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Influence de l’indice de masse corporelle sur les troubles urinaires de la sclérose en plaques

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ARTICLE ORIGINAL

Influence de l’indice de masse corporelle sur les troubles urinaires de la sclérose en plaques

Impact of body mass index on lower urinary tract disorders in multiple sclerosis

G. Miget

a,∗

, C. Hentzen

a

, N. Turmel

a

, C. Chesnel

a

, A. Charlanes

a

, F. Le Breton

a

, G. Amarenco

a

aGRC001,GREENgroupederecherchecliniqueenneuro-urologie,hoˆpitalTenon,Sorbonne université,AP—HP,75020Paris,France

Rec¸ule19avril2019 ;acceptéle20avril2019 DisponiblesurInternetle25mai2019

MOTSCLÉS

Scléroseenplaques; Indicedemasse corporelle; Obésité;

Troublesurinaires; QuestionnaireUSP

Résumé

Introduction.—Les troubles vésico-sphinctériens (TVS) sont fréquents dans la sclérose en plaques(SEP),largementdominésparl’hyperactivitévésicale(HAV).Pourautant,leurorigine n’estpasforcémentunivoque.L’obésité,fréquentedanslaSEP,estreconnuecommefacteur derisqued’incontinenceurinaireàl’effort(IUE)etd’HAVdanslapopulationgénérale.Nous avonsvouluévaluerl’influencedel’indicedemassecorporelle(IMC)surlestroublesurinaires delaSEP.

Matérielsetméthodes.—Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique chez 260sujetsclassésen4groupes:insuffisancepondérale,poidsnormal,surpoids,obésité.Les TVS ont été évalués grâce au questionnaire USP. Des comparaisons de moyennes (test de Mann—Whitney) ont été effectuées entre ces groupes, dans la population globale puis en fonctiondusexe.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:gabrielmiget@gmail.com(G.Miget).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2019.04.004

1166-7087/©2019ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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Résultats.—Chezlafemme,lescoreHAVmoyenétaitplusélevéchezl’obèse,10,27(SD=4,5) qu’encasdepoidsnormal,7,96(SD=4,58),p=0,024.LescoreIUEétaitplusfaibleencasde poidsnormal,1,69(SD=2,38)qu’encasdesurpoids,3,19(SD=2,91),p=0,002etd’obésité,3,80 (SD=3,23),p=0,0005.Commeretrouvédanslapopulationglobale,lescoredysurieétaitplus élevéchezlessujetsayantunpoidsnormal,4,09(SD=3,33)quechezlessujetsprésentantun surpoids,1,91(SD=2,03),p=0,0003ainsiquechezlessujetsobèses,2,33(SD=2,37),p=0,013.

Lesmêmescomparaisonseffectuéeschezl’hommen’étaientpassignificatives.

Conclusion.—Danscettesériedepatientsaffectésd’uneSEP,unIMCélevéétaitassociéàdes scoresdesymptômesUSPplusélevés(IUEetHAV)pourlesfemmes.

Niveaudepreuve.— 4.

©2019ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS Multiplesclerosis;

BodyMassIndex;

Obesity;

Lowerurinarytract symptoms;

Urinarysymptom profilequestionnaire

Summary

Introduction.—Lowerurinarytractsymptoms(LUTS),andprincipallyoveractivebladder,are commoninmultiplesclerosis(MS).However,theiroriginisnotnecessarilyunique.Obesityis widelyrecognizedasariskfactorforstressurinaryincontinence(SUI)andoveractivebladder (OAB)inthegeneralpopulation.Wewantedtoevaluatetheinfluenceofbodymassindex(BMI) onLUTSintheMSpopulation.

Materialsandmethods.—We conductedanuncontrolledmonocentricretrospectivestudyin 260 subjects classified into 4 BMI groups: underweight, normal weight, overweight, obese people.ComparisonsbyMann—WhitneytestweremadebetweendifferentBMIgroups,inthe overallpopulationandthenbygender.LUTS(SUI,OAB,BOO(bladderoutletobstruction)were assessedusingUSPquestionnaire.

Results.—Inwomen,themeanOABscorewashigherforobesewomen,10.27(SD=4.5)than for normalweight women, 7.96(SD=4.58), P=0.024. The SUI score was lower for normal weight,1.69(SD=2.38) thanfor overweight, 3.19(SD=2.91),P=0.002 andobesesubjects, 3.80(SD=3.23),P=0.0005.Asin theoverall population, theBOO score was higherinsub- jectswithnormalweight,4.09(SD=3.33)thaninsubjectswithoverweight,1.91(SD=2.03), P=0.0003andinobesesubjects,2.33(SD=2.37),P=0.013.Thesamecomparisonsinmenwere notsignificant.

Conclusion.—Inthisseries,increasedBMIwasassociatedwithhigherOABandSUIUSPques- tionnairescores,inwomenpresentingwithMS.

Levelofevidence.—4.

©2019ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lestroublesvésico-sphinctériens(TVS)sontuneprobléma- tiquefréquentedelascléroseenplaques(SEP),puisque10% dessujetsprésententdesTVSdèsl’apparitiondespremiers symptômeset100%despatientsà10ansd’évolutiondela maladie[1].Leurtypologieestbien connueavecunefré- quence de l’hyperactivité vésicale (HAV, 26 % à 99 %) et deladysurie(6%à49%)[2,3].Pourautant,l’originedes TVSn’estpasforcémentunivoquecarnombredecomorbi- ditéspeuventêtreassociées,etparticulièrementl’obésité quireprésenteunfacteurderisqued’incontinenceurinaire d’effort(IUE)[4]etquifavoriseégalementl’HAV[5].Devant laprévalenceélevéeconstatéedusurpoidsetdel’obésité dans la population SEP [6], nous avons souhaité évaluer l’influence de l’indice de masse corporelle (IMC) sur les troublesurinairesdelaSEPaumoyenduscoreUSP[7].

Matériels et méthodes

Nousavonsréaliséuneétuderétrospectivemonocentrique, chez 260 sujets atteints d’une SEP, ayant consulté pour troubles urinaires dans un service spécialisé de neuro- urologie.L’objectifprincipaldecetteétudeétaitd’évaluer l’influencedel’IMCsurlesdifférentesdimensionsduscore USP(HAV,IUEetdysurie),questionnairevalidédanslapopu- lationneurologique [7]. Différentes comparaisons ont été effectuées,enfonctiondusexeetdelaclassed’IMC,selon laclassificationde l’OMS:IMC (kg/m2)<18,5=insuffisance pondérale,18,5≤IMC<25=poidsnormal,25≤IMC<30sur- poids,IMC≥30=obésité.

Nousavonsutilisédestestsdecomparaisonsdemoyennes partestdeMann—Whitney,comptetenud’unepositivitédu testdeShapiro—Wilkconcernantladistributiondel’IMC,ne permettantdoncpasd’utiliserletestdeStudent.Lestests

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decorrélationentreIMCetscoresUSPontétéeffectuéspar calculducoefficientdecorrélationdePearson.Lesanalyses statistiquesontétéeffectuéesdefac¸onbilatéraleavecun seuildesignificativitéalphade0,05.L’ensembledestests statistiquesaétéeffectuésurRStudio:RStudioTeam(2015).

RStudio:IntegratedDeveloppementEnvironnementforR.R Studio,Inc.,Boston,MAURL:http://www.rstudio.com/.

Résultats

Centquatre-vingt-sixfemmes(71%)et74hommes(28%), soit260sujets,ontétéinclus.L’âgemoyenétaitde50ans (SD=12,6), le score EDSS moyen était de 4,86 (SD=1,81) etl’IMCmoyende24,48kg/m2(SD=4,6).Vingtsujets(7%) présentaientuneinsuffisancepondérale,126sujets(48%) avaientunpoidsnormal,84(32%)présentaientunsurpoids et24(9%)étaientobèses.

Lesscoresmoyensparchaqueclassed’IMCdelapopu- lationglobalesont décritssur laFig.1. Lessujetsobèses avaientunscoreHAVmoyende10,27(SD=4,50)statistique- mentplusélevéquelessujetsprésentantuneinsuffisance pondérale,HAVmoyen=5,75(SD=3,43),p=0,001,ainsique les sujets présentant un poids normal, HAV moyen=7,40 (SD=4,63) p=0,0036. Ce score était également inférieur chez les sujets en surpoids, HAV moyen=7,19 (SD=4,44) p=0,0028.

Lamêmeobservationaétéeffectuéeconcernantlescore IUE chez les sujets obèses. Ils présentaient un score IUE moyende3,80 (SD=3,23),plusélevéquelessujetsayant une insuffisance pondérale, IUE moyen=1,45 (SD=2,01), p=0,0062,ainsiquelessujetsprésentantunpoidsnormal, IUEmoyen=1,48(SD=2,27),p=0,00004.Lessujetsensur- poidsavaientégalementunscoreinférieur,IUEmoyen=2,12 (SD=2,69),p=0,0058.

Concernant le score dysurie, celui-ciétait statistique- mentplusélevéchezlessujetsavecunpoidsnormalavec unscoremoyende 4,08(SD=3,17). Lessujetsprésentant un surpoids avaient un score moyen de 2,64 (SD=2,61), p=0,001etlessujetsobèsesundescorede2,33(SD=2,37), p=0,006.

Les mêmes comparaisons ont été effectuées en fonc- tion du sexe. La population féminine était composée de 20(10%)sujetsprésentantuneinsuffisancepondérale,93 (50%)avaientunpoidsnormal,43(23%)étaientensurpoids et30(16%)étaientobèses.Lesscoresmoyenssontdécrits sur la Fig.2. Chez la femme obèse, le score HAV moyen était plus élevé que les femmes ayant un poids normal:

HAVmoyen=10,27(SD=4,5)vs7,96(SD=4,58)p=0,024.On retrouvaitégalementunedifférenceentrelessujetsprésen- tantune insuffisance pondérale etles sujetsen surpoids:

HAVmoyen=5,75(SD=3,43)vs8,88(SD=3,82)p=0,006.

Concernant le sous score IUE, les femmes présentant un IMC dans la norme avaient un score moyen de 1,69 (SD=2,38), significativement inférieur à celui du sous- groupe surpoids, IUEmoyen=3,19 (SD=2,91), p=0,002 et également inférieur au groupe obèses, IUE moyen=3,80 (SD=3,23), p=0,0005. La même observation était effec- tuée concernant le groupe insuffisance pondérale, score IUE=1,45(SD=2,01),encomparaisonauxgroupessurpoids, p=0,016etobèses,p=0,006.

Enrevanche,commedanslapopulationglobale,lescore dysurie, était statistiquement plus élevé chez les sujets ayant unpoids normalavecunscoredysurie moyen=4,09 (SD=3,33) que chez les sujets présentant un surpoids, USPdysurie=1,91(SD=2,03),p=0,0003ainsiquechezles sujets obèses, USP dysurie=2,33 SD=2,37), p=0,013. La même observation était effectuée concernant le groupe insuffisancepondérale, score dysurie=3,55(SD=2,51),en comparaison aux groupes surpoids, p=0,0065 et obèses, p=0,025.

Parailleurs,ilexistaitunecorrélationdirecteentreIMC etscoreHAV,p=4,1e-5,=0,29,IC95%[0,15—0,42]ainsi qu’entre IMC et le score IUE,p=1,6e-7, =0,37, IC 95 % [0,24—0,49].Acontrario,onnotaitunecorrélationindirecte entrelescoredysurieetl’IMC,p=7e-4,=−0,24,IC95% [—0,38—0,10].

Lesmêmesanalyses effectuéeschez l’hommenemon- traientpasdedifférencesignificative.

Discussion

Cette étude met en évidence un lien entre l’IMC et les troubles urinaires de la SEP et particulièrement chez la femme.Eneffet,plusl’IMCétaitélevé, pluslescoreHAV moyen était élevé, traduisant ainsi un syndrome clinique d’HAVplussévère.Lanonsignificativitédesrésultatschez l’homme peut en partie être expliquée par l’absence de sujets obèses (classificationde l’OMS) dans notre popula- tionmasculine,avecaucunhommeayantunIMCsupérieur à30kg/m2.

Les résultats observés chez la femme, en particulier concernant le score HAV, soulignent que l’étiopathogénie des TVS n’est pas toujours univoque. Bien que la par- ticipation neurologique liée à l’atteinte inflammatoire démyélinisante dusystèmenerveuxcentral(SNC)soitévi- dente, certaines comorbidités telles que l’HTA (23 %), la dyslipidémie (31,1 %) et donc l’obésité (22,5 %) sont fréquemment observées chez la SEP [8,9], définissant un syndrome métabolique (30 %) lorsqu’elles sont associées [10,11].L’impactdusyndromemétaboliquedansledétermi- nismedesTVSpardesmécanismesmultiples(inflammation chronique, dysfonction endothéliale, ischémie chronique, remaniementsfibrotiquesdudétrusor)estaujourd’huibien étudiés [11—13]. Ces mécanismes sous-jacents pourraient être à l’origine, du moins en partie, du syndrome d’HAV ouencorefavoriserl’hypertrophiebénignedeprostatechez l’homme[11,12,14].

Par ailleurs, l’atteinte du système nerveux autonome (SNA) constitue un dénominateur commun de diverses pathologiescommelediabète[15],l’HPB[16],l’obésitéet le syndrome métabolique[17,18]. Cette atteinte du SNA, aussiobservéeaucoursdelaSEP,estàl’originedeTVSpar déséquilibredelabalancesympathique/parasympathique.

Le rôledelaghréline,hormone peptidique,estaussi sus- pectédanslesmécanismesdel’HAVchezlessujetsobèses [19].

Le score IUE était également plus élevé en cas d’IMC important.Cesrésultatssontconformesauxdonnéesdela littérature [4,20]. Différents mécanismes liés à l’obésité sont évoqués pour expliquer ces observations, comme l’augmentation de la pression intra-abdominale, qui,

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Figure1. ScoresUSPenfonctiondel’IMCdanslapopulationtotale.*:différencestatistiquementsignificative(p<0,05).Abréviations:

HAV:hyperactivitévésicale;IMC:indicedemassecorporelle;IUE:incontinenceurinaireàl’effort;USP:urinarysymptomprofile.

Figure2. Scores USP en fonction de l’IMCchez lafemme. *: différencestatistiquement significative (p<0,05). Abréviations: HAV:

hyperactivitévésicale;IMC:indicedemassecorporelle;IUE:incontinenceurinaireàl’effort;USP:urinarysymptomprofile.

transmise à la vessie, faciliterait l’inversion du gradient de pression urétro-vésical [4,20,21]. Des remaniements tissulaires sontégalementévoqués, notammentau niveau sphinctérien, avec, chez l’animal, la mise en évidence d’inclusions lipidiques intracellulaires concernant aussi bien les fibres musculaires striéesque lisses du sphincter urétral[21,22]etpouvantêtreàl’origined’incompétence sphinctérienne voire de trouble de compliance urétrale.

Ces phénomènes peuvent aussi être associés aux problé- matiques mécanistiques d’altération du plancher pelvien parl’hyperpressionabdominaleetl’hypermobilitéurétrale par défaut de soutènement. Également, les atteintes

micro-vasculaires liées à la dysfonction endothéliale et l’inflammation chronique secondaires à l’obésité et aux autres facteurs de risques cardio-vasculaires souvent associés, peuvent participer à un défaut de contrôle neurologiquedelacontinence,etdonc,favoriserl’IUE.

Ces facteurs pourraient également, au moins en par- tie,expliquerladiminutionduscoremoyendedysurielors l’augmentationdel’IMCdansnotrepopulation.

Notreétudecomportecependantcertaineslimiteseten particulier son caractère rétrospectif qui n’a pas permis deprendre en compte d’autres variables potentiellement impliquéesdansl’expressiondelasymptomatologieetainsi

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influenc¸ant les scores (forme et durée d’évolution de la SEP, traitementsà tropisme vésico-sphinctérien, présence d’une constipation/dyschésie associée dont on connait le retentissement sur les troubles vésico-sphinctériens (hypersensibilitécroisée),présenced’uneHBP,detroubles statiques,paritéetlemoded’accouchement...).Uneétude prospective avec recueil de ces variables pourrait per- mettrede déterminerl’influence de chaque facteur dans l’expressiondesTVSchezlesujetSEP.

Conclusion

Cetteétudepermetdemettreenévidenceleprobablerôle del’obésité dans la genèsedes TVS de la SEP. Bien qu’il existeunrôleévidentdel’atteinteneurologique démyéli- nisantedans lagénérationdesTVSdans cettepopulation, celle-cinedoitpasocculterledépistage,l’évaluationetla priseenchargedescomorbiditésassociéesdontl’obésité.

Desévaluationsetprisesenchargesdiététiquesproposéesà titresystématique,pourraientparticiperàl’améliorationde cesTVS,destroublesano-rectauxsouventassociésetpar- tantdelaqualitédevie.Celapermettraitaussid’optimiser la prise en charge du handicap, l’obésité étant reconnu commefacteurlimitantsurleplandel’autonomie(marche, soins corporels, accessibilité du périnée pour la réalisa- tiondesauto-sondagesintermittents...).Unetellepriseen chargenedevrapasméconnaîtrelerisquedemajorerune sarcopéniesouventdéjàprésente[23—25],danscettepopu- lationoùlecapitalmusculairedoitêtrepréservé.

Déclaration de liens d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

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