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Propriétés électroniques des défauts des titanates de baryum tirés, purs ou dopés en fer

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HAL Id: jpa-00209791

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Submitted on 1 Jan 1984

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Propriétés électroniques des défauts des titanates de baryum tirés, purs ou dopés en fer

J.P. Collin, N. Cherqui, P. Jullien, G. Ormancey

To cite this version:

J.P. Collin, N. Cherqui, P. Jullien, G. Ormancey. Propriétés électroniques des défauts des ti- tanates de baryum tirés, purs ou dopés en fer. Journal de Physique, 1984, 45 (3), pp.601-606.

�10.1051/jphys:01984004503060100�. �jpa-00209791�

(2)

Propriétés électroniques des défauts des titanates de baryum tirés, purs ou dopés en fer

J. P. Collin, N. Cherqui, P. Jullien et G. Ormancey

Laboratoire de Diélectrique (*), Faculté des Sciences Mirande, 21004 Dijon Cedex, France

(Rep le 4 juillet 1983, révisé le 12 octobre, accepté le 10 novembre 1983)

Résumé.

2014

Des mesures de conductivité, photoconductivité ont été effectuées sur le titanate de baryum pur et dopé

fer obtenu suivant la méthode dite de tirage. Elles ont permis d’envisager une conductivité par injection d’électrons

à la cathode de l’ensemble échantillon-électrodes en présence d’impuretés positives au sein du matériau et une photo-

conductivité due à des trous excités à partir d’un niveau d’impureté proche de la bande de conduction. Par ailleurs

un modèle constitué de deux niveaux électroniques à l’intérieur de la bande interdite a été établi pour expliquer

le phénomène de coloration apparu lors de la mise sous tension de nos échantillons dopés au fer.

Abstract.

2014

Measurements of conductivity and photoconductivity were effected on pure or iron doped top-seeded solution-grown crystals of BaTiO3. We assume a conductivity with an injection of electrons at the cathode in the présence of positive impurities in the bulk of the material and a photoconductivity due to hole-transitions from a

shallow level inside the band gap to the valence band. A model with two electronic levels inside the band gap was established to explain the colouration of our iron-doped samples under electrical polarization.

Classification

Physics Abstracts 72.20F

Introduction.

De nombreuses etudes ont ete consacr6es aux pro-

pri6t6s opto6lectroniques du titanate de baryum de type Remeika. Cependant les cristaux obtenus suivant la m6thode de Czokralski (ou tirage) pr6sentent une

meilleure qualite optique et un pourcentage tr6s faible d’impuret6s non contr6l6es. Il 6tait donc indique

de reprendre des 6tudes similaires sur des cristaux tires de titanate de baryum afin de les caract6riser et de comprendre le role du dopant fer dans leurs pro-

pri6t6s opto6lectroniques (J. P. Collin [ 1], N. Cherqui [2]).

Comme l’ont precise les travaux th6oriques sur la

conductivite d’un isolant (G. Ormancey [3]), le ph6-

nomène d’injection aux interfaces conduit a des formes vari6es de caract6ristiques courant-tension, desquelles

il est possible d’extraire des renseignements sur le

processus meme de conductivite ainsi que des estima- tions de grandeurs microscopiques telles que mobility

concentration des porteurs et impuret6s condition-

nant l’injection. Cette premiere d6marche experimen- tale, a savoir le trace des caract6ristiques courant-

tension est egalement n6cessaire comme cadre d’etude a 1’analyse d’6nergies d’activation extraites de carac-

(*) E.R.A. au C.N.R.S. No 19.

t6ristiques Log I = f(l/T) mais aussi comme pr6li-

minaire a 1’6tude de la photoconductivit6. Cette

dernière doit etre 6galement pr6ekd6e d’6tudes sur 1’absorption lumineuse du materiau. C’est cette m6tho-

dologie dans nos manipulations qui a permis une synth6se de nos resultats et leur explication dans un

cadre unique.

Le role des impuret6s fer est a rapprocher des r6sul-

tats obtenus dans le titanate de strontium par E. Siegel

et K. A. Muller [12, 13] ainsi que des colorations observ6es dans ce meme materiau [13, 14].

1. Technique experimentale.

Les monocristaux de BaTi03 sont obtenus par la m6thode de Czokralski (croissance a partir d’un germe dans un flux de Ti02 ) et dope en fer en remplagant

dans le bain une partie de T’02 par Fe203, les pour-

centages atomiques de Fer allant jusqu’a 1 % (P. Lompre [4]).

Les 6chantillons utilises pour nos mesures sont des

plaquettes paraII616pip6diques d’6paisseur de l’ordre

du mm et de section courante 0,5 x 0,5 cm, que l’on a

d6coup6es dans les monocristaux orient6s, polies et

sur lesquelles des electrodes en laque d’argent ont 6t6 dispos6es sur les plus petites sections. Les mesures de

conductivite et de photoconductivit6 sont effectu6es

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01984004503060100

(3)

602

dans un cryostat regule en temperature sous un vide primaire. L’ensemble des resultats experimentaux

concerne la phase para6lectrique de BaTio3 (au-dessus

de 120 °C-130 °C variable suivant la concentration en

fer), les valeurs obtenues 6tant pour une configuration

de parametres extemes donn6s (temperatures, eclaire-

ment, tension, etc, ...) les valeurs d’6quilibres du cou-

rant ou photocourant (mesures statiques) apres « vieil-

lissement » pr6alable de 1’echantillon en vue d’une bonne reproductibilite des mesures 6lectriques.

2. Risultats expirimentaux.

2.1 CONDUCTIVITT. - Caract6ristiques courant-

tension.

Les caracteristiques I

=

f(V) (Fig. 1) pour un cristal pur et deux cristaux de concentration en fer de

0,2 % et 0,3 % atomique prcsentent des pentes (en

coordonnees logarithmiques) correspondant aux dif-

f6rents regimes suivants : lineaire, quadratique, sous-

lineaire. Pour chaque echantillon, les tensions de transition entre deux regimes distincts ainsi que les coefficients de proportionnalit6 k d’une loi de la forme I

=

kV a generent dans le cadre des theories

d’injection (G. Ormancey [5, 15], J. P. Bardet [6, 16])

les parametres microscopiques reunis dans le tableau I.

-

Caracteristiques Log I

=

f (1/T ).

Elles ont ete trac6es pour des tensions elevees

(partie lineaire sup6rieure des courbes I = f(V)).

Les caract6ristiques Log I = f (11T) pr6sentent

pour tous les 6chantillons (pur et toutes les concen-

trations en fer) une bonne linearite permettant par la-meme de définir une 6nergie d’activation ainsi

qu’une conductivite (Tableau II).

2.2 ABSORPTION.

-

Absorption absolue (Fig. 2) (6chantillon vierge).

L’absorption a est calculee a partir de deux courbes d’absorbance obtenues pour deux 6paisseurs diff6-

rentes du meme 6chantillon avec un spectrophoto-

metre Cary 17 (G. Godefroy et al. [7]). Leur traitement analytique permet de faire apparaitre des bandes

Fig. 1. - I

=

f (V) dans le noir a 147°C. 0 BaTio3 pur, 0 dope fer 0,3 %, 0 dope fer 0,2 %.

[I

=

f(V) in dark at 147 OC. Q pure BaTio3l 0 iron-doped

0.3 %, 0 iron-doped 0.2 %.]

d’absorption (zones lineaires sur les courbes

fl

=

f(hco) pour chaque 6chantillon (Fig. 3).

-

Absorption differentielle.

11 apparait sur nos echantillons dopes fer, une colo-

ration des qu’ils sont soumis a un champ electrique.

L’echantillon pr6sente alors une zone obscurcie à

1’anode et une zone eclaircie a la cathode par rapport à la couleur initiale du cristal vierge. Des spectres

d’absorption des differentes zones colorees du cristal ont ete calcul6s avec pour reference de zero d’absorp-

tion le cristal vierge. Les spectres pr6sentent un mini-

mum d’absorption pour la zone éclaircie et un maxi-

mum pour la zone obscurcie (Fig. 4).

Tableau I.

-

Résultats théoriques.

N : densite de porteurs inject6s aux bords.

N, : densite de pieges dans le cristal.

K : constante d’6quilibre caract6risant le pi6geage.

(4)

V : tension appliqu6e.

6 : largeur 6chantillon.

e :

epaisseur 6chantillon.

L : longueur 6chantillon.

Fig. 2.

-

Spectre d’absorption visible. 1. Cristal pur. Do- page au fer : 2 : 0,045 % ; 3 : 0,075 % ; 4 : 0,135 % ; 5 : 0,2 % ; 6:0,3 %; 7:0,5 %; 8:0,95 %.

[Absorption spectrum. 1 pure crystal, iron-doped : 2 : 0.045 % ; 3 : 0.075%; 4 : 0.135%; 5 : 0.2 % ; 6 : 0.3%;

7 : 0.5 % ; 8 : 0.95 %.]

Un cristal reduit dans l’hydrogène a 500 OC pen- dant quelques heures pr6sente un spectre analogue à

la partie eclaircie d’un cristal polarise.

2. 3 PHOTOCONDUCTIVITÉ.

-

Les deux aspects essen- tiels de la photoconductivit6 sont sa d6pendance spectrale (flux constant, longueur d’onde variable)

et sa dependance photom6trique (flux variable pour

une longueur d’onde donn6e). Les longueurs d’ondes

utilis6es sont celles d’un laser argon (9 raies entre 514,5 nm et 454,5 nm), 1’6clairement de 1’6chantillon

est transversal par rapport aux electrodes non eclai- r6es. Les figures 5 et 6 repr6sentent les spectres du

photocourant. Un coude ou un seuil est observe pour

chaque 6chantillon. Les caract6ristiques photomé- triques (Fig. 7) pr6sentent une linearite photocourant-

flux lumineux sur les plages de puissance des trois longueurs d’onde les plus puissantes. La figure 8 pr6-

sente une caract6ristique courant-tension sous éclai- rement avec une region lin6aire et une region quadra- tique.

Fig. 3.

-

Spectre d’absorption /a-

=

f(1i w). BaTi03 dop6

fer 0,3 %.

[Absorption spectrum J7

=

f(hw). 0.3 % iron doped

BaTi03.]

Fig. 4.

-

Absorption diff6rentielle des parties sombres et

claires obtenues sous champ par rapport au cristal vierge pris comme reference. BaTi03 dope fer 0,3 %.

[Differential absorption of dark and clear parts of the crystal

in reference with virgin crystal, 0.3 % iron-doped BaTi03.]

(5)

604

Fig. 5.

-

Etude spectrale du photocourant AI = f(hco).

BaTiO3 pur.

[Photocurrent AI

=

f(1iw). Pure BaTio3.1

Fig. 6.

-

Etude spectrale du photocourant AI f (hco).

BaTiO3 dope fer 0.3 %.

[Photocurrent A7

=

f (h(o). 0.3 % iron-doped BaTi03.]

3. Analyse et discussion des resultats.

En accord avec les theories sur la conductivit6 par

injection (G. Ormancey et al. [3]), I’allure de la carac-

t6ristique courant-tension pour le cristal pur est

expliqu6e par un modele d’injection a un seul porteur : la premiere region lin6aire correspondant a une densite

de porteurs inject6s faible et ind6pendante de la ten- sion ; la region quadratique est, elle, caract6ris6e par

une densite moyenne de porteurs inject6s proportion-

nelle a la tension; la 2e region lin6aire est une region

de tension ou la densite de porteurs inject6s est de

Fig. 7.

-

Etude photometrique du photocourant AI

=

f(w). BaTi03 dope fer 0,3 %.

[Photometric study of photocurrent. AI

=

f (0). 0.3 % iron-doped BaTi03.]

Fig. 8.

-

Caract6ristique courant tension des photocou-

rants. BaTi03 dope fer 0,3 %.

[Current-voltage characteristic of photocurrents. 0.3 % iron- doped BaTi03.]

nouveau independante-de latension ce qui correspond

a une saturation de la capacit6 d’injection de 1’elec-

trode.

La valeur de la tension au coude de la caract6ristique

du cristal pur (Fig. 1) permet d’envisager une concen-

tration d’impuret6s fixes de 1’ordre de 1010 cm- 3

(N. Cherqui [2]). En ajustant la caract6ristique a un

modele th6orique, on accede 6galement a la mobilite

de 0,5 cm2 V-1 0-1 pour le cristal pur.

(6)

En ce qui concerne les caract6ristiques I

=

f(V)

des cristaux dopes fer (Fig. 1), il est n6cessaire d’envi- sager une injection de porteurs en presence d’impuret6s

de signe contraire a celui des porteurs. L’analyse des

courbes d’absorption diff6rentielle nous ayant con- vaincu de la presence d’impuret6s positives et la

litt6rature (J. P. Boyeaux, F. M. Michel Calendini [8])

d’une conductivite par electrons nous pouvons donc retenir une conductivite par injection d’61ectrons en

presence d’impuret6s s’ionisant positivement. En ajus-

tant les deux caract6ristiques a un mod6le th6orique

nous obtenons les diff6rents parametres du tableau I ainsi qu’une estimation de la valeur de 1’energie

d’activation de la densite 6lectronique au bord de 0,7 eV. Si l’on compare celle-ci a la valeur globale

de 1 eV trouv6e par ailleurs pour 1’energie d’activation de la conductivite, on peut conclure a une dependance exponentielle de la mobilite en fonction de l’inverse de la temperature avec une energie d’activation de 0,3 ± 0,05 eV. Ceci traduit une mobilite dans une

bande de conduction perturbee par les impuret6s ou

une conduction par bande d’impuret6. Les valeurs du

tableau II d6montrent la constance du phenomene indiquant par la 1’existence de ces impuret6s a la fois

dans le cristal pur et dope fer. La variation du terme

pr6exponentiel traduit la dependance de la concen-

tration de ces impuret6s avec le dopage en fer.

L’6tude de 1’absorption confirme la presence de ces impuretes. En effet les courbes d’absorption pr6sentent

dans le cas des cristaux dopes fer une dependance du

seuil d’absorption en fonction de la concentration en

fer indiquant par la la presence de transitions permises

de la bande de valence vers des niveaux dans la bande interdite proches de la bande de conduction

(G. Godefroy et al. [7]). Le traitement analytique fait

d’autre part apparaitre deux bandes d’impuret6s

centr6es sur 2 eV et 2,5 eV; les transitions entre ces

deux bandes sont, comme l’indique 1’expression ana- lytique du coefficient d’absorption des transitions indirectes assist6es par les vibrations du reseau

(J. P. Collin [1]). Les deux bandes d’impuret6s jouent 6galement un role dans le phenomene de coloration

sous champ 6lectrique puisque l’on retrouve leur valeur

sur les spectres d’absorption diff6rentielle. En terme

qualitatif, le surcroit d’absorption observe pour le niveau a 1,9 eV indique un nombre accru de transitions lumineuses du a un changement de population de ces

niveaux : la frontière entre deux zones color6es est d’ailleurs tres abrupte sans zone de transition. Le fait que le phenomene ait lieu simultan6ment aux deux electrodes indique d’autre part clairement le role de celles-ci dans le changement de population des niveaux

d’impuret6s invoqu6s.

Ces resultats sont a rapprocher de ceux de

Mme Michel Calendini [17] mettant en evidence deux niveaux d’impuret6s lies au fer Fe3+ et Fe4+ dans la

bande interdite.

11 reste le probleme de la nature physique des impu-

retes. Celle-ci est reli6e de faqon claire a la concentra-

tion du dopant fer puisque la coloration n’est pas visible sur les cristaux faiblement dopes et inexistante pour le cristal pur et les autres dopants : ces impuret6s

sont donc des niveaux 6lectroniques de ions fer ou tout autre impuret6 li6e au m6canisme de dopage : en particulier les lacunes d’oxyg6ne identifiée comme

responsable de la compensation des ions fer dans le titanate de baryum. Ce sont elles que nous avons

retenues comme impuret6s intervenant dans les pro-

cessus physiques cites plus haut et en particulier celui

lie a la coloration. Les lacunes oxygene portent 0, 1, 2 electrons ; elles sont neutres par rapport au reseau

avec deux electrons : leur etat 6lectronique dans le cas

du cristal obscurci est donc positif par rapport au reseau, ce qui est coherent avec la conductivit6 par

injection d’61ectrons en presence d’ions positifs. On

retrouve d’autre part les valeurs de 1,9 eV et 2,5 eV dans la litt6rature comme des 6tats 6lectroniques de

lacunes d’oxygene (G. Chanussot [9], Mme Michel

Calendini [17]). 11 est a noter aussi que la reduction de

BaTio3 s’interprete bien par creation de lacunes

d’oxyg6ne ce qui est coherent avec nos resultats d’absorption des cristaux r6duits et notre schema

6lectronique (V. M. Gurevitch [10]).

Les experiences rapport6es ici laissent planer un

doute sur le type d’impuret6 agissant (Fe ou lacune)

et sur le role des electrons. Ceci est a rapprocher des

resultats proches obtenus sur SrTi03. Dans ce mat6- riau, dope fer ou nickel, on observe 6galement des

colorations apparaissant sous champ 6lectrique (J. Blanc et al. [ 18], S. K. Mahapatra et al. [19]) ou sous

6clairement (K. A. Muller et al. [20]).

Les interpretations font intervenir soit des lacunes

d’oxygene (B. W. Faughnan [21]) soit des niveaux Fe, associ6s ou non a des lacunes (F. J. Morin et al. [22]).

11 semble difficile de choisir entre ces hypotheses, les

differents niveaux 6tant souvent presents ensemble et

tres proches les uns des autres.

L’apparition sous champ de regions de couleurs differentes est le plus souvent interpr6t6e dans SrTi03

comme un d6placement des impuret6s. Toutefois la

temperature peu 6lev6e de nos experiences (120°C)

rend difficilement acceptable cette hypoth6se, surtout qu’a haute temperature, la nature du gaz ambiant

(oxydant ou non) ne joue pas de role sur la disparition

des colorations. Nous pr6f6rons interpreter l’oxyda-

tion et la reduction aux electrodes par des ph6nom6nes d’injqction d’61ectrons en presence d’impuret6s fixes

que nous identifions soit a du fer soit a des lacunes

d’oxygene.

La photoconductivit6 va confirmer notre schema de

bande puisque les spectres de photoconductivit6 indiquent une augmentation de celle-ci vers 2,5-2,6 eV

ce qui correspond a la creation de trous dans la bande de valence due a des sauts d’61ectrons excites sur le niveau a 2,5 eV de la lacune d’oxyg6ne. Nous avons

donc affaire a une photoconductivit6 par trous ce qui

est rassurant au vu de la courbe ou la caract6ristique

courant-tension sous eclairement reste parall6le à

(7)

606

celle dans le noir rendant impossible dans le cadre de

nos theories une photoconductivit6 par electrons (N. Cherqui [1]). Les courbes photom6triques ne permettent pas elles de lever une certaine ind6termi- nation sur la recombinaison des porteurs photo- excites ; la plage de puissance n’6tant pas assez impor-

tante deux hypotheses peuvent subsister : une recom-

binaison par centres recombinants ou recombinaison directe (E. Kratzig et al. [ 11]).

4. Conclusion.

Nous avons presente un faisceau de faits exp6rimen-

taux permettant d’aboutir a un modele coherent avec

ceux-ci et avec les r6sultats connus par ailleurs sur le titanate de baryum. En particulier et une fois de plus

des impuretes presentes dans 1’6chantillon ont 6t6 identifies grace a leur influence sur ses caract6ristiques opto6lectroniques et nous avons pu les situer par rapport a la bande interdite.

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