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Cure de cystocèle par prothèse vaginale libre de faible grammage : résultats à 6 ans

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ARTICLE ORIGINAL

Cure de cystocèle par prothèse vaginale libre de faible grammage : résultats à 6 ans

Cystocele repair by a light tension-free vaginal mesh: results after 6 years of follow-up

A. Zangarelli

a,∗

, S. Curinier

b

, S. Campagne-Loiseau

b

, L. Guy

c

, A. Mansoor

d

aServiced’Urologie,CHdeVichy,boulevardDenière,03200Vichy,France

bServicedeGynécologie,CHUEstaing,1,rueLucieAubrac,63100Clermont-Ferrand,France

cServiced’Urologie,CHUClermont-Ferrand,58,rueMontalembert63000Clermont-Ferrand, France

dServicedeGynécologie,CHd’Issoire,13,rueduDrSauvat,63500Issoire,France

Rec¸ule11septembre2018 ;acceptéle11f´evrier2020 DisponiblesurInternetle28mars2020

MOTSCLÉS ProlapsusVaginal; Cystocèle; VoieVaginale; Prothèse synthétique; Rétraction

Résumé

Introduction.—L’objectifdecetteétudeétaitd’évalueràlongterme,l’efficacitéanatomique etfonctionnelle,mais aussila prévalencedescomplicationsdesprothèses vaginalesposées sansfixationdanslachirurgiedecystocèle.

Matérieletméthodes.—Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, incluant 90patientesopéréesparvoievaginaled’unprolapsusuro-génital,entrejuin2006etnovembre 2008.Uneprothèsedepolypropylène(Novasilk,COLOPLAST®)defaiblegrammage(22g/m2) étaitmiseenplacesansfixationeninter-vésico-vaginal.Lespatientesétaientrevuesà1mois, 1an,3ansetàplusde6ans.Seulslesrésultatsàlongtermesontprésentésdanscetteétude.

LerésultatanatomiqueétaitappréciéparlaclassificationdePOP-Qetlesrésultatsfonction- nelspardesquestionnairesstandardisésdesymptômes(PFDI-20),desexualité(PISQ-12)etde qualitédevie(PFIQ-7)

Résultats.—Aplusde6anspost-opératoire,laprévalencedesperduesdevueétaitde26% (n=23).Surleplananatomique,laprévalencedesrécidives(Ba≥0)étaitde17%(n=8).Surle planfonctionnel,lasatisfactionglobaledespatientesétaitde89%.Lesscoresdequalitédevie (4,11±8,45vs17,5±14,4,p<0,0001)etdesymptômes(35,8±15,9vs94±23,4,p<0,0001) ontétésignificativementaméliorés.Concernantlescomplications,laprévalencedesrétractions etdesexpositionsdeprothèseétaitde1,7%(n=1)etlaprévalencedesré-interventionsde 6,7%(n=4).Unseulcasdedyspareuniedenovoaétéobservé.

Correspondingauthor.

Adressee-mail:azangarelli@gmail.com(A.Zangarelli).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2020.02.008

1166-7087/©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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Conclusion.—Danscettecourtesérierétrospectived’interpositionprothétiquepourletraite- mentdelacystocèle,laprévalencedesatisfactiondespatientesàmoyentermeétaitélevée.

©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS

Pelvicorganprolapse;

Cystocele;

VaginalSurgery;

Syntheticmesh;

Retraction

Summary

Introduction.—The objectiveof this study was to evaluate the long-term anatomical and functionalefficacy,butalsothesafetyoftension-freevaginalmeshincystocelerepair.

Methods.—Thisretrospectiveandmonocentricstudyincluded90womenwhounderwentapro- lapserepairbetweenJune2006andNovember2008.Alight-weightpolypropylenevaginalmesh (22g/m2,NovasilkCOLOPLAST®)was usedwithoutanyfixation.Femaleswerefollowed at1 month,1year,3yearsand6years.Onlylong-termresultsarepresentedinthisstudy.Theanato- micalresultwasassessedbythePOP-Qclassificationandthefunctionalresultsbystandardized symptoms(PFDI-20),sexuality(PISQ-12)andqualityoflife(PFIQ-7)questionnaires.

Results.—6yearsaftersurgery,thefollow-upratewas74%.Anatomically,theprolapserecur- rencerate(Ba≥0)was17%(n=8).Functionally,theoverallpatientsatisfactionratewas89%.

Qualityoflifeandsymptomsscores(4,11±8.45vs.17.5±14.4and35.8±15.9vs 94±23.4 respectively)weresignificantlyimproved(p<0.001).Concerningtheprevalenceofthecompli- cation,theretractionandexpositionratewas1.7%(n=1)andare-interventionratewas6.7%

(n=4).Therateofdenovodyspareuniawas1.7%(n=1).

Conclusion.—Inthisshortretrospectiveseriesofvaginalmeshinterpositionforcystocelerepair, theprevalenceofmedium-termpatientsatisfactionwashigh.

©2020ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Si l’utilisation de prothèses synthétiques inter-vésico- vaginalesdans la chirurgiedecystocèlediminue le risque derécidiveanatomiqueparrapportàlachirurgieautologue [1—5], l’augmentationdurisquederé-interventionsetde complicationsspécifiques imposeunusageprudentetrai- sonné[4,6,7].

Suite à l’émergence d’une multitude de renforts pro- thétiques,etsurtout suiteàl’apparitiondecomplications telles que des expositions, des douleurs ou encore des infections,laFoodand DrugAdministration alerte,depuis 2011,l’ensembledelacommunautémédicale.Elleprônela nécessitéd’apporterdespreuvesscientifiquesattestantdu bénéficedecesimplantsprothétiquesdanslacuredespro- lapsusgénitauxparvoievaginale,àcourtterme,maisaussi àlongterme,avantderecommanderetafind’encadrerleur utilisation[8].

L’objectifdecetteétudeétaitd’évaluerà longterme, l’efficacitéanatomiqueetfonctionnelle,maisaussilapré- valence des complications des prothèses vaginales dans la chirurgie de cystocèle. Le type de prothèse utilisé ainsi que les modalités de fixation pouvant conditionner la prévalence des complications, nous avons opté pour uneprothèsedepolypropylène defaiblegrammageposée sans fixation afin de diminuerles conséquencesdélétères desphénomènesrétractilesinhérentsauxrenfortsprothé- tiques.

Matériels et méthodes

Ils’agissait d’une étuderétrospective, réaliséeau Centre Hospitalier d’Issoire, concernant 90 patientes, opérées entrejuin2006etnovembre2008,parunchirurgienexpéri- mentédansledomainedelachirurgiedestatiquepelvienne.

Ces patientes consultaient pour une symptomatologie en lienavecunprolapsusuro-génital.

Lesconsultationspré-etpost-opératoiresétaientréali- séesparl’opérateur,demanièrestandardisée,grâceàdes questionnairesdesymptômes(PFDI-20)etdequalitédevie (PFIQ-7).Lasexualitédesfemmesétaitappréciéeparune versionfranc¸aiseduquestionnairePISQ-12.

À l’examen gynécologique, le stade anatomique était évaluéselonlaclassificationinternationalePOP-Q.

Untraitementoestrogéniquelocalétaitprescritsystéma- tiquementenpréopératoirechezlesfemmesménopausées afin d’améliorer la qualité dela muqueuse vaginaleet la tolérancedurenfortprothétique.

L’interventionchirurgicaleconsistait,pourlacuredecys- tocèle, en la mise en place d’un renfort prothétique en polypropylènedefaiblegrammage(22g/m2)detypeNova- silk(Coloplast®).

En l’absence d’hystérectomie antérieure, le premier temps opératoire consistait, dans la majorité des cas, en unehystérectomievaginale.Lefondvaginalétaitfixéaux ligamentsutéro-sacrésselonlatechniquedeMacCallet/ou au ligament sacro-épineux selon la technique de Richter.

(3)

Tableau1 Caractéristiquesdespatientesenpré-opératoire(n=90).

Preoperativepatientcharacteristics(n=90).

n Moyenne Min Max SDou%

Âgemoyen 67,6 38 92 10,7

Parité 2,6 0 11 1,81

IMCmoyen 25,2 17,9 38,4 3,1

Ménopause 78 86,6%

ATCDd’hystérectomie 18 20%

ATCDdechirurgiedeprolapsus 8 8,9%

ATCDdecured’IUE 5 5,5%

Activitésexuelle 32 35,5%

ATCD:antécédents;IMC:indicedemassecorporelle;IUE:incontinenceurinaired’effort;SD:écart-type.

Seulesdeuxpréservationsutérinesontétéréalisées. Dans ces cas-là, l’isthme utérin et les ligaments utéro-sacrés étaientsuspendusauligamentsacro-épineuxdroitselonla techniquedeRichardson.

Le2etempsopératoireconsistaitàcorrigerlacystocèle par une résection de la muqueuse vaginale épargnant le fascia de Halban - colporraphie antérieure avec mise en placed’un renfortprothétique dit«libre» dansl’espace inter-vésico-vaginal.La prothèseétaitdécoupée selon les dimensionssuivantes:15cmdelargeurdont2aileslatérales de5cmchacune,13cmdelongueurantéro-postérieuredont unprolongementpostérieurde7cm.Deuxpetitesailettes antérieuresétaientconfectionnéesafin defixerle renfort enavant,aux musclespubo-coccygiens droitetgauche, à leurs insertions pubiennes, par un point de Prolène 2/0.

Les ailes latérales étaient ensuite glissées latéralement dans les fosses para-vésicales préalablement disséquées, au contact des arcs tendineux des muscles élévateurs de l’anus,sansaucunefixation.Leprolongementpostérieurde laprothèseétaitalorsglissélibrementdansunespacecrée entre la vessie et son péritoine sur 5cm, etreposait sur l’adossementdesutéro-sacrésduMcCall(Figure1etvidéo 1).

Lederniertempsdel’interventionconsistaitenunerépa- ration autologue postérieure par plicature pré-rectale en partantdesligamentsutéro-sacrés.

Encasd’incontinenceurinaired’effort,unebandelette sous-urétraleétaitmiseenplaceselonlatechniquedeTOT oudeTVT.

Les patientes étaient suivies régulièrement et étaient revues en post opératoire à 1 mois, 1 an, 3 ans et plus de 6 ans après l’intervention. Seules les données des patientes ayant un reculde plus de 6 ans sont ana- lysées de fac¸on rétrospective dans cette étude. Quatre patientes sont décédées. Vingt-trois n’ont pas souhaité ou n’ont pas pu se soumettre aux questionnaires, ni à l’examen clinique.Ainsi, seules 63patientes ontrépondu aux questionnaires de symptômes et de qualité de vie et 48 ont accepté l’examen clinique de suivi des 6 ans (Figure2).

L’ensembledesdonnéesétaitcollectésurlelogicielde basededonnées4D.

Les données ont ensuite été traitées de fac¸on à éva- luer le succès anatomique etfonctionnel à plus de 6 ans del’intervention.

La prévalence des complications postopératoires telles l’expositionoularétractiondeprothèse,ladouleur, ainsi quelenombrederé-interventionsontégalementétéquan- tifiés.

L’analyseeffectuéeétaituneanalyseperprotocole.Les 23 patientes perdues de vue et les 4 patientes décédées ontétéexcluesdel’analysecomptetenudesdonnéesman- quantes.

L’analyse statistique a été basée sur le test du Chi2 pour la comparaison des variables qualitatives pro- venantd’échantillons appariés etle test de Studentpour la comparaison des moyennes des variables quantita- tivespérimétriquesissuesd’échantillonsindépendants.Un p<0,05étaitconsidérécommestatistiquementsignificatif.

Résultats

Laprévalence des patientes suivies à plus de6 ans dela chirurgieétaitde74%(n=63).Parmilespatientesperdues devue,7avaientdéménagéet5étaientinstitutionnalisées, leplussouventpourdestroublescognitifs,etétaientdans l’incapacité de se déplacer et/ou de répondre aux ques- tions.Dixpatientesnesouhaitaientplusêtresuiviescarelles étaientsatisfaitesetconsidéraientn’avoirriendenouveau àapporter etune nesouhaitaitplusvenir carellen’était passatisfaite.

Laduréedesuivimoyenétaitde79±6mois[62;88].

L’ensemble des caractéristiques des patientes est regroupé dans le Tableau 1. L’âge moyen des patientes inclusesétaitde67,6±10,7ans[38;92].Ellesétaientméno- pauséesdans 87%descas (n=78) etavaientunindicede massecorporellede25,2±3,1.Seules35%étaientactives sexuellementavantl’intervention(n=32).

Surleplanchirurgical,unehystérectomieétaitassociée à la cure de cystocèledans 97 % des cas (n=88). Seules 2conservationsutérinesétaientànotersurl’ensembledes interventionspratiquées.Unebandelettesous-urétraleétait miseenplacechez76patientes,soitdans84%descas(TOT dans98,6%descas).

Surle plan anatomique,les patientes présentaient,en préopératoire,unecystocèleauminimumdestade2selon la classification de POP-Q, avec un point Ba moyen à +3,5±2,2cm.LepointCmoyenétaità+1,4±3,9cmetle Bpà+0,3±2,2cm.

(4)

Tableau2 Résultatsanatomiquesetfonctionnelsà6ans.

Anatomicalandfunctionalresultsafter6years.

Préopératoire Postopératoire(6ans) p-value

POP-Q

Ba 3,5±2,2 −1,7±1,1 <0,005

Bp 0,3±2,2 −2,9±0,5 <0,005

C 1,4±3,9 −6,5±0,9 <0,005

PFID-20

Symptômesurinaires 28,75±18,53 14,89±15,49 <0,001

Symptômesdigestifs 28,77±27,46 15,85±22,26 <0,005

Symptômesprolapsus 36,54±24,32 5,1±10,06 <0,001

QdV(PFIQ-7) 17,50±14,43 4,11±8,45 <0,001

Sexualité(PISQ-12) 19,32±5,16(n=32) 21,1±3,42(n=15) NS

POP-Q:PelvicOrganProlapseQuantificationSystem,PFID-20:PelvicFloorDistressInventory;PFIQ-7:PelvicFloorImpactQuestionnaire; QdV:qualitédevie;PISQ-12:Prolapse/UrinaryIncontinenceSexualQuestionnaire.

Lacorrectionanatomiqueaprèschirurgieétaitsignifica- tivesurl’ensembledesmesuresréaliséesetstableaucours detemps(Tableau 2),même si onnote unemoindrecor- rectiondes compartimentsantérieurs etmoyensàplusde 6anscomparéauxvaleursPOP-Qpost-opératoireà1mois.

En effet, les points Ba, et C sont passés respectivement de -2,4±0,8 à −1,7±1,1 (p<0,001) et de −7,8±1,3 à

−6,5±0,9(p<0,001)en6ans.LestadePOP-Qdesprolapsus enpréopératoireétait≥àIII.Aplusde6ans,32patientes surles48examinéesn’avaientpasdeprolapsus(stade0).

Les16patientesconcernéesparunerécidiveavaitaumaxi- mum unstade II selon la classification de POP-Q. Si l’on définitl’échecanatomiqueparunpointBa≥−1,lapréva- lencedesrécidivesanatomiquesdansnotreétudeétaitdonc de33%(n=16).Ilpassaità17%(n=8)lorsquel’échecana- tomiqueétaitdéfiniparunpointBa≥0.Lefacteurprédictif deceséchecsanatomiquesrésidaitessentiellementdansle stadedecystocèlepréopératoire.Eneffet,ceséchecsana- tomiquessurvenaient chez despatientes quiprésentaient initialement une cystocèle de stade 4 avec désinsertion complètedupara-vagin.

Concernantlesrésultatsfonctionnels,onconstataitune amélioration des symptômes urinaires, digestifs et des symptômesdirectement liésau prolapsus(Tableau 2).Sur le planurinaire, plus de6 ans aprèsle geste chirurgical, onconstataitunediminutionsignificativedel’incontinence urinaireàl’effort(2,8±1,2vs0,7±0,6,p<0,001)etdela dysurie(1,6±1,2vs0,45±0,9,p<0,001),de74%etde72% respectivement.Lesurgenturiesontégalementrégresséde 24%(2,5±1,3vs1,9±1,1,p<0,02).Anoterque44%des femmesrevuesàl’issuedel’étudeétaientsoustraitement hormonallocal, sans que l’on puisse mettre en évidence d’impactsignificatifdesoestrogèneslocauxsurl’incidence et la sévérité des urgenturies (p=0,41). Approximative- mentlamoitiédespatientes portaitdesprotectionsavant l’interventionalorsqu’aprèsl’intervention,ellesn’étaient plus qu’un quart. Une augmentation non-significative de 57 % de l’incidence des infections urinaires à répétition aprèschirurgieaétéobservée, puisquequ’elle passaitde 4,5%à10,4%(p=0,28).

Plusde6ansaprèsleurchirurgie,plusde90%(n=57) desfemmesinterrogéesconsidéraientêtrebeaucoupmoins

gênéespardespesanteurspelviennesoudessensationsde boulevaginalequ’avantlachirurgie.

Concernant les aspects liés à la sexualité, sur les 90 patientes incluses dans l’étude, seules 32 avaient des rapportsavant l’intervention,soit35%.Au momentdela dernièreconsultationdesuivi,15 patientessur63étaient actives sexuellement, soit un taux de 24 %. D’après le questionnairePISQ-12,onnenotepasdedifférencesignifi- cativeentrelaqualitédesrapportssexuelsavant et6ans après chirurgie(p=0,14). Même si elles se sentaient glo- balement moins limitées physiquement sur le plan sexuel depuis la correction du prolapsus, 25 % des femmes rap- portaient une diminution de la qualité de leurs rapports aprèsl’interventionavecuneprévalencededyspareunieà plus de 6ans estiméeà 38 % (n=5). Elle était à 27% en pré-opératoire(n=9).Seuleunepatienterapportaitdesdys- pareunies denovo, soit des douleurs qui n’existaient pas avantl’intervention.Vingt-neufpourcentontconstatéune améliorationdelaqualitédesrapports,et46%nenotaient pasdedifférenceévidente.

Globalement,laqualitédeviedespatientesinterrogées (PFIQ-7) restait significativement meilleure, même à dis- tancedel’intervention.89%(n=56)despatientesrestaient satisfaites voire très satisfaites à distance de la chirur- gie et plus de 90 % (n=57) des femmes conseilleraient l’interventionàuneamie.

Ence quiconcerne lescomplications péri-opératoires, aucune plaie d’organe n’a été rapportée, notamment aucune plaie digestive, vésicale ou coudure urétérale (confirmationcystoscopiqueperopératoire).

Les durées d’hospitalisation étaient en moyenne de 5,2±2,6jours. Lespertes sanguinesétaientde190mLen moyenne.Aucunhématomenécessitantundrainagechirur- gical n’a été recensé. Quatre patientes ont présenté des infectionsurinairesdanslessuitesimmédiatesdeleurcure decystocèleetunépisodederétentionaiguëd’urineaété observé.

Apluslongterme,surles63patientessuivies,4patientes ont dû être ré-opérées, soit une prévalence des ré- interventionss’élevant à6,7%.Seules2patientesontété ré-opéréespourdescomplicationsliéesspécifiquementàla chirurgieduprolapsus.Eneffet,unepatienteaétéreprise

(5)

Tableau3 Complicationspérietpostopératoires.

Periandpostoperativecomplications.

n %

Complicationspériopératoires

Plaied’organe 0 0%

Hématome 0 0%

Infectionsurinaires 4 6,7%

Dysurie,rétentionurinaire 1 1,7% Complicationsàlongterme

Expositionprothétique 1 1,7%

Rétractionprothétique 1 1,7%

Infectionprothétique 1 1,7%

Dyspareuniedenovo 1 1,7%

Ré-intervention 4 6,7%

Infectionsurinairesrécidivantes 4 6,7%

Urgenturies 3 5%

Dysurie 3 5%

Incontinenceurinaired’effortdenovo 2 3,3%

Echecanatomique 8 16,7%

aublocopératoirepoursectiondebridevaginaleenregard duMacCall,àl’origine dedyspareunies,sanslien avecla prothèse.Elleaégalementbénéficiédansle mêmetemps delaposed’unebandelettedetypeTVTpourrécidived’une incontinence urinaire d’effort. La deuxième a bénéficié d’uneablationpartielledelaprothèseinter-vésico-vaginale dansuncontexted’expositionetd’infection.Laprévalence d’expositionvaginaleétaitde1,7%(n=1).

Deux patientes ont été ré-opérées à cause de complications liéesà la chirurgied’incontinenceurinaire, etplusparticulièrementdevantla survenued’unedysurie associéeàunerétentionchroniqued’urinenécessitantune sectiondelabandelettesous-urétrale.Aucunepatienten’a étéré-opéréepourrécidiveanatomiquedeprolapsus.

À l’examen clinique, la quasi-totalité des prothèses étaientsouples etbien étalées au toucher vaginal.Seule 1rétractionde prothèseaété observée.Cette rétraction était douloureuse et était associée à une exposition et à uneinfectionprothétique.L’ensembledescomplicationsest rapportédansleTableau3.

Discussion

Lepointfortdecetteétuderésidedanslereculdesrésul- tats anatomiques et fonctionnels par rapport à la date dela chirurgiede prolapsus.Eneffet, habituellement,le reculdes études scientifiques portant surl’utilisation des prothèsessynthétiquesparvoievaginalerestesouventinsuf- fisant[7,9,10].

Àl’inverse,lalimitedecetteétuderésidedanslebiais d’attrition,lerisqueétantdesous-estimerlescomplications induites par la technique. Le nombre de perdues de vue s’explique en grande partie par l’âge des patientes à l’inclusionavec despatientes qui ontévoluéversun état desantéquilesempêchedesedéplacerouderépondreà uninterrogatoire.

Le choix de la chirurgie prothétique visait à pallier à l’importanteprévalencedesrécidivesquel’onobserveavec

lesréparationsautologuesdans lachirurgievaginale[11].

En2009,laHauteAutoritédeSantérappelaitlanécessité d’études prospectives comparatives entre les techniques dechirurgie parvoie vaginale classiques etces implants.

Enl’absencededonnéessuffisantes, lesrecommandations actuelles neplaident pas en faveurde l’utilisation systé- matiquederenfortsprothétiquesdanslacuredecystocèle non-récidivée [12]. Certains auteurs pensent qu’il faut réserverl’utilisation de ces implantsà des populations à risquederécidive[13].

Dans cette étude, nous avons opté pour une prothèse depolypropylène«légère»,d’ungrammagecomprisentre 20et30g/m2.Cesprothèsessontintéressantescarellessont uncompromisentrelesprothèsesultra-légères(<20g/m2) etlesprothèseslourdes(70—100g/m2).Lespremièresont l’avantaged’engendrerpeudephénomènesinflammatoires maissont moins solides et donc à risque d’échec anato- mique. Les deuxièmes sont plus résistantes mais créent uneréactioninflammatoireimportante àl’originedephé- nomènesrétractiles néfastes. Lechoix d’une prothèsede 22g/m2 visait donc à limiter au maximum le risque de complications, tout en conservant une correction anato- miquestabledans letemps.En2013, Renaudieetal.ont d’ailleurs montré des résultats encourageant concernant l’utilisation de prothèses légères (28g/m2) avecdes taux derétractionde9,3 %,etdestaux d’exposition etderé- interventionfaibles,de1,2% et5,3%respectivement.Le tauxdesuccèsanatomiqueà1anétaitde95,3%[14].

Lesrésultats decetteétudeconfortent l’hypothèsede départ quantau choix dela prothèseet de la technique chirurgicale. Eneffet, comparé aux donnéesscientifiques disponibles,cettesérierapporteunefaibleprévalencedes expositionsévaluéeà1,7%.D’aprèslalittérature,leurpré- valenceestenmoyennede10,8%avecdesextrêmesallant de3,2à20,5%[2,4,7,15].

Plusieurs paramètres peuvent expliquer ce faible taux d’exposition, comme la prescription d’œstrogènes locaux [16], l’utilisation d’un artifice d’épargne fascial, l’expériencedu chirurgienetlatechnique chirurgicalede prothèselibre(vidéo2).

Le principe de «stress shielding », décritinitialement en orthopédie sur deux matériaux accolés, montre que lorsqu’unmatériaurigideempêcheouréduitl’impactdela chargephysiologiquesurunautrematériaumoinsrigide,ce dernierdégénère[17].Ce phénomènepourraits’appliquer auxprothèsesfixéesquiencaisseraienttoutelachargedes pressionsabdominales,isolantalorslevagin,etentraînant sadégénérationet unrisqueaccru d’exposition. Lespro- thèseslibres, intimementliées au vagin,nesubissentpas cephénomènede«stressshielding».L’effetrecherchéest uneffet«Velcro-like»[18].Lapréventiondesphénomènes derétractionpréviendraitdurisqued’exposition.Eneffet, lessériesportantsurl’étudedesprothèses«libres»,c’est- à-direposéessansfixation,retrouventdestauxd’exposition variables mais moins importants que pour les prothèses fixées,allant de 2,6 % à 8,3 % [19—22]. La prothèse uti- lisée dans cette étude est large latéralement, ainsi que dansson axe antéro-postérieur, afin d’anticiperlarétrac- tionconstanteetinéluctabledetoutmatérielprothétique.

Deplus,l’absencedefixationdiminuelestensionsliéesaux phénomènesrétractilesetdonclerisquededouleurs.Des étudesanimales mécanistiques étudiantle comportement

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desprothèsessoumisesàdifférentescontraintesmontrent desprévalencesderétractionde1,7et2,7%surdespro- thèses de Prolène et de Marlex posées sans tension sur l’aponévrose[23,24].Encasdefixationàl’aponévrose,ces prévalences augmentent fortement, allant de 15 à 29 % [25,26].

Deplus,mêmesilaréalisationconcomittanted’unehys- térectomieaveccolpotomieenTinverséeestunfacteurde risqued’expositionpourcertainsauteurs[1,27,28],latech- niqueutilisée,encomprenantlarésectiondespointes,peu vascularisées,desincisionsenTdeCrossen,ainsiqu’unecol- porraphiefundiquesagittaleadossantlesutéro-sacrésentre eux, permettrait d’éloigner la prothèse de la cicatrice, diminuantainsilerisqued’exposition.L’artificed’épargne fascialelorsdelarésectiondel’excèsvaginalpermettrait de recouvrir la prothèse d’une double couche de fascia etpourrait expliquerle faibletaux d’exposition decette série.

Concernantlasexualité,laqualitédesrapportsnesem- blaitpassignificativementimpactéeparlachirurgie,même si 62 % (n=6) des patientes qui présentaient une dys- pareunie avant l’intervention se disaientaméliorées. Ces résultats confortent ceux de l’équipe de Vu et al. qui retrouvaientmoinsdedyspareunieenpost-opératoire(9,3% versus13,4%) avecdes taux desatisfactiondes patientes de 93 % [20]. Ceci étant dit, l’interprétation des résul- tatsdecette étuderestelimitéeparle faiblenombrede patientessexuellementactivesavantl’intervention(n=33).

De plus, quasiment 1 patiente sur 2 active sexuellement avant l’intervention ne l’était plus 6 ans après le geste chirurgical.Dans cetteétude, unseul casde dyspareunie denovo a étérapporté alors que la prévalence moyenne dansla littératureest de12% [29,30].Cette dyspareunie était en lien avec une rétraction prothétique liée à une infection.

Sur le plan de la correction anatomique, si l’on défi- nissait l’échec anatomique comme un point Ba≥−1, la prévalence des récidives restait importante à 33 % (n=16). Ceci peut s’expliquer par le fait que les pro- thèsesnon fixéeslatéralement necorrigentpas le défect du paravagin avec un résultat anatomique insuffisant d’emblée. Quoiqu’il en soit, ces récidives anatomiques restaient asymptomatiques et n’ont pas engendré de ré-interventions.

Conclusion

Dans cette courte série rétrospective d’interposition pro- thétiquepourletraitementdelacystocèle,laprévalence desatisfactiondespatientesàplusde6ansétaitélevée, avecdesrésultatsanatomiquesetfonctionnelssatisfaisants, etuneprévalence decomplications etderé-interventions faible.

Annexe A. Matériel complémentaire

Le matériel complémentaire accompagnant la ver- sion en ligne de cet article est disponible sur https://doi.org/10.1016/j.purol.2020.02.008.

Déclaration de liens d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

Références

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