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Produits semi-directs

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Academic year: 2021

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Préparation à l’agrégation 2017 – 2018 ENS de Lyon

Produits semi-directs

Exercice 1 (Produit semi-direct, cf. Perrin p. 22). Soient N et H deux groupes et soit φ:H→Aut(N)un morphisme. Montrer que·φdéfinit bien une loi de groupe surN×H, où :

∀n1, n2 ∈N,∀h1, h2∈H, (n1, h1φ(n2, h2) := (n1(φ(h1)(n2)), h1h2).

Ne pas oublier l’associativité. Quel est le neutre pour cette loi ? Quel est l’inverse de(n, h)?

Exercice 2 (Produit semi-direct, cf. Perrin p. 23). Soient N et H deux groupes et soit φ:H→Aut(N) telle que ∀h∈H φ(h) = Id, montrer queN oφH'N ×H.

Exercice 3(Produit semi-direct 2). SoientN etHdeux groupes et soitG=NoH. Montrer que siG est abélien alorsG=N ×H.

Exercice 4 (Groupes de cardinal 6). Montrer que S3 'Z/3Z o Z/2Z. Montrer que S3 et Z/6Zsont les seuls groupes de cardinal 6.

Exercice 5(Groupes symétriques, cf. Perrin p. 23). Montrer queSn'AnoZ/2Z. Le produit est-il direct ?

Exercice 6(Groupes diédraux, cf. Perrin p. 23). SoitDn le groupe diédral d’ordren, c’est-à- dire le groupe des isométries d’unn-gone régulier du plan. Montrer que Dn'Z/nZ o Z/2Z. Le produit est-il direct ?

Exercice 7. Montrer qu’il existe au moins trois produits semi-directs (Z/4Z×Z/3Z)o Z/2Z non isomorphes.

Exercice 8 (Wait a minute). Dans les exercices 4 et 6 on n’a pas précisé par quel mor- phisme était définie la structure de produit semi-direct. Pourquoi ? Dans ces exercices, les isomorphismes sont-ils canoniques ? Qu’en est-il dans l’exercice 5 ?

Exercice 9 (Un contre-exemple). Montrer que Z/4Z ne s’écrit pas comme un produit semi- direct non trivial.

Définition (cf. Perrin p. 13). Le groupe de quaternions, noté H8 est le groupe de cardinal 8 dont les éléments sont notés±1,±i,±j,±ket dont la loi est définie par la règle usuelle pour les signes et :

i2=j2 =k2 =−1, ij =−ji=k, jk=−kj=i, et ki=−ik=j.

Exercice 10 (And again, cf. Perrin p. 24). Montrer que niZ/8Z, niH8 ne s’écrivent comme des produits semi-directs non triviaux.

Remarque. L’exercice 11 ci-dessous est plus difficile et constitue un développement classique.

La solution est détaillée dans Perrin pp. 27–28. La preuve utilise les théorèmes de Sylow (Perrin sect. I.5) et une partie de la description des automorphismes deZ/nZ (Perrin sect. I.7). Ces deux points sont aussi souvent proposés en développement.

Exercice 11 (Groupes de cardinal pq, cf. Perrin pp. 27–28). Déterminer les groupes de car- dinal pq avec p, q premiers et p < q. En particulier, pour p= 2 etq >3 montrer qu’il n’y a queZ/2qZetDq.

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