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NOTES sur CHRIST NOTRE JUSTICE-3 Connaître le Christ

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NOTES sur CHRIST NOTRE JUSTICE-3 Connaître le Christ

Luis Bueno, 14/5/2020

Jean 17:3 : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Connaître Dieu, connaître le Christ, signifie la vie éternelle. Ce n’est pas étonnant que Philippe demande : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. » (Jean 14:8).

L'humanité du Fils de Dieu fut la réponse à cette demande. C'est ainsi que nous connaissons et sommes connus du Père : « Celui qui M'a vu [Dieu fait chair] a vu le Père. »

« L'humanité du Fils de Dieu est tout pour nous. C'est la chaîne d'or qui relie notre âme au Christ, et par Lui, à Dieu. Cela doit être le sujet de notre étude.

Le Christ a été réellement homme. » (1 MS 286).

Lorsque nous étudions l'humanité du Fils de Dieu, nous n'étudions pas de la théorie : nous connaissons personnellement le Sauveur de manière pratique et nous permettons ainsi à notre âme d'être unie au Christ, à Dieu.

Mat. 1 : 23 : « Et on Lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous ».

Emmanuel ne signifie pas « Dieu avec Lui » (avec le Christ), mais « Dieu avec nous ».

Le Christ, qui est Dieu, est devenu « nous ». Dans l'Emmanuel, Dieu est venu à nous.

C'est la garantie qu'Il peut habiter par la foi dans nos cœurs. (Col. 1 : 27 ; Éph. 3 : 16-20).

Mais il doit s’agir de l’authentique humanité du Christ, de Sa véritable nature humaine.

Il doit s'agir du vrai Christ, qui a été « tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Héb. 4 : 15). C'est là que le Christ s’approche de nous plus que le parent le plus proche que nous puissions imaginer. Mais ce n'est pas seulement dans la tentation qu'Il s’approche de nous. Il vient de façon particulière dans la victoire qu'Il nous donne sur la tentation, selon l'expérience décrite dans Romains 6 : 1-11.

Nous sommes unis au Christ sur Sa croix, nous sommes baptisés dans Sa mort et cela est attesté par notre mort et libre du péché par le moyen de la destruction du « corps du péché », qui est la même chose que le « vieil homme » : notre vie antérieure qui suivait les préceptes de la chair :

2 Tim. 2 : 11 : « Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui. » Maintenant, nous avons crucifié la chair avec ses désirs et nous ne suivons plus les exigences de la chair (l'« homme » qui fait cela est mort), mais nous marchons selon

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2 l'Esprit, même si nous possédons encore la même nature déchue et même si nous sommes encore tentés comme tous ceux qui ont ce genre de « chair ».

Mat. 1 : 21 : « Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés. »

Seul le vrai Christ sauve Son peuple de Ses péchés. Les prétendus christs ne peuvent offrir le salut que dans le péché. Le problème est que la mort est inévitablement associée au péché : la présence du péché implique toujours la mort. (Rom. 6 : 23). Il n'y a pas de fente suffisamment étroite pour laisser passer le péché sans que la mort ne passe avec lui. Précisément, « l'aiguillon de la mort, c’est le péché. » (1 Cor. 15 : 56). Le salut dans le péché est donc une fausse promesse.

Tous rencontreront un jour le Christ, mais tandis que certains L’entendront dire :

« bon et fidèle serviteur ... entre dans la joie de ton maître » (Mat. 25 : 21), d'autres entendront : « Je ne vous ai jamais connus ». (Mat. 7 : 23). Ils seront surpris car ils penseront avoir connu le Christ ; en Son nom, ils ont fait de grandes choses ! Cependant, le Christ leur dira qu'ils n'ont pas connu l'expérience authentique dans laquelle Il se manifeste : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. » Celui qu'ils connaissaient était un autre christ et un autre évangile : celui qui offre le salut dans le péché, dans « l’iniquité ».

Lorsque nous connaissons le vrai Christ, Il fait sa demeure en nous et là où se trouve le Christ, il n'y a pas de place pour le péché (et vice versa).

« Pour avoir le Christ dans nos cœurs, nous devons cesser de pécher. La seule définition du péché que nous avons dans la Bible est celle-ci : le péché est la transgression de la loi. » (ST 3 mars 1890).

1 Cor. 15 : 34 : « Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable et ne péchez point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte. » (Nouvelle Version de Genève, 1979).

Quel était le problème du second groupe ? Ils ont connu un faux Christ. Comment pouvons-nous être sûrs de connaître et d'être connus par le vrai Christ ?

Nous connaissons le Christ quand Il partage Son expérience avec nous, quand Il la vit en nous par la foi. Quelle fut Son expérience ?

Apoc. 3 : 21 : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur mon trône, comme Moi aussi J'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur Son trône. » Tel est le résultat et il ne pourrait pas être plus glorieux. La méthode consiste à Le voir tel qu'Il est (dans Son incarnation, dans Sa vie, dans Sa mort et dans Son ministère actuel de souverain sacrificateur). C'est de cette manière que nous sommes transformés (2 Cor. 3 : 18) et que nous Lui permettons de se former en nous. (Gal. 4 : 19). C'est là que réside « l'espérance de la gloire ». (Col. 1 : 27). Quand le Christ est assis sur le trône de notre cœur, Il partage avec nous Sa victoire sur le péché ici et Il nous fera asseoir là-haut avec Lui sur Son trône.

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3 Ce n'est pas une chose difficile : il nous est demandé de répondre à Sa voix aimante et de Lui ouvrir la porte par le moyen de la repentance (Prov. 28 : 13) ; ensuite, Il entrera, soupera avec nous et nous avec Lui. (Ap. 3 : 20).

C'est dans l'expérience de la lutte contre la tentation et de la victoire sur le péché que nous connaissons le vrai Christ et qu'Il nous connaît.

1 Jn 2 : 3-4 : « Si nous gardons Ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. 4 Celui qui dit : Je L'ai connu et qui ne garde pas ses commandements est un menteur et la vérité n'est point en lui. »

C'est de cette manière que nous savons que nous Le connaissons : si nous gardons Ses commandements. Celui qui dit : Je le connais et qui ne garde pas Ses commandements est un menteur et la vérité n'est pas en lui.

1 Jn 3 : 6 : « Quiconque demeure en Lui ne pèche point ; quiconque pèche ne L'a pas vu et ne L’a pas connu. »

L'absence de victoire sur le péché indique que le vrai Christ n'est pas là, peu importe combien nous L'invoquons et Lui disons : Seigneur, Seigneur ! Il interpelle notre cœur, mais Il n'est pas formé en nous, Il attend avec impatience que nous Lui ouvrions.

Et, comme cela est arrivé aux Galates, il n'est pas impossible que le Christ soit expulsé du cœur dans lequel Il a vécu auparavant :

Gal. 4 : 19 : « J'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous. »

Nous lisons dans Hébreux 9 : 28 que le Christ « apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui L'attendent pour leur salut. »

Que signifie « sans péché » ? Cette expression est très importante, car elle nous dit comment le Christ viendra et quelle est l’attitude appropriée pour Le recevoir, ce qui est l'essence de l'Adventisme :

Amos 4 : 12 : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël. »

Quand le Christ était sur la Terre, avait-Il une relation avec le péché ? – Oui. – Quelle était cette relation ? Avait-Il péché ? – Certainement pas.

Hébreux 9 : 28 nous dit qu’elle était Sa relation avec le péché :

• « Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois ... »

Telle fut Sa relation avec le péché la première fois qu'Il est venu : Il a porté nos péchés.

Il les porte encore et c'est pourquoi nous vivons ! Il les porte depuis qu'Adam et Ève ont péché. Grâce à cela, Il peut nous accorder Son pardon.

Mais lorsqu'Il apparaîtra « une seconde fois », Il le fera sans rapport avec le péché, c'est-à-dire qu'Il ne portera pas nos péchés.

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4 Si, avant cette date, nos péchés ne sont pas effacés, c’est-à-dire vaincus, nous serons confus et consumés par l'éclat de Sa gloire.

2 Tim. 2 : 19 : « Le Seigneur connaît ceux qui Lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité. »

C'est maintenant que nous devons connaitre le Christ et que nous sommes connus de Lui dans Son ministère de préparation à la seconde venue, qui consiste à se détourner du mal, par la purification ou l'effacement du péché :

a/ dans le registre de nos vies dans le Ciel et

b/ dans nos cœurs sur la Terre. Telle est l'œuvre du Christ maintenant et ce n'est qu'en étant en harmonie avec elle que nous pouvons Le connaître.

Ceux qui connaissent le Christ, « suivent l'Agneau partout où il va ». (Ap. 14 : 4) et maintenant Il est dans le lieu très saint du sanctuaire céleste. Tout christ qui ne s’y trouve pas maintenant et qui ne remplit pas cette fonction dans l'Expiation finale, ne peut être le vrai Christ. Seul le Christ authentique a ouvert une voie nouvelle et vivante :

• « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu'Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, 21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure. » (Héb.10 : 19-22).

Cela a-t-il un rapport avec la nature humaine du Christ ? Nous avons lu que cette nouvelle voie s'ouvre devant nous à travers Sa « chair ».

Héb. 2 : 17-18 : « En conséquence, Il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'Il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple ; 18 car, ayant été tenté Lui-même dans ce qu'Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés. » La sagesse humaine prétend que, pour nous sauver, le Christ devait être séparé de nous par une nature particulière, non pas « semblable » mais différente de la nôtre, mais le Christ n’aurait pas pu être notre souverain sacrificateur sans être en toutes choses (nature humaine) semblable (homoio) à nous, Ses frères.

Grâce à Dieu, ayant été tenté en toutes choses comme nous, et ayant vaincu en toutes choses, nous avons un souverain sacrificateur fidèle et miséricordieux « qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant Sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse » (Jude 1 : 24). Non pas avec une grande angoisse mais avec une grande joie : joie de remporter des victoires et la joie du Seigneur :

Héb. 12 : 2 : « … ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie et s'est assis à la droite du trône de Dieu. »

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5 L'union, la connaissance intime avec le Christ, est expérimentée par Son Église lors des noces de l'Agneau, lorsque l’Épouse rejoint son Époux, à la fin du jugement investigatif (voir TS 463) :

Luc 12 : 36 : « Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur Seigneur revienne des noces. »

La purification du sanctuaire, le jugement investigatif, est lié aux « noces » (qui les précède). Notez le parallèle suivant :

Ap. 14 : 7 : « Craignez Dieu et rendez-Lui gloire car l'heure de Son jugement est venue. »

Ap. 19 : 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse et donnons-Lui gloire car les noces de l'Agneau sont venues et son épouse s'est préparée. »

« Le message du premier ange, ‘Craignez Dieu et rendez-lui gloire, car l'heure de Son jugement est venue’, signalait le ministère de Jésus dans le lieu très saint, pour y instruire le jugement. » (TS 460).

En quoi consiste cette préparation de l’Épouse ?

Ap. 19 : 8 : « Il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

« Œuvres justes » ou « droiture » (KJV 1909) : Il ne s'agit pas simplement d'une justice attribuée, imputée, mais d'une justice qui a déjà été intériorisée, reçue, impartie (dikaiomata). Nous serons prêts pour le mariage, quand le Christ nous aura revêtu de Sa justice. C'est alors qu'aura lieu cette union intime, cette connaissance mutuelle entre le Christ et son Église :

Zac. 3:4 : « Otez-lui les vêtements sales! ... Vois, je t'enlève ton iniquité et je te revêts d'habits de fête. »

Jér. 23 : 6 : « En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l’appellera : L'Éternel notre justice. »

La sainteté du Christ n’est-elle pas suffisante ? Pourquoi spécifiquement la justice du Christ ?

Nous n'avons pas l'habitude d'imaginer les anges fidèles comme des justes, mais plutôt comme des saints. Nous parlons des « saints anges », et non des « anges justes ».

Dans le cas d'Adam et Ève dans leur demeure édénique, nous les imaginons également comme des saints et non spécifiquement comme des justes. On ne pense généralement pas au « couple juste », mais au « couple saint ».

Il y a une différence entre saint et juste à laquelle nous ne pensons généralement pas, bien que nous fassions inconsciemment la distinction.

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6 Lorsque le Christ s'est fait chair, Il était le « saint enfant » (Luc 1 : 35). Il était saint pour toute l'éternité et Il n'a pas perdu un iota de Sa sainteté sur cette la Terre, mais après avoir pris notre chair – qui est une chair pécheresse –, après avoir porté notre péché, Jésus n'était pas seulement « saint », mais Il avait maintenant acquis quelque chose sur cette Terre, dans notre chair, qui Lui donnait le plein droit à ce titre : « le Juste » (en plus d'être saint) :

Act. 3 : 14 : « Vous avez renié le Saint et le Juste » (aussi Rom. 3 : 26 ; 1 Pier. 3 : 18, etc).

« Qu’est-ce que la justice de Dieu ? C'est la sainteté de Dieu en relation avec le péché. » (EGW, 7 CBA, 963).

C'est pourquoi cette série est intitulée : CHRIST, NOTRE JUSTICE. Dans ce mot,

« justice », est comprise la vérité de la nature humaine que le Christ a prise « en relation avec le péché ». Ce sera notre étude et cela unit notre âme au Christ et, par le Christ, à Dieu.

Le véritable Évangile du vrai Christ est parallèle et cohérent à la vérité unique de la purification du sanctuaire, qui est la raison d'être du peuple du reste. C’est pourquoi Ellen White, après avoir entendu, en 1888, les présentations des pasteurs Jones et Waggoner sur la justice du Christ reçue par la foi, eut du mal à s'endormir la nuit à cause de la joie incontrôlable de voir que ce message de bonnes nouvelles (le moyen) allait entraîner la purification du sanctuaire (le but), et que nous allions bientôt rencontrer le Sauveur à sa seconde venue.

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui disent attendre Sa venue, mais trop nombreux sont ceux qui croient que lorsque le Christ reviendra, Il reprogrammera notre cerveau, alors Il nous purifiera du péché. Ils appellent ce salut par manipulation « le salut par la foi », mais l'Esprit de prophétie nous prévient de confondre foi et présomption.

Quand le Christ reviendra, Il le fera « sans relation avec le péché ». Il ne viendra pas pour nous purifier du péché.

C'est maintenant que nous devons nous mettre en harmonie avec l’œuvre de notre Souverain Sacrificateur dans le second appartement du sanctuaire. Si nous laissons cette œuvre pour plus tard, il sera trop tard.

« … il nous reste bien peu de temps pour nous préparer en vue de l'éternité...

C'est maintenant que nous sommes appelés à former des caractères pour le monde à venir. C'est maintenant que nous devons prendre nos dispositions en vue du jugement dernier. » (Les paraboles de Jésus, 297).

« N’attendez pas un temps futur, en pensant qu'un jour lointain vous serez saints ; c'est maintenant que vous êtes sanctifiés par la vérité. » (Our Father Cares, 331).

« Il n’attendra pas un temps futur où une grande œuvre serait accomplie en sa faveur ; car l’œuvre est maintenant complète. Il n’est pas demandé au croyant

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7 de trouver un moyen pour faire la paix avec Dieu ; il ne le peut et ne le pourra jamais. Il acceptera simplement le Christ comme sa paix, car auprès de Lui, se trouve Dieu et la paix. » (Vous recevrez une puissance, p. 65).

Le Fils de Dieu fait chair est le prince de la paix : « Un enfant nous est né, un fils nous est donné. » (És. 9 : 6 ; Luc 2 : 14).

Mal. 3 : 2-3 : « Qui pourra soutenir le jour de Sa venue ? Qui restera debout quand Il paraîtra ? … Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent. »

Quelqu'un fit un long voyage à la recherche d'un fondeur d'argent dans le style des temps bibliques afin de comprendre l'expression : « il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent ». Pourquoi s'asseoir ?

Finalement, il trouva un artisan qui, en expliquant la procédure, lui fit remarquer qu'il devait s'asseoir pour suivre de près le processus et s'assurer que la chaleur n'abîmerait pas l'argent pendant que les scories étaient consumées.

Le chercheur était satisfait d'avoir appris quelque chose d'important ce jour-là, lorsque le fondeur lui posa cette question :

– N'aimeriez-vous pas savoir comment je détermine le moment où l'argent est affiné ?

– Bien sûr ! Je vous écoute !

– Lorsque je me penche au-dessus du métal et que je vois mon visage parfaitement reflété sur l'argent, je sais que l'œuvre est complète.

Qu'est-ce que cela nous enseigne ? Notre plus proche parent, Celui qui connaît la force de chaque tentation se tient à nos côtés pour vérifier que l'épreuve ne soit pas plus dure que ce que nous pouvons supporter par Sa grâce, pour nous donner le moyen d’en sortir afin que nous puissions la supporter. (1 Cor. 10 : 13). Il ne peut pas être plus proche de nous !

Il nous promet non seulement la délivrance mais aussi le privilège de L'honorer dans la résolution du conflit des âges :

Ps. 50 : 15 : « Invoque-Moi au jour de la détresse, Je te délivrerai et tu me glorifieras. »

L'enseignement de base du Christianisme est l'incarnation du Fils de Dieu :

« L'humanité du Fils de Dieu est tout pour nous... L'incarnation du Christ constitue un sujet d’étude offrant un champ fructueux, où le chercheur qui creuse profondément à la recherche de la vérité cachée, trouvera sa récompense. » (Selected Messages, vol. 1, p.244).

Connaître Dieu, connaître le Christ et être connu de Lui, est notre privilège. Le connaître n'est pas ce que Dieu exige de nous, mais c'est ce que Dieu nous promet dans le don

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8 du Christ, le Verbe fait chair. Cette promesse nous vient dans la nouvelle alliance, entre la promesse qu'Il nous rendra obéissants et la promesse du pardon :

Jér. 31 : 33-34 : « Voici l'alliance que Je conclurai avec la maison d'Israël après ces jours-là, dit l'Éternel : 1] Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. 34 2] Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous Me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel ; 3] car Je pardonnerai leur iniquité, et Je ne me souviendrai plus de leur péché. »

2 Cor. 1 : 20 : « … toutes les promesses de Dieu, c’est en Lui [le Christ] qu’est le oui ; c’est donc aussi par Lui que nous disons à Dieu l’Amen pour sa gloire. » Le fait que Dieu ait incorporé notre humanité dans Son Fils est une vérité qui nous distingue du paganisme, de l'Islam et du Judaïsme, idée aussi partagée par le Christianisme nominal.

Mais le « Christianisme » populaire a une perversion pour chacune des doctrines fondamentales (le faux sabbat, la loi abolie, l'immortalité naturelle de l'âme, un faux vicaire du Christ sur la Terre, etc.)

Serait-elle crédible si elle n'avait pas une perversion de la vérité centrale du Christianisme, qui est l'incarnation du Fils de Dieu ? Il est important de connaître une telle perversion dans la mesure où il est important de connaître l'identité et la signification de l'antéchrist, car :

« Ceux qui sont confus sur la signification du terme, ceux qui ne comprennent pas la signification de l'antéchrist, se placeront avec certitude du côté de l'antéchrist. » (KC, 105.2).

La falsification de l'enseignement biblique sur l'incarnation du Christ (propre à l'antéchrist) est partout, et sans réfléchir, nous avons tendance à supposer qu’elle est juste parce qu'elle est majoritaire. Il est très grave de se tromper sur l'Évangile et sur l'identité du Christ.

1 Jn 4 : 3 : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n'est pas de Dieu et cela est l'[esprit] de l'antichrist. » (Version Darby).

Il est clair qu'il y a une relation entre l'identité de l'antéchrist et la perversion de son enseignement concernant l'incarnation du Christ. Il ne faut pas oublier que l'Antéchrist est le représentant de Satan dans ce monde, il est un « séducteur », celui qui « lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jn 8 : 44). Et Satan n'est pas un cas unique :

2 Jn 7 : « Plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. »

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9 La doctrine selon laquelle la nature humaine que le Christ a prise était totalement ou partiellement différente de la nôtre (qui ne confessent pas que Jésus-Christ est venu en

« chair » : dans notre chair), Lui attribue dans la lutte contre le péché un avantage de naissance qui nous fait défaut, rendant impossible pour Lui de partager avec nous Son expérience de la victoire et conduit à la conclusion que nous ne pouvons pas vaincre le péché comme Il l'a fait, ce qui signifie perpétuer le péché chez le « croyant » qui prétend demeurer en Christ.

« ‘Plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu dans la chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l'antéchrist’... Nous sommes autorisés à adopter envers ceux qui prétendent demeurer en Christ, tout en transgressant la loi de Dieu, la même conduite que celle de l’apôtre bien-aimé. » (HAp, 442).

Vu que le vrai Christ se distingue des faux en étant le seul capable de sauver du péché, l'ennemi a perverti le vrai concept du péché afin de fabriquer un faux Christ.

« Quiconque commet le péché transgresse aussi la loi ; car le péché est la transgression de la loi. C'est la seule définition du péché donnée dans les Saintes Écritures, et nous devons chercher à comprendre ce qu'est le péché, afin que certains d'entre nous ne soient pas en opposition avec le Dieu du ciel. » (RH, 15 juillet 1890).

• Confondre l'antéchrist signifiera militer dans ses rangs.

• Confondre le péché signifiera être en opposition avec le Dieu du ciel.

La perversion du vrai concept du péché qui conduit à un faux Christ et à un échec de la victoire sur le péché, est celle connue sous le nom de DOCTRINE DU PÉCHÉ ORIGINEL, incorporée et popularisée dans le Christianisme par Augustin d'Hippone avec sa doctrine jumelle de la prédestination, et maintenant présentée avec des nuances subtiles pour séduire, si possible, les élus. Si Dieu le veut, ce sera l'objet de notre prochaine étude.

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