars prochain.

Conjoncture sanitaire oblige, ponc- tuée par les mesures de prévention et surtout la situation difficile des entreprises nationales, publiques et privées, caractérisée par des difficultés financières, la Direction générale des impôts indique dans un communiqué rendu public, hier, que le délai de souscription des déclarations fiscales sera prorogé

de deux mois. Une bonne nouvelle pour les opérateurs économiques.

«L’administration fiscale porte à la connaissance des opérateurs économiques que le délai de sous- cription de la déclaration fiscale série G50 relative au mois de jan- vier 2021 et les déclarations défi- nitives au titre de l’Impôt Forfai- taire Unique (IFU), séries Gn 12 bis et Gn 12 ter, est prorogé, à titre exceptionnel, jusqu’au 20 mars 2021», précise la DGI sur son site web. Aussi, la DGI a invité les contribuables concernés, à l’avenir, à prendre leurs dispo- sitions pour souscrire leurs décla- rations fiscales dans les délais lé- gaux. L’Administration fiscale rap-

pelle, en outre, que des mesures de facilitation sont prévues au profit des contribuables présentant des difficultés financières avérées pour s’acquitter de leurs obligations fiscales. Ces facilitations portent notamment sur la possibilité d’oc- troi d’un calendrier de paiement, tenant compte des capacités fi- nancières des contribuables, la fa- culté de souscrire au dispositif de rééchelonnement de la dette fiscale, pour les entreprises confrontées à des difficultés financières. Elles englobent également la remise gracieuse des pénalités de recou- vrement pour les contribuables procédant au paiement de la totalité de leur dette fiscale et parafiscale

en un seul versement, dispositif qui prendra fin le 31 décembre 2021. La DGI souligne, enfin, que les services fiscaux demeurent dis- ponibles pour le traitement et la prise en charge diligente des sol- licitations, d’ordre fiscal, suscep- tibles d’être formulées par les contribuables. Des mesures qui ne manqueront pas de permettre aux opérateurs économiques de

«souffler» et surtout de s’acquitter de leurs impôts dans de meilleures conditions. La direction des impôts prolonge le délai des déclarations d’impôts et taxes jusqu’à la fin du confinement. Une mesure as- sortie de la suspension de l’article 15 de la Loi de Finance 2020. Il

convient de rappeler que la DGI a pris au mois d’avril 2020 une série de mesures urgentes afin d’apporter des facilités aux entreprises algé- riennes en difficultés financières suite à l’arrêt quasi-total de l’ac- tivité économique dans le pays, en raison de la situation excep- tionnelle du Coronavirus (Covid- 19). Ces mesures fiscales se tra- duisent, selon le document de la DGI, par le report des déclarations mensuelles et annuelles des impôts et taxes pour les petites et moyennes entreprises (PME), au même titre que les professions li- bérales jusqu’à la fin du confine- ment.

Souscription des déclarations fiscales

La DGI proroge le délai au 20 mars

Synthèse et traduction Aziz Latreche Par Arezki Louni

(5)

ACTUALITÉ Le Chiffre d’Affaires

L

’amélioration des capacités de traitement portuaire des marchandises en perspec- tive de l’augmentation des expor- tations hors hydrocarbures est liée à une meilleure gestion des moyens dont sont dotés les ports algériens, en se référant aux normes inter- nationales en la matière, avec le passage obligé à la certification des services portuaires. D’ailleurs, toutes les interventions en termes d’investissement doivent élargir les capacités de traitement et de stockage ainsi que les moyens de manutention, ce qui constitue une opportunité certaine pour adopter les normes dans le domaine. La modernisation des infrastructures permet, en fait, une meilleure pro- ductivité à quai, jouant ainsi en faveur d’une prise en charge plus efficace des attentes des armateurs.

Dans ce cadre, l’insistance du pré- sident de la République sur la né- cessité du démarrage du grand projet du port d’El Hamdania du centre du pays est plus que vital pour l’économie du pays en plu- sieurs points en relation avec la réforme qui devra avoir lieu dans un proche avenir. Le projet va voir associer l’Algérie et la Chine

dans un projet structurant qui bé- néficiera aux attentes du pays à se doter de moyens d’une logis- tique portuaire moderne et capable de proposer des solutions quant à une meilleure fluidité des mar- chandises. L’Algérie a l’ambition de pouvoir drainer un certain ni- veau d’activité commerciale à

l’ouest de la méditerranée, avec une ouverture sur l’offre des ser- vices de transit et bien sûr de ca- naliser la fourniture des marchés africains en différents biens et en exploitant la mise en application des avantages consentis dans le cadre des accords de la zone afri- caine de libre-échange (ZLECAF).

Pour les deux cas de figure, l’Al- gérie aura à bénéficier de l’enga- gement de la Chine pour investir dans des projets d’infrastructure à travers sa stratégie mondiale de la route de la soie, avec une attitude offensive en matière de délocali- sation des industries chinoises.

D’ailleurs, une proposition dans

le sens de la construction de zones industrielles chinoises en Algérie est faite et n’attend que l’accep- tation de la partie algérienne soit donnée, dont la fabrication des voitures qui est intéressante pour le pays. Comme est attendu éga- lement que la Chine utilise l’in- frastructure portuaire d’El Ham- dania pour alimenter ses projets en Afrique, ce qui donne un sens à la rentabilisation et à la compé- titivité des services portuaires du nouveau port.

D’une autre part, ce grand projet de port structurant est une oppor- tunité pour les pouvoirs publics pour la mise en application du partenariat public-privé, en asso- ciant des capitaux privés algérien, dans une approche qui permettra de faire des économies sur la dé- pense publique et de passer à un nouveau mode de gestion des pro- jets concernés après leur réalisa- tion. Une tendance vers la construction d’un modèle de ren- tabilisation de la dépense publique qui manque tant pour un pays comme l’Algérie qui a eu cette habitude de ne pas se soucier du résultat des investissements publics et a conduit à un cumul de mau- vaise performance et de gaspillage dans le passé.

Dans une situation où les surcoûts restent une caractéristique de la gestion des moyens des ports algériens, avec une incapacité de pouvoir faire face au flux des marchandises et des personnes de et vers l’Algérie, cela limite le passage à l’optimisation de l’utilisation des infrastructures et minimise leur rentabilisation, dans un schéma peu compatible avec l’ambition d’arriver à de meilleurs résultats dans le commerce extérieur.

Grands projets structurants

L’Algérie devant l’opportunité

d’une compétitivité à l’international

Énergie

Poursuivre les efforts pour renouveler les réserves et augmenter la production

L

e ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis l'accent, avant-hier à Alger, sur l'impératif de poursuivre les efforts en vue du re- nouvèlement des réserves en hydrocarbures et de l'augmentation de la production, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors d'une réunion avec les cadres centraux du ministère, M. Arkab a appelé à "la poursuite de l'action afin de garantir la

sécurité énergétique et à davantage d'efforts pour renouveler les réserves en hydro- carbures du pays et augmenter la produc- tion", note la même source.

Le premier responsable du secteur a donné les instructions nécessaires concernant le projet de mine de fer de Gara Djebilet et de projet de phosphate à l'Est du pays, lesquels constituent "une priorité absolue devant être concrétisée dans les plus brefs

délais", a-t-il estimé. Par ailleurs, M.

Arkab a instruit les cadres du ministère à l'effet d'œuvrer avec les institutions du secteur pour "l'amélioration de la qualité des services et l'accès du citoyen et des différents secteurs productifs du pays aux meilleurs services, notamment l'énergie".

Concernant l'opération de fusion des sec- teurs des mines et de l'énergie, le ministre

a appelé à ''l'achèvement de l'opération de fusion de manière rapide et efficace dans le souci de se focaliser sur les projets et les grands chantiers du secteur".

M. Arkab a souligné, en outre, que "l'Etat algérien, à travers le secteur de l'Énergie et des Mines, est pleinement engagé à re- lever tous les défis et les enjeux rencontrés actuellement et à l'avenir", conclut la source.

Dépistage de la Covid-19

Le virement des aides financières entamé

L

es caisses de la sécurité sociale ont entamé début février le virement des aides financières aux assurés sociaux concernés par les frais des exa- mens de scanner, tests PCR et antigé- nique pour le dépistage de la Covid-19, a-t-on appris, hier, auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. "La Caisse nationale des assu- rances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et la Caisse nationale de la sécu- rité sociale des non-salariés (CASNOS) ont entamé, au début du mois de février dernier, le virement des aides financières sur les comptes CCP des assurés sociaux concernés par les frais des examens de scanner et tests PCR et antigéniques pour le dépistage de la Covid-19", a affirmé le

directeur général par intérim de la sécu- rité sociale au ministère, Faouzi Haouam, dans une déclaration à l'APS.

Le même responsable a expliqué que cette procédure a été formalisée par un arrêté interministériel (Finances, Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale), rappelant que l'engagement des dépenses financières nécessite un ancrage juri- dique. À cet effet, M. Haouam a souligné que les deux caisses ont été mobilisées pour prendre toutes les dispositions en vue d'assurer le meilleur accueil aux ci- toyens qui se présentent pour déposer leurs demandes afin de réussir cette opé- ration. Il a fait savoir que la CNAS et la CASNOS ont commencé, janvier der- nier, à recevoir les demandes émanant

des assurés sociaux affiliés, déposées et traitées au niveau des centres payeurs (CP) d’affiliation. "La première vague de demandes était importante" et l'opération

"nécessitait un délai de traitement" des dossiers, a-t-il argué, sans pour autant donner de statistiques des dossiers récep- tionnés. Néanmoins, il a tenu à rassurer que "toutes les demandes déposées au ni- veau des CP ont été traitées par la CNAS et la CASNOS". "Pour bénéficier de ces remboursements financiers, les concer- nés doivent présenter uniquement l’or- donnance médicale et le résultat de l’examen du scanner thoracique pour le dépistage de la Covid-19 ainsi que les tests PCR et rapide antigénique", a-t-il rappelé. En application des instructions

du président de la République, M. Abdel- madjid Tebboune, le gouvernement avait décidé l'octroi d'aides financières aux ci- toyens dans les frais engagés pour les examens de scanner et autres tests PCR et antigéniques pour diagnostiquer les contaminations à la Covid-19, d’un mon- tant de 5 000 DA pour les frais engagés au titre de l’examen du scanner thora- cique Covid-19, 3 500 DA pour les frais engagés au titre du test RT- PCR Covid- 19 et 1 500 DA pour les frais engagés au titre du test rapide antigénique Covid-19.

En vigueur depuis le 1er janvier 2021 pour une durée de six mois, cette mesure est "renouvelable en fonction de l’évolu- tion de la situation épidémiologique", rappelle-t-on.

Par Abdelkader Mechdal

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B

lida est sortie de sa léthargie durant ces deux derniers mois, notamment, suite à la décision d’assouplissement des mesures de lutte contre la pandé- mie, après une année difficile du- rement ressentie par les citoyens, suite à la déclaration du premier cas de Covid-19 dans la wilaya, soumise à un mois de confinement total à partir de fin mars 2020, et partant un arrêt quasi total de la vie en son sein, reflété par une in- terruption générale des activités commerciales et l’interdiction de circulation et de sortie (sauf avec autorisation). En effet, la stabili- sation de la situation sanitaire suite au recul constaté dans le nombre des cas d’atteinte a incité les auto- rités locales à la modification des horaires de confinement partiel (22h00 jusqu’à 5h00) et à l’as- souplissement des mesures pré- ventives, dont notamment celles relatives à l’autorisation de pour- suite de la majorité des activités commerciales et de la réouverture des salles de sport et des jardins publics restés fermés pendant près d’une année. Une décision qui a eu pour effet immédiat un "retour de la vie" au niveau des artères principales de la ville, à l’instar du boulevard Mohamed Boudiaf, dit boulevard des 20 mètres, du boulevard Larbi Tebessi du cen- tre-ville et de toutes les artères principales de la commune d’Ouled Aich, réputée pour ses magasins de vêtements et de chaussures et ses restaurants. Le trafic routier a, également, retrouvé son droit de cité, au moment où les jardins publics, rouverts dernièrement,

enregistrent une affluence consi- dérable de visiteurs visiblement pressés de rattraper le temps perdu, après un long temps de confine- ment dû à l’état d’alerte décrété pour limiter la propagation du nouveau coronavirus.

Entame de la campagne de vaccination et stabilisation de

la situation sanitaire

La stabilisation de la situation sa- nitaire et le recul des cas d’atteintes a fait soupirer d’aise les citoyens de Blida, d’autant plus que celle- ci a été choisie comme wilaya pilote pour le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19. "Une opération

qui enregistre un important en- gouement de la part des citoyens désireux de se faire vacciner", selon le directeur local de la santé et de la population (DSP), Mohamed Djemai. "Depuis le début de la campagne, une importante af- fluence de citoyens est enregistrée au niveau de la polyclinique de la cité El Mouz du centre-ville et de l’établissement hospitalier spécialisé dans la greffe d’organes du CHU Franz Fanon", a assuré le même responsable, qui a signalé la vac- cination, à ce jour, de 1 250 per- sonnes, dont 550 relevant du sec- teur de la santé (avec la première dose du vaccin anti-Covid-19), au moment où 1 217 parmi elles ont déjà reçu leur 2e dose de

vaccin. M. Djemai a, également, fait part de "près de 2 000 per- sonnes ayant obtenu des rendez- vous pour recevoir le vaccin durant les prochaines semaines, soit dès réception d’un nouvel arrivage de vaccin", a-t-il informé. À noter que la wilaya de Blida, qui a enre- gistré la déclaration du premier cas de Covid-19 début mars 2019, a recensé plus de 130 morts par ce virus et plus de 4 400 cas d’at- teintes, selon les chiffres du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus.

Le DSP de Blida a, pour sa part, affirmé le recul, ces derniers temps, des cas accueillis au niveau de l’hôpital ou des cas confirmés. "Le nombre de cas de Covid-19 pris en charge actuellement, à l’échelle de la wilaya, ne dépasse pas les 200 malades", a-t-il assuré. Un fait confirmé par le chargé de la communication auprès de la di- rection de la Protection civile de la wilaya, le lieutenant Adel Zer- rimi, qui a, également, signalé un

"recul des cas de suspicion d’at- teinte qui sont évacués par les ser- vices de la Protection civile vers les services spécialisés des hôpitaux, au même titre que des appels reçus par le centre opérationnel de ce corps, portant sur le signalement de cas d’atteintes et de demandes

d’information à ce sujet", a-t-il expliqué. Le responsable a fait cas, à ce titre, de 280 000 appels reçus depuis la déclaration de la pandé- mie pour demander l’évacuation d’un cas suspect ou des informa- tions sur les symptômes de la ma- ladie et les mesures à suivre pour y faire face, tandis que le nombre quotidien des appels durant le pic de la pandémie était de 350 appels/jour.

Outre l’évacuation des malades et leur assistance, les services de la Protection civile de Blida ont consenti des efforts considérables au volet information et sensibili- sation contre ce virus, à travers le lancement, en 2020, de pas moins de 47 campagnes de sensibilisation à ce sujet. Les services de la sûreté de wilaya ne sont pas demeurés en reste de cette lutte à travers le lancement de campagnes de sen- sibilisation, mais aussi de distri- bution de près de 11 300 masques de protection au profit des citoyens, selon la cellule d’information et des relations générales de ce corps sécuritaire. La sûreté de wilaya a, en outre, organisé pas moins de dix-neuf opérations de désinfection, avec ses moyens propres, au profit de places publiques, de sites ac- cueillant du public et d’établisse- ments éducatifs.

06

Mardi 2 mars 2021

RÉGIONS

Blida - Une année après l’enregistrement du premier cas de Covid-19

Un retour prudent "à la normale"

Une année après la découverte du premier cas d’atteinte par la Covid-19, début mars 2019 à Blida, la

population locale a retrouvé ses habitudes dans la wilaya, où un retour prudent "à la normale" est constaté, en dépit du sentiment de peur qui demeure de mise chez certains citoyens craignant une nouvelle déclaration de cette pandémie.

Le Chiffre d’Affaires

Constantine - Réfection de routes secondaires

Plus de 360 millions de DA dégagés

L

a wilaya de Constantine a bénéficié d’une enveloppe de plus de 360 millions de dinars destinées à la ré- habilitation de 35 km de routes secon- daires menant vers plusieurs zones d’om- bre recensées au niveau de la wilaya, a-t- on appris, avant-hier, du directeur des tra- vaux publics de la wilaya, M. Rachid Ou- rabah. Une dizaine de projets de réfection de chemins communaux seront lancés dans ce cadre, a fait savoir M. Ourabah qui a mis l’accent sur l’importance de ces opérations pour le désenclavement de

plusieurs zones d’ombre réparties à travers les différentes communes de la wilaya. La direction locale des Travaux Publics œu- vre, conformément aux directives du Gouvernement, à améliorer le cadre de vie des habitants des zones d’ombre, a souligné le même responsable, faisant état de l’établissement d’un programme de désenclavement axé sur la réhabilitation du réseau routier desservant toutes les ré- gions lointaines de la wilaya. La wilaya de Constantine est forte de 530 km de che- mins communaux, selon les informations

recueillies auprès des responsables de la DTP qui ont recensé «plus de 260 km de routes en mauvais état, nécessitant des opérations de mise à niveau». Durant l’exercice 2020, les services de la direction des Travaux Publics ont lancé les travaux de réfection de 45 km de chemins com- munaux pour un investissement de plus de 400 millions de dinars, a rappelé le même responsable, précisant que le taux d’avancement des chantiers a dépassé les 50 %. D’autres opérations similaires se- ront programmées et réalisées dans le ca-

dre du programme national de prise en charge des zones d’ombre, a encore souli- gné le même responsable qui a indiqué que ses services s’attèlent à arrêter un plan d’action pour le désenclavement de ces zones à concrétiser au fur et à mesure de la mobilisation des ressources financières nécessaires. Les opérations de réfection des chemins communaux lancées à ce jour ont ciblé les zones d’ombre des com- munes d’Ain Abid, Oued Rahmoune, Ben Badis, Béni H’midène et Zighoud Youcef, a-t-on rappelé.

Alger

Relogement de 128 familles occupant des habitations précaires

Q

uelque 128 fa- milles occupant des habitations précaires dans les com- munes de Bab Ezzouar et Baraki ont été relo- gées, avant-hier, dans le cadre de la 27e opéra- tion de relogement, in- dique un communiqué

de la wilaya d'Alger. "La 27e opération de reloge- ment a concerné 128 fa- milles issues des bidon- villes Mahmoudi (Ba- raki) et Douzi (Bab Ez- zouar), lesquelles ont bé- néficié de logements dans le cadre du pro- gramme de logement

public locatif (LPL) à la cité Haouch Mihoub (Baraki)", note le com- muniqué. L'opération en question, qui a per- mis la récupération d'une assiette foncière importante pouvant être exploitée dans la réalisa- tion de structures pu-

bliques, a été supervisée par les walis délégués des circonscriptions admi- nistratives de Baraki et de Dar El Beida, en pré- sence des autorités lo- cales et sécuritaires, conclut la source.

(7)

ETUDES ET ANALYSE

L’industrie agroalimentaire en Algérie

Le secteur n’a pas réussi à faire face à la demande alimentaire

Le Chiffre d’Affaires

S

elon le sommet mondial de l’alimentation 1996 «FOA», la définition de la sécurité alimentaire est comme suit : «La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se pro- curer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins préfé- rences alimentaires pour mener une vie saine et active». Les IAA dans les pays où la production agricole est remarquable consti- tuent une branche importante qui permet de transformer et convertir la production agricole excédentaire en produits finis afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement alimentaire et la stabilité des prix.

Ce qui permet d’absorber les ex- cédents de production végétale et animale, qui sont disponibles en d’autres saisons que les saisons de production et contribuent à l’élimination des risques résultant d’une production accrue, apportant ainsi l’une des solutions les plus importantes aux problèmes de la sécurisation des marché de l’agroa- limentaire. L’investissement dans ces industries peut également contribuer à l’intégration avec le secteur agricole et réduire les per- turbations sur les marchés agricoles et agroalimentaires. Par consé- quent, les IAA constituent un maillon important dans les efforts visant à atténuer les problèmes

alimentaires. Dans les cas où les pays ont un avantage comparatif dans la production de matières agricoles en quantités suffisantes, ces produits agricoles primaires ne conviennent à la consommation immédiate qu’après modification et transformation (par exemple les céréales). Lorsque les capacités locales de ces pays ne sont pas admissibles à de tels ajustements et transferts, ils doivent les exporter sous sa forme brute et de réim- porter leurs dérivés sous leur forme finale, supportant ainsi la perte résultant de la différence du prix qui fonctionne pour les exporta- teurs de produits agricoles sous leur forme finale. L’industrie agroalimentaire occupe actuelle- ment une place importante dans l’économie algérienne et dans le commerce extérieur. Elle est vitale, du fait du rôle important qu’elle joue pour répondre aux besoins nutritionnels de la population et assurer la sécurité alimentaire.

Par conséquent, le développement de cette industrie constitue un en- jeu social, économique et financier pour l’Algérie. Ceci apparaît à travers les objectifs qui lui sont assignés en matière de lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, la contribution à la croissance économique, le développement social et rural et à la préservation de l’environnement. Le secteur agroalimentaire en Algérie est ca- ractérisé par une grande diversité

des filières d’activité, telles que l’industrie laitière, l’industrie cé- réale, l’industrie des huiles et corps gras et l’industrie sucrière.

Ce qui explique la diversification des produits commercialisés par cette industrie. L’une des carac- téristiques structurelles de ces fi- lières est qu’elles sont faiblement intégrées, particulièrement en amont.

Les intrants utilisés par ces en- treprises agroalimentaires sont constitués principalement des ma- tières premières importées. En ef- fet, même si l'Algérie a un grand potentiel de production dans les industries agroalimentaires mais elle reste un phénomène handicapé et n’a pas réussi à faire face à la demande alimentaire tirée par le croît démographique. Ainsi, les importations de produits agroali- mentaires restent élevées car 75

% de sa production est réalisée à partir de matières importées et les exportations sont encore faibles car notre entreprise ne peut pas fournir des produits de haute gamme, ce qui lui permet d'être compétitive sur les marchés étran- gers.

Contribution du secteur à la sécurité alimentaire Afin d'assurer la sécurité alimen- taire en Algérie, davantage d'efforts sont faits pour développer et amé- liorer les secteurs industriels, y

compris l'industrie agro-alimen- taire, et pour cela, diverses stra- tégies ont été adoptées dans ce sillage. Cependant, malgré ces stratégies de développement, ce secteur n'a pas encore pu assurer une sécurité alimentaire durable car il souffre encore de nombreux obstacles. L'industrie agroalimen- taire a incité tous les pays du monde à prêter attention à ce sec- teur pour plusieurs raisons, no- tamment le développement rapide et l’évolution de la technologie moderne dans divers aspects de la vie, l'augmentation de la popu- lation et l'émergence de problèmes alimentaires.

Cette industrie est l'un des secteurs moteurs de l'économie du pays depuis sa création et il joue un rôle vital dans la réalisation des objectifs de croissance économique mondiale et dans la garantie de la sécurité alimentaire des pays. Tout au long de ce travail, nous avons poursuivi un objectif simple qui est de déterminer la place de l'in- dustrie agroalimentaire en Algérie, et pour mieux atteindre cet objectif, d'une part, nous avons mené des recherches sur l'industrie agroali- mentaire pour déterminer son statut en Algérie et comment elles contribuent à la réalisation d'une sécurité alimentaire durable, et, d'autre part, l'évaluation de certains indicateurs économiques pour dé- terminer le poids de cette industrie dans l'économie nationale et le

commerce extérieur. Les princi- paux résultats de la recherche ont montré que l'industrie agroali- mentaire a enregistré une amé- lioration remarquable ces dernières années, puisqu'elle est devenue la deuxième source pour l'Algérie après celle de l’énergie et un sou- tien important au tissu industriel national, mais elle souffre encore de plusieurs obstacles qui l'em- pêchent de répondre aux besoins du marché alimentaire, d'assurer la sécurité alimentaire durable et de se débarrasser de la dépendance externe. Pour cela, le développe- ment de cette industrie reste à ce jour un défi majeur pour l'Algérie.

En fait, l'industrie agroalimentaire en Algérie contribue activement à l'économie nationale, parce qu'elle génère des parts très im- portantes dans la production brute, la valeur ajoutée et dans le chiffre d’affaires des industries algé- riennes hors hydrocarbures et aussi dans l’emploi industriel. Mais sa contribution reste encore marginale par rapport aux autres secteurs.

En outre, cette industrie occupe une place importante dans le com- merce extérieur, les importations agroalimentaires ayant connu une baisse suite à la mise en œuvre de politiques visant à réduire les importations de certains produits et l’encouragement de la consom- mation du produit national, mais l’Algérie reste à ce jour le premier importateur africain des denrées alimentaires, avec 75 % de ses besoins assurés par les importa- tions.

Ce secteur n’a pas réussi à faire face à la demande alimentaire et de se débarrasser de la dépendance externe. Par ailleurs, les exporta- tions agroalimentaires souffrent toujours d’insuffisance d’offre de produits haut de gamme et d’une concurrence étrangère qui frappe de pleine force sur le marché in- ternational et local car les produits de nos entreprises n’arrivent pas à faire face en raison du manque de compétitivité en matière de prix/qualité, de moyens et de ca- pacité de production et d’innova- tion.

Afin d'assurer la sécurité alimen- taire, l’Algérie a développé plu- sieurs stratégies pour améliorer les secteurs industriels, y compris le secteur agroalimentaire. Elle a adopté une stratégie visant à sti- muler la production nationale, à améliorer la compétitivité du sec- teur agroalimentaire et à déve- lopper ses exportations. Cependant, malgré cette stratégie, ce secteur ne contribue pas efficacement à la réalisation d'une sécurité ali- mentaire durable car il souffre encore de nombreux obstacles.

Dès son apparition sur terre, l’homme s'appuie sur une économie basée sur l’exploitation des ressources naturelles pour subvenir à ses besoins fondamentaux, mais avec le changement de l'activité économique mondiale dû à l'émergence de la révolution industrielle à la fin de XVIIIe siècle, l’homme a été témoin d'une croissance économique qui a conduit à une amélioration de la qualité de sa vie. Pour s’adapter à ces changements et à l’augmentation de la population mondiale, il a créé une industrie agroalimentaire.

Par Tiziri Boulaiche et Zineb Deradera

Références

Documents relatifs

donniers à Alger, plus particulièrement ceux exerçant dans la clandestinité, et dans des petits coins de fortune emménagés dans les quartiers populaires de Bab El Oued ou ceux

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