M lNlSJER[ DES_ ElNANCE£.£J o. U J'!.LAti
SECRETARucr~T~AN
E XPERIENCE DU N IGER EN MATIEHE
D'UTiLSIATION DES R ESSOURCES HY Di{ AULlQ t S A DES F INS DE DEVELOPPE E NT AGKICOL :.
DAMBAG I II' ,. ;OUS S A C T/S E?
REP. N iGER
DtCE MB RE " ; J9 4
1, .
MIL IEU PHYSIQUE ET HUMAltiLe Niger est un paysoures cont r ain t es physiques, surtout
cl imat rques, pesent sur Ie developpement economi que et social. Ii est ':ittue dansunedes regions les plus chaudesdu globe. Son territoire, d'ur: .:
superticle totale de 1 267 000 km2, est occupeaux4/ Separ IeS~":.r:1.
Comme danstous les pays de l'A f r ique Occidentale, Ie cl
r mat
est determine par le mouvement du front interprop i cal au cour s de l'ennee.Cependant, Ie tra it marquant du climat nigerie n est la secner esse Depui s I'extremeSud dupays
au
ies precipita tions depassen: ~GCmm/an, la uluvicmetr!edecro i t tres rapidement selon un axesud, Ouest/Nord-Est, jusqu'a mornsde 100 mm/anau Nor d et
a
l'Est dufllYS.De ptus, comme tout IeSahel, la pluv iornetrleest caracteri-:.c" ;.3;
de tres for t es variations interannuelles. Permettant de justes se les cultures ptuvtales, les annees
a pluvicmetr
ie def icttalre ont des consequencessouvent catastrophiquessur l'economtenationale.l.'anneecl imati que peut se diviser en troi s sai sons princ ipa:•.,-:; : - une saison secne tr oi de. demt-Novernore
a
mi -Mars.rendantlaquelle la moyennedes minima detemper at uredescend jusqu'a 1GfjoJ
12°C, facteur I imitant pour Ie developpement de certaines cul t ures(rrz)
et indispensable pour d'autres (bte), et ou la tempera t urevar ie tortement dans une ampl itudedepasssant 20°C. L'I'hurni di t erelat iv e est taiblc.
- unesaisonseche chaude, de mi-Ma r s
a
fin Mai, saisc desai.zes d'Est. pendant Iaquel le lamoyenne des maxima de temperature depasse40°Cetla moyenne des minima est Inter leur
a
20° C.L'numtdi t erelativeest tr es faible.C'est la saison desatizes, Sous I'influence des vents tr es chauds, les cultures riquent facilement l'echaudage.
- unesai son humide, ou saisondes pluies (vent de Su (; lest, Mousson> de Juin itOctobre, pendant laqueil e les ampl it ut des term .lues
sont relativement faibles, moyennesdes maxima detemper ature d l'ordr e de 35° C et celie desminima d'environ24° C.
La saison humide et la saiso nsecne sont climat iquement les plus favorables
a
la riztcutture, et lasaisonsecnefroideauxcult ur esmaraicheres,
LeNi ger, pay s aqrrcoreet past or al, appr oche de l'autcsuf f isar.ce alimentaire enann~e; de pluvi ometrrenorma l e; ta dispcnib llite des terres agricoles dans pl usieur szones dupays et unepopulat io n rel at ivem:i t faible et essent i elt ement rurale ont permis jusqu'apresent au S}f'5.~
n e
;-le pr oduc ti on actue l t'extens tt ) de repondre, bon an mal an,a
l'accr ();·";':e r~r. t de la demande en produits alimentaires de base correspondant all .: ~~ !;cemogr
apnlq ue de3
%par an par un simpleaccr
olssernentdes sur
tnres cult ivees , sans modifications fondament ales du systern e tradi tiorflt'l dans ia maj eur epartie du pay s malgre l'appariti on de desequl ttbrescertsns -t la degr adat i on inquietante des sols agr ico les (ies jacheres, ind.s,..·.,~al, '~s aumain ti en de la fertiIitedes sols, dim i nuent de plus en plus ).C'est atOSI que Ies supertieces cultiv ees encereaies sont passees de 2,14
a
4,33 mill i onsd'hectar es ent re 1960 et 1985, sansauqernent at tcn
si gnificat iv edes rendements en pluvial malg r e les nombr eux
proj er
s d'intensifi cat i on mis sur pied entr e temps.La necess i te d'int ensi fi er et surtout desecuriser les productton s agricoles par I'i rrig ation se fait sent ir
a
des degres diver s depuis t::-:evingtaine d'annees : part ic ulierernent sous lapress io n dessecneret :~s
successlves : I'invest issement publicn'apuQue repcndreparttel terr~nt '.
ce besoin par la creat i on d'amenagements irrigues tres cout eux sur 'me couzamede mi1\iers d'hect ares tandis qu'un important effort depr r:riotion des CUltures de contre-saion a permis de mettre en valeur
annue lteme nt
plu s de So 000 hecta r es de terr es depuis 1984-85 avec ces r esultat:
var tabtes.
Les sur face s cultiv ables repres entent un peu plus de 150 000 xrn?
(pour une supertlctetotale de 1 267 000 km2 ) ; dont pres de lamoi'i? sont
sctue:lement cul ti ves cnaque
annee.
Les superfici es lrrig' ees repreven: -ntmoins de 1 %de ce tot al.
~. RESSOURCES EN EAU
it) l e fie uv e
N
issr.
t.e fleuv e Niger r epres etne la ressource eneau la pi us importe teo
L'hydr ol ogi e du fle uveest relativ ement bienconnue.Le regime
a
NitlTleyest ara ct erise par un decataqeentre la crue dufleuve (pl us hautes e ·x n Fevrier) et lasaison des pJuies.
3
D'A v r iI
a
Jui lIet, les debits du fleuv e tombenta
moin s de 111Oe du(~r,it annuel. La per lodedurant Iaquetle I'etiage est Ie plus severe couvre J'..::n et debut Juillet.
b) Eaux de surfac e hors fleuv e
Endehors dufleuv eNiger, I'H enduedes eaux de surface ut iliab le pour la peti t e irrigation est assez nmlt ee.Un recensement des mares ncturelles irnportantes a Hereali se au niv eaunational
a
par t i r de rereves etrect ues par des responsables dans chaque arr ondi ssement.L'tnter pretat ion par les correspondants locaux duterme de mares est tres
v- que,
vari ant duLac de 10miIIions de m3a la
petit emar e de quartier. Le chiff re de 182 mar es, dont 57 permanentes, (departernent deZinder noncompr
is) serait doneun minimum.Parrnls ces mar es, Ie nombre de cell es effectivement utluse es pour les culture s decontre-sai son est del tcat
a
evalue r.Les mares semi-r:,~'- m ane te s sont tar ies entre
Decern bre et
Mars.c)l:.eil!-uisar d ~
Hors eaux 1~ surface, IeNi ger compte beauco up de puits de faible
vI
';~ ondeur, de2a
20met r es suivant lesregions et res satsons, et appele~"p isar ds" sur place. Certains ne descendent jamais
a
un ntveaustatiqueinf erleur
a
5 m et un niveau dynamique de7m.Les rense i gnements qu'on p~u t obteni r sur ces ouvr ages ne 430nt cu't ndr can rs. mars cer t ai ns pointss'endeqaqent.
Les puisards les moins prof onds et les mieux al Irnentes se situ ent dans les vall ees (goulbi,Kori) et sur les rivl er es fossites (datto ts), sur t out
I e
long dela t rontre re
avec IeNigeria, ou dans les depressi onset
pres desmores.Recemment, on a constr ul t des bar rages souterrains dans quel ques kcris 3~:n d'atimenter ia nappe des putsards, par exernp!e
a
Agadez eta
.... d
z.m er.
!Is sen t souvent bouches it la saisondes plui es par Ie c;~b l e, iI f~lIt H13 Uitf' les desensabl er av ant de les expl oit er
a
nouveau.Bcaucoups'~ise ch e nt
entre
Jan'l ieret M ars .
beaucoup de motop ompes sont tnst alt eessur ces pulserds et servent
e
j,rlJ uer des vt"'gers ou des parcelles demaraicha ge.d) E.t.en.Qy~JhLm.iUJlkll.iln
- Ie maraichage traditionnel Ie long dufleuve Niger.
Le longdu fleuv e nig er. res grands amengements rizicotes occJ!"-:,,r,t
unegrande par t i e des ter r es mises en valeur par irrigat Ion.On trouvc -. Lsi beaucou p de pet i t s per irnetres mar1chers familiaux ou cooperatlt s.
Magre de
tres
faibles debits d'etiage, ces cernieres annees, 1<;fleuve assure unapprovi sionnem ent eneaujusqu'a une epoqueQVO~C~-:- .arrs la saison, en Mars sur les bras les plus petits et encore pi us tard ailleurs, les parceffes y sont explnitees depuis des decenies per tors, et ce typ'" de cultues'est beaucoup devel oppe ces dernieres annees.
C'est bi en suraut our deNi amey que Iemar a1chage es t flor ; ssr.;(,: . Traditionne llemen t , respaysans vivant dans IesVill ages sltues sur If: :;
deux rives du fleuveNiger et sur quelques iles pratiquent des cultures manicheres irr iquees en saison sech e fro i de (Nov embr e
a
debut Avri!' d..;1Sdes "jardi ns " lmplantes sur Ies ber ges non subrneqees par la crue du ~i. «ve.
La oroxirnrte de Niameyassure lin deboucne certain pour les rec otte s.? ';n)~
en amont deTili aberi on expedie une partie de la prccuc ton vers la
caotta le.
Aux abordsde certains vi Iiages comme sakotra et Got heyeentr. autr es, ce sont les femmes qui pratiquent ces cultures sur leur pr opres per irnetres , les hommes occupant d'autres zones au ex ercant d'autres acttvr t es (cultures seches, grands per imetres irrig ues, etc.i).Elles disposent al or s du revenu indi v id uel tire de la vente de leur production
Les groupements tradit ionnel s depr oducti on se cornposent Ie pl us souven t de20 it 30 exptoita nts qui cul tive nt chacu n une super f icie de
t'ordre de 10 ar es, soi t au total 2
a
3 hect ares.Les principales cultures prattquees sur ze s sols sab tolimoneux i';;
:saul o- l i lTlono- ar gi l eux sont divers legumes. mai s surtout des oi g non~ ..t des cultur es
vlvrtere s .
manioc, pat at e douce.Pour amener I'eausur reszones cutttvees, ies exp.ottants, isores OJ
organises en groupem ents tradittonn el s, cr eusent unchenat ouun
rese3u
d~chenaux
a
unepr of ondeur telle qu'us sorent noyes par Ies eaux de la cruedurant tout Ie cyclede la culture. l.'extremtte de ces chenaux lespaysens elevent l'eau
a
la calebasse sur une hauteur de 1a
2 m, soit pour aliTT',\t' erun chenal d'irri gation via un peti t bassin. sort pour al im enter leur chc',1:
a
unecote super teur e.Ain sl , I'arrosaqe des jardrns demandetrequemen:
pl usi eur s reprises de l'eau.
5
L'amenagernent traditionnel des jardins lrr iques comprend un reS!.'3U souvent tres tortueux de peti ts canaux en terre non revetus qui amen er-t I'eau dans des bassins irreguliers de 4
a
30m sclq nesement nivetes. I a conduite de I'eau se pratique par desimples sai gneesa
I::beche dans lee;cavaIiers des canaux.
Leparcelles priv ees sont des exploitat ions tamiItale s pour la
plupar
t.
Le chef de famille dirige l'actlvlt eet gere Ierev enu, ma: or. trn.ve egal ement des parcelJes cult iveesuniquement par des femmes, quidi sposent alors du revenu tire de la vente de leur pr oduction.
Les exploitant s sont souv ent pr oprietaires de leur parceIIe dent i ':)
sur face var ie de 2 000
a
4000 m2, mais pour certains, elle leur est pnHee par un ami. La main d'oeuvre etant souvent insuff isan te lors des periodes de point e, on engageun ou des journ ali er s au momen necessaire.Les cultu r es les plus rependues sont "oignon , les piment s, les tomates , I'aubergine local e, la salade, Ie tabac. La proximite deNiamey consti t ue un debouche sur pour les productions maralcheres.Meme en amont de Tillaberi on expedie une partie de la
r
ecoltever
s la capitale.Le revenu tire est difficile
a
estimer. II est bi en sur variable seton les annees en rai son des areas climatiques et des fluctuations dumar
cr.e.A
titre
d'exernpl eonpeut citer unexptcitant a L arnorde,
par tlquant Ie maraich age depuis plus de 15 ans et possed ant une pompe depuis 7 ans, quldeclare tir er un rev enu annuel de 100 000 FCFA de sa parcelIe d'enrion ;~:
500 m2.
Les decrues acceterees de ces derni er es annees, Ie retr ait
s'amor cant en Janvier ou en Fvrier ant pose de tres grands pr oblemes aox expl oi t ant s.Les cnenaux d'amenee d'eau ont
ete
denoyes precocement sur cer t ai nspe rtrnetres,
en I'abscence de pcmpes, ona
du cesser les arr csaces4
a
6 semanies avan t la fin du cycle de culture. De ce fait , et ega leme nt en rai son de la main d'oeuvre qu'u necesst t e, Ie syst eme traditionneld'exhaur e
a
la calebasse limite tr es fortement les extensions possibles de parcelles maraicheres.- Motoris ation croissante du pompagne Ie long du fleuv e.
Deputsquelq ues annees, de plus en plus d'ex pl oi t ants Investissert
une parti ede revenus degages par I'acttvite
maraicnere
dans r'accuts rtron d'une pornpe. Ce nouveau materiel implique quelques cha'1_ements etadapt ati ons des methodes traditionnelle s.
Les agriculteurs arrosent leurs parcelles en moyenne un jour sur trois en per iodedepoi nt e, et un jour sur quatresinon , et disent apporter de I'eau
a
toute leur parcelle en une [ourneesoit 6a
8 h.Le debi t nominal des pompes, de5
a
10 I/s pour les pluspet ites, cct trop pour queles irrigants, qui guident I'eau en creant desbreches ou des obstacles en ter r e sur des rigoles d'amenee d'eau, puis sent contrcler convenabl ement leur arro sage.Les pompes, meme lesj lus petites, s'averent donetr ap puissantes pour I'usage qu'i1s en font.
t
~ythme d'un arrosage touJ, les trois (3) jOlirS)~
• • • •Mrt.
Lespropliittaires de motopompes compensent cette lnadecuatrcn en pretant leur GMPa
des parents ou des amis qui nepatent al ors que Ie carburant.- les mares
Sur les mare s exptettees pour res cultur es decontre-saison, on util i se les moyens d'exhaure tradilionnels (sh douf) pour tirer I'eau di r ect ement de la mare ou
a
partir deputts peuprotonds cre usesa
pr cxl mrte.Le site de Guidimouni
(Ztnder)
constitue un cas particul ier car i I net ire pas son eaud'une marea
proprement par Ier,mais d'une resur gence de nappe qui ne necesslt ememe pas de moyen d'exhaure.Sur cer tai nesmar es, Ie marakhage est pr atique deputsdes
decennie s, mais sur les mares deTabalak (Tahoua) ouAkadanay (Agadez.l par exemple, on a tente d'installer des nomades dont Ies troupeaux ont :L deci mes lors de lasecheresae de
1984.
On salt quecette demarche posc des pr oblemes de perennite de I'actt vi t eagricole, les nomades ayanttendance, apres quelques bonnesannees
a
reconstituer leurs troupeauxeta
negarder leurs parcelJes que pour les cultures de decr ue,
d) Probl roes du ma raichage
Suite
a
la camp8gne 8gropastoraJe cat astrophi que de1984,
un vaste pr ogr amme deculture de contre-saison aete lanceau NigOer. Son succes fut remarquabl e sans toutefois que les problemes fondamentauxdurn araicn
.ge aient di sparu.Beaucoupde nigeriens se sont lances dans I'act ivlt em araichere an n
de diversif ier les sources de nourriture et derevenu. Ii>assur ent ainsi un peu mleux leur survle en cas de nouvellesecneresae. II semble qu'actueIJement on atteigne un stade de sat ur ation du marche. Rien neser t de produlre, encore taut-u vendre. 5i Niamey
repres ente un rnarcne important et relativement sur pour tout e la regj(,n';u tleuv e, lacommercialisation reste Ie principal prcbleme dans les autres regions.
• 7
Les poles regionaux (Maradl,Zlnder, Olffa•...) offrent bien quelques possib ilites,mais qui restent somme toute
assez
restreintes. Par ailIevrs/seuls cer t ains produits comme /'oi gon, lepiment, peuvent trouver acheteur au Nigeria.
D'une
manlere
generate,l'act tvlte meraicnere est
limit ~ p arIe bas
niv eau de consommation de
ses
prodults par la population. Le manque d'infrastrures de transports, I'abscencedemaitris epar les exptott ant s d. techniqu es de conservationou de transformation des fruits et legumes bloquent aussi Iedeveloppement dumaraichage dans tout Iepays.Une grandepartie des actuels maraichers sont des neophytes,peu habitues
a
ce type de cultures. Devant les actuelles di fficultesd'ecculement, II
est vr ai semblabl e que laplupart
d'entre eux v ont abandonner cetteacn vtte,
surtout si /es bonnes sals onsdeptul es permettent d'ass urer la subsistance fami! ia/e.En I'abscence d'unenouvelle secheresse, il est probable que seuls les mara icher s tr aditionnels, les "cultivateurs experts" continueront
a
pr atiquer les cultures de contre-salson dans quelques snnees. Certaines est imat i ons voient Ienombre
de
mar ai cher s sereduire a 1/1 De de
son niveau actuel.) Les
Dompesdie e l e t il es sence
Les four nisseur s de materi el hy dra ul iq ue (STRUCTORPEYRISSAC; ..
J
auNi ger nevendent Que tres peudemotopompes dans Iepays, une
vaingtaine par anau total. Par contre, on trouve beaucoupdans leszones de marai ch age.
Un recensement des pompages
a
I'amont deNlamey a ete ettectue en
Jui lIet 1986.II permet d'estimer I'importance du "jardinage" utiIisant des motopompes sur cette zone.Enplus des quelques 600 pompes env iro n ainsi denernbrees, iI convient d'ajouter ce/I es repandues dans Iecadre des
projet s.
LeFED a finance I'insta llation de30 motopompes HONDA par /',6,FVP
a
Kotoug ou
a
96 krnsenamont deTfllabert. GTZ, la cooperation allemande, a debut e en 1986 un projet d'instal l ation de 300 motopompesROBIN Ie long dufleuve aut our de tiuabert. Le materiel est acqulsa
credit par despar t iculiers aupr es de la cooperative dont iIs sont membres. lis ver sent
a
t'ecqu lsit i on la sommede 10 000F CFA, puis uneannultede 60 000
r
CFAdur ant quatre ans, les interets etant
a
la charge du bailleur de fonds.L'ONAHA est asseciee8 "operation GTZ, et semble vouloir develepper cette pra t i que.
A partir de ces indications, on peut estimer
aso
Ie nombre depetites pompes debitant moins de 18 I/s Ie long du fleuve auNiger. Ces pompes sont de marques tres dive r ses: HONDA, YAMAYA, TOto-iDS COPER, BERNARD, LOMBARDINI, GUINARD, SUZIKI, ROBIN, YANMAR, TOVARNA,
TOMOS, GHANA. Mais, trois types de pompe sont res repandus: la HONDAG.X 140, la YAMAHAYP 3D, la TOMOS COPER
Or, il n'y a pas de consessionnaires officiels de cesmarques dans te pays.Cette situation appar emment incongrue s'explique si mpl ement.
L'immense majerite des pompessont Importee du Niger ia sans acquitter de droits de douane. On peut touver pres de la trcntiere. entre Mar adi et Ditta, des motopompesHONDA ou YAMAHA
a
70 000 F CA, alors que les plus petit s groupesvendusa
Niamey par les fourn isseu r s cout ent 118 DOD FeF t"
TTe.Ladistri~t i on est doneassur ee de fait par un reseauinf orm el,
cert ain ement efticace mais diffici Ie
a
analyser.Par ai Ileur, Ie carburant est egal ement impor t e illegalement.Ce flux incontrolede materiel pose un grave prcbleme de
maint enance.Les stocks de pieces detaches sont insuff isants etant donne laforte demande de pieces de marques non commercilalsees
off ici el lement au Niger. Les
p reprtetat res
de pompesYAMAHA cuHm~DAviennent mernesefournir en casde panne aupres duccnsesstonna lre SUZUKI, par
exernpie.
Ceci montre Que Ie reseauparalleL dedis tribu t ion est inoper ant dans Ie secteur des pieces detacnees.Or, lespannes nesent pas rar es (2a
3 par seleonl,Ainsi, memeune panne benlg ne peutimmobiliser une pompe plusteurs jours ou plusieurs semaines peut -etre.
La maintenance est assuree par des mecantctens indiv iduels la plupart du temps, et il st dlfficlle d'evaluer la fiabilite et I'efficaclte de cetype d'actlvlte informelle.11 est certain queces di ff i cul t es de
maintenance,qui vont croitre dans les annees
a
venlr avec l'age despompes, riquent de deccnslderer Ie materiel aupr es desusager s.
lY .
POLITIOUE NATIONAlE EN MATIEREO "ITUlISATION
DES BESSOURCESEN EAUX :Les besoins nationaux eneau sont loi n' d'etre satifa is. Le pays dispose neanrnclns d'importantesressources hydraul iqlJ s: eaux de
surface, maissurtout eaux souteraines Qui sont presque partout abondantes mais souvent d'exploltaMtion difflclle et ccuteuse.
•
9Environ 200 marespermanentes et serni-perm anent es s'ajeut ent aux cours d'eau satscni era, retenu*artifici ell es
et repre sentent
unepossibil ite
tr es
importante dedeveloppement
des cultures decentre -
saison, des pratiques cont r e- aleat c tr es et d'abreuvement pour lesanim aux.
Les superficies irrigables soot estt rnees
a
plus de240 000hacent
40000 ha dans la Vallee du Fleuve Niger (sousreserved'uneregulabott_
du fleu\().
Les droit, de propriete
et d'ecces
aux point s d'eaus ent
regispar des regles ccutumiereset
des textes legislatifs divers.Cette situationes t
souvent source Mcontlits et ne permet pas toujours la valorisation Optimal edesressources en eau.
Les objectjfs fondamentaux deIagest iondes ressourc es hydr aullquesvlsent :
1 - I'acquisition d'une mei lIeure connaissancedes ressources en eau,
2 - lamaitrise et la valor isat i onopt i mal ede(e s resscurces, 3 - lapoursuite de la pol Itlquederealisationdes
Infrastructures hydraullques en mettant I'accent sur la const r ucti on des ouvragesde regulation ou de retenue collinaire
a
des fins deproduction agri col e.4 - Lamise en place d'unsys te medegest ion et de
maintenancedesouvrages hydrauliques et des moyens d'Qxhaure par les populat ions en vued'uneutilsation rationnel le et economiquedes res sour ces eneau.
Les mesures envi sgeespour atteindre ces object i fs concernent plus
parttcu lierernent a
court terme:- la poursuite de la sensi bllis ation de la population it la gestion et
a
Is maintenancedes ccuts et ent re t ien, - la realisat ion desetudes et inventsiires nccessatr esa
laconnai ssance exhaustiveet precise des ressour ces en eauj les inventaires nationauxet regionaux des inf r ast r uct ur es hydr aul lquesdevront,
a
cette ccceston. etre misa
jour.- Ie renforc ement du reseaupluviometriqueet hydr ornetriq re interessant les petits bassins versants af in de mleux
maitr iser leseauxde sur f ace dans les cours d'eau
a
rC~lmetemporaire.
- Ie dev el oppement d'actions de valori sat i on des ressoercesen eau desurfacenotamment "infi ltrati on deseaux et !2
rechargement des nappes/sur cr esement desmares, pe ;ts barrages.retenues, ouvrages
antl -ercs tts
et de conservation des eauxCORS/CES),- Iedeveloppement deformules decr edi t s d'equipements en materi el d'exhaure,
- la poursuite de la formation d'artisans pui sati ers et reperateur s dumat eriel d'exhaur e,
A moyen et long terrne, I'accent sera mis sur :
- larechercheet lavulgari sation de techniques cont r e aleetolre spour mieuxut i I iser les ressources en eau,
- la par t ic ipat i on des popul ations benet ic taires
a
la priseencharg e pr ogr essive du coOUd'invest is sement des
for a'
ea et des terres amenagees.- I'el aboration d'un shernade regulation cfSeaux dutIeuveNiger et d'un progra mme demaitrise des ecoul ements des ccurs d'eau saisonni er s.