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Nouvelle méthode de dosage de l’uranium, du radium,
du thorium et de l’actinium dans des particules fines de
minerai radioactif
G. Becquerel
To cite this version:
137 A
NOUVELLE
MÉTHODE
DE DOSAGE DEL’URANIUM,
DURADIUM,
DU THORIUM ET DE L’ACTINIUM DANS DES PARTICULES FINES DE MINERAI RADIOACTIF.Par G.
BECQUEREL,
Laboratoire de Recherches de la Société Kodak-Pathé
(1).
Sommaire. 2014 Dans l’article
qui suit, on expose une méthode permettant de doser simultanément
l’uranium, le radium, le thorium et l’actinium dans une particule très fine de minerai radioactif. Ce dosage est réalisé en étudiant l’absorption des rayons 03B1 par l’air ou par des écrans équivalents et en appliquant les résultats obtenus à l’observation de la courbe de recroissance des dépôts actifs
dans l’échantillon après chauffage prolongé à 800 °C.
La sensibilité de la méthode permet l’étude de particules fines de minerai émettant un rayon 03B1
par seconde.
PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 17, NOVEMBRE 1956, PAGE 137 A
L’étude des
particules
de minerai radioactif dontle volume est
souvent
inférieur au centième demillimètre cube se heurte à de nombreuses
diffi-cultés
expérimentales.
En
particulier, l’emploi
deplaques
photo-graphiques
est très délicat et les résultats obtenus sontqualitatifs
ousemi-quantitatifs,
les mesuresabsolues étant
pratiquement
impossibles.
Dans l’article
qui suit,
on expose une méthodepermettant
ledosage
quantitatif
d’un tel mineraipar un
procédé
decomptage
delongue
duréeutilisant un
photomultiplicateur
d’électrons montéspécialement
et un écran de sulfure de zinc decaractéristiques
connues.* * *
L’étude
énergétique
durayonnement P
estcom-pliquée
par le fait quechaque
radioélément émetun
spectre
continu d’électrons. Lescompteurs
deGeiger
ou lesphotomultiplicateurs
utilisés en rayonnement introduisent,
d’autrepart,
dans lescomp-tages,
des fluctuationsstatistiques importantes
dues aux mouvements propres élevés.
Enfin,
le rendement descompteurs
est faible pour lesrayon-nements 03B2
et y. Enrayonnement
oc, aucontraire,
on
peut
obtenir des rendements élevés pour desmouvements propres
remarquablement
faibles et l’étude desénergies
desparticules
oc émises est relativementsimple.
Pour ces différentesraisons,
la méthode de
dosage
exposée
ci-dessous repose surl’étude du
rayonnement
oc.’
En tenant
compte
du rendement de l’écran fluo-rescent pour la détection desparticules
oc, on doseles différentes familles radioactives naturelles par l’étude de la recroissance des
dépôts
actifs combinéeà l’étude
énergétique
durayonnement
OC émis. Onenvisagera
successivement :1. Le
problème
de la fraction d’unrayonnement
monoénergétique
atteignant
un écran fluorescent(1)
Communication 1811 V des Laboratoires deRecher-ches
de la Société Kodak-Pathé.situé à une distance d de la source. 2. Le
problèule
du rendement de l’écran fluorescent en fonction du
parcours restant des
particules
ce. 3.L’appareillage.
4.
L’application
audosage
del’uranium,
duradium,
de l’actinium et du thorium dans le minerai consi-déré.
I. Fraction d’un
rayonnement
ocmonoénergétique
atteignant
un écran situé à une distance d de lasource. - L’émission
a est
isotrope,
c’est-à-dire quele nombre de
particules
émises dans unangle
solide p est
proportionnel
à cetangle.
Si l’on
dispose
au-dessus d’une sourceponctuelle
un écran fluorescent E
(fig.
1),
onpeut
considérerFIG. 1. P = Parcours des particules oc.
R = Parcours restant.
d = Distance de la source à l’écran fluorescent. E = Écran fluorescent.
0 = Source ponctuelle de
particules
amonoénergétiques.
que le nombre de
particules
cequi l’atteignent
est.
proportionnel
à la surface de la calottesphérique
découpée
sur lasphère
(S)
ayant
la source commecentre et le parcours P des
particules
oc pour rayon.La
proportion
du nombre de rayons cequi
touchent l’écran par
rapport
aurayonnement
émis sur un seulcôté,
donc dansl’angle
solide de vusté-radians,
est :138 A avec
o étant la distance de la source à
l’écran,
.I’ le parcours des rayons « considérés.
II. Rendement de l’éeran fiuoreseent en fonction
du parcours restant des
particules
ce. - Uneparti-cule «
atteignant
l’écran ne provoque pas forcémentla fluorescence d’un
grain
de sulfure de zinc. Il est doncexpérimentalement
intéressant de déterminerle
rapport
T du nombre de coupscomptés
lorsque
l’écran est situé à une distance d de la source au
nombre de coups
enregistrés lorsque
l’écranest
aucontact de la source.
J. P.
Anthony [1]
a montré que l’évolution ducomptage
N(R)
en fonction du parcours restant Rsuit une loi de la forme :
où NI est une constante et
où f
est la distancemoyenne entre deux centres excités par la même
particule.
Le
rapport
T s’écrit donc :Étant
donné les faibles activités que l’onétudie,
on ne
diaphragme
pas le faisceau departicules a
etl’on
emploie
unephotocathode
dont la surface estgrande
vis-à-vis de celle de l’échantillon(cf. III,
appareillage).
Onadopte
pour R une valeurmoyenne R
calculée comme suit :Soit 03C8
l’angle
que fait latrajectoire
d’une parti-cule avec la normale à l’écran(fig. 1)
III.
Appareillage.
-- Lesparticules
de mineraisont solubilisées et
déposées
sous forme dedépôt
infiniment mince sur
plaque
de nickel par une desméthodes
classiques.
On utilise unphotomulti-plicateur
EMItype
6099(VX
5046)
àphoto-cathode de 12 cm de diamètre.
A. Clavier
[2]
a montré l’intérêt queprésente,
pour ce
type
de mesure, l’alimentation duphoto-multiplicateur
sous tension relativement basse(900 volts).
Dans cesconditions,
le mouvement propre est d’environ uneimpulsion
par minute.L’écran fluorescent est réalisé en
dispersant
dusulfure de zinc activé à
l’argent
(poudre
MassiotG.
86)
dans dupolystyrène
que l’on étend sur unsupport
mince de triacétate de cellulose. Ondéter-mine avec le
plus
deprécision
possible
la valeurde X pour l’écran fluorescent utilisé en
employant
la
technique
de J. P.Anthony
[1].
IV.
Application
audosage
del’uranium,
duradium,
du thorium et de l’actinium dans uneparticule
de minerai. -a) ÉTABLISSEMENT
DESTABLES DONNANT LA VALEUR DE T EN FONCTION DE LA DISTANCE d DE LA SOURCE A L’ÉCRAN FLUO-RESCENT POUR LES DIFFÉRENTS RADIOÉLÉMENTS NATURELS : :
Pour
chaque
radioélément et pourplusieurs
valeurs de d on calcule la valeur de T en utilisant la relation(1)
établieplus
haut :On
reporte
les valeurs obtenues dans les tableauxcorrespondants
I,
II et III. Onpeut
ainsi tracerpoint
parpoint,
pour les radioéléments suivants : UI, UII, Io, Ra en équilibre radioactif (sans Rn...),UI... en
équilibre
avec tous ses descendants,Ra ... en équilibre avec tous ses descendants,
Th ... en équilibre avec tous ses descendants,
UAc ... en
équilibre
avec tous ses descendants,les courbes donnant le
comptage
que l’on doitthéoriquement
obtenirlorsque
l’écran fluorescentest à une distance d de la source si l’on affecte du
coefficient 100 le
comptage
obtenulorsque
l’écranfluorescent est au contact de la source.
A titre
indicatif,
ona.reporté
sur lafigure
2 ces1
différentes courbes pour l’écran
ayant 1/03BB=
0,66
cm 03BBd’air
équivalent
utilisé parAnthony.
b)
TECHNIQUE
OPÉRATOIRE. - On dose le radium et le thorium ensuivant, après chauffage,
la recrois-sance desdépôts
actifs. L’uranium et l’actiniumsont dosés par étude de
l’énergie
durayonnement
océmis.
Tous les corps du
dépôt
actif sont volatils. Dans l’ordredécroissant,
les corpsisotopes
dupolonium
et les corps C" sont lesplus
volatils ;
viennent ensuite les corps C etE,
enfin les corps B etTABLEAU 1
TABLEAU II
140 A
pendant
deuxheures,
afin que laquantité
de radium B éventuellement non volatilisée ait décrudans une
proportion
tellequ’elle
ne soitplus
gênante
pourles
mesures à effectuer.Immédia-tement
après,
onétudie,
à l’aide duphotomulti-plicateur,
la recroissancedu’dépôt
actif eninter-posant,
entre la source et la matièrefluorescente,
un écran
équivalent
à3,5
cm d’air TPN(Tempé-rature et
pression normales).
Cet écran a été choiside telle sorte que le
rayonnement
oc dû au radiumet à
l’uranium,
dont on a extrait leradon,
soittotalement absorbé
(cf.
fig. 2).
FIG. 2. -
Courbes d’absorption des particules oc émises
par l’uranium, le radium, le thorium et l’actinium,
compte tenu du rendement de l’écran fluorescent
-
= O,fi6 cm éq. d’air.Nature de la source :
1. Uranium sans radon.
2., Radium sans radon.
3. Uranium en équilibre avec ses descendants.
4. ; Radium en équilibre avec ses descendants. 5. Thorium en équilibre avec ses descendants. 6. Actinium en
équilibre
avec ses descendantsSi l’échantillon ne contient pas de
thorium,
lacourbe des
comptages
obtenus en fonction dutemps
est dutype
de la courbe tracée enpointillé
( fig. 3).
Si l’échantillon contient du
thorium,
la courbeobtenue
présente
une concavitéplus
forte dans lespremiers
jours
del’expérience
et est dutype
de lacourbe tracée en trait
plein ( fig.
3).
FIG. 3. - Courbes de recroissance des
dépôts actifs. - courbe expérimentale obtenue à partir d’un échantillon actif étudié.
- - - - Courbe
théorique de recroissance du radon dans le radium.
La méthode
générale
consiste à établir l’influence du radon et celle du thoron dans la recroissance del’activité observée.
Dosage
du radium par le radon. -- La croissancedu radon dans le radium est
proportionnelle
à :l’ étant la
période
de3,8 jours
duradon,
et t letemps
écoulédepuis
la sortie de l’échantillon du four.Pour t = T on a la moitié de la
quantité
duradon obtenu
pour t
infini. La seconde ’moitiéapparaît
donc entre(t
= fi et t ~~).
C’est dans ce dernier intervalle detemps
(t
=T, t
~oo)
quel’on détermine l’influence du radon.
On considère
que,l’évolution
dudépôt
actif du thorium est terminée au bout de troisjours,
lapériode
du thoriumB,
laplus longue,
étantde
10,6
heures. Apartir
du 4ejour,
la croissance de l’activité est doncuniquement
due à la formationdu radon dans le radium.
Au bout d’un certain
temps
l’équilibre
radio-actif s’établit et l’activité tend vers une limite
Y_,
qui
correspond
àl’équilibre
du radon dansle
radium.
On cherche la différence de cote
( Y~ -
Y3,8;)
entrel’asymptote
horizontale et lepoint
t =
3,8
jours
(fig. 4).
FIG. 4. - Courbe de recroissance des
dépôts lactifs
d’un échantillon déposé sur nickel.
Le double de cette valeur donne donc le rayon-nement dû au radon et à son
dépôt
actif à travers l’écran considéré et à l’étatd’équilibre
avec leradium
présent.
La valeur
Y3,8,j
estprise
sur la courbeexpéri-mentale et la valeur
Y 00
est déterminée encompa-rant la courbe
expérimentale
à la courbethéorique
de croissance du radon dans le radium. On
opère
de la
façon
suivante : On construit la courbethéorique
de croissance du radon dans le radium en141 A croissance totale du
comptage
soit voisinede
2( Y~ -
Y3,8
j)
estimée sur la courbeexpéri-mentale. On évite ainsi une dilatation de l’échelle
des ordonnées
correspondant
à l’introduction d’uncoefficient de
multiplication
trop
important
de la croissance totale de l’activité. On superpose partransparence
etpour t
> 4jours,
la courbeexpéri-mentale construite avec les mêmes coordonnées et
la courbe
théorique
dontl’asymptote
horizontaleest connue
mathématiquement.
On obtient
ainsi, après
correction de l’effet de l’écranéquivalent
à3,5
cmd’air,
ledosage
du radium par le radon.Dosage
du thorium par le thorium B. - Il reste à évaluer l’influence du thoron dans la recroissance de l’activité observée. On retranchel’influence,
maintenant connue, du radon et l’onapplique
le
même raisonnement au thoron. On considère encore
que la loi de recroissance du thorium B et de ses
descendants dans la thorium est
proportionnelle
à :T étant cette fois la
période
de10,6
heures duthorium B.
L’activité totale
pour t
~ ooest,
lorsque
l’on aretranché l’influence du radon :
- L’activité
pour t
=10,6 heures,
influence duradon
retranchée,
est :où ylo,6 heures est l’irfluence du radon pour
t =
10,6
heures.Cette valeur est donnée par les tables
lorsque
l’on connaît l’activité y~ due au radon
pour t
-> oo.On
applique
maintenant le raisonnement faitplus
haut : La fraction du
comptage
due au thorium B et à ses descendants est pour t - oo le double de larecroissance observée dans l’intervalle de
temps
(t
=10,6 h ; t
~oo)
enayant
soin de retrancherl’influence du radon. On obtient ainsi, en tenant
compte
desexpressions
(2)
et(3)
la croissance totale du thorium et de ses descendants.On admet que, pour un
minerai,
le thorium estautomatiquement
enéquilibre
avec tous sesdes-cendants dont les
périodes
sont inférieures à 10 ans.On
peut
ainsi, après
correction de l’effet de l’écranéquivalent
à3,5
cmd’air,
doser le thorium par lethorium B.
Dosage
de l’actinium. - Ledosage
des corps de lafamille de l’actinium n’est
plus possible
par laméthode de recroissance du
dépôt
actif.De
longs
comptages
sont en effet nécessaires(1
heure environ pour des activitésfaibles)
et il estimpossible
de suivre la recroissance de l’activité deséléments volatils de l’actinium dont les
périodes
sont courtes.On remédie à cet inconvénient en utilisant
l’activité initiale de
Yo.
Cette valeurYo
nepeut
être que très
approximativement
déterminée sur lacourbe
expérimentale.
Lapente
de cette courbeest,
en
effet,
extrêmement élevée auvoisinage
del’origine
destemps.
On
adopte
donc pourYo
la valeur calculée ensoustrayant
deY 00
l’influence du radon et duthoron pour t ~ oo.
On considérera que l’activité initiale
Yo
enre-gistrée
à travers un écranéquivalent
à3,5
cm d’air est due aux corps :Les corps de la
première
colonneappartiennent
à la famille du thoriumqui
a été doséprécé-demment. Les corps de la seconde colonne
appar-tiennent à la famille de l’actinium et
sont,
dansun
minerai,
automatiquement
enéquilibre
avec’ l’actinium.
En
soustrayant
deYo
l’influence connue descorps de la
première
colonne,
on obtiendra undosage
de l’actiniumprésent
dans le minerai.Dosage
de l’uranium. - Lesmesures utilisées
précédemment
sont effectuées eninterposant
entre la source et l’écran fluorescent un écranéquivalent
à
3,5
cm d’air TPN.Les rayonnements
oc émis par les radioélémentssuivants :
sont donc totalement arrêtés par l’écran.
Les corps
soulignés
ont été dosésprécédemment,
leurs influences et celles de leurs descendants sontdonc connues.
En se
reportant
aux courbescorrespondant
àcelles de la
figure
2 construites pour l’écranutilisé,
on établit la
participation n
duradium,
du thoriumet de l’actinium en
équilibre
avec leurs descendants aucomptage
effectuélorsque
la source est aucontact de la matière fluorescente
(d
=0).
Si N estle
comptage
total obtenu dans cesconditions,
laparticipation
des corpsUI, UII,
Io etAcU,
Paest N - n.
L’influence de ces radioéléments sera établie
globalement
parplusieurs comptages
avecinter-position
d’écrans de différentesépaisseurs.
Les142 A
séparément
les groupesUI, UII,
Io etAcU,
Pa.Toutefois,
on constatesouvent,
àpartir
desdosages
précédents,
que l’influence d’une des deux familles U ou AcU est faible vis-à-vis de l’autre. Onpeut
alors supposer enpremière approximation
que la
première
famille est enéquilibre
radioactif. avec son descendant dosé
précédemment,
et ledosage
de l’autregroupe
est alorspossible.
Cecipeut
êtrefait,
parexemple,
pour des minerais d’uranium contenant peu d’actinium.Remarque.
-- L’étude de la recroissance desdépôts
actifs a étéexposée
avecinterposition
d’unécran arrêtant une
partie
durayonnement
entre lasource et l’écran fluorescent. Cette étude
peut
être menée par contact direct de la source avec l’écranfluorescent ;
toutefois,
dans ce cas, on introduit lesfluctuations
statistiques
dues auxrayonnements
des corps à vie
longue
non volatilisables. Un mineraicontenant peu de thorium et d’actinium pourra, par
exemple,
être étudié avec l’écran fluorescent au contact de la source ; un minerai de thoriumsera, au
contraire,
étudié avec un écran arrêtant lerayonnement
des corps à vielongue.
V.
Exemples
d’application.
- Parmi les études que l’on peut traiter par cette méthodefigure
ledosage
du radium et de l’uranium dans des tracesde substances radioactives concentrées en
labo-ratoire.
A titre
d’indication,
nous donnons dans letableau IV les résultats
numériques
obtenus surtrois
mélanges d’uranium,
de radium et de thorium. On areporté
dans une des colonnes lerapport
dunombre d’atomes
d’UX1,
au nombre d’atomes deradium,
pour les comparer au résultat obtenu parJ. Pouradier sur un
mélange
similaire parsépa-ration
chimique
des radioéléments.Conclusion. - Cette méthode
d’analyse
apporte,
dans de nombreux cas, des
renseignements
précieux.
Unepréparation
relativementlongue
estnécessaire,
mais lemontage,
une fois mis aupoint,
peut
servir en routine etl’emploi
en est alorssimple.
La sensibilité de
dosage permet
de mettre enévidence l’influence des diverses familles
radio-actives sur une
particule
de minerai dont l’activitéest d’une
désintégration
par seconde. La limite de sensibilité de laméthode,
dans le cas duradium,
est d’environ 10-12 g de Ra.
Pour notre
part,
nous avons utilisé cette méthoded’analyse
avec succès dans des cas où les autresméthodes se sont révélées d’un
emploi
extrê-mement délicat.APPENDICE
RÉALISATION DE L’ÉCRAN FLUORESCENT. - Les écrans fluorescents sont réalisés en dissolvant deux
grammes de
polystyrène
dans 20 cm3 de benzène. Ondisperse
deux grammes de sulfure de zinc(poudre
Massiot G.86)
dans cette solution et l’on couche sursupport
mince(20
tienviron)
detri-acétate de cellulose.
A titre
indicatif,
l’épaisseur
ducouchage
estoptimum lorsque
l’onpeut
lire un textetapé
à la machine à travers l’écran situé à un demi-centimètre dutexte,
la lecture devenantimpossible
à uncenti-mètre de la feuille.
DISPOSITION DE L’ÉCRAN. - La face substratée de l’écran fluorescent sera
disposée
du côté de la source radioactive pour éviterl’absorption
durayonnement
« par le support.Manuscrit reçu le 15 mai 1956. TABLEAU IV
Ces valeurs
indiquent
un ordre de grandeur des activités que l’on peut aisément étudier en routine.BIBLIOGRAPHIE