Université Libre de Bruxelles
Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education Service de Psychologie du Développement et de la Famille
D’une matrice à l’autre :
Dialogique de la filiation et de la parentalité dans la gestation pour autrui
Françoise Cailleau
Thèse réalisée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Sciences Psychologiques
Sous la direction de
Mesdames les Professeures Isabelle Duret et Francine Gillot-de Vries
Année Académique 2011-2012
Membres du jury :
Professeur Alex Lefebvre (Université Libre de Bruxelles, Président du jury) Professeur Darius Razavi (Université Libre de Bruxelles)
Professeur Luc Roegiers (Université Catholique de Louvain) Professeure Nathalie Vercruysse (Université Libre de Bruxelles)
Photographie en couverture :
Gustav KLIMT, L’Arbre de vie, 1905/1909.
Conceptualisé par Serge Lebovici, l’arbre de vie est une métaphore végétale dont le feuillage épais contient le double processus de filiation-parentalisation (Lebovici [1998], 2009). Il renvoie aux origines et au processus complexe par lequel chacun adopte sa tradition, sa culture, ses antécédents. Il rencontre ici L’Arbre de vie de Klimt, ornement qui unit la femme et le couple, L’Attente face à L’Accomplissement (Fliedl, 1997).
Remerciements
Ma plus profonde gratitude s’adresse aux promotrices de cette thèse :
Je tiens à remercier Mme le Professeure Francine Gillot-de Vries qui, en acceptant la direction d’un travail portant sur un sujet controversé, l’a enrichi de la rigueur de la méthode et de l’argumentation. Elle accompagne ma réflexion sur la parentalité depuis de longues années et chacune de nos rencontres s’est avérée aussi chaleureuse que fructueuse.
Je remercie Mme le Professeure Isabelle Duret pour la confiance qu’elle m’a accordée dans le déroulement de ce travail et pour sa contribution à l’élaboration de mon modèle théorique. Celui-ci n’aurait pas pu aboutir sans sa créativité et sa richesse clinique ainsi que son ouverture aux différentes épistémologies.
Mes remerciements s’adressent aux membres du jury qui ont bien voulu examiner ce travail :
A Mr le Professeur Alex Lefebvre qui manie avec talent la complexité du phénomène psychique. Au-delà de ce travail, j’aimerais poursuivre avec lui la discussion sur la question d’une « folie maternelle », ordinaire ou non.
A Mr le Professeur Darius Razavi qui assure la continuité des liens et des échanges entre la médecine, la psychologie et les exigences de la recherche.
A Mr le Professeur Luc Roegiers, dont j’admire la grande humanité dans son approche de la parentalité et de ses aléas ainsi que la générosité dans le partage de son savoir.
A Mme le Professeure Nathalie Vercruysse dont j’ai pu apprécier l’acuité d’esprit lors de défenses de mémoires et à l’occasion de discussions autour de sujets qui nous rassemblent.
Je remercie mon comité d’accompagnement, les Professeurs Vinciane Despret, Alex Lefebvre et Jean-Noël Missa pour l’attention portée à cet objet de recherche et les conseils cliniques, méthodologiques et éthiques qu’ils m’ont prodigués.
Ce travail a permis de belles rencontres avec Ariane et André, Barbara et Bernard, Chloé, Delphine et Denis, Elise et Eric, Franck, Gaëlle et Gauthier, Hélène et Henri, Inès et Ivan. Ils ne sont pas anonymes pour moi et je les remercie de m’avoir confié leurs témoignages. Ces moments partagés ont été un enseignement pour moi.
Je remercie vivement les membres des Centres de Procréation médicalement assistée qui m’ont accueillie :
Une longue histoire me lie à Mme le Professeure Annick Delvigne et au Docteur Marie-Laure Gustin. Si j’ai appris mon métier de psychologue à l’Université, elles m’ont enseigné celui de psychologue en PMA à leurs côtés (sur le tabouret des PG).
Merci Annick d’avoir consacré ton temps précieux aux relectures de ce travail et Marie-Laure pour nos discussions toujours passionnantes et passionnées.
Un mot particulier s’adresse au Docteur Candice Autin dont j’admire tant la dimension humaine dans l’écoute des patients que le dynamisme qu’elle insuffle à toute son équipe du Centre de Procréation médicalement assistée du CHU Saint- Pierre. Je pense à Françoise Bauwens qui s’est souciée de préserver mon temps. C’est un réel plaisir d’avoir travaillé à leurs côtés, qu’ils m’excusent de ne pas les citer tous.
Au Professeur Michel Dubois qui m’a témoigné son vif intérêt dès l’origine du projet et au Docteur Monique Houmont, Psychologue du Centre de Procréation médicalement assistée du CHR de la Citadelle.
Je remercie sincèrement mes « jeunes collègues » qui n’ont cessé de m’offrir leur enthousiasme, leurs encouragements et m’ont permis d’y croire : spécialement Cindy Mottrie pour son authenticité et ses remarques judicieuses, Carole Grosman qui m’a initiée au GenoPro, Françoise De Gheest pour ses compétences au TAT et Sandra Legendre pour avoir assuré la continuité de ma consultation. Les échanges au sein du Service ont également été particulièrement stimulants avec Catherine Choque, Sasha Goldsztein et Zoé Rozenfeld dont j’apprécie l’esprit critique et le sens de l’à propos.
Parmi les membres académiques de notre Service, je tiens à remercier chaleureusement Mme Lotta de Coster, Professeure-Assistante, pour ses multiples
« petites attentions », sa rigueur et son éthique professionnelles. Je remercie Mme le Professeure Anne Courtois pour son conseil des « trois écritures » et son souci d’enrichir la bibliothèque de psychologie en ouvrages novateurs.
Je remercie Mme Nadine Renquin, personne toujours discrète et néanmoins ressource majeure de notre Service, ainsi que Mr Olivier Cornélis pour sa franchise et son intégrité.
Je tiens à remercier Mr le Professeur Philippe Fouchet pour son sens clinique, son écoute et sa disponibilité.
Le soutien et les encouragements inconditionnels de Mr le Professeur Pierre Salengros ont fini par me convaincre de poursuivre et de finir. Qu’il en soit sincèrement remercié.
Je remercie Mr le Professeur Laurent Ravez de m’avoir invitée à ses séminaires pour présenter certaines parties de mon travail. Les questions, remarques et discussions avec ses étudiants m’ont permis d’avancer.
Je remercie Mme Nicole Gallus, Maître de Conférence, pour l’intérêt qu’elle porte à mon travail et l’amitié naissante qu’il génère.
Je tiens à remercier Mme Jacqueline Godfrind d’avoir accepté de partager avec moi l’intitulé de son article D’une matrice à l’autre, paru dans Psychanalyse à l’Université en 1987. Le bref échange que nous avons eu à ce propos témoigne de l’intérêt commun que nous portons à la féminité.
Mes remerciements s’adressent au Docteur Laurent Servais, parce qu’il y a des contraintes que l’on s’impose à soi-même alors qu’il existe tant de choses à réaliser en étant libre.
Je remercie Isabelle Goldschmidt, amie sincère et présente, dont l’éthique autant que l’esprit et la disponibilité à autrui ont représenté un soutien inégalable. Merci aussi à Myriam Tombeur qui enveloppe ses encouragements de tant de douceur et de bienveillance.
Je remercie mon ami Patrick Lebon d’avoir accepté de se glisser dans le rôle de metteur en page et d’avoir pu relever, avec autant de ténacité, le défi informatique.
A ma maman qui a tenté, tout au long de ce travail, de me réconcilier avec la ponctuation et à ma famille, Joëlle, Stéphane et Rita, pour leur soutien.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont porté, de près ou de moins près, ce projet avec moi : Sylviane et Manu (dont la proximité tant géographique qu’affective m’est si précieuse), Laurence Brenig, Laurence Maroquin, Catherine et Dany, Patricia Vilain et Raphaël Lévy (qui ont relu des ébauches peu abouties), mes amis du mythique Chalet Rémy. Certaines pages de ce travail ont été écrites au cours d’un séjour chez mes amis de la « Maison Rouge » ; merci pour cet accueil toujours chaleureux.
Enfin, mon amour et ma reconnaissance vont à mon mari, Patrick, qui accompagne les moments forts de mon existence depuis vingt ans. Il m’a permis de donner la vie à deux enfants merveilleux, Nathan et Simon, aux tempéraments aussi riches que différents. Il a considérablement contribué à ce que ce projet voie le jour. Merci.