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Méthode d'étude de séries statistiques du type exponentiel. Application à la radioactivité

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Méthode d’étude de séries statistiques du type

exponentiel. Application à la radioactivité

Martin Ferber

To cite this version:

(2)

MÉTHODE D’ÉTUDE

DE

SÉRIES STATISTIQUES

DU TYPE EXPONENTIEL

APPLICATION A LA

RADIOACTIVITÉ

Par MARTIN FERBER.

Institut de

Physique atomique,

Faculté des Sciences de Lyon.

Sommaire. 2014 Exposé d’une méthode nouvelle d’étude de séries statistiques du type exponentiel, telles

qu’elles se présentent en radioactivité.

1° Contrairement à la méthode de Bateman-Poisson, qui étudie la distribution des nombres d’intervalles

contenus dans des fractions égales, le procédé décrit se réfère à des fractions contenant des nombres égaux

d’intervalles.

2° Pour cela, N intervalles sont classés d’après leur grandeur et numérotés de 1 à N. Chaque intervalle est

caractérisé par sa longueur xi et par son numéro d’ordre yi . xi, yi suivent une distribution bidimensionnelle en

relation étroite avec la distribution 03B2e201403B2x dont on retrouve d’ailleurs les caractéristiques (moyennes et

mo-ments) comme produits accessoires.

3° La distribution est caractérisée par un terme unique, le coefficient de corrélation entre xi et yi, dont on

donne l’expression.

4° La théorie est appliquée à un enregistrement automatique de particules 03B1 du polonium, obtenu par

M. J. Thibaud à l’Institut de Physique atomique.

5° L’accord entre la théorie et les observations paraît satisfaisant, cependant certaines particularités

relevées sur les courbes de fréquence totale et sur les moments observés nous ont suggéré une interprétation

possible qui est discutée.

PREMIÈRE

PARTIE

L’étude des séries

statistiques

provenant

de la

désintégration

des substances radioactives se fait en

général

par les deux méthodes suivantes :

10 Par

comparaison

directe de la distribution des intervalles observés entre émissions avec la

distribu-tion

théorique exponentielle pe"".

La constante B, seule constante intervenant dans la

loi,

est donnée par le

quotient

du nombre n des intervalles par la durée totale

d’enregistrement

des

émissions ;

20 Par

application

de la loi de Bateman-Poisson :

Dans cette

méthode,

on

découpe

l’enregistrement

en

h

parties égales.

La variable de cette distribution est le

nombre y

d’intervalles entre émissions

qui

se

trouvent dans

chaque

partie.

La constante a est le nombre moyen

d’intervalles,

donné par le

quotient n

h . du nombre n des intervalles par le nombre h des

parties.

Dans la

première méthode,

les intervalles sont clas-sés

d’après

leur

grandeur,

et l’on obtient ainsi une

courbe de

fréquence qui

avec ses

caractéristiques

(moyennes,

moments

divers) paraît,

en

première

approximation,

en assez bon accord avec la courbe de distribution

théorique pe*".

Cette distribution

peut

être

obtenue,

comme von Mises l’a

montré,

en

par-tant de

l’hypothèse

de base que les

désintégrations

des atomes ont lieu en

complète indépendance

les unes

des autres.

La seconde des méthodes mentionnées ci-dessus se

substitue comme méthode de

décomposition

à la

première, qui

étudie l’ensemble des valeurs, et la

complète

utilement.

Cependant, l’application

de ces méthodes n’a pas

toujours

donné un accord définitif entre l’observation

et la théorie.

En

particulier,

J. Thibaud a montré

(Bulletin

Soriété

française

de

Physique,

406,

J.

Phy-sique,

p. 94

S, 1937),

sur des

enregistrements

automa-tiques

des émissions oc du

polonium,

faits dans des conditions

expérimentales particulièrement étudiées,

l’existence d’écarts

systématiques, d’apparence

pério-diques,

entre la courbe

exponentielle théorique

et

le

graphique

représentant

les valeurs

expérimentales.

L’accord entre l’observation et la

théorie, d’après

la seconde

méthode,

et le désaccord

plus

ou moins

prononcé,

d’après

la

première, s’expliqueraient

par le fait que les

intervalles, quoique

suivant dans leur ensemble la loi

exponentielle,

se

répartiraient

dans leur suite naturelle « anormalement ».

C’est ici

qu’intervient

la notion de « structure

d’ordre » d’une série

statistique.

Considérons n valeurs

statistiques

observées,

dont la courbe

de fréquence

est en bon accord avec la distribution

théorique.

Les ni

permutations

pos-sibles de ces n valeurs nous donnent toutes la même courbe de

fréquence.

Parmi les ni

permutations,

il y

en a un certain nombre dans

lesquelles

les n valeurs se suivent en désordre et d’autres où les n valeurs se

succèdent en ordre

déterminé,

comme par

exemple

celle dans

laquelle

les n valeurs sont

rangées

suivant leur ordre de

grandeur.

On

pourrait

difficilement attribuer à ces dernières séries le caractère

statistique ;

il faut que le

type

de la

distribution,

donné par l’en-semble des n

valeurs,

se

reproduise

dans une certaine mesure pour des fractions

plus

ou moins

longues

de la

série totale, ou alors que ces fractions

présentent

des

caractères

qui

découlent de la distribution

théorique.

La méthode que nous allons introduire dans l’étude

des séries

statistiques

du

type

exponentiel

est,

comme

la seconde

(Bateman-Poisson),

une méthode de

décom-position.

Au lieu d’étudier des éléments de

longueur

fixe et

par cela d’un nombre

variable

d’intervalles,

nous

étudions des éléments de

longueur

variable mais de nombre N fixe d’intervalles.

(3)

338

Chacun des N

intervalles,

qui

constituent un des

K

=

groupes obtenus par le

découpage

de l’en-N

semble des n intervalles en k groupes de N

intervalles,

suivent

séparément

certaines distributions découlant de la distribution Ils déterminent dans leur ensemble une

grandeur,

fonction de

N,

qui

les

caractérise. Cette

grandeur statistique,

dont nous

calcu-lerons aussi les

limites,

doit être retrouvée par l’obser-vation dans le cas où la série est normale.

Considérons donc un groupe de N intervalles et

rangeons-les d’après

leur ordre de

grandeur

décrois-sante en les numérotant dans cette suite de 1 à N. Par ce

procédé, chaque

intervalle est caractérisé par deux

grandeurs :

l.~ sa

longueur xi

(xi

continu

entre les limites 0 et

~ ) ;

20 son numéro

d’ordre yi

discontinu et

prenant

les valeurs entières entre 1

et

N).

La formule

(1)

donne la distribution bidimen-sionnelle de

(zi,

~3 est le

quotient

du nombre total r~, des

intervalles,

par

la

longueur 1

du film

d’enregistrement ; pi,j;j

est la

probabilité

pour

qu’un

intervalle réunisse les deux

qualités

suivantes : être de la

grandeur

xi, et avoir

comme numéro d’ordre le nombre y;.

EXPLICITATION DE LA FORMULE

(1).

--- 10

Dans

l’expression

calculée,

est une densité de

proba-bilité. La

répartition

est continue par

rapport

à zi, discontinue par

rapport

à y;. Dans la notation

usuelle,

pip se

rapporte,

en

général,

à deux variables

conti-nues : afin d’éviter toute confusion dans les

notations,

on

pourrait

substituer dans notre cas à Pilj la nota-tion

qui

exprimerait

que yj ne

peut

prendre

que des valeurs entières.

20 Dans le cas le

plus général,

on considère un

groupe de 1V valeurs suivant une distribution

(xi).

La

probabilité

pour

qu’une

valeur soit inférieure à xi

est ~

(xi),

donc 1 -- ‘~

(xi) représente

la

probabilité

pour

qu’elle

soit

supérieure

à x2. est la

proba-bilité totale de la distribution w

(xi).

La

probabilité

pour

qu’une

valeur xi

soit la

en

grandeur parmi

les N valeurs observées est alors :

(1- W

(Xi)

Y>

Cette

expression

de pil[j] résulte du fait

qu’il

existe

N

possibilités

de grouper yj valeurs

parmi

N

yi

valeurs,

et que dans

chaque

groupe chacune de ces valeurs

pourrait

être la

yième

en

grandeur.

La

pro-babilité pour que la

Yième

valeur ait la

grandeur x2

est le

produit

de çv

(xi)

avec, d’une

part,

la

probabi-lité W

(xï).N-Yj

qui exprime

la

probabilité

que N - yi valeurs soient

plus

petites

que zi,

et,

d’autre

part,

la

probabilité

(1

2013W(~))~"~

qui

exprime

la

proba-bilité que yj -’l valeurs soient

plus grandes

que zi.

La constante e se détermine par la condition de l’aire.

Dans le cas de la distribution

exponentielle :

la formule

générale

précitée

devient :

Dans ce

qui

suit,

nous traiterons cette distribution

d’après

les

procédés

classiques.

Ayant

pour dessein de la caractériser par un terme

unique

et

précis,

nous

dirigeons

notre attention sur la liaison

stochastique,

c’est-à-dire sur la corrélation

qui

existe entre les

grandeurs xi

et les numéros

d’ordre Yi

des intervalles. La théorie de la corrélation nous

présente

de tels termes

uniques

sous la forme du coeflicient de corréla-tion ou des deux

rapports

de corrélation.

Avant de motiver notre choix du coefficient de

corrélation,

il faut insister sur un

point

de

principe.

Il

ne

s’agit

pas de donner une mesure exacte de cette

corrélation,

qui

en elle-même n’a pas de sens

physique

direct. Nous désirons seulement caractériser par un

terme

unique

le fait

physique

d’une

décomposition

en des groupes de n intervalles.

Cette réserve

faite,

nous décidons de caractériser

cette

décomposition par’le

coefficient de corrélation

qui,

dans le cas de notre

distribution,

se

présente

sous la forme d’une

expression algébrique simple.

Cet

avantage nous

le fait

préférer

au

rapport

de corrélation

qui,

en

général,

reflète mieux le

degré

de

corrélation,

mais

qui,

dans le cas

présent,

est

plus

difficile à obtenir

(et

d’ailleurs,

sous une forme non

explicite).

Nous calculerons d’abord les moyennes miio, moji, et

quelques

moments

jusqu’à

l’ordre 4 : t£210, ~o ~ 2, ..., 1 de la distribution Les moments

sont les moments calculés par

rapport

au

point

moyen

mo 11),

centre de

gravité

de la distribution des masses

qui figure

dans le

plan

des zi, yj.

De

(1)

se détachent les

probabilités

à une seule

(4)

339

p ~~

exprime

la

probabilité

pour

qu’un

intervalle ait la

grandeur xi

et

qu’il

porte

en outre le numéro la

probabilité

pour

qu’un

intervalle

il

portant

le numéro

d’ordre yj

ait,

en

outre,

la

grandeur

xi.

De

là,

nous parvenons aux moyennes et moments

liés

m

.... 1

m(i)

Les moyennes liées don-1!’ 11 n1 n1 "

nent les courbes de

régression

de yj

en xi, et de

xi en y;. La

figure

1

présente

ces deux courbes

Fig. 1. - Courbes de

régression théoriques et les 2 droites

ajustées aux courbes de régression.

théoriques

dans le cas de N = 5. Nous avons :

Finalement,

les formules

(5)

nous donnent ce

coeffi-cient de corrélation

qui,

sous forme d’un terme

unique,

doit caractériser notre

décomposition,

ainsi que

l’espérance

mathématique s (r’

B1)

du coefficient observé

dans

le cas de n observations et l’écart

quadratique

(j2

( r’ 111)

dp

r1 ~

1’ °

Nous avons :

La formule

(6)

nous

donne,

en

outre,

le

rapport

de

(4)

corrélation de xz en Yj.

De l’ensemble des formules

(1)

et

(6)

se

dégagent

les conclusions suivantes :

I. Dans les moments de notre dis-tribution

(1)

se

reproduisent

la moyenne et les

(5)

exponen-340

tielle (3e-x

elle-même. Ils seront

donc,

comme on

le

voit,

obtenus par notre

procédé

comme

produits

accessoires.

I I. Le coefficient rl11

qui

en terme

unique

carac-térise la

décomposition

en groupes de N

intervalles,

est une fonction

négative

de N dont la valeur absolue s’accroît avec N

(voir

la conclusion

3, ci-dessous) ;

ni

lui,

ni

l’espérance mathématique E(r"111)

de

r’ 111,

ni les limites de la

dernière,

ne contiennent

la constante ~3. Ainsi des résultats obtenus sur

des

enregistrements expérimentaux

ayant

des

cons-tantes ~3 différentes sont immédiatement

compa-rables.

III. Comme nous l’avons dit

plus

haut,

le seul but de notre étude était de nous procurer un terme

unique

caractérisant le fait

physique

d’une

décomposition

en groupes de ,N intervalles. Toutefois notre terme

unique,

riii, comme coefficient de

corrélation,

nous

donne aussi une certaine mesure de la corrélation

existante entre la

grandeur

et le numéro d’ordre des intervalles.

Comme~on

voit par la

figure 2,

la valeur

absolue

de

nu va en

augmentant

avec N :

la corrélation devient de

plus

en

plus

étroite. Pour N = 1 nous avons riji .--- 0. Il

n’y

a pas de liaison

stochastique

entre la

grandeur

et le numéro d’ordre des

intervalles,

il y a

indépendance

de

probabilité

entre ces deux

caractères,

ce

qui

est

évident,

tous les intervalles

portant

le même numéro

d’ordre,

à savoir

« 1 ». La corrélation devient

rapidement

étroite,

déjà

avec N ---- 10 nous arrivons à un

1=

0,613636,

chiffre

qui

accuse un

degré

considérable de liaison

stochastique,

et

cependant

il ne donne encore

qu’une

idée insuffisante de l’intensité de cette liaison. C’est

une

qualité

bien connue et

générale

du coefficient de

corrélation,

que de sous-estimer l’intensité de la liaison

stochastique,

si la distribution ne montre pas

des

régressions

linéaires. Dans ce cas, on se référera

avec

avantage

au «

rapport

de corrélation »

qui

donne,

surtout dans des cas

limites,

une mesure

plus

précise

que le coefficient de corrélation. Dans le tableau

suivant,

nous donnons pour N

=1,

2...,

5

et 10 les valeurs

comparables

du carré du coeffi-cient de corrélation.

Nous voyons que pour des valeurs de N pas

trop

grandes

(nous

n’aurons affaire dans la

pratique qu’à

de telles

valeurs)

le coefficient de corrélation reflète

assez bien le

degré

de la liaison

stochastique.

Son

carré s’identifie pour ~h = let N = 2 avec le

rapport

de corrélation

de xi

en yj, fait

qui

prouve, pour N

=1,

l’indépendance

de

probabilité

men-tionnée ci-dessus et pour N = 2 que la

régression

- de x2

en ya est linéaire.

IV. Un autre moyen, pour caractériser notre

décomposition

en groupes de ,lV

intervalles,

nous est

fourni par la construction des courbes de

régressions

théoriques

et par la

comparaison

avec les courbes de

régression

observées.

On

peut

construire

(voir fig. ~.)

les deux droites

ajustées

aux

lignes

de

régression,

par la méthode des

moindres carrés :

Ces droites

passent

par

le

centre de

gravité

(miio,

la

de la distribution.

DEUXIÈME

PARTIE

Application

à l’étude des émissions du Polonium. Sur les conseils de M. J.

Thibaud,

nous avons

appliqué

ce

procédé

à l’un des

enregistrements

obtenus par cet auteur

(loc.

cit.)

dans son étude sur

les intervalles d’émission du

polonium.

Le film soumis à notre étude

comprenait

7 420

in-tervalles ;

en

outre,

nous avons traité

séparément

le cas des n -=- 2 160

premiers

intervalles de cet

enregistrement

pour une

comparaison

ultérieure

avec un autre

enregistrement,

de 2 160 intervalles

celui-là,

obtenu par J. Thibaud dans des conditions

expérimentales

différentes.

Nous avons

découpé

la bande de n = 7 420

(6)

341

chacun. De même nous

découpions

la

partie

des

2 160

premiers

intervalles en k’ =

216, 432,

1 080 ’ groupes de 1V ==

10,

5,

2 intervalles chacun

(1).

On a

calculé,

dans tous les cas, le coefficient i

caractérisant la

décomposition,

son

espérance

mathé-matique

et la

dispersion

de En

outre,

on a déterminé les moyennes liées

(i),

pour les

comparer aux valeurs

théoriques correspondantes

mll ’

21 .

Nous donnons les limites de

’21

résul-m 11

2

1I 1

P-21

tant des formules

générales

pour la

dispersion

des moyennes ainsi que les

dispersions

observées.

. ;, ,

10 Résultats obtenus sur n == 7

420,

N = 10 :

On reconnaît que le

coefficient

observé

r’ili

se

tient

largement

en dedans des limites

permises.

Nous donnons encore

qui

re-produisent,

comme on l’a fait remarquer, la moyenne

et l’écart type de la distribution initiale

Le tableau No 1 donne les valeurs observées de

en

comparaison

avec les valeurs

théoriques

correspondantes

m1’~ ,

~2’~

et les limites

Dans les

figures

3 et

4,

nous

présentons

les

diffé-rences m’l -

(j)

(i),

et les limites

rences

mi 1 Mil P-21 - tl2

et les limites

(1) Dans ce qui suivra, nous accentuerons les grandeurs

empiriques, pour les distinguer des grandeurs théoriques.

Fig. 3. - Les différences

et les limites

Fig. 4. - Les différences

’-

et le

21 121 (

(7)

342

TABLEAU 2.

entre

lesquelles

elles devraient se tenir.

2° Résultats obtenus sur n =

2 160,

N - - 10 :

Le tableau N° 2 nous donne les valeurs :

Sur les

figures

5 et 6 nous

présentons

les

diffé-rences -

2I

- (1.2B

et les limites 3° Résultats obtenus sur n =

2 160,

lh = 5 : 1

1

1

Fig. 5. -

Les différences et les limites l

0,674 B/~(~’)

dans le cas N = 10, n = 2160.

‘1-

Observation

"-- Limites

théoriques

Tableau des Tableau N° 3 :

Fig. 6. - Les différences et les

limites = 0,674 dans le cas N = 10, n = 2160. 2013201320132013 Observation

- - - Limites

(8)

343

Fig. 9. - Courbes de

régression observées et courbes de régression théoriques.

li

B 201320132013

Courbes de régression observées

2013201320132013 Courbes de

régression théoriques

Fig. 7. - Les différences et les

limites ± 0,674

~~

1

dans le cas N = 5, n = 2 160.

_ Observation

_._- Limites théoriques

Sur la

figure

7 sont

représentées

les diff érences

n

et les

limites ±

0,674

~

(M (i),

La

figure

8 donne la

décomposition

de la courbe des

probabilités

totales et des

fréquences

totales de la distribution

initiale p e-- %x

dans les

cinq

courbes des

probabilités

et

fréquences

totales

correspondant

aux yj =

1, 2..., 5.

Enfin la

figure

9 donne les courbes de

régression

observées en

comparaison

avec les courbes de

ré-gression

théoriques.

La

figure

10

représente

comparativement

la pro-babilité totale 1 - e- P x de et les

fréquences

totales observées.

La

figure

11 donne la

décomposition

de la fonction de

probabilité

totale dans le cas de lV = 5.

40 Résultats obtenus sur n =

2 160,

7V =-= 2 :

I (i) 0

Tableau des

mil.

Tableau Nu 4 :

Fig. 8. - Décomposition de la courbe de probabilité totale et des fréquences totales dans le cas N

(9)

344

Fig. 10. - Fonction de probabilité totale 1 --- e -,3 x et fréquences totales observées.

Conclusions. - L’ensemble des intervalles suit la

distribution pe-Px.

Cela résulte des indications

sur ti2lo et de la

figure

10

qui

donne

les

fréquences

totales observées en

comparaison

avec la courbe de

probabilité

totale.

Les coefficients

r’ 1B1

caractérisant la

décompo-sition dans les divers cas N =

2, 5,

10 tombent sans

exception

dans les limites

permises.

Cela nous mène à la conclusion que la loi

exponentielle déjà

vérifiée pour l’ensemble des intervalles se

reproduit

en tout

Fig. 11. -

Décomposition de la fonction de probabilité totale

1-e-,Bxdansle cas de N = 5.

moment,

et pour de

petits

groupes

d’intervalles,

fait

qui

prouve son caractère

statistique.

Toutefois la

décomposition

en des groupes de N = 5 intervalles

présentée

par la

figure

8 décèle certaines

particu-larités sur

lesquelles

nous allons insister.

On reconnaît par la

figure

7 et le tableau 3 que les intervalles du numéro d’ordre 1

(les

plus grands

dans un groupe de ,N =

5)

sont en moyenne

plus

petits,

ceux du numéro d’ordre 2

plus grands

que la théorie ne le

prévoit.

En

outre,

les intervalles du

numéro d’ordre 4 sont

plus

petits,

ceux du numéro

~

(Tordre 5

plus grands,

que les intervalles

théoriques.

Si l’accord

général

entre la théorie et l’observation n’était pas très

bon,

on serait par suite tenté de

parler

d’une

compensation.

Une telle

tendance,

bien que très

légère,

résulterait aussi du tableau

4, qui

montre que dans le classement en groupes de 2

intervalles,

le

grand

intervalle en moyenne est

trop

petit,

le

petit

intervalle en moyenne est

trop

grand.

La même tendance se

reproduit

aussi dans les

figures

3 et 5 pour le classement en groupe de N

= 10,

et cela autant pour les 2 160

premiers

intervalles que pour l’ensemble des 7 420. Toutefois nous ne

voulons pas

insister,

puisque

l’accord

général

entre

théorie et observation est assez

bon,

comme cela

résulte aussi de la

figure 9, qui

donne les courbes de

régression

observées et les courbes de

régression

théoriques.

. Nous remercions M. le

professeur

Thibaud,

direc--teur de l’Institut de

Physique atomique, qui

a mis

à notre

disposition

ses

enregistrements

expérimen-taux, pour les

encouragements

et les conseils

précieux

qu’il

nous a

prodigués,

ainsi que M. A.

Leprince,

_pour l’aide

qu’il

nous a

apportée

dans

l’étude,

assez

longue,

du matériel

expérimental.

_

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