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Scientific, Boston, États-Unis) : résultats à très long terme (> 25 ans)

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ARTICLE ORIGINAL

Traitement de l’incontinence urinaire masculine neurologique par le sphincter urinaire artificiel AMS 800 TM (Boston

Scientific, Boston, États-Unis) : résultats à très long terme (> 25 ans)

Male neurogenic stress urinary incontinence treated by artificial urinary sphincter AMS 800

TM

(Boston Scientific, Boston, USA): Very long-term results (> 25 years)

C. Guillot-Tantay

a,∗

, E. Chartier-Kastler

a

, P. Mozer

a

, M.-O. Bitker

a

, F. Richard

a

, V. Ambrogi

a

, P. Denys

b

, P. Léon

a

, V. Phé

a

aServiced’urologieetdetransplantationrénale,hôpitaluniversitaireLaPitiéSalpêtrière, Assistancepublique—HôpitauxdeParis,facultédemédecinePierreetMarieCurie,Sorbonne universités,universitéParis6,47-83,boulevarddeL’hôpital,75013Paris,France

bServicedemédecinephysiqueetréadaptation,hôpitalRaymond-Poincaré,Assistance publique—HôpitauxdeParis,UFRdessciencesdelasantéSimoneVeil,université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines,104,boulevardRaymond-Poincaré,92380Garches, France

Rec¸ule23mars2017 ;acceptéle26septembre2017 DisponiblesurInternetle2novembre2017

MOTSCLÉS Sphincterurinaire artificiel; Neuro-urologie; Insuffisance sphinctérienne;

Résumé

Objectif.—Lebutdecetteétudeétaitd’évaluerlesrésultatsfonctionnelsàtrèslongterme dusphincterurinaireartificiel(SUA)implantéchezleshommesneurologiques.

Matérielsetméthodes.—TousleshommesneurologiquesimplantésavecunSUA(AMS800®) dansnotreinstitutionentre1985et1992ontétéinclus.Lacontinence,définieparl’absence deportdeprotections,lestauxd’explantationetderévisionontétéévalués.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:c.guillot.tantay@gmail.com (C.Guillot-Tantay).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2017.09.012

1166-7087/©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

(2)

Incontinence urinaire; Autosondage

Résultats.—Au total,quatorze patients d’âge médian27,3 ans(IQ : 27,3,5—40,8)ont été inclus:quatreétaientdesblessésmédullairesetdixavaientunspinabifida.Unantécédent dechirurgiedelacontinenceétaitrapportéchezsixpatients(42,9%).LeSUAaétéimplanté enpositionpéribulbaire(n=4)oupériprostatique(n=10).Laduréemédianedesuiviétaitde 18,3ans(IQR:10,1—20,3).Touslespatientsétaientvivantsautermedusuivi.TroisSUAétaient natifs,huitfurentrévisés(dontquatrefurentexplantésdansunsecondtemps)ettroisexplan- téspourinfectionouérosion.Letauxdesurviesansexplantationà5,10,15et20ansétaitde 85,7%,62,3%,52,0%et39,0%respectivement.Letauxdesurviesansrévisionà5,10,15et 20ansétaitde78,6,42,9,28,6et7,1%,respectivement.Autermedusuivi,50%despatients étaientcontinents.

Conclusion.—Àtrèslongterme,leSUAapermisd’obteniruntauxdecontinencede50%chez leshommesneurologiquesauprixd’untauxderévisionimportant.

Niveaudepreuve.— 4.

©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS Artificialurinary sphincter;

Neuro-urology;

Intrinsicsphincter deficiency;

Urinaryincontinence;

Self-catheterisation

Summary

Objective.—Theaimofthestudywas toreporttheverylong-term functionaloutcomesof artificialurinarysphincter(AUS)inmaleneurologicalpatients.

Materialandmethods.—Maleneurologicalpatientsdiagnosedwithstressurinaryincontinence duetosphincterdeficiencyandundergoingAUS(AMS800®)implantationbetween1985and 1992wereenrolled.Continence,definedbynopad/condomusage,explantationandrevision rateswerereported.

Results.—Fourteenpatientswithamedianageof27.3years(IQR:27.3—40.8)wereincluded:

fourhadaspinalcordinjuryandtenaspinabifida.Priorcontinencesurgerywasreportedby 6patients(42.9%).Artificialurinarysphincterwasimplantedinaperibulbar(n=4)orperipros- taticposition(n=10).Medianfollow-upwas18.3years(IQR:10.1—20.3).Atlastfollow-up,all patientswerealive.Threenativedeviceswerestillinplace,eightwererevised(fourofthem weresecondarilyexplanted)andthreewereexplantedduetoerosionorinfection.The5-,10-, 15-,20-yearexplantation-freesurvivalrateswererespectively85.7,62.3,52.0,39.0%.The 5-,10-,15-,20-yearrevision-freesurvivalrateswererespectively78.6,42.9,28.6,7.1%.At lastfollow-up,50%patientswerecontinent.

Conclusion.—Intheverylongrun,AUSprovideda50%continencerateinmaleneurological patientsbuttherevisionrateswereimportant.

Levelofevidence.—4.

©2017ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Chezlespatientsprésentant unelésionmédullairecongé- nitale ou acquise, l’insuffisance sphinctérienne est un challengethérapeutique.Chezcespatients,l’enjeuestde corrigerefficacementl’incontinenceurinaired’effort(IUE) toutencontrôlantleréservoirvésicaletsavidangeàbasse pressionsansrisquerénal.Letraitementdel’IUEparinsuf- fisance sphinctérienne est toujours chirurgical. Parmi les différentesoptions, on peut citer les bandelettes aponé- vrotiques [1], les bandelettes sous-urétrales synthétiques [2], le sphincter urinaire artificiel (SUA) [3], les ballons ajustablespéri-urétrauxProACTTM[4]etlesinjectionspéri- urétralesd’agentscomblants[5].

Toutefois, il n’y a pas de recommandations natio- nales ou internationales claires sur la prise en charge del’insuffisance sphinctérienne neurologique dédiées aux

patientsatteintsdepathologiesmédullairesleplussouvent sousautosondages.

LeSUA,AMS800TM(BostonScientific,Boston,Massachu- setts, États-Unis), est considéré comme le gold standard pourtraiterl’IUEmodéréeàsévèreparinsuffisancesphinc- tériennechezlepatientnonneurologiqueavecuntauxde continencede80%àquatreans[6].Lesprincipauxenjeux etcomplicationspostopératoiresliésàlaposed’unSUAsont dedeuxordres:

• l’explantationduSUAdueàuneinfectionouàuneérosion delamanchette(de5,9à15%);

• larévisionduSUAdue àunproblèmemécaniqueliéau concepthydrauliquedelaprothèse(jusqu’à42%à10ans) [7].

LeSUAaétéintroduitparScotten1972[8].Uneétude récentearapportédestauxdesurviesansrévisionetsans

(3)

explantationà20ansrespectivementde51%et74%,chez desfemmesneurologiquesimplantéespourIUE[9].Peude données à long terme existent dans la littérature sur la placedecettethérapeutiquechezlepatientneurologique [10—24].Laplupartdesétudesportentessentiellementsur lapopulationpédiatriqueetontrapportédestauxdeconti- nenceautourde67—94%etdestauxd’érosionetinfections autourde13—25%[11,25].

Lebutdenotreétudeétaitd’évaluerlesrésultatsfonc- tionnels à très long terme du sphincter urinaire artificiel (SUA)implantéschezleshommesneurologiquesayant une IUEparinsuffisancesphinctérienne.

Matériels et méthodes Population

Uneétudemonocentriquerétrospectiveainclusdemanière consécutivetousleshommesatteintsd’unepathologieneu- rologiquemédullaireacquiseoucongénitaleayanteulapose d’unSUA AMS800TM entre1985 et1992.Lesdonnéessui- vantesontétérecueillies:l’âgeàlachirurgie,l’étiologiede l’insuffisancesphinctérienne,lemodedevidangevésicale, les données du catalogue mictionnel, et les antécédents de chirurgie urologique. Tous les patients avaient eu en préopératoire une fibroscopie et un bilan urodynamique (comprenantunecystomanométrieetuneprofilométrieuré- trale).

Technique chirurgicale

Lesprocéduresontétéréaliséesparvoied’abordouverte par un même chirurgien et son équipe dédiée. Une éventuelle colonisation bactérienne urinaire était traitée 48heuresavantlachirurgie.Uneantibioprophylaxieàlarge spectreétaitadministréelaveilledel’interventionetmain- tenue jusqu’au jour de l’ablation de sonde vésicale en périodepériopératoire(amoxicilline—acideclavulanique).

Lesmanchettes pouvaientêtre implantéesàdeuxsites distincts:

• enpéribulbaire: aprèsuneincisionpérinéalemédiane, lesmuscles bulbo-caverneuxétaientséparés etl’urètre bulbaireétaitlibérésurdeuxcentimètresafindemettre enplacelamanchetteaprèsenavoirmesurélacirconfé- renceurétrale;

• enpériprostatique:lavoied’abordétaitmédianesous- péritonéale et la manchette pouvait être implantée à l’apex,enmédioprostatiqueouencervical,enavantdes vésicules séminalesaprès avoirpréparé l’ouverturedes aponévrosespelviennes(Fig.1).

Lasondeurétraleétaitlaisséeenplace24heuresaumini- mum.Lesphincterétaitactivéauboutdesixsemaines[26].

Uneactivationaiséeétaitdéfinieparunecompréhensiondu fonctionnementetunemanipulationimmédiateduSUApar lepatient.

Suivi et évaluation

Lesdonnéesperopératoiresrelatives aumatériel (pompe, manchette, ballon) et à la technique chirurgicale effec-

Figure1. Schémad’implantation de manchetteenpériprosta- tique,d’aprèsChartier-Kastler,ProgUrol2007[26].

tuée (voies d’abord, entérocystoplastie associée) étaient rapportées ainsi que la durée de sondage vésical et la duréed’hospitalisation.Lescomplications postopératoires précoces<30joursontétérapportéesselonlaclassification deClavien[27].

Lespatientsétaientévaluésàl’activationduSUA,àtrois etsixmoispostopératoires,puisannuellement.Lecritèrede jugementprincipalétaitlacontinencedéfinieparl’absence deportdeprotectionsoud’étuipénien.Lemodemictionnel aétéévaluécheztouslespatients(mictionspontanéever- susautosondage).L’explantationétaitdéfinieparleretrait completduSUA.Larévisionétaitdéfinieparlechangement duballon,delapompe,delamanchetteoudesconnexions.

Lestauxd’explantationetderévisionà5,10,15et20ans ontétéévaluésenutilisantdescourbesdesurviedeKaplan- Meier(logicielR,FreeSoftwareFoundation’sGNUproject).

Résultats

Caractéristiques des patients

Au total, 14 patients consécutifs avec unâge médian de 27,3 ans (IQR : 27,3—40,8) ont été inclus. Le Tableau 1 regroupelescaractéristiquesinitialesdespatients.Unanté- cédent de chirurgie de la continence était noté chez six patients avec deux sphinctérotomies (14,2 %) et quatre reconstructionsducoldansl’enfance(28,6%),témoignant del’évolutiondes prisesenchargesde cespatients spina bifida.Dix patients avaientun spina bifida avecdéambu- lationpossibledans tous lescas etquatreétaientblessés médullaires(niveauxlésionnelsentreT12etL4).Ladurée médiane de suivi était de 18,3 ans (IQR : 10,1—20,3).

Aucunpatientneprésentaitd’insuffisancerénale(clairance dela créatinine>50mL/minute). La médianede la capa- cité cystomanométrique maximale était de 340mL (IQR: 242—510).

Données peropératoires et complications postopératoires précoces

LeSUAa étéimplantéenpositionpériprostatique(n=10) oupéribulbaire(n=4).L’indicationdelapositiondelaman- chettedépendait:

(4)

Tableau1 Caractéristiquesinitialesdelapopulation,caractéristiquesdelachirurgieetcomplicationsperopératoires etpostopératoiresprécoces.

n(%)

Âgemédian 27,3ans(IQR:27,3—40,8)

Étiologiesdelamaladieneurologique

Spinabifida(déambulationpossible) 10(71,4%)

Blessésmédullaires(niveaulésionnel:1T12,1L3,2L4) 4(28,6%) Antécédentsdechirurgieurologique

Sphinctérotomie 2(14,2%)

Reconstructionducolvésical(dansl’enfance) 4(28,6%)

Modedevidangevésicalepréopératoire

Autosondagesintermittents 4(28,6%)

Mictionsspontanées 10(71,4%)

Insuffisancerénale 0(0,0%)

Positiondelamanchette

Péribulbaire 4(28,6%)

Périprostatique 10(71,4%)

Localisationdelapompe

Gauche 2(14,3%)

Droite 12(85,7%)

Tailledelamanchette

4,5cm 3(21,4%)

5cm 1(7,1%)

8cm 3(21,4%)

9cm 4(28,6%)

10cm 2(14,3%)

11cm 1(7,1%)

Tailleduballon

51—60cmH2O 2(14,3%)

61—70cmH2O 12(85,7%)

Entérocystoplastied’agrandissementconcomitante 9(64,3%)

Complicationsperopératoires

Plaiesurétrales 2(14,3%)

Duréemédianedesondagevésicalpostopératoire(jours,IQR) 10(12—15)

Duréemédianed’hospitalisation(jours,IQR) 12(11—14)

Complicationspostopératoiresprécoces

Infectionsurinaires(ClavienII)survenuesàj3etj10 2(14,3%)

• delacapacitéet/oudelavolontédupatientderéaliser lesautosondages;

• delaréalisationd’uneentéroplastieconcomitantelorsde laprocédure;

• ducaractèreambulantdupatient;

• del’étatdel’urètredupatient.

Les patients ayant eu un sphincter en position péri- bulbaireétaientlespremierspatientsdelasérieetétaient enmictionparlesvoiesnaturelles.

On notera que les manchettes étaient plus larges en casd’implantationpériprostatique.Le Tableau1regroupe lesdonnées peropératoires etpostopératoires. Une enté- rocystoplastied’agrandissementétait réaliséedemanière concomitante enraisond’une hyperactivitédétrusorienne réfractaire au traitement anticholinergique dans neuf cas (64,3%).Ilyeutdeuxcomplicationsperopératoires(plaies urétrales)etdeux complicationspostopératoires précoces classées Clavien II (deux infections urinaires traitées par antibiothérapie).Laduréemédianed’hospitalisationétait de12jours(IQR:11—14),cequiestàmettreenperspec-

tiveavecles64,3%d’entérocystoplastiesd’agrandissement associées.L’activationduSUAàsixsemainesfutaiséedans 100%descas.

Données postopératoires à très long terme

Les14patients étaienttous vivantsau termedusuivi. Au final,troisSUAnatifssonttoujoursactifs,huitontétérévi- sésentre1et5foisettroisontétéexplantéspourérosions ou infections. Parmi les huit SUA révisés, quatre ont été explantés (50 %), pour érosion (n=3) ouinfection (n=1).

LedevenirdesSUAchezces14hommesestreprésentédans laFig.2,avecleurmodemictionnel.Ainsi,onnotequeles sphinctersexplantésétaientceuxdepatientsauxautoson- dages.

Les taux de survie sans explantation à 5, 10, 15 et 20 étaientde 85,7, 62,3, 52,0 et39,0 %, respectivement (Fig. 3). Les taux de survie sans révision à 5, 10, 15 et 20 étaient de 78,6, 42,9, 28,6 et 7,1 %, respectivement (Fig.3).

(5)

Figure2. Devenirdes14SUAimplantéschezlespatientsneurologiques.

Au termedesuivi,septpatients(50,0%)étaientconti- nentsavecuntauxde continencede100 %enanalyseen intentiondetraiteràvingt-quatreans.

Ilyeuuneentérocystoplastiesecondairechezunpatient, huitansaprèsl’implantationinitialedusphincterartificiel.

Seulundespatientsayanteuuneplaieurétraleperopéra- toireinitialeetuneentéroplastie concomittanteaeuune infectionsixans aprèsl’implantation initialedu sphincter urinaireartificiel.

Discussion

Nousprésentonsicilasérieayantlereculleplusimportant surlesrésultatsduSUAchezlespatientshommessouffrant d’unhandicapneurologiquemédullaire.Dansnotreétude, autermedusuivimédiande18,3ans,lesseptpatientsayant toujoursleurSUAétaienttouscontinents(soit100%pourles patientsayanttoujoursleurSUAmais50%delapopulation initiale).Cetauxdecontinenceestinférieuràceuxreportés danslalittérature (Tableau2)maispourraitêtreexpliqué parladéfinitionstricteutiliséedela continence(absence deportdeprotectionoud’étuipénien).Parailleurs,iln’est pasclairsiletauxdecontinence rapportédanslesautres étudessoitenintentiondetraiterounon.

Actuellement,plusieursoptionschirurgicalessontàdis- positiondesurologuespourletraitementdel’IUEsecondaire à une insuffisance sphinctérienne chez les patients neu- rologiques. Les études ayant évalué les résultats du SUA ontpour lagrande majoritéinclusdes populationsmixtes hétérogènes(neurologiquesetnonneurologiques)oupédia- triques [8,9,11,12]. Une récente revue de littérature sur laprise enchargedel’ insuffisancesphinctérienne intrin- sèque souligne que lesseules études disponiblessont des sériesrétrospectives ou des cohortes prospectives, aucun essaithérapeutiquecontrôlérandomisén’ayantétéconduit [28].Parailleurs,lesétudesrapportéesétaientparfoishété-

rogènestant au niveau des critères d’efficacité cliniques (définition de continence modérée et continence stricte variables selon les études) qu’au niveau des critères de tolérance(définitiondutauxderé-opérationetderévision variables).

La durée médiane d’hospitalisation était de 12jours (IQR:11—14),maiselleestàmettreenperspectiveavecles 64,3%d’entérocystoplastiesd’agrandissementassociées.En effet,lorsd’une procédure d’entérocystoplastieconcomi- tante,lamorbiditéetladuréed’hospitalisationétaitcelle del’entérocystoplastie,etnoncelleduSUA.

L’explantation et larévision du matériel sont lesprin- cipaux risques évolutifs au long terme du SUA. L’érosion cutanéeouurétrale,quipeutatteindre41%descascomme dans notre étude, et l’infection du matériel constituent lesprincipalessourcesdecomplications.Lespannesméca- niquesreprésentent 58%des SUAimplantés,au termedu suivi.

Nousrapportonsdansnotresérieuntauxd’explantation de50 %. Aucun n’avait eu d’antécédents de chirurgiede la continence avant la pose du SUA, deux patients utili- saientlesautosondagesavantlaposeduSUAetlamanchette a été mise en position périprostatique pour tous sauf un patient.Lecaractèrehistorique decette sérieest reflété par le faible taux de patients à l’autosondage au départ de leur prise en charge. Ceci ne serait sans doute plus lecasaujourd’hui,lapriseenchargeparsphinctérotomie premièren’étantnotamment plus prônée maisjustifiée à uneépoqueoùl’autosondagen’avaitpasgagnésonniveau d’évidenceactuel[29].

LesdonnéessurlasurvieduSUAsont essentiellespour mieuxappréhenderlaplaceduSUAdanslapriseencharge au long terme de l’IUE chez les hommes neurologiques.

Touteslesrévisionsétaientduesàdespannesmécaniquesde lapompe,duballon,delamanchetteoudestubulures.Les tauxdesurviesans explantationà5, 10,15et20 étaient de 85,7, 62,3, 52,0 et 39,0 %, respectivement. Les taux

(6)

Figure3. CourbedesurviesansexplantationetsansrévisiondesSUA.

desurviesans révision à 5,10, 15 et20 étaientde78,6, 42,9,28,6et7,1%,respectivement.Trèspeud’étudesont évaluélasurvie dumatériel àlong terme (Tableau 2).Le taux de surviesans explantation que nous rapportons est logiquementinférieuràceluidesautresétudes[14,16,23]

puisquelereculestégalementplusimportant.Dansnotre série,quatrepatientsavaienteudes manchettesenposi- tion péribulbaire, tandis que les dix autres avaient une manchette périprostatique. Il semble préférable de posi- tionnerlamanchetteenpériprostatique chezlespatients neurologiques pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une manchetteenpéribulbairepourraêtrefragiliséeparlapra- tiquedes autosondages intermittents,pouvant conduire à une érosion del’urètre bulbaire et une augmentation du risqued’explantation.Ensuite,leconfinementdansunfau- teuil roulant peut conduire à favoriser l’escarre urétrale ou périnéale. Par ailleurs, les patients ayant des lésions sacréesont souvent le col vésical avec un urètre prosta- tiqueremplid’urine,cequipeutêtreunesourced’infection

pour un sphincterpéribulbaire.Enfin, ces patients néces- sitent une surveillance endoscopique régulière et le passage répété du fibroscope peut aussi être une source d’érosion.

Ilestprimordiald’évaluerlafonctionvésicaleenmême temps que l’insuffisance sphinctérienne. Eneffet, la pra- tiqueetl’éducationauxautosondagespropresintermittents est unprérequisàl’indicationd’unSUA, etunemauvaise complianceà l’autosondagepeutcontribuer àunmauvais contrôledelacontinence. Dansnotresérie, neufpatients onteuuneentérocystoplastieconcomitantepourunehyper- activité détrusorienne neurogène réfractaire. On notera, que sur ces neuf patients, seulement quatre étaient à l’autosondage.Parailleurs,lesreconstructionsducolvési- calnesontpasréaliséesenpratiquecourantechezl’adulte etnotreétude,avecsonlongrecul,montrelestendances d’évolutiondespratiquescliniques.

Iln’ya actuellement pasde recommandationsconcer- nant les indications exactes et le timing optimal pour la

(7)

Tableau2 Revuedelalittératuredesposesdesphinctersurinairesartificielschezlespatientsneurologiques.

Auteur (année)

n Positionde

la

manchette

Suivien année(IQR)

Continence (%)

Érosion (%)

Infection (%)

Pannes mécaniques (%)

Survieà 10ans Gonzalez[11]

(1995)

19M PP 8 84,2% 0% 0% 100%

Singh[12]

(1996)

75M 15F

PB/PP 4(1—10) 92% 8% 7% 11%

Simeoni[13]

(1996)

74M 33F

PB/PP 5 94% 13% 14% 21%

Levesque[14]

(1996)

12M 6F

PP 5—10 83% 16,7% 0% 5,6% 70%

Spiess[15]

(2002)

30M PB/PP 6,5

(3—14,8)

83% 16% 16% 57%

Hafez[16]

(2002)

63M 16F

PP 12,5(5—22) 80% 20% 76% 80%

Murphy[17]

(2003)

29M 1F

PB/PP 23% 40% 10% 31%

Mor[18]

(2004)

11M PP 9,6

(3,8—11,8)

82% 18,2% 0% 0%

LopezPereira [19](2006)

22M 13F

PP 5,5

(0,4—11)

91,4% 8,6% 20%

Patki[20]

(2006)

9M PB 5,8

(0,3—11)

77% 11% 22% 22%

Lai[21](2007) 11M PB 3 69% 9,1% 9,1% 0%

Catti[22]

(2008)

39M 5F

PP 5,5(1—18) 73% 4,5% 4,5% 15,9%

Chartier- Kastler[23]

(2010)

51M PP 6,9

(0,5—17,3)

82% 10% 10% 23% 74%

Bersch[24]

(2008)

37M 14F

PP 7,9

(5—14,5)

90,2% 0% 8% 27%

Notreétude (2016)

14M PB/PP 18,3

(10,1—20,3)

50% 41% 14% 58% 62%

M:hommes;F:femmes;PP:périprostatique;PB:péribulbaire.

posed’unSUAchezunpatientneurologique,alorsquecette informationseraittrèsutileétantdonnélavariétédestech- niques chirurgicales existantes [30]. La prise de décision actuellenereposequesurl’expérienceetlamultidiscipli- naritédel’équipequiprendenchargelepatient.

Lesbandelettesaponévrotiquessontproposéesenalter- native du SUA avec des résultats similaires sans étude comparative existante[31—33]maispeuvent être respon- sablesdedifficultéspourlapratiquedesautosondages.Leur taux de succès n’est pas prévisible. De plus, lespatients ayantuncolvésicallargementouvertnesont pasdebons candidatsauxbandelettesaponévrotiquescarlabandelette ne permet qu’une fermeture incomplète du col vésical.

Deplus,unéchecdebandeletteaponévrotiqueestencore uneprocédurechirurgicalesurajoutéequipourraitavoirun impactsurlesrésultatsfutursdelaposed’unSUAultérieur etrendreencore pluslaborieuse l’implantationultérieure dusphincterartificiel.

Les études sur les bandelettes sous-urétrales synthé- tiques sont très peu nombreuses, récentes etincluent un faiblenombredepatients.Groenetal.ontréalisélapose

desbandelettesAdVanceTMchez20patientsetontuntaux deguérisonde40%etuntauxd’améliorationde25%[34].

Lesprincipaux effets secondairessont représentésparles ulcérationspérinéales.

Enfin, lesballons ProACTTM ont aussi été évalués chez le patient neurologique [4]. Avec un taux d’amélioration deplusde50 %à quatreans,ils constituent unealterna- tivemini-invasivevalablepourlespatientscontre-indiqués àunethérapeutiqueplusinvasive.Autotal,39%despatients étaient complètement secs. Les ballons étaient proposés en seconde intention chez 38 % des patients, et en pre- mièreintentionpourlesautrespatients.Iln’existeàcejour aucuneétudecomparativeentreballonsProACTTMàceuxde l’AMS800TM.

Récemment, la voie cœlioscopiquerobot-assistée pour l’implantationduSUAchezlespatientsneurologique s’est développée[35].Cependantlavaliditéetlesrésultatspro- metteursdecettevoied’abordsontencoreàévaluer.

Enrevanche,lesinjectionspériurétralesnesontpasindi- quées chezle patient neurologique en raison du manque crucialdedonnées.

(8)

Cetteétudeestlimitéeparsoncaractèrerétrospectifet lenombredepatientsinclus.Comptetenudelararetédes indicationsdeposedesphincterartificieldanscecontexte, la création d’un registre prospectif à l’échelle nationale pourraitêtreenvisagée.

Enfin,s’agissantd’une étudesurlesrésultatsfonction- nelsdudispositif,ilfaudraitréaliseruneétuderapportant laqualitédeviepostopératoire.Àunéchelonnational un registreprospectifseraitsûrementlabonnesolutionmétho- dologiqueàprôner.

Conclusion

Avecuntauxdecontinencede50%à18ans,lesuiviàlong termeconfirmequeleSUAestefficaceaulongcourspour letraitementdel’IUEparinsuffisancesphinctériennechez lespatientsdesexemasculinporteursd’unelésionmédul- laire. Lestaux decomplications restent acceptables chez despatients pourlesquels le traitementde l’IUEresteun défiprenantencomptediversélémentstelsquelecontrôle vésical et la qualité du haut appareil, la motivation, la dextéritéetl’étatcognitifdupatient,etlapossibilitéde pratiquerdesautosondagesintermittents.

Déclaration de liens d’intérêts

Emmanuel Chartier-Kastler : consul-

tant/orateur/investigateur pour les sociétés Boston Scientific,Medtronic,Coloplast,Uromedica,GTUrological, Axonics. Pierre Denys : consultant/orateur/investigateur pourlessociétésAllergan,Ipsen,Coloplast,Medtronic.

Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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