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Autour du gallo : état des lieux, analyses et perspectives [Présentation]

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AUTOUR DU GALLO : ÉTAT DES LIEUX, ANALYSES ET PERSPECTIVES

Présentation

Jean-Pierre Angoujard et Francis Manzano

Presses universitaires de Rennes | « Cahiers de sociolinguistique »

2007/1 n° 12 | pages 5 à 10 ISSN 1273-6449

ISBN 9782753505964

Article disponible en ligne à l'adresse :

--- https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-sociolinguistique-2007-1-page-5.htm ---

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Jean-Pierre AIYGOUJARI) Université de Nantes jean-pierre.angoujard@univ-nantes.fr Francls MANZAT\O Université de LYon (Lyon3 JeanMoulin) ùancis.manzano@univ-lyon3. fr

AUTOURDU GALLO :

É,r.lr DEs LrEUx, ANALySES ET pERsPEcrIvEs

Présenrafion

Le 29 juin 2007 s'est tenue à I'Univemité de Nantes une journée d'étude consacrée à la langue gallèse. Organisée par le Laboratoire de linguistique de

Nants (LLING), elle fut intitulée, avec un peu d'audace << Joumée d'Êtudes Gallèses ) (JEG'07).

Ce n'était évidernnent pas la prenrière fois que le gallo faisait l'objet d'une attention < universitairc >. Depuis le XD(* siècle en effet' le gello est loin d'être

ignoré des romanisùes et dialectologues : la communication de Jean-Paul Chauveau (ilont les ravaux sur le gallo sont connus de tous) en témoigrrem ici- mêrne, dans une corrélation de principe ente histoire de la langue d'oil (et du français bien str) et variations dialectales de I'ouest; les descriptions d'usages locaux et les collectages (æsurés par des individus ou par différentes associations contemporaines) sont nomb'rzux; I'université Rennes 2, de'puis plusieurs aonées, (autorn de I'ERELLIF et des Cahiers de Sociolingtistique) mène ou soutient différentes recherches en linguistiqug phonologie, sociolinguistiçe de la Haute Bretagne et des régions voisines Mayenne, Normandie etc.).

Mais c'étaiÇ à note connaissance, I'tme des toutes premières fois qu'une journée était exclusiveinent consacrée au gallon ou langue gallèse. Et,justification

a posteriori du terme < pre,mier >, une 2@u journée d'Études Gallèses est annoncée pour 2008, cette fois à l'Université Rennes 2 Haute Bretagne.

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CAHTERS DE SOCTOUNGUISu0UE Nt2

Cette journée a permis à une tentaine de chercheurs (étudiants, universitairæ, enseignants de gallo, responsables d'associations) d'échango et de débathe autour des dix cnmmunications retenues. S'il noa malheureusem€,nt pas été possible de conse,rver la hace de cæ discussions enrichissantes (autrement que dans nos mémoires), ce no 12 des Cahiers de Sociolinguistiqre propose une version écrite des communications présentées ce jourJà

Il est intéressant d'observer que nombre des intenre,ntions et des débats du 29 juin 2007 portaient (sans concertaton préalable) su l'état du gallo et sa vitalité souvent srrprenante dans une période où I'on dit les langues régionalæ en difficulté. Dans cette composante de la réflexiorU diacbroniciens, dialecûologues et sociolinguistes font en eflet le constat principal de la vitalité.

Mais, en m&ne ternps, se pose constamment la question de la drnée prévisible de cette vitalité heureuse. Avec la disparition de locuteurs actifs désomais âgés ou ûès âgés, le solde < naturel > du gallo ne sera-t-il pas bès rapide,ment négatif ? Et dans ce cas les investissemelrts normatifs, pédagogiques et institutionnels ne doivent-ils pas prendre le relais dans la perspective de la perpétntion de cette langue regionale ?

Ceci détermine évidemment une deuxiè,me oomposantÊ de nohe réflexion collective: la question de la production des norrnes explicites. Une composante qui nous occupa beaucoup le 29 juin dernier.

tr

Vttaltté du gallo

Non sans paradoxes, la langue gallèse semble aujowd'hui plutôt bien se porter dans le concert des langues régionales de Francg ce que soulignent différentes enquêtes (Philippe Blanchet, André Le Coq). Si elle fait naturellernent partie des langues meiracées notamment en ce début de )Oil" siècle, elle compte au moins autant de locuteurs que le breton, son voisin de l'ouest qui dispose pourtant d'une aura culturelle nationale et internationale ainsi que d'un soutien institutionnel bien supérieurs. C'est dire que la langue gallèse ooruterve un ancrage social forcément tès perceptible de l'extérieur, mais qui lui perme! eir de nombreux lieux, d'êûe encore rrraiment vivante. Il n'est pas impossible (comme le fait remarquer Francis Manzano) que le gallo ait de fait bénéficié de sa proximité avec la langue dominante porn surviwe adroitemenq écologiquement dernait-on dire, darrs I'usage de nombreux locuteurs de Haute Bretape, y compris comme I'ont monûé différentes enquêtes récentes, au sein de la communauté urbaine de Rennes (Thierry Bulot). Dans le même ordre d'idee on ns p€ut manqu€r d'observer une forte rémanence de I'utilisation de faces intéressantes ooûrme celle de I'usage des temps surcomposés dans les parlers ordinaires de la banlizue nantaise. Les causes de cette survivance ne sont pas uniquement < dialectales >, mais elles le sont probablement en bonne partie (Morgane HouderronQ.

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fean-Piene ANGOUJARD, Francis MANZANO - AWOUR DU GALLO (Presenation)

Ainsi, le statut de < langue cachée > du gallo, sa p'roximité tlpologiçe avec

le français assez facilement exploitable dans un exercice d'aller-retour sociolinguistique (que révèlent par ailleun différentes régions d'oil), ont certainement aidé cette langue à s'ajuster à son tenai& à surviwe, confiairement à ce que l'on avait bien souvent prérru au cours du )Of siècle. Mais dans le même temps et pour ce même ensemble de raisons, pour la plupaft des observateurs professionnels (linguistes, romanistesn diachroniciens) le gallo a été vu le plus souvent cornme le tfuoienâÈe d'aute chose que lui-même, renvoyant €n somme au passé de la langue d'oil, au français d'hier, lointain écho d'une France paysanne qui sernble aujornd'hui régresser, mais peut-être moins en Bretagne qu'e,n d'auhes points du territoire.

Cette diversité et cette richesse du gallo ont été étudiées lon des enquêtæ succ€ssives dévelop@ au sein du CREDILIF (composante de I'ERELLIF) Philippe Blanchst, Fransis Manzano et différents chercheurs (enseipants et étudiants) de l'université de Rennes. Corrme le rappelleirt Fransis Maozano, Philip'pe Blanchet et André Coq dans leurs textes, ces recherches, interve,lrues notamment dans le prolongeme,nt des tavaux d'Henriette Walter, ont pris une place importante, dès 1995, au sein dæ Cahiers de Sociolinguistique.

Ces différentæ approches de la diversité et, il faut bie'n le dire, de la profirsion dialectalq amènent régulière,ment le chercheur (ou le @agogue) à se demander s'il existe < un > gallo homogène ou une pluralité d'usages locaux plus

ou moins proches les uns des autes. Question sans doute biaisée qui doit toutefois attirer notre attention sur le fait que la variation est constihttive de la trune nomrale des langues. français, proche parent du gallo, s'impose certes aujor:rd'hui à nombre de locuteus de Haute Bretagne (et d'ailleurs) cornme une langue standardisée, d'une pièce pounait-on dire. C'est du moins I'une des visions principales locuteua du gallo, qui se reporte inévitablement de manière négative sur la langue régionale. Pourtant, récemment, une astion d'envergure soutenue par le CNRS (après bien d'autes opérations du même ge,l:re durant la seconde moitié du )Of siècle), a permis la constitution (toujours en

cours) d'rm corpus nrmrérisé de multiplæ vmiétés du français (Projet

< Phonologie du français contemporain >, PFC). Ce fravail et bien d'autes depuis rme cinquantaine d'années, nous rap'pelle,nt à quel point < le français >r (qu'on le qualifie ensuite de langue < nationale >r, de < véhiculùe >r, de < standard > etc.) est le fruit d'une consfuction historique et sociolinguistique, qui masque sa propre variation sans la faire disparalte pour autant ; la maintenant à distance et la rninimisant en quelque sorte.

Si donc une langue exe,mplaire de la ceirtalisatio& comme I'est le français, varie constamment (c.àd. nonnale,rnent) à tavers les goupes sociaux et les régions (ce qui est un tuisme), pourquoi considérerait-on alon la variation des langues régionales en général et du gallo en particulier oorrme autant de preuv€xt de faiblesse et non de richesse ?

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CAHIERS DE SOCIOLNGWSnSW NI2

Voici donc une observation qui nous conduit à I'un des thèmes de discussion les plus récurrents lors de lajoumée du 29juin dernier, véritable point focal porn le gallo et différentes languæ régionales d'Europe.

Doit-on effectivqnent se resoudre à admette que la vitalité du gallo est fondamentale,ment liée à la subsistance de modes de vie et de socialisation paysans e! finalemenl à I'oralité et à la ruralité de cette langue ? Iæ gallo n'est-il pas alon, dans un contexte général de globalisation linguistique ou de mondialisation, la hace encore vivante de la temitorialité et de la riposte identitaire franquille ? Si oui et si l'on vzut le déf€ndre, quel intffit aurait-on à

l'extaire du faisceau de conditions écologiques et économiques qui lui ont permis de surviwe et d'exist€r pleinemmt à côté du et en relation avec le français ? Sw ce genre de questionnemmt l'évolution de la pratique du breton monhe assez bien que la création de normes ceirtales ne garantit pas la strvie de la langue.

C'est même plutôt une source de rupture ente les pratiques ruralæ qui

dispæaissent rapide,nent et une variété véhisulaire et scolùe qui ne prvient

semble-t-il pas à recupérer le terrain perdu

Ce point de vue, que I'on reûouve à des degrés divers chez différe,nts observateurs et acteus du re,nouveau gallésant peut conduire à I'hypothèse extême gue le gallo ne doit pas ête ammé (du moins hop nett€,ment et brutalement) sur le terrain de la norrnativisation, ce déplacement conduisant à le faire sortir de ses conditions natuellæ de reproduction et à le placer de fait dans I'orbite sociolinguistique et sous le feu direct du français. Ce constat est efuué

par des chercheurs mais aussi par der enseignants de gallo, des praticiens donc, qui observent que ce qui attire lesjeunes g€ns vers le gallo est davantage le besoin de retouver le parlo des grands-pare,lrts et la culture de leurs terroirs, plutôt qu'une quelconque volonté de bilinguisrne éventuel français/gallo.

Un auhe point de vue est possible, beaucoup I'ont défendu le 29 juin et le

défendent depuis des années. Non sans simplifioation, on peut dire que c'est celui des militants. On considère dans ce cas que le gallo doit investir des fonctions dont sa longue coexistence avec le français l'avaient privé. On retouve alors la question lancinante de l'écriture de la langug de la production de règles cornmrmes visibles (gramnaticalisation explicite), de la constitution d'institutions sinon acadérniques du moins direchices, susceptibles de charpenter, de strucnner le renouveau de la langue gallese or.r" à défaut, de freiner son éventuel recul dans les années qui viennent.

tr

Normalisation ou encadrement du gallo ?

Langue usuelle dans les campapes de Haute Bretape, le gallo, sur les taces de son voisin le breton" investit en effet depuis quelques dizaines d'années

le charnp de ce que l'on pourrait appeler la <récupération linguistique>. Une diffirsion à la radio, bien que modestg peut ête désonnais observée, ainsi qg'un accroissernent de l'écrit dans différentes publications (de la chronique

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Jean-Piene ANGOUJARD, Francis MANZANO - AWOUR DU GAI'LO (Prësentation)

hebdomadaire durs l'Hebdomadaire d'Armar aux taductions tès prisées de Tintin ouAstérix), et stn Inte,met égalernent (Gwendal Chevalier).

Un mouvernent de normalisation est en cours, non sans secousses et multiplicités de propositions, Le gallo, langue < sans grammaire ) courme le

disent encore tant d'informateurs patoisants, est désomrais I'objet de grammaires (comme celle de P. Derianon 2005) ou de tavaux lexicographiques d'ampleur, eonme Le Petit Matao (R. Auftay, 2007), un dictionnaire de 25000 entées. Le rédacteur de cette sotnme nous dit ici-m€rre les difficult& rencontées lorsqu'il s'est agi de fiansformer en un outil scientifique et utilem€nt consultable rur amoncellement de fiches, près de 150 lexiques et les cartes del'Atlas linguistique et ethnographique de la Bretagne romene, de I'Anjou et du Maine (ALBRAM, Gabriel Guillaume & Jean-Paul Chauveau). Le lectern se convaincra aisément que

son tavail et ses commentaires suscitent, et à I'occasion résolve,nt de passionnantes questions linguistiques : il ne s'agit pas seule,ment de débathe de la validité des sources ou de ce que doit ou ne doit pas contenir un dictionnaire, maiso €,n s'interrogeant sur le lexique, de questionner la notion mê,rre de langue.

Si plusierns observateurs évoquen! comme on l'a vu plus hau! la vitalité çotidienne < ordinaire > du gallo, cette vitalité (qui est aussi celle du conte du théâte) ne doit pas faire oublier que son expression écrite (articles, romans, ouvrages divers) reste limitée, même si depuis quelques années les sites accessibles sur Internet (bilingues ou hilingues) constitue,nt une vitrine de large diffirsion (n'oublions pas que l'ordinateur contient d'abord du texte).

Le développe,nent doune littérature d'expræsion gallèse, la publication de manuels d'appreirtissageo I'investisserne,nt des couniers électoniques et des blogs etc. sont autant de diræ.tions possiblæ qui présupposent bie,n entendu une convention orthographique dont on peut soutraiter qu'elle soit souple et d'appropriation aisée. Sans doute va-t-on se rapprocher de cette nonne commune tlans les années qui viendront. Mais aujourd'hui, au moins quate formes d'écriture coexiste,nt: I'ELG (défini par Alain Raude en 1978), celle de l'assosiation Aneit, c*lle (encore plr:rielle) del'Association des Enseignants de

Gallo, celle du Moga enfi4 développée et défendue par l'æsociation Chubri et que nous présente ici-même Bhan Ôbrée, en relation avec les auhes systè,mes disponibles. Parmi ces systèmes, tantôt concurrents, lantôt complémentaires, Christophe Simon propose également dans ce volume une réflexion adossée aux travaux préalables d'Alain Raude et à la longue expérience acquise sur le tenain par I'association Bertaèyn Galeizz (Bretagne Gallèse\.

Ce mouvement normatif et associatit amorcé plusieurs années en nmont par differentes associations prviendra-t-il à faire du gallo une langue régionale parfaiterrent visible dans le concert des langues romanes de France ?

À un moment où la hansmission naturelle ne se fait plus sans difficultés, I'ave,nir du gallo repose enfin sur un e,nseignement aux différe,nts niveaux du ryatè,me éducatif, ce que nous rappelle André Le Coq. Les freins sont nombreutL administratifs, financiers, pédagogiquæ, et la passion des enseignants de sallo ne

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CAHIERS DE SOCIOUNGUISnQW N"12

ruffit pas toujours. Si dans l'ensemble la situation paralt plutôt bonne dans I'enseigne,ment pdmùe, elle apparaît plus incertaine au collège et au lycée.

D'aute par! après une présence de 20 ans à I'Ecole Normale de Rennes puis à I'IUFM, et la création d'un enseipement de gallo à l'université de Haute Bretape (sous l'impulsion d'Henriette Walter, puis celle de Philippe Blanchet et du groupe CREDILIF), la prése,nce de cctte langue dans I'euseignement zupérieur a pris fin en 2001. L'espoir æt gran{ aujowd'hui, de voir à nouveau réunies les conditions de cet enseignement univositaire, avec le soutie,n du Conseil Régional de Bretagne en 2008.

Cette première Journée d'Etudes Gall&es de Nantes avait pour but de rassenrblo différents acteurs et observatsurs du reirouveau du gallo. Apr&

d'auhes occasions de re,nconte des partenaires rérmis ce jour-là, elle aura une fois encore monûé que le gallo se houve probablemenrt à un stade crucial de son évolution.

Les choix qui soont faits dans les années qui viennent ne s€ront certes pas faciles à effectuer. Cela ressort assez clairement des débats. Faut-il nomraliser, et comme,nt ? pow qui ? pow des locuteurs qui considàent que le Enllo ne doit pas s'écrire ? pour d'autres qui jugent au contraire que seules l'ésriture et la grammùe du gallo en feront véritablement une langue ? pour dæ anoiens, poru des jeunes, pour ceu( qui viendront? avec quels moyens financiers et institutionnels ?

Autant de questions que l'on soulève régulièreme,nt il est vrai à propos des

langues régionales de France, dans des dossicrs où les tenants et aboutissants sont toujours assez complexes. Mais I'originalité de la langue gallèse tieirt aussi au fait qu'elle compte pamri les langues régionales en quelque sorte les plus << récentes >

dans le mouvernent de récupération évoqué plus haut (et l'on se souvient alors des difficultés renconhées dans la r@onnaissanc€ statutairg juridique, du gallo ot des langues d'oil il y a quelques années seulement).

A ce tihe les acteurs du renouvau gallésant peuvexrt avoir sous les yeux ce

qui s'est fait pour d'autrss langues, avec des méthodes et des résultats très variables. Tirer profit des succes mais aussi des erreurs commises ici et voici donc l'un des enjeux pour l'avenir et un sujet possible parmi d'autres pour note

prochaine r€nconte en 2008.

Décembre 2007

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