HAL Id: jpa-00237088
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Submitted on 1 Jan 1875
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A. Pénaud
To cite this version:
A. Pénaud. Aviation. - Appareils de vol mecanique. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.289-296.
�10.1051/jphystap:018750040028900�. �jpa-00237088�
289
AVIATION. 2014 APPAREILS DE VOL
MECANIQUE;
PAR M. A. PÉNAUD
(1).
De nombreux essais de v ol
mécanique
ont été faits à difl’érentesépoques,
à l’aided’organes
de toute nature, tcls quehélices,
ailesbattantes, parapluies conjugués, plans inclinés,
rouesaériennes,
etc.Cependant, malgré
l’intérêt deplusieurs
de cestentatives,
l’liéli-coptère était, jusque
dans ces dernièresannées,
le seultype
de ma- chine automotricequi
eût réussi à s’enlever. Plusieurs de ces liéli-coptères
ont été construitsdepuis 1784, époque
àlaquelle
Bienvenufit voler le
premier,.
Leplus
connu et leplus parfait
était celui que NI. Ponton d’Amécourt construisit eni 86 .I~,
etqui
s’élevait un in-stant d’un mouvemcnt
brusque
à une hauteur de2m,
Do env iron. Il était formé de deux hélicessuperposées
et de pascontraires,
miscsen action par un ressort de monture.
Tous les autres
systèmes d’aviation,
et entre autres le vol à l’aide d’ailes battantes à la manière desoiseaux,
restaienttoujours
nonréalisés et livrés à la
discussion,
au milieu de théories fort oppo- sées.En commençant nos
études,
nouspensàmes
que le meilleur moyen des’opposer
à lamultiplicité
des théories et des idées con-tradictoires serait de diviser les
appareils
volantsimaginés
en unpetit
nombre detypes généraux,
de réduire ensuite chacun de cestypes
à ses élémentsessentiels,
enfin de réaliser unappareil
volantde chacun de ces
types
ainsisimplifiés,
en lui donnant unaspect
bien démonstrateur et une construction facile u imi ter.Négligeant
desconceptions trop
visiblementdéfectueuses,
nouscrîimes
pouvoir
diviser lagrande majorité
dessystèmcs
d’aviationproposés
emhélicoptères, aéroplanes
etorthoptères.
Les llc_’’lico-ptères
se soutiennent à l’aide d’hélices dont les axes dînèrent peu de la verticale. Leur translationpeut
êtreobtenue,
soit par ces llc~licc’s desuspension elles-mêmes,
soit à l’aide d’hélicespropulsifs spé-
ciales. Les
aéroplanes
sont dcs surfaces ,’~ peuprès planes,
inclinées(1) Ce travail a été jugé, par l’Académie des Sciences, digne d’u!tr’ ru~ ()ll1III’JI’-", qui i
a été ~l~curnm~ dans la séance du i juin .8j5. (C. A.)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040028900
petit angle poussées
horizontalement par despropulseurs qui
sont, engénéral,
des hélices. Enfin lesorthoptères
ont pour organes
principaux
des surfaces animées de mouvements à peuprès
verticaux et alternatifs leplus
souv ent. C’est dans ce sys- tènie que rentrent les ailes des oiseaux et les surfaces à mouvementsde queue de
poisson.
La connaissance de la résistance de l’air nous
parut
la clef du fonctionnementd’appareils qui
devaient se soutenir en l’air uni-qucluent
ens’appuyant dynamiquement
sur le fluide avec leurssurfaces. Nous
entreprîmes
une étude attentive dequelques points
mal connus et
qui
nous semblèrentcapitaux :
l’hélice ascension-nellc,
leplan
inclinéaérien,
la recherche d’unprincipe d’équi-
libre. L’hélice
propulsive
était bien connue par son effet sur les na,vires. Cesrecllerches, qui
nous conduisirent à unpetit
n ombrede lois
générales très-simples,
nouspermirent
depréciser
le fonc-tionnement et les
proportions
d’ensemble desappareils
que nous voulions essayer de construire.Restait à trouver un moteur. La force des ressorts solides était seule d’un
emploi simple;
mais lebois,
labaleine,
l’acier ne four-111SSCllt
qu’une
force minime euégard
à leurpoids ;
le caoutchouc était bienplus puissant,
mais lacharpente
nécessaire pour résister à sa violente tension était nécessairement assez lourde. Nous eûmes alors 1 idéed’employer l’élasticité
de torsion ducaoutchouc, qui
donna enfin la solution de la construction
facile, simple
et efficacedes modèles volants démonstrateurs.
Nous
appliquâmes
d’abord al’hélicoptère
le nouveau moteur,après
avoirétudié,
aux diverses torsions successives ducaoutchouc,
son action si favorable et si curieuse. En avril
1870,
nousprésen-
tàimes à ]B1. de la Landellc des modèles
qui pouvaient,
àvolonté,
s’élever à
plus
de i ~mètres,
voler surplace, planer obliquenlent
en décrivant de
grands cercles,
etqui
se maintenaient en l’air pen- dantplus
devingt
secondes.L’énorme
supériorité
de ce résultat sur celui deshélicoptères
antérieurs nous elhardit à
appliquer
notre moteur aux autres sys- tèmcs d aviation. Le 18 août1 ~? I ,
nous réussissions à faireévoluer,
en
présence
de la Société deiiavigation aérienne,
unaéroplane
uiiélicc, qui parcourut plusieurs fois,
avec vitesse et dans différentssens, un des
ronds-points
dujardin
des Tuileries. Cetappareil,
291
par sa translation ascendante et son
équilibre parfait,
donnait pour lapremière
fois la démonstration du volaéroplane.
Directement mesuré en dehors de toute
théorie,
le trav ail dé-pensé
parl’aéroplane
etl’hélicoptère
se trouvait relativement mo-déré et n’avoir rien de commun avec les fabuleuses évaluations données
,jadis par Navier.
Il était dès lors délnontré que la force desoiseaux,
tout en étant notablementplus grande
àpoids égal
que celle des
mammifères,
n’avait rien de contraire à la raison.Nos
hélicoptères
et nosaéroplanes, qui
ont fonctionné avec suc-cès le 2
juillet 1 8 yi’
à la Société dePhysique,
ontdéjà
unepetite
famille : ils ont été imités avec des succès divers par
Crocé-Spinelli
et MM.
Montfallet,
Pétard et Tatin.La marche de ces
appareils,
cn confirinant d’unefaçon complète
nos idées et nos calculs sur la résistance de
l’air,
nousencouragea à
tenter la construction d’un oiseau
mécanique
à ailes battantes. La diversité des théories du volproposées
en France et enAngleterre,
tout en
témoignant
de la difficulté de cetteconstruction,
lui don-nait un intérêt
spécial.
Les résultats des oiseaux
mécaniques essayés jusqu’alors
étaientfort
décourageants.
31.Artingstall
et 31.Marey
avaient seuls ob-tenu un effet utile. 3’I.
Artingstall
afait, paraît-il,
il y a une tren- tained’années, i oler
un oiseau à vapeur au bout d’ul tube articulésur une chaudière
génératrice.
’~1.Marcy,
dont on connaît lesbelles
expériences physiologiques,
aconstruit,
en1 87~,
des insectes artificielsqui,
attelés à unpetit manège
et munis d’uncontre-poids égal
aux deux tiers de leur proprepoids,
s élevaient et tournaienten battant des ailes.
L’air comprimé qui
les animait leur étaitenvoyé
au travers de l’axe du
manège
par une pompe à air manoeuvrée a la main. Il restait à gagner encoreles 1
rcstants dupoids
enperfec-
tionnant l’action de
l’aile,
et à faireemporter
auxappareils
leurmoteur, au lieu de les mettre en mouvement par une force exté- rieure .
Au milieu des théories diverses de l’aile que donnaient
I~f>l’c’l I i, Huber, Duboclict, ~JCI’aIISS-J~lll’c’~c’ltll~ Liais, 1">lli,i’NN-, _"dl’I’Y, d’Esterno,
deLucy, Arstingstall,
etc., et des mouvements si com-pliqués qu ils assignaient
à cet organe et à cllacune de sespluiiies,
mouvements dont la
plupart
étaient inimitables pour unappareil
mécanique,
nous nous décidâmes à chercher nous-mèmc par le rai-seul, appuyé quel-
ques faits d observation la
plus simple, quels
étaient les niouve-ments
ni~ ouneicse~t~eot
nécessaires de l’aile. Nous trouvâmes T ° une oscillation(lozible,
abaissement etrelèvement,
transversale à latrajectoire
suiviepar
leviolateur ;
20 lechrztzberrzent
de~alcc~t
de la ratize
pendant
ce double mouv emen t ; la face inférieure de l’aileregardant
en bas et en arrièrependant l’abaissement,
defaçon
à soutenir et àpropulser;
cette même faceregardant
en baset en avant
pendant
lerelèvement,
defaçon que l’aile puisse
se re- ,lever sans
éprouver
de résistance sensible et encoupant
l’air parsa
tranche,
tandis que l’oiseau se meut dans les airs. Ces mouve- ments étaient d’ailleurs admis par ungrand
nombred’observateurs,
et fort nettement
exposés
enparticulier
par Strauss-Durckeim etMM. Liais et
Marey.
~Iais,
en considérant la difficulté de la construction de notreoiseau
mécanique,
nousdûmes, Inalgré
notre désir de faire unappareil simple
et facile àcomprendre,
cherclier àperfectionner
cejeu
un peu sommaire. Il est évident d’abord que les difrérentes par- ties del’aile, depuis
sa racinejusqu’à
sonextrémité,
sont loind’agir
sur l’air dans les mêmes conditions. Lapartie
interne del’aile,
dénuée de vitesse propre, ne sauraitproduire
aucun effetpropulsif à
aucunepériode
dubattement,
mais elle est loin d’êtreinutile,
ct l’oncomprend
quependant
larapide
translation de l’oi-seau dans
l’espace
ellepeut,
enprésentant
sa face inférieure enbas et un peu en avant, faire cerf-volant
pendant
le relèv ementcomme
pendant l’abaissement,
et soutenir ainsi d’unefaçon
con-tinuc une
partie
dupoids
de l’oiseau. Lapartie
llloyexllle de l’aile aun
jeu
intermédiaire entre celui de lapartie
interne de l’aile etcelui de la
partie
externe ou raine. De lasorte, l’aile, pendant
sonaction,
est tordue sur elle-même d’unefaçon
continuedepuis
saracine
jusqu’à
son extrémité. Leplan de
l’aile à sa racine varie peupendant
la durée dcsbattements;
leplan
de l’ailemédiane
se dé-place sensiblcment,
depart
et d’autre de saposition
moyenllc;enfin la rame, et surtout sa
portion extrême, éprouvent
des chan-gemeiits de
plans
notable. Cesgauchissements
de l’aile se lnodi-tient à
chaque
instant du relèvement et del’abaissez~3cnt,
dans lesens que nous avons
indiqué;
aux extrémités de ses oscillations l’aile est h peuprès plane.
Lejeu
de 1 aile se trouve ainsi interné-293
diaire entre celui d’unplan
incliné et celui d’une branche d’hélice à pastrès-long
et incessamment variable.Malgré
les différences de leurs théories entre elles et a~ cc celle-ci,
divers auteurs nousdonnaient,
tantôtl’un,
tantôt l’autre. desconfirmations de la
plupart
de ces idées. Ainsi la torsion de l’aile avait étédéjà
très-biensignalée
par Dubochet et 31.Pettigreiv, qui
a
longuement
insisté à sonégard;
il a seulementpris,
selon nous,le
galbe
du relèvement pour celui de1 abaissement,
et vice 1.’ersa.Ces auteurs ont bien vu comment les articulations osseuses, les
ligaments
del’aile,
l’imbrication et l’élasticité des pennes concou- raient à cet effet,. M. d’Esterno avaitexpliqué
l’effet continu decerf-volant de la
partie
interne de l’ailependant
son abaissementet son
relèvement,
et 31.Marey
avait donné z cettepartie
de l’ailel’épithète
heureuse de «passive
» , tout en accordant un rôlepré- pondérant,
dans levol,
à unchangement
deplan général
del’aile,
dû à la rotation de l’humérus sur lui-même.
Selon nous, il y a une distinction
complète
à établir entre le volsur
place
et le volavançant ordinaire,
etl’amplitudc
deschange-
ments de
plans
de la rame est essentiellement fonction de la vitesse de translation du volateur. A l’extrémité del’aile,
où seproduisent
les
changements
deplans
lesplus considérables,
ilsatteignent
go
degrés
etplus
dans le vol surplace,
mais ils sont bien moindresdans le vol avançant.
D’après
noscalculs,
lcsportions
extrêmes dela surface de la rame du corbeau ne sont, en
plein vol,
inclinéesvers l’avant
pendant
l’abaissement quede 7
à 11degrés
au-dessousde
l’horizon,
et de i 5 à 20degrés
au-dessuspendant
le relève-ment. Le
plan
de l’aile à sa racine faitd’ailleurs, pendant
cctemps,
cerf-v olant sous unangle
de zà 4 degrés
seulement.Il est facile de vérifier la
petitesse
des inclinaisons de l’aile et, parsuite,
de sesangles d’attaque
surl’air,
enregardant
voler unoiseau
qui
se meut sur un rayon visuel horizontal. On nevoit,
en effetalors,
à peuprès
que la tranche de ses ailes. Il est, en sommc, inexact de dire que l’ailechange
deplan;
àpeine pourrait-on
direqu’elle change
deplans.
La vérité estdu’ellc
passe d’unefa(-oii
continue par une série de
gauchissements gradués
et d’une intensitégénéralement
assez faible. C’est du reste ainsi que l’avaitcompris
un auteur
anglais,
dont nous avons retrouvé les travauxdepuis
laconstruction de notre
oiseau,
et dont la connaissance nous eût évitéplusieurs
recherches. La théorie de sir G.Cavley, publiée
en1810,
ne diuere de la nôtre que par un
petit
nombre depoints ;
ilpensait
due la rame remontante a
toujours
une actionpropulsive,
et il attri-buait aux
parties propulsives
et cerf-volant de l’aile des propor- tions relatives inverses de celles que nous av ons été conduit par le calcul à leur attribuer.C’est avec ces
idées, qui
ont étéjugées
favorablement par l’Aca- démie au dernier Concours deMathématiques,
que nous entre-primes
enseptembre 1871 l’application
du caoutchouc tordu auproblème
de l’oiseaumécanique.
Les ailes de notre oiseau battent dans un mèmeplan
par l’intermédiaire de bielles et d’une mani- velle.Après quelques
essaisgrossiers,
nous reconnûmes la nécessitéd’avoir,
pour cette transformation de mouvcment, un mécanisme très-solide relativement à sonpoids,
etje
m’adressai à un habilemécanicien,
31.Jobert,
pour la construction d’un mécanismed’acier,
que mon
frère,
31.E. Pénaud,
avaitimaginé.
Lafigure ci-jointe représente l’appareil
que nous arrivâmes à construire. CC’ est le caoutchouc moteurplacé
au-dessus de latige rigide qui
sert de co-lonne vertébrale à
l’appareil,
ACOII le lnécanisme desbattements
VV un i olant
régulateur. En Q
est une queuerégulatrice
forméede
préférence
par unelongue plume
de paon, que l’onpeut
inclinervers le
liaut,
le bas ou parcôté,
et que l’onpeut
aussicharger
decire,
defaçon
à amener le centre degravité
de toutl’appareil
aupoint
convenabl e .Les
gauchissements
des ailes OL sont obtenus par la mobilité du voile de l’aile et despetits doigts MN qui
lesupportent
autour de lagrande
nervure0-NIL, qui
neparticipe
pas à la rotation. Unpetit
tenseur en caoutchouc DI~part
del’angle iltéro-postéricur
dela surface de
l’aile,
et vient s’attacher d’autrepart
vers le milieu de latige
centrale del’appareil.
Ce tenseur, dont la fonction est sem- blable à celle de lapatte postérieure
de lachauve-souris, joue
lerôle d’écoute
élastique
parrapport
à notreaile, qui
ressemble sibien à une voile
auriduc.
Les torsions de l’aile se trouv ent ainsiréglées automatiquelllcnt,
et suivant lesbesoins,
par l’action com-binée de la
pression
de l’air et de ce ressort derappel.
Lc tiers interne de l’aile fait cerf-volant
pendant
le relèvementcomme
pcndamt
1 abaissement de l’aile. Les deux ticrsexternes,
cor-respolldant
auxréniiges
desoiseaux, propulsent
et soutiennent295
pendant
l’abaissement. Lepetit croquis
situé dansl’angle
de lafigure
montre les ailes en train de s’abaisser. Pendant le relèvement la raine se module sur lesillage
sinusoidalqu’elle parcourt
dansl’air,
defaçon
à ne faire que fendre le fluide sanss’appuyer
sur lui.Pour le
départ, l’appareil
estsimplement
abandonne en l’air à lamain.
Cet
appareil
futprésenté,
le 20juin 18~2,
à la Société de]Baviga-
tion aérienne et
fran chit,
àplusieurs reprises,
la salle desséances, de 7
mètres delongueur,
en s’élevant d’unefaçon
continue par un v olaccéléré,
suivant une rampe de i 5 à 20degrés.
En espacelibre,
l’oiseau
parcourait
12 à 15 mètres etparvenait
à 2 mètres environau
point
leplus
haut de sa course. Un autremodèle, présenté
enoctobre
i â~4
à la mémeSociété,
nous a donné à la fois le vol ascen-dant vertical et les v ols ascendants
oblique
et horizontaldéjà
obtenus.Le 27
novembredernier,
dans une séancepublique,
ce modèle avolé d’un bout à l’autre de la salle de la Société d’Horticulture
( voir
l’.~lénonau~e de février1875).
Le 2juillet 1875,
il aéga-
lement fonctionné avec succès devant la Société
française
dePhy- sique :
la vitesse de son vol est de 5à 7
mètres par seconde.Les oiseaux à caoutchouc tordu ont fait fortune.
1B1. Hureau de
Villeneuve,
dont le zèle et le dévouement pour la na-vigation
aérienne sont bien connus, etqui
faisait de nombreux essaisdepuis
1868 sur sa théorie duvol, qui
consiste dansl’obliquité
surl’horizon et la convergence vers l’arrière des axes des articulations
scapulo-lumérales
desailes,
aprésenté aussi,
le >ojuin 1$’~,
unoiseau à caoutchouc
tordu, qu’il
assura s’être élevé verticalement àprès
de i mètre de haut. Continuant ses recherches avecpersévé-
rancc, il a
présenté
de nouveau sonappareil
à la Société deNaviga-
tion
aérienne,
le i 3janvier 1875, après
l’avoir muni d’ailes sem-blables aux
111iennes,
et deplusieurs
autres desdispositions qui
avaient réussi dans mon oiseau. Il a pu dès lors faire exécuter un
vol continu à son
appareil,
que nous avons vuparcourir
horizonta-lement
près de 7
mètres avec unelégère impulsion
audépart.
31. Tatin a aussi
fait,
en1874,
deux oiseaux très-curieux à caout- chouctordu;
M.Marey
nous a dit a%-oir 1 u lepremier,
en novembredernier,
voler dans sonjardin,
sur un espace de 8 à 10mètres;
nous avons vu le
second, qui
est presqueidentique
à notreoiseau,
voler d’une