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Structure électronique des métaux de transition liquides

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(1)

HAL Id: jpa-00206453

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206453

Submitted on 1 Jan 1966

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Structure électronique des métaux de transition liquides

F. Cyrot-Lackmann

To cite this version:

F. Cyrot-Lackmann. Structure électronique des métaux de transition liquides. Journal de Physique,

1966, 27 (9-10), pp.627-635. �10.1051/jphys:01966002709-10062700�. �jpa-00206453�

(2)

STRUCTURE

ÉLECTRONIQUE

DES MÉTAUX DE TRANSITION

LIQUIDES

Par F.

CYROT-LACKMANN,

Laboratoire de

Physique

des Solides associé au C. N. R.

S.,

Faculté des

Sciences,

91 2014

Orsay,

France.

Résumé. 2014 On calcule dans

l’approximation

des liaisons fortes la densité d’états d’un métal de transition

liquide.

Cette densité d’états est donnée par une trace que l’on

développe

sur un ensemble

pseudo-complet

de fonctions d’onde

atomiques

centrées sur tous les sites

possibles.

On utilise et on

justifie

une

approximation

en « chaîne » pour la fonction de corré- lation à n atomes,

équivalente

à

l’approximation

de

superposition

de Kirwood pour la fonc- tion de corrélation à 3

atomes.

Ce modèle

prévoit

une densité d’états de forme

proche

d’une

gaussienne

sur le niveau

atomique

isolé de la bande considéré

déplacé

de la dérive.

Abstract. 2014 The

density

of states of a

liquid

transition metal is calculated in the

tight binding approximation.

This

density

of states is

given by

a trace which is

developed

over a pseudo

complete

set of atomic wave functions centred on all

possible

sites. The use of a

"

chain "

approximation

for the n atom correlation function is

justified.

This is

equivalent

to Kirwood’s

superposition approximation

for the 3 atom correlation function. The model

predicts

a

density

of states

nearly

in the form of a Gaussian centred on the isolated atom level

corresponding

to the band

considered, displaced by

the mean energy shift.

PHYSIQUE 27, 1966,

Introduction. -

L’approximation

des liaisons

fortes rend compte de

façon

satisfaisante de la struc- ture

électronique

des métaux à bandes étroites

comme la bande d des métaux de transition

[1, 21.

Nous nous proposons de

l’appliquer

à l’étude

de

la densité d’états des métaux de transition

liquides.

La difficulté essentielle d’une telle méthode est la perte de l’ordre à

grande

distance dans les

liquides.

Seul existe un ordre à courte distance caractérisé par des fonctions de corrélation à

2,

3.. n atomes.

On ne peut donc pas

appliquer

telle

quelle

la

méthode fondée sur la

périodicité

du réseau utilisée

dans le cas des cristaux

(développement

de la fonc-

tion d’onde en fonctions d’ondes

atomiques

dans la

représentation

de

Bloch).

Aussi tout en utilisant

l’approximation

des liaisons

fortes.

, nous

développerons

une méthode

qui

ne

suppose pas de

périodicité,

et

qui

donne bien dans

le cas d’un réseau le résultat usuel.

I. Formulation

générale.

-

1)

Soit Il l’hamilto-

nien d’un électron

intéragissant

par un

potentiel V(r

-

Ri)

avec un ensemble de N atomes

(situés

en

Ri

dans un volume

V) :

La densité d’états par unité de volume s’écrit :

Dans un métal

liquide,

l’hamiltonien

dépend

du

temps,

la

position

des atomes variant au cours du

temps. Nous nous intéressons donc à la moyenne du

cours du

temps

de la densité d’états que nous rem-

placerons

par une moyenne sur l’ensemble des confi-

gurations i possibles.

Si une

configuration 1 1

a une

énergie U(Rl, R2 ... RNI,

les atomes étant localisés en

Ri, R2

...

RN,

sa

probabilité

sera exp

(- R2 ...

et nous devrons calculer :

- - -- -

avec g

=

1/kT.

2)

Introduisons l’ensemble

complet

des fonctions d’onde

atomiques

solutions de :

~

En toute

rigueur

le

développement

de la trace

devrait s’effectuer sur l’ensemble

complet

cpnz

(pour

un i

donné).

En fait on peut montrer

(cf.

appen-

dice

I) qu’il

suffit

d’introduire,

pour décrire un

métal dans

l’approximation

des liaisons

fortes,

un

ensemble de fonctions

atomiques

d’une même

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002709-10062700

(3)

628

bande no mais centrées sur l’ensemble des sites

(les

cpni pour un n

donné,

par

exemple

la bande

d).

De

plus

nous avons

négligé

toute

dégénérescence orbitale,

c’est-à-dire que notre modèle

s’applique

1 bien à la

bande s,

ou au cas assez

hypothétique

les sous bandes ne se

mélangeraient

pas.

La trace sera donc

prise

sur l’ensemble des et nous utiliserons les

pseudo projecteurs

Nous

négligerons

les

intégrales

de recouvrement entre de sites différents. Ces

approximations

usuelles pour les métaux de transition conduisent à des résultats satisfaisants en

général.

3)

Nous calculerons

n(E)

en utilisant la

repré-

sentation

intégrale

de

8,

soit :

puisque

E et H commutent,

On introduit les

pseudo projecteurs (1.5) (en

notant

simplement

par

c~~) ;

la densité d’états

s’écrit alors :

Rappelons

que, si p est la

densité,

les fonctions de corrélation à 2... p atomes s’écrivent

Le calcul de la densité d’états va alors s’effectuer

en deux temps :

- nous calculerons successivement

chaque

terme

de la série en x, en factorisant les fonctions de corré- lation à p atomes en fonction de celle à deux atomes, seule connue

expérimentalement ;

- nous chercherons ensuite à resommer

complè-

tement cette série infinie.

Mais tout d’abord nous

appliquerons

cette mé-

thode au cas d’un solide

parfait ;

nous retrouverons

le résultat

classique

de la densité d’états d’un métal dans

l’approximation

des liaisons fortes.

I I. Calcul de la densité d’états. -1. Cas du solide

parfait.

a)

Le calcul se fait dans la

configuration

du solide

que l’on

étudie,

il

n’y

a donc

plus

de moyenne à

prendre

et le ne terme du

développement

en x

s’écrit :

Posons :

Développons F(i

-

j) sur l’espace réciproque

en

utilisant les conditions aux limites de Born-Van

Karman,

soit :

.. """ .

Le réseau est

périodique,

la fonction

F(1 - j)

ne

prend

que N valeurs distinctes sur l’ensemble des sites cristallins. Il sufl’it donc de sommer dans une zone de Brillouin et la somme des états k sera

égale

à N.

Un calcul

simple (cf. appendice II)

montre que le ne terme s’écrit :

ce

qui permet

d’obtenir finalement pour la densité d’états par unité de volume le résultats

classique :

2. Cas d’un

liquide.

a) L’équation (1.3)

donnant

n(E)

se

simplifie

en

effectuant les mêmes

approximations

usuelles que pour les solides. Nous ne

garderons

donc

parmi

les

intégrales

d’interaction que celles du type

yil Vil yj

> en

négligeant

toutes celles du type

(4)

629 Le ne terme de la série en x s’écrit :

avec

b)

Il faut donc calculer des termes du type :

L’effet des

intégrales K(r~ ri)

sera moins

impor-

tant que celui des

intégrales F(rz ri),

comme dans

un réseau où la dérivé de la bande due à

l’intégrale

de

champ

cristallin K est

beaucoup plus

faible que

son

élargissement,

aux

intégrales

d’interaction Nous sommes ainsi fondés pour

simplifier

le

calcul,

à moyenner

séparément

et de

façon

appro~

chée les

intégrales K(ri ri),

soit d’écrire pour

B’Pla

avec

Pour calculer

P q,

nous

séparerons

le terme

Pq

tous

sont

différents,

le terme

deux

indices non

adjacents

sont

égaux,

... et le terme

tous les indices sont

égaux

deux à

deux, soit ;

1

tous différents deux indices

égaux,

non

adjacents

Le calcul fait intervenir la

probabilité

d’avoir

l’atome i en r~,

l’atome j

en ri ... ;

après

la som-

mation sur tous les atomes, l’atome en ri n’a

plus

de numéro bien défini et nous obtenons la

proba-

bilité d’avoir un atome

quelconque

en ri, un autre

en ri

..., soit :

Aq provient

du

premier

terme

.Pq

de

l’équa-

tion

(11.5),

et fait donc intervenir la fonction de corrélation

g(q),

soit :

Les autres termes

proviennent

des termes sui-

vants

Pl,

... l’on a

égalé 2,

3 ...

indices,

et

(5)

630

feront intervenir de manière

analogue g(,7-1),

... Ainsi le dernier terme s’écrit : si q est

pair

Mais seule la fonction de distribution de

paires (FDR) g(r)

est connue, soit

expérimentalement,

soit

par une

expression théorique approchée.

Il faut

donc

approcher

les fonctions de corrélation à

3,

...

q atomes en

fonction

de celle à deux atomes.

Une

approximation

usuelle et satisfaisante pour la fonction de corrélation à trois atomes est celle du

principe

de

superposition

de Kirkwood

[3, 4] : g(3)(rl r2 r3) ~ g(2)(rl r2) .g(2)(r2 r3) .g(2)(r3 rl).

Cette

approximation généralisée

à la fonction de

corrélation

à q

atomes, c’est-à-dire

est d’une part d’un maniement peu aisé dans les

calculs,

et d’autre part surestime d’autant

plus

les

corrélations que q est

grand.

Aussi pour

rappeler

la structure en chaîne de

Pq,

nous écrirons la fonction de corrélation

à q

atomes

comme un

produit

en « chaîne »

de q

fonctions de

corrélation de

paires, corrigé

par des fonctions de corrélation

approchées

de

sphères

dures pour les

termes

croisés,

soit :

est à l’intérieur du volume

atomique

v,t

est à l’extrémité de vat.

c)

En fait nous montrons

(cf. appendice III)

que le

premier

terme de

l’équation (11.6)

donnant

Pq,

calculé en utilisant pour

l’équation (11.7)

sans

le terme

correctif,

donne une contribution

prépon-

dérante. Nous sommes ainsi amenés à calculer :

Cette

équation,

type

équation

de

convolution,

s’écrit

plus simplement

en utilisant la transfor- mation de Fourier. Nous

imposerons

les conditions

aux limites de Born Van Karman sur un volume V = L3

cubique

de

liquide

d’axes

quelconques.

Nous écrirons donc un

développement

en série de

Fourier, soit :

H(r) pF(r) g(r) H(k)

H()

=

k H(k) (11.9)

et

) N(k) H() = H(r)

= dr.

k H(k) (11.9)

et

H(r)

e-ikr dr.

Les extrémités de k sont un réseau de maille En fait la sommation sur les k n’est

prise

que

sur N vecteurs k différents. Ceci est nécessaire pour être consistant avec

l’approximation

des « liaisons

fortes »

qui

repose sur l’utilisation de l’ensemble

supposé complet

des N fonctions

atomiques

yi, d’une même

bande,

centrées sur tous les sites

atomiques.

On peut aisément le

comprendre,

par

exemple,

en calculant la trace d’une constante dans

cet

ensemble,

et dans l’ensemble

correspondant

des

ondes

planes.

La trace étant invariante par

change-

ment de

base,

on doit avoir :

Physiquement,

la restriction sur les k

petits

vient

de ce que dans

l’approximation

des liaisons

fortes,

les fonctions une une forme

imposée

à l’échelle

atomique.

L’équation (11.7)

s’écrit alors

après

transfor-

mation de la somme sur k en

intégrale :

Le

signe signifie

que l’on somme à l’intérieur

La FDR

g~~ 2~ (r)

étant nulle à

l’origine,

on peut écrire

Utilisant ces trois

équations ( I I.9), (11.10)

et

(II.11),

y le

qe

terme du

développement

en x

(1)

de

la densité d’état s’écrit :

(1)

Le deuxième terme du

développernent

est en fait

différent de celui du

binôme,

mais il donnera une contri- bution

négligeable (proportionnelle

à -

Ea - K))

à la densité d’états.

(6)

631 La sommation de la série en x est alors immédiate

et l’on obtient pour la densité d’états par unité de volume

III.

Étude

de la courbe

n(E).

- 1. Calcul des

moments.

a)

On vérifie tout d’abord que l’aire sous la courbe

n(E)

est bien

égale

au nombre d’états par unité de volume

lVJV

= p et que d’autre part l’éner-

gie

moyenne, donnée par le

premier

moment, est

égale

à

Eo

-f - K. Dans ce cas le moment d’ordre n

de la courbe est donné par

La connaissance du

rapport

donne des indications sur la forme

générale

de la courbe

n(E).

b)

Nous étudierons ce rapport en utili-

sant pour une

expression approchée

déterminée

à

partir

d’une corrélation de

sphères

dures nues et

d’une

intégrale

de recouvrement en e-"r

(cf.

appen- dice

III),

soit :

où ao est le rayon de la

sphère

dure et (X une cons-

tante reliée à la

charge

élective de l’ion.

On trouve dans ce cas pour

M4 2

on voit que la courbe

n(E)

passe d’une forme Lorentzienne à une forme Gaussienne

quand

le rap- port ao oe augmente. Pour des valeurs de ao oc et de p raisonnables

physiquement (ao

oc, p ~

1),

la

courbe

n(E)

aura donc une allure

générale proche

d’une

gaussienne.

Résultat

qui correspond

bien aux

prévisions

d’Edwards

[5].

2.

Étude

des ailes de la courbe. - Nous effec-

tuerons l’étude

générale

des ailes de la courbe dans

le cas d’une fonction

H(r) sphérique,

c’est-à-dire

dans le cas

l’ordre,

caractérisé par

g(r),

est iso-

trope, et l’on utilise des fonctions d’onde s.

a)

Si la fonction

H~k)

ne

dépend

que du module de

k, l’équation (11.13)

s’écrit :

Dans ce cas, la dérivée

n’(E)

s’écrit :

La

largeur

de la bande sera liée aux valeurs maxi-

mum et minimum que peut

prendre H(k),

et

l’ori

aura

Étudions

tout d’abord

n(E)

au

voisinage

du

point d’énergie

minimum.

. La fonction

H(k) prendra

sa valeur minimale

près

clé

k =

0,

car elle contient des termes non oscillants décroissants avec k et est

négative

pour k = 0.

Développons H(k)

et

H’(k)

autour de k =

0,

soit :

H prend

sa valeur minimale pour k =

0,

et

l’énergie

minimale

vaut :

En ce

point, d’après

les

équations (111.4)

et

(111.5),

la densité d’états sera nulle et sa dérivée infinie.

On voit aisément

qu’au voisinage

de ce

point Emin,

(7)

632

Cette

dépendance

en

(Emin

-

E)1/2 rejoint

bien

les conclusions de Lifshitz

[6]

dans son étude

géné-

rale de la forme de la densité d’états d’un ensemble

d’impuretés

désordonnés de concentration

C, près

de la limite du spectre

d’énergie.

b)

Par contre le comportement de

n(E) près

du

point d’énergie

maximale va

dépendre

étroitement de la variation de

H(k)

dans

(0,

Si

H(k)

est une fonction monotone décroissante dans

(0,

elle atteint son maximum pour k =

A~

etl’ona :

Par contre si

H(k)

n’est pas monotone dans

(0, KM)

elle atteint son maximum à un

pointa

sa dérivée

est nulle. La densité d’états devient alors infinie.

Il peut y avoir en fait d’autres infinités acciden- telles dans

n(E) (d’aires finies,

liées à l’annulation de la dérivée

H’ (k) ).

Mais ceci a très peu de chances de se

produire

dans l’intervalle

(0,

comme nous l’avions

déjà remarqué

dans

l’appendice

III. En

effet,

les oscil- lations de

H(k)

ayant une

période

voisine de celle du réseau

réciproque

du solide

correspondant,

on

pourra considérer que

H(k)

est une fonction mono-

tone dans le volume 1-2

_ ~ (2n)3

=

47rK qui

correspond

à celui de la

première

zone de Brillouin

dans le solide.

4. Conclusion. - Notre modèle

prévoit

une den-

sité d’états de forme

proche

d’une Gaussienne cen-

trée sur le niveau

atomique

isolé de la bande consi-

dérée, déplacé

de la

dérive,

c’est-à-dire de la moyenne

, de

l’intégrale

de

champ

cristallin K. Mais la forme

exacte de la

courbe,

en

particulier près

du centre

et du

point d’énergie maximum,

va

dépendre

étroite-

ment du choix de

KM

et de la fonction

H(k),

c’est-à-

dire du choix de la fonction de corrélation de

paires,

de la densité et de la bande étudiée. De

plus

dans le

cas de la bande

d,

il faudrait introduire la

dégéné-

rescence orbitale et tenir compte du

mélange

des

sous-bandes.

Je suis heureuse de remercier ici M. le Professeur J. Friedel

qui

m’a constamment

guidée

et conseillée

dans ce travail. Je remercie

également

M. le Pro-

fesseur J. Yvon pour d’utiles conseils.

Appendice

1

On

développe

la fonction

~,

vecteur propre de

H,

sur

l’ensemble complet

formé de combinaisons linéaires des solutions de

l’équation (1.4),

soit :

Nous supposerons que la

fonction §

est normée

à

N,

soit :

représente l’intégrale

de recouvrement

= Si l’on

néglige

le recouvrement entre

deux fonctions de la même bande centrées sur diffé-

rents

sites,

on a aussi

~~m,"

=

8ij.

Les autres

intégrales

de recouvrement

(pour n =/-

m et i ;

j)

vont

être

beaucoup plus

faibles

(en

effet elles vont

décroître

exponentiellement

avec la

distance).

L’énergie

E s’écrit :

Mais l’état de l’électron sera voisin de son état dans l’atome

libre,

et

l’énergie

E doit être voisine

de

l’énergie Eue (no représente

la bande

considérée,

par

exemple

la bande d’ pour les métaux de tran-

sition).

L’équation (A.2)

donnant E montre donc que tous

les coefficients

(où n

est différent de

no)

doivent

être

beaucoup plus

faibles que les Si les coef- ficients

Cni

sont

indépendants de i, l’équation (A.l)

s’écrit :

-

Montrons maintenant que les pn; où n est ~ no, vont avoir un rôle

négligeable

dans le calcul de la densité d’états.

(8)

633 Deux cas se

présentent :

a)

Si m est ~

no, E - Em

sera très

grand

et le

terme d’ordre le

plus

élevé sera :

b)

Si m == no, on a à calculer le terme :

Parmi ces termes,

Cnoi

étant très

supérieur

à

Cî,

ceux pour

lesquels n

= no seront

prédominants,

et

le terme

b)

s’écrira dans le cas

particulier

l’on a

l’équation (A.3)

Il est alors bien évident que les termes

a)

seront

négligeables

devant les termes

b~.

L’ensemble des fonctions

atomiques

cpno2 sufl’it donc pour obtenir la densité d’états d’une bande no, dans

l’approximation

des liaisons

fortes,

et nous

utiliserons par la suite des

pseudo projecteurs

Remarquons qu’ayant négligé

toute

dégéné-

rescence orbitale du niveau no, nous nous sommes

placés,

soit dans le cas d’une

bande s,

soit dans le

cas d’un modèle de sous-bandes

indépendantes

l’on

néglige

les recouvrements et les

intégrales

d’interaction entre orbitales différentes.

Appendice

II

Réseau

parfait

Il nous faut calculer

l’expression :

où K .- --

Hil

yi =

intégrale

de

champ

cristallin.

Fii = yilh

=

intégrale

d’interaction

prise pour i et i

voisins.

F;;

ne

dépend

que de la

distance ij.

Le cristal étant

limitée

nous

utiliserons

les condi- tions aux limites de Born-Van Karman. Les k étant ainsi

quantifiés,

nous

développerons

la fonction

possédant

la

période

du

réseau,

en série de

Fourier,

soit :

A

Remarquons que 1

= 0.

k

La fonction

Fii

ne

prend

que N valeurs différentes

et la sommation

(A.6)

s’effectuera à l’intérieur de la

première

zone de

Brillouin (f

k =

N .

An

s’écrira ainsi

simplement :

On a bien retrouvé le résultat

classique

pour la densité

d’état,

soit :

Appendice

III

1)

Nous allons comparer dans le cas

simple

de

corrélations de

sphères

dures nues, y les

premier,

deuxième et dernier termes du

développement (II.6)

de

Pq,

notés

respectivement A, B1

et

B2

et G’.

Nous montrerons que le

premier

terme A est

nettement

prépondérant.

Le terme A est celui tous

indices i, j

...

étique-

tant les atomes sont

distincts,

soit en utilisant les

mêmes notations que dans le texte :

Dans le terme B de

poids

total

q(q

-

3),

deux

atomes non

asjacents

se

répètent ;

nous en étudie-

rons deux termes ce sont deux atomes

proches

voisins

qui

se

répètent, B2

ce sont le

premier

et le

11-le),

soit :

(9)

634

Dans le terme

C,

tous les atomes se

répètent

deux

à deux :

Dans le cas

simple

de corrélations de

sphères

dures

nues,

g(2) (r)

s’écrit :

Nous

prendrons

aussi pour

une

expression simple approchée,

c’est-à-dire un terme en

exponentielle F(r)

=

F(r)

= ce

est une constante voisine de l’unité

qui dépend

de

la

charge

éffective et du niveau

atomique

considéré.

Dans ce cas :

2)

Le calcul du terme C est

immédiat,

et l’on

obtient :

Par contre, il intervient dans le calcul de A et

B,

des

intégrales

non calculables

analytiquement.

Aussi nous en calculerons une borne

supérieure

en

effectuant un

développement

limité du sin et cos autour de

l’origine,

soit :

- - .- ..

Le volume

d’intégration

en

k,

est limité à une

sphère

de rayon

K,~

telle que

Soit a le rayon moyen offert à

chaque

atome

(supérieur

bien entendu au rayon

atomique ao),

on

écrit :

Dans cet intervalle

d’intégration (0, H(k)

sera presque partout

positif.

Nous sommes ainsi

justifiés

de calculer cette

intégrale

en utilisant un

développement

limité autour de 1~ = 0 des termes

oscillants.

Il nous faut donc calculer des

intégrales

du type :

Les termes

A, B,

et

B2

s’écriront alors :

3)

On voit que le rapport est très

supérieur

à 1 pour toutes valeurs

de q

et tend vers oo

quand q

1 rend vers 0.

Comparons

maintenant A et ce sont deux

sommes dont les

pièmes

termes sont au moins dans

qui

tend vers l’infini avec q.

(10)

635 Et

quelque

soit q, on aura 1.

Le raisonnement est similaire pour A et

B2.

Dans tous les cas, nous pourrons donc

négliger

les termes

Bl, B2,

C ... et tous autres

2,

3 ...

atomes se

répètent

devant le

premier

A tous les

atomes sont distincts.

4)

On peut effectuer un calcul tout à fait similaire pour montrer que les termes correctifs de ... rq donnés par

l’équation (11.6)

nous donneront une

contribution

négligeable.

En effet les termes correc-

tifs à ne seront non nuls que

quand

1 ou 2 ...

atomes non

adjacents

sont dans le même volume

atomique,

soit donc pour les termes

correspondants

à B et C :

Par un raisonnement similaire au cas

précédent,

nous

négligerons

ces termes tout à fait

analogues

à

un facteur P vat

près.

Nous sommes ainsi bien fondés à considérer que

Pq

est

pratiquement

donné par le

premier

terme de

l’équation (11.5)

et à le calculer en

approximant g~q~

par un

produit

en « chaîne » de fonctions de corré- lation à deux atomes

g(2)(r).

Manuscrit reçu le 1er avril 1966.

RÉFÉRENCES [1]

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