HAL Id: jpa-00234754
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Submitted on 1 Jan 1953
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L’effet photoélectrique des rayons X sur les cellules
photoélectriques à couche d’arrêt
G. Blet
To cite this version:
5. Conclusions. - On voit sur le tableau II
que les valeurs du coefficient
d’absorption
obtenues par la méthodecalorimétrique
sont en bon accord avec celles déterminées par la méthode depression
de radiation. La seuleprécaution
àprendre
estque toutes les radiations
ultrasonores
traversant lafenêtre de mica soient
complètement
absorbées parle
liquide
dans le calorimètre. Laprécision
de cetteméthode est finalement conditionnée par celle de
la mesure de
petites élévations de température.
Si des améliorationspermettaient
de connaîtrecelles-ci à o,oIo
près,
la méthode donnerait desrésultats très
précis.
Elleest,
enoutre,
simple
etélégante,
car ellen’exige
aucunmontage
compliqué.
Manuscrit reçu le 24 décembre 1952.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] BERGMANN, Der Ultraschall, 1949.
[2] PARTHASARATHY S., SRINIVASAN D. et CHARI S. S.
-Nature, 1950, 166, 828-829.
[3] PARTHASARATHY S., CHARI S. S. et SRINIVASAN D.
-Equivalence of sonic and thermal energies. (En cours de
publication aux Annalen der Physik.)
[4] PARTHASARATHY S., CHARI S. S. et SRINIVASAN D. 2014
Absorption of ultrasonic waves in organic liquids at 5 mc/s
by radiation pressure method. (En cours de publication.)
L’EFFET
PHOTOÉLECTRIQUE
DES RAYONS XSUR LES CELLULES
PHOTOÉLECTRIQUES
A COUCHED’ARRÊT
Par G. BLET.
Sommaire. 2014 Des mesures faites en exposant une cellule à
couche
d’arrêt au sélénium aurayonne-ment X d’une anticathode de tungstène sous diverses conditions d’excitation, ont mis en évidence un
effet
photoélectrique
faible. Le courant produit s’additionne intégralement avec un courantphoto-électrique d’origine lumineuse. Les mesures avec courant de polarisation ont donné des résultats
ana-logues à ceux obtenus avec un rayonnement de lumière visible.
Enfin, l’effet de fatigue est très marqué. Le calcul du rendement quantique a donné un nombre très
élevé, de l’ordre de 1000. Ce résultat est expliqué par l’hypothèse d’éjection en cascade d’électrons de moins en moins rapides.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
14,
JUIN1953,
parz 368.1.
Montages. -
Nous avons utilisé pour cesessais un tube à circulation d’eau à anticathode de
tungstène
donnant unrayonnement
réparti
enlongueur
d’onde
selon la courbeclassique.
La tension d’alimentation a pu
être
poussée
jusqu’à
80 kV et le débit du tubejusqu’à
16 mA.Le
dispositif d’alimentation
du tubepermet,
par des manoeuvresconvenables,
d’ajuster
individuel-lement
tension et débit aux valeurs choisies àl’avance.
La cellule
photoélectrique
à couche d’arrêt ausélénium était
placée
à l’intérieur d’un boîtiermétallique
étanche fermé àsa
partie supérieure
par une mince feuille de
clinquant
d’aluminiumde
I/Iol,
demillimètre
d’épaisseur.
A l’intérieur de ce boîtier unepetite
ampoule permettait
d’éclairerà volonté la cellule. Le câble d’alimentation de cette
lampe
ainsi que le câble de la cellule étaientsoigneusement
blindés et mis à la masse, ainsi quele
boîtier,
pour éviter lescourants
parasites
dusaux
effluves,
la cellule étantplacée
juste
sous la fenêtre du tube à rayons X et à une distance de 3o cm de l’axe de l’anticathode.2.
Fatigue
de la cellule. - Deuxphénomènes
distincts ont été immédiatement constatés.
a. le courant de cellule met un
temps
appréciable
pour atteindre sa valeurmaxima; .
b. la décroissance du courant se
poursuit pendant
plusieurs
minutes.La cellule était reliée à un
galvanomètre
à courtepériode,
2 s environ.Lorsque
la cellule est éclairéeen lumière
visible,
l’élongation
maxima dugalva-nomètre est atteinte en 2-s environ. Sous le faisceau
de rayons
X,
cette durée a étéaugmentée
jusqu’à
8 s.Au delà de ce
maximum,
la décroissance estd’abord
rapide pendant
unevingtaine
desecondes,
puis
devientplus
lente et. sepoursuit
pendant
plusieurs
minutes. Au bout de4
mn, nous avons arrêté nosexpériences
pour ne pasfatiguer
le tube à rayons X.En
outre,
lafatigue produite
par un éclairement X dequelques
minutes dure de nombreuses heures.La durée nécessaire pour, que
l’élongation
dugalva-nomètre
atteigne
son maximumdépend
de l’étatde
fatigue
de la cellule et se trouve d’autantplus
court que la
fatigue
estplus
récente.La’
fatigue
précédente
ayant
consisté dans ces trois cas en uneexposition
de 5 mn aurayonnement.
Les courbes de la
figure 1 représentent
la variationdu courant de cellule en
fonction
dutemps,
pour une même tension de 60 ooo V sur le tube et desintensités croissantes de
4,
8 et 12 mA. La courbeen
pointillé correspond
à 8mA, mais
après
2 h derepos. ,
.
Sous cette tension
elevée,
lesphot9ns X
ont uneénergie
assezgrande
et l’établissement du courant est assezrapide.
Pourmieux
mettre en évidence la forme du début dela
courbe,
nous avonsopéré
sous des tensions’beaucoup
plus
faibles,
àpartir
de de 20 ooo V.Nous avons
appliqué
au tubesuccessivement,
pendant
2 mnchaque
fois,
des tensions croissantesde 20 ooo,
4o
ooo, 60 ooo et 80 oooV,
le débit étant constammentréglé
à4
mA et la cellule se repo-sant 5 mn environ entrechaque
mesure.Enfin,
une dernière mesure a été faite à nouveausous 20 00o
V,
pour comparer avec la mesureinitiale.
Les courbes des
figures
2 et 3reproduisent,
à deséchelles
différentes,
les variations du courant decellule dans ces divers cas.
Sur la
figure
2 sont tracées les deuX courbesrela-tives à 20 ooo V :
l’établissement
du courant se faittrès lentement et l-effet - de
fatigue
des mesuresintermédiaires se - fait très nettement sentir.
Pour les tensions
supérieures,
lestemps
ont étéportés
en unitéslogarithmiques;
le maximum estatteint
d’aùtant
plus
vite que la tensionest
plus
élevée.
Les courbes de la
figure
3 serapprochent
évidem-ment de celles de la
figure i.
rNous sommes donc en
présence
de deuxphéno-mènes distincts selon le niveau
d’énergie
despho-tons X.
,3. Courbes
caractéristiques.
- Ennous
pla-çant
dans desconditions
convenablespour
éliminer l’influence de lafatigue,
nous avons déterminé l’influencerespective
del’énergie
desphotons
X(tension
enkilovolts)
et de leur nombre(courant
enmilliampères)
sur le courant débité par la cellule. , Lesquatre
courbes de lafigure
4
représentent
respectivement
pour les tensions de30, 45,
60 et75
kV lavariation
du courant de cellule enmicroampères
en fonction du débit dans le tube enmilliampères.
Cescourbes,
par leur courbure trèsmarquée,
montrent une
analogie
frappante
avec les courbesobtenues
en lumière visible sous des très forts éclai-rementsproduisant
à la foisfatigue
et saturation.l’anticathode :
le nombre dephotons
X rencontrantla cellule doit varier comme l’inverse du. carré de la distance. Il en est à peu
près
de même pour le courantde
cellule,
comme le montrent les résultats dutableau I.
TABLEAU I.
Pour
chaque
tension,
le nombresupérieur
corres-pond
au courant mesuré(en
unitésarbitraires)
pour une distance d et le nombre inférieur à lamoitié
du courantmesuré
pour une distanced2
2
La concordance est très
satisfaisante,
sauf pourquelques
chiffrescorrespondant
à 60 kV.4.
Superposition
dephotons
X et. dephotons
lumineux. - Lemontage
que nous avons utilisépermet,
nous l’avons vu, d’éclairer la cellule en mêmetemps
qu’elle
reçoit
le flux dephotons,X.
Nous avons
réglé
l’éclairement de la cellule demanière à obtenir en l’absence de rayons X un courant
de 1 fJ-A.
Nous avons ensuite mesuré dansdivers cas le courant dû soit à la
superposition
avec les
photons
lumineux,
soit auxphotons
Xseuls.
Dans le tableau
II,
nous avonsnoté,
enmicro-ampères,
la différence entre ces deuxcourants,
qui
devrait êtreégale
à iFA
(aux
erreursd’expé-rience
près)
s’il y avait additionparfaite.
La différence est
bien,
approximativement,
cons-tante etégale
au courant créé par lesphotons
lumi-neux. La concordance est même excellente pour les faibles tensions
quel
que soit ledébit,
et aux tensionsélevées pour les faibles débits. On note
cependant
un déchet très
marqué
pour les tensions et lesdébits
élevés.
TABLEAU II.
En d’autres
termes,
un flux intense de rayons Xà
grande énergie
diminue defaçon appréciable
la sensibilité de la cellule pour les rayons lumineux.5. Influence de la
polarisation.
- Il était intéressantde
voirégalement
l’influence d’une tension depolarisation
sur le courantphotoélectrique
dû aux rayons X.Nous avons tout d’abord déterminé la valeur du
courant de
polarisation
danschaque
sens(photo-électrique
etinverse)
pour diverses tensions depolarisation
s’échelonnant en I0 en 10 mV de oà ioo mV. Ensuite nous avons
superposé
le courantphotoélectrique
obtenu pour une même tensiondu tube
(60
oooV)
et divers débits(4,
8,
12 et 16mA).
Les résultats sont
représentés
par les courbesde la
figure
5. ,Ces
quatre
courbesmettent
en évidence les deux lois suivantes. Pour unepolarisation
positive,
c’est-à-dire selon nosconventions,
créant un courantde même sens que le courant
photoélectrique,
le faisceau de courbes estdivergent :
le courant totalest
plus grand
que la somme des deux autres etd’autant
plus
que lapolarisation
estplus
élevée.Par
contre,
pour unepolarisation
négative,
le fais-ceau de courbes estconvergent
et le courant totalest
plus
petit
que la somme des deux et d’autantplus
que lapolarisation
estplus
grande.
Ces deux lois sont les mêmes
qualitativement
que celles que nous avons mises en évidence dans le cas d’un
çourant
photoélectrique produit
par des6. Considérations
générales
sur l’ensemble de ces résultats. - L’ensemble desmesures que
nous venons de
présenter
nous montre que vis-à-visdes
photons
X,
lecomportement
d’une cellulephotoélectrique
à couche d’arrêtest,
d’unefaçon
générale,
le même que vis-à-vis desphotons
lumi-neux. Il y a toutefois une différence considérable en cequi
concerne l’ordre degrandeur
du courant débité(3 P. A
au maximum pour lesrayons
X)
etl’ampleur
desphénomènes
defatigue.
Étant
donné lagrandeur
et lapersistance
des effets defatigue
constatés pour les rayonsX,
onpourrait
s’attendre à avoirdes
courants trèsimpor-tants.
Or,
il n’en est rien. Lescourants
obtenusatteignent
toutjuste
3FA,
alorsqu’en
lumièreordinaire un tel courant est obtenu avec un
éclai-rement de 2
lux,
cequi
est très peu etcorrespond
pour la cellule utilisée à un flux lumineux de i
/2ooe
delumen. Ce flux lumineux en lumière blanche
corres-pond
approximativement
à unepuissance
de 25 p. W. Il est intéressant de chercher à évaluer lapuissance
des
rayonnements
X que nous avons utilisésprécé-demment.
7.
Mesure
del’énergie
Xrayonnée.
- Nousavons mesuré
l’énergie
durayonnement
X au moyend’un
compteur
à
ionisation : ledosimètre
Hammer,
à une distance de 3o cm.
Cet
appareil
mesurele
rayonnement
enrôntgen,
unitépratique.
Lecompteur
enregistre 1
top
pour 5rôntgens.
Nous avons mesuré danschaque
cas letemps
nécessaire aucomptage
de 25rôntgens,
soit 5
tops.
Cetemps
nous apermis
de mesurerl’intensité du
rayonnement
enrôntgçn
par seconde.Les résultats sont
reproduits
dans le tableau III.TABLEAU III.
Par
ailleurs,
nous connaissons lacorrespondance
entre les unités
rôntgens
etl’énergie
en erg par seconde et par centimètre carré. Iln’y
a paspropor-tionnalité,
le coefficientdépendant
de lalongueur
d’onde durayonnement
incident,
commel’absorp-tion et l’ionisation
Dans le tableau
IV,
nous avons relevé pourdiverses valeurs de
la
tension(en
kilovolts)
lalongueur
d’ondecorrespondant
au maximum del’émission,
latransmission
de la fenêtre d’aluminiumutilisée,
la valeur du coefficient2 3°
etl’énergie
duquantum
-enjoules.
. TABLEAU IV.
La cellule à couche d’arrêt utilisée
ayant
une surface utile de27,3
cm2,
nous avons calculé pourchaque
tension
etchaque
débitl’énergie
totalereçue en milliwatts
(tableau
V).
TABLEAU V.
Énergie
reçue enmilliwatts.
8. Calcul du rendement. - Connaissant l’in-tensité en
microampères
débitée par lacellule,
nousavons pu en déduire deux formes de rendement : a. le rendement en
milliampères
parwatt;
b. le rendement en électrons par watt.Les variations
de
ces rendements sontreprésentées
par le réseau de courbes de lafigure
6.Il est intéressant de noter tout de suite que le
courant de 3
[J. A
correspond
à uneénergie
de25 p. W
environ en lumière blanche et à uneénergie
de 27 mWenviron en
rayonnement
X.Le rendement
énergétique
de la cellule est donc"mille
foisplus
faible sensiblement vis-à-vis du372
courant débité par la
photopile
étant trèsfaible,
le
potentiel
retardateur reste très faible et sonaction est insensible : il y a
pratiquement
propor-tionnalité du courant débité à
l’énergie
reçue.Par contre le rendement
diminùe
très vitelorsque
la tension du tube
augmente.
Nous pouvons supposer dans ce cas quel’énergie
desphotons
Xaugmentant,
ils sont moins absorbés par le
sélénium,
cette absorp-tion diminuantplus
vite quen’augmente
leurénergie
individuelle,
cequi
est connu.Nous pouvons faire le
calcul
del’énergie
X absorbée par lesélénium,
ensupposant
que la frac-tion transmise et absorbée par lefer,
donne lieu à desphénomènes
secondaires
d’importance
res-treinte.
, La
fraction transmise est donnée par .p. étant le coefficient
d’absorption
du sélénium et xson
épaisseur
encentimètres.
Nous avons
calculé F
àpartir
des tables pourLes valeurs
correspondantes
sont23,
63 et42.
L’épaisseur x
étant trèsfaible,
nous pouvonsdévelopper
Ii o
en ’série. Enpremière
approximation
janous trouvons
d’où,
pour la fraction absorbée,
elle est
proportionnelle
à F. .Comparons
pour les trois tensionsutilisées,
les rendements enmilliampères
par watt et lesabsorp-tions :
-Nous constatons que le
rapport
est à peuprès
constant,
cequi
justifie
noshypothèses.
Donc le rendement
énergétique
vrai :rapport
de
l’énergie électrique
débitée àl’énergie
Xabsorbée,
est
indépendant
del’énergie
desphotons
Xdans ,les
limites de nos
expériences.
A
partir
des donnéesprécédentes,
nous pouvonscalculer
le rendementquantique
apparent :
nombrede
photoélectrons
débités parphoton
X incident.Ce rendement est
pratiquement indépendant
du courant dans le
tube,
mais.
décroît avecla
tensionappliquée :
Pour déduire de ces valeurs le rendement
quantique
vrai : nombre dephotoélectrons
débités parphoton
Xabsorbé,
il faudrait connaîtrel’épaisseur
de la couche de sélénium.N’ayant
pu
obtenir cerenseignement
desconstructeurs,
nous avons été réduits àdéter-miner
chimiquement
la masse de séléniumrecou-vrant une surface connue.
L’analyse
se termine par une titrimétrie à l’iode dont levirage dépend de
ladurée et
qui
semble par là assezimprécise.
D’autrepart, nous avons
dû supposer que la densité de cettecouche est celle du sélénium à l’état
massif,
soit4,5.
Le résultat brut nous a donné une
épaisseur
de o,6 li..Étant
donné les causes d’incertitude ci-dessusénoncées,
nous avons admis le chiffre rond de 1 tx.La fraction de
rayonnement
absorbée estégale.
à li.
x, soit ,Les rendements
quantiques
vrais deviennent donc :Il faut tenir
compte
évidemment de toutes lesimprécisions
de nos mesures, enparticulier
de celles concernant la mesure absolue del’énergie
durayon-nement X et de celle de
l’épaisseur
de la couche desélénium
Admettons un rendement
quantique
moyen de l’ordre de 1000 avec une incertitudequi
peut
peut-être faire varier ce nombre de la moitié au double.
Comparons,
dans les deux cas, lumièrevisible
et
rayonnement
X,
lerendement
enmilliampères
par wattincident,
en électrons’par
wattincident,
la fractionabsorbée,
l’énergie
duphoton
et leren-dement
quantique.
Faisons le
rapport
4e
ces valeurs en mettant au numérateur lagrandeur
correspondant
au visibleet au
dénominateur
cellecorrespondant
au rayon-nement X.Nous obtenons le tableau
suivant
pour 60 kVQuelques
calculssimples
montrent que ce tableau estparfaitement
cohérent.
1De
plus,
nous constatons uneaugméntation
du rendementquantique
vraiavec
l’énergie
du9.
Essai
d’interprétation.
-Nous pouvons
ima-giner
une réaction en cascade où lephoton
X àgrande
énergie
arrachera d’abord un électron donné de trèsgrande
vitesse. Celui-ciest
susceptible,
enplusieurs
chocssuccessifs,
departager
sonénergie
entreplusieurs
électrons moinsrapides.
Le nombre des électrons émis ira ainsi en se niul-.
tipliant
au fur et à mesure que leurénergie
indivi-duelle décroît.
Dès
lors,
il estcompréhensible
que seulsquelques
électrons
rapides
subsistent,
leurgrande
vitesse leurayant
permis
de sortir avant deperdre
leur.
énergie
par chocs. Par contre, le nombre desélec-trons lents doit être considérable.
Conclusions. - Nous avons mis en évidence un rendement
quantique
de l’ordre de 1000 dans l’effetphotoélectrique
des rayons X.Manuscrit reçu le 10 janvier I953.,
BIBLIOGRAPHIE..
AUGER P. - Sur
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par des rayons X. C. R. Acad. Sc., 1925, 180, 65. AUGER P. et PERRIN F. - Considérations
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