• Aucun résultat trouvé

Infections urinaires et sclérose en plaques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Infections urinaires et sclérose en plaques"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

Infections urinaires et sclérose en plaques

Recommandations de la Société Francophone de la Sclérose en Plaques - Septembre 2020 endorsées par la SPILF

Diaporama réalisé par le groupe Recommandations de la SPILF le 18 novembre 2020

https://

www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1878776220300698

Téléchargement de l’application SFSEP disponible sur App et Google store

(2)

• Troubles vésico-sphinctériens chez 50-90% des patients avec un délai d’apparition ~ 6 ans.

• Complications urologiques les plus fréquentes : IU

-

30% cystites

- 8% de pyélonéphrites et infections urinaires masculines fébriles.

• Facteurs de risque spécifiques d’IU :

- troubles de la vidange urinaire (résidu post-mictionnel > 120cc), - pressions de remplissage vésical élevées,

- durée de maladie > 15 ans,

- Expanded Disability Status Scale (EDSS) élevé, - antécédent de lithiases urinaires,

- antécédent de sondage vésical à demeure.

Epidémiologie

(3)

• Les IU ne sont pas associées à un risque accru de survenue

d’une poussée de SEP

d’une aggravation prolongée de l’incapacité.

• Les IU non fébriles ne sont pas associées à un risque accru de survenue d’une aggravation transitoire de l’incapacité.

• Les IU fébriles sont associées à un risque accru d’aggravation transitoire de l’incapacité.

Les IU sont-elles associées à un risque accru de déclenchement de poussée ou d’aggravation

transitoire ou prolongée de l’incapacité ?

(4)

• Aucune augmentation du risque infectieux urinaire n’a été établie pour les molécules suivantes :

Le risque infectieux urinaire est-il accru par les traitements de la SEP ?

Interféron bêta

Acétate de glatiramer Tériflunomide

Diméthylfumarate Fingolimod

Cladribine Natalizumab

Mycophénolate mofétil Azathioprine

Echanges plasmatiques Méthylprednisolone Fampridine

(5)

• Une augmentation du risque infectieux urinaire a été identifié avec les molécules suivantes :

Le risque infectieux urinaire est-il accru par les traitements de la SEP ?

Commentaires

Mitoxantrone Etudes anciennes avec EDSS élevée

Alemtuzumab Dans les 2 années qui suivent l’introduction Ocrelizumab Si hypogammaglobulinémie associée par

extension à l’effet de classe des anti-CD20 Cyclophosphamide Données très hétérogènes

Rituximab

(6)

• Il est recommandé de ne pas dépister ni traiter systématiquement une bactériurie asymptomatique (colonisation urinaire) à l’exception des situations recommandées dans la population générale : grossesse et chirurgie au contact de l’urine.

• Il est recommandé de ne pas dépister ni traiter systématiquement une bactériurie asymptomatique (colonisation urinaire) avant un traitement immunosuppresseur.

Le traitement est à discuter au cas par cas en cas d’hypogammaglobulinémie.

• Il est recommandé de dépister et traiter une bactériurie asymptomatique avant bilan urodynamique uniquement en présence de facteurs de risque connus d’IU :

- IU récidivantes

- reflux vésico-urétéral

- pression intra-détrusorienne > 40cm d’eau.

Faut-il traiter une bactériurie

asymptomatique ?

(7)

• Il est recommandé de traiter un patient présentant des

symptômes, en présence d’une vessie neurologique ou non et quel que soit le mode mictionnel (miction volontaire/sondage).

• Le traitement des IU suivra les recommandations de la population générale.

• Prévention des IU à répétition :

- Il est recommandé de proposer un bilan en neuro-urologie, - Par analogie avec les blessés médullaires, un antibiocycle hebdomadaire alterné peut être discuté sur avis spécialisé,

- Le bénéfice des médecines alternatives complémentaires

(acidification des urines, cranberries, méthénamine, D-mannose) n’a pas été établi,

Faut-il traiter une bactériurie symptomatique

?

Références

Documents relatifs

Objectifs : le but de cette étude était d’évaluer le risque de développer une infection urinaire sous biothérapie en présence d’une bactériurie asymptomatique non traitée et

Il est recommandé de ne pas dépister ni traiter systématiquement une bactériurie asymptomatique (colonisation) chez les patients atteints de SEP sous sondages

10 à 20 % Amoxicilline-clav population générale, selon les concentrations adaptées aux cystites Pivmécillinam cystite à risque de complication. Ciprofoxacine, lévofloxacine IU

Devant la prévalence élevée constatée du surpoids et de l’obésité dans la population SEP [6], nous avons souhaité évaluer l’influence de l’indice de masse corporelle (IMC)

Une analyse subséquente de la séquence promotrice du TLR-4 a fait valoir un moins grand nombre de variantes dans les génotypes et une expression réduite chez les patients ayant

[r]

Quelques remarques s'imposent quant à la conception du récep teur. Il peut également arriver qu'une station relativement proche et émettant dans la gamme des petites ondes

situeront sur la bande 2 métrés et la bande 70 centimètres. Il s'agira d'une pre mière, pas bien compliquée, mais il fallait y penser. Le signal de montée émis par une