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Étude de l’énergie dégagée par l’ionium
L. Winand
To cite this version:
ÉTUDE
DEL’ÉNERGIE DÉGAGÉE
PAR L’IONIUM Par L. WINAND.Institut du Radium. Paris.
Sommaire - Au moyen d’un calorimètre adiabatique nous avons étudié le dégagement de chaleur d’un mélange d’oxyde de thorium et d’ionium (Th O2 + Io O2) de poids atomique connu. Adoptant le parcours de 3,194 cm mesuré par Geiger pour les rayons alpha de l’ionium, nous avons trouvé la valeur
18,94 104 pour le nombre de rayons alpha émis par mg de mélange par seconde. Nous en déduisons la
valeur 116 000 ans pour la vie moyenne de l’ionium, en bon accord avec les déterminations de Soddy et Mme M, Curie et Mme Cotelle. Admettant, au contraire, le nombre de rayons alpha trouvé par ces derniers auteurs travaillant avec le même mélange, nous calculons l’énergie et le parcours des rayons alpha de
l’ionium, qui sont respectivement 4,751.106 eV et 3,28 cm.
Si on
dispose,
à l’intérieur d’uncorps C,
une sourceradioactive S,
tout oupartie
del’énergie
que cettesource émet sous forme de
rayonnement
est absorbé par le corps C dont latempérature
s’accroît progressi-vement. Si l’onpeut
réaliser des conditionsd’expéri-mentation telles que cet échauffement se fasse sans
échange
de chaleur avec le milieu ambiant on pourracalculer la
quantité d’énergie
émise sous forme derayonnement
si on connaît lacapacité calorifique
de C.De nombreux
dispositifs
ont étéproposés
dans cebut. Un de ceux-ci est le calorimètre
adiabatique.
Leprincipe
de cetappareil
consiste à enfermer le corps C dont on veut mesurer les variations detempé-rature dans une enceinte E de
grande capacité
calori-fique
dont onpeut
faire varier latempérature
au moyen d’une source extérieure de chaleur. On maintientcons-tamment
égales
lestempératures
de l’enceinte E et du corps C. De cettefaçon
le corps Cn’échange
aucunequantité
de chaleur avec l’extérieur. Onsubstitue,
à lamesure de l’élévation de
température
deC,
celle de Equi
lui estrigoureusement égale,
du moins dans des .conditionsexpérimentales
idéales.Le calorimètre que nous avons
employé
est dumo-dèle
proposé par
Swietoslavskiqui
ainspiré
directe-.ment la
réalisation
faite à l’Institut du Radium par M. Sanielevici(1).
Nous avonsrepris
cette installationen lui
apportant
des modifications de détail destinéesà améliorer son
fonctionnement,
notamment en cequi
concerne l’échauffement de l’enceinte et le circuit
gal-vanométrique.
Nous allons donner ci-dessous une
description
de cecalorimètre,
en insistant surtout sur les détailsqui
dif-fèrent de l’installation de M. Sanielevici.Calorimètre
proprement
dit. -C’est ainsi que
nous
appellerons
le corps C dont on mesure l’élévation detempérature.
Sa nature et ses dimensionsdépendent
de
l’expérience‘
à réaliser. D’une manièregénérale
cependant,
il est nécessaire d’utiliser un corps dont lacapacité calorifique
soit laplus petite possible
-pour
augmenter
l’élévation detempérature correspondant
àun même débit de chaleur - et de lui donner une
forme
qui
réduise au minimum leséchanges
de chaleur (1) SANIELEVICI. Thèse, Paris, 1936.avec l’enceinte. Pour la
suspension
de C dans l’enceinte nous utilisons des fils de soie très fins - réduction deséchanges
par conduction.Enceinte et cuve
calorimétrique. -
Ce sont cellesemployées
par M.Sanielevici,
unedescription
détaillée en est donnée dans sa thèse
(loc. ciL.).
L’en-ceinte est uncylindre
en cuivre rougeépais
fermanthermétiquement.
Elle estplongée
dans une cuve,éga-lement en cuivre rouge,
remplie
d’eau,
qui
constitue lebain dont on fera varier la
température.
Deux tubescourts,
placés,
l’un surl’enceinte,
l’autre sur laparoi
de la cuve, sont coiffés d’un tube de caoutchoucqui
sert au passage des connexions descouples
thermoélec-triques.
Le tout est
placé
dans une cuve en boissoigneuse-ment
calorifugée,
à l’avant delaquelle
est réservé uncompartiment
où sont installés legalvanomètre
et lecoupleur
dont il seraquestion plus
loin.Fig.i.
Le bain est muni d’un
trop-plein
àsiphon qui
main-tient constant le niveau de l’eaumalgré
l’apport
conti-nuel d’eau chaude(fig. 1).
Le
dispositif qui
permet
d’envoyer
à volonté de l’eau chaude dans la cuve a été réalisé de lafaçon
sui-vante :
Une bouilloire
électrique
de 350ivatts,
d’uneconte-nance de ‘~ 1 est
placée
à2,50
m du solenviron,
sur uneétagère
qui surplombe
la table de mesures. Elle est munie d’undispositif
à niveau constantanalogue
à ceuxdes bains-marie
employés
couramment par les chi-mistes. Cetappareil
estconstitué,
comme le montre la430
figure 2,
par unpetit
réservoir,
à lapartie supérieure
duquel
débouche latuyauterie
d’alimentation d’eau froide(distribution
souspression).
Ce réservoir est encommunication avec la bouilloire par une tubulure soudée au niveau désiré. Un tube de
trop-plein
permet
l’évacuation de l’eau en excès. Un
siphon
est amorcé aufond de la bouilloire. Il
amène,
au moyen d’un tubeépais
en caoutchouc l’eau chaude à un robinetFig. 2.
placé
sur la table. Un autre tube conduit ensuite l’eaudu robinet au fond de la cuve où il débouche par un tube en verre
percé
de trous finsqui
entourentl’en-ceinte,
afind’assurer
une distributionrapide
de l’eaudans tout le
volume
du bain. Le robinet que nous avonsadopté
finalement est un robinet enlaiton,
graissé
augraphite-lubrifiant
spécial pour les
canalisations d’eau chaude. Nous avonsp.réfèré
le métal au verre pour laconstruction du
robinet,
parce que celui-ci doitper-mettre une manoeuvre
rapide
- ouverture et fermeturese succédant très
rapidement
- difficile à réaliser avecun robinet en verre,
beaucoup plus fragile.
Unréglage
supplémentaire
est fourni par une résistanceplacée
ensérie avec la bouilloire
qui permet
de réduire l’inten-sité du courant dechauffage.
Cedispositif présente
uneinertie très
faible,
c’est-à-dire quequelques
seconde seulement suffisent pouraugmenter
defaçon
uniforme latempérature
du bain. Il ne demande aucun entretien ni aucune surveillancepuisque,
à cause du niveauconstant,
la bouilloire ne chauffejamais
« à sec o . Un tubemétallique percé
de trous estplacé
au fond de la cuve. On y fait passer de l’aircomprimé
dont lebarbotage
dans l’eau du bainaugmente
encore lavi-tesse d’uniformisation de la
température.
Les mesures des différences de
température
sont faites à l’aide d’un ultra-thermo-mètre de Beckmann dont lagraduation
entièrecorres-pond
à undegré
centigrade
etqui
peut
êtreréglé
pour fonctionner -entre x-~-
1degrés.
Laplus petite
divi-sion est de 9 0-3degré
centigrade
et uneloupe permet
delire
approximativement
1/4
due division. La notice fonrnie par le constructeur(Siebert
etKuhn,
Kassel)
indique
que le thermomètre doit êtreplongé dans
le bain sur toute lalongueur
du réservoir de mercurejusqu’au
bas de l’échelle.L’étalonnage
est effectué par la P. T.8,.,
de Berlin.Galvanomètre. - C’est un
appareil
à cadremo-bile de
Kipp
et Zonen(Delft).
Il estréglé
defaçon
que les oscillations soientapériodiques.
Sa sensibilité est de 1 mm dedéplacement
duspot
sur l’échelleplacée
à 1 m pour3,6. ~.0-~ V
aux bornes.Couples thermoélectriques. -
Lescouples
qui
indiquent
la différence detempérature
entre C et E’ sont descouples
Cuivre-Constantan(0,2
mm dedia-mètre,
isolementsoie).
Les fils sont d’abordtorsadés,
puis
soudés à l’étain pour éviterl’oxydation
du métal.Coupleur. -
La méthode de mesure est une mé-thode de zéro. Eneffet,
la différence detempérature
entre C et .~ doit constamment resternulle,
autrementdit,
il faut maintenir lespot
dugalvanomètre
au zéroen échauffant
graduellement
le bain. Il est donc néces-saire de déterminer avecprécision
ce zéro. Deplus,
depetites
variations de cetteposition
pouvant
seproduire
pendant
une mesure, il estindispensable
depouvoir
le vérifier Mssi souvent quepossible.
Cela nepouvait
être réalisé avec un inverseur
bipolaire
ordinaire. Nousavons constaté en effet au cours de nombreux essais
préliminaires
que de grossespertubations pouvaient
êtreapportées
par laprésence,
dans le circuitgalvano-métrique,
de cetappateil, qui comporte
de nombreuxFig. 3.
’
)
contacts entre des métaux différente. C’est
pourquoi
nous avons fait construire uncoupleur
dont tous leséléments sont en cuivre rouge pur. Il est du modèle
reproduit
sur lafigure
3 etpermet
les troiscombinai-sons suivantes :
couples
branchés sur legalvanomètre
dans l’un ou l’autre sens,galvanomètre
en court-cir-cuit. Les contacts sont semblables à ceux utiliséspar-tout sur les boîtes de résistances de
précision.
Lesdiverses combinaisons sont obtenues par le
déplace-ment de cônes en cuivre rouge rodés. Pendant une mesure trois fiches sont
placées
en permanencebran-chant les
couples
dans le sens choisi.(Voir
f ig.
3bis.)
avons pu nous rendre
compte qu’une
mesure était nota-blâment faussée si onmaintenait,
pendant
quelques
ninutes
seulement,
lespot
dans uneposition
différantdu zéro vrai de 1 ou 2
divisions,
cequi
est évidentpuisque
dans oc cas on maintientpendant
untemps
non
négligeable,
entre le corps C et l’enceinteJ5,
unepetite
différence detempérature.
La mesure d’un débit de chaleur
comprend
donc lesopérations
suiventes :1.
Repérage
de laposition
zéro duspot
surl’échelle;
2.
Egalisation
de latempérature
de C etE;
3. Lecture de latempérature
de11{;
4. Maintien du
spot
dugalvanomètre
au zéropendant
toute la durée de la mesure. Comme depetites
dévia-tions sont
inévitables,
ons’arrange
pour que les duréesdes déviations de
part
et d’autre du zéro soient sensi-blementégales;
5. Lecture de la
température
finaleY 2.
On a déterminé par ailleurs très
soigneusement
lama’sse du
calorimètre,
celle du tube de verre contenant la substance(éventuellement)
celle de la substanceelle-même,
ainsi que leurs chaleursspécifiques.
Le débit de chaleur
Q
sera donné par la relation :dans
laquelle :
r2
et1~1
sont lestempératures
finale et initialedu
bain;
M et C la masse et
la
chaleurspécifique
ducalo-rimètre ;
ln et c la masse et la chaleur
spécifique
de lasubs-tance ;
V et v la masse et la chaleur
spécifique
dû verre(ampoule).
Avant
d’entreprendre
les mesuresqui
fontl’objet
due cettepublication
nous avonsprocédé
à une vérification du fonctionnement du calorimètre en mesurantl’éner-gie dégagée
par uneampoule
de radiumde 2, t 7
mg.Nous avions tenu
compte
de l’accumulation depolonium
depuis
la dernièrepurification
de cetteampoule.
Les résultats ont confirmé les mesures faites par M.Zlo-tovski et
publiées
au Journal dePhysique.
Nous avons commencé alors des mesures avec un
mélange d’oxyde
de thorium et d’ionium.Une certaine
quantité
de cemélange
depoids
ato-mique
connu(méthode
deHonigschmid
etHorowitz)
a été mise à la
disposition
de Mme M. Curie par yI. lePr S.
Meyer.
Lepoids atomique
de cettepréparation,
provenant
deJachymov,
permet
de calculer laquantité
d’ionium contenue dans unequantité
donnée de sel. Onsait que
100,1 mg de
sel contiennent d’ionium. La mesure dudégagement
d’énergie
par lemélange
peut
être utilisée de deux manières différentes : 1. Connaissantl’énergie
d’un rayon oc due Io et la(*) Un traitement théorique complet est donné par M. Sanie-levici (loc. cil.).
quantité
de ce corpsprésente,
onpeut
déterminer lenombre de rayons a émis dans un
temps
donné et endéduire la valeur de la constante radioactive des
l’ionium ;
2. Admettant pour le nombre de rayons cc émis par
mg de sel et par seconde la valeur trouvée par Nlarie. Curie et Cotelle par la mesnre de l’accumulation du radium dans le
mélange,
onpeut,
aucontraire,
calculer
l’énergie
d’un rayon a. Cette déterminationest
indépendanle
durapport
thorium-ionium dans le°mélange, puisque
lapréparation qui
a servi à cetteétude est la même que celle utilisée par ces auteur pour la détermination du nombre de rayons émis.
Dispositif expérimental. -
Nous avonsemployé
une
ampoule
de 234 mg de sel. Il a étépurifié,
par MmeCotelle,
du radium accumulédepuis
10 ans. Leverre de
l’ampoule
avait une masse de f92 mg.Le calorimètre
proprement
dit était uncylindre
enplomb
pesant 9,908
g.La
capacité calorifique
de l’ensemble était0,~~7~
cal/deg.
Elle était
répartie
de lafaçon
suivante :L’élévation horaire de
température
mesurée était77,1
10-3oC. Ellecorrespond
à undégagement
d’éner-gie
de :Cette
quantité
demélange
contient :25 1
X 234_ ,..
100,1
-58,67
mg d’ionium.10011
Le nombre d’atomes d’ionium
présents
est ainsi :6,064
1023i ‘ w
1 1’46 i020
230 - ,
J .
L’énergie
mesurée est la somme del’énergie
des. rayons x de l’ionium et des rayons de recul dontl’énergie
est4/230
de celle des rayons i. Ilfaut y
ajouter
celle desrayons j3
et y mous del’ionium dont nous nepossédons
pas d’évaluation. Comme l’ionium est émet-teur departicules
« nous supposons que cetteénergie
est très faiblecomparée
à cellequi
est émise lors desdésintégrations
x.L’énergie
due au thorium et à ses dérivésprésents
peut
êtrenégligée
car elle ne serait pas mesurable avecce
dispositif
et lesquantités
de substanceemployées.
Calcul de la vie moyenne de l’ionium. - La constante radioactive de l’ionium sera donnée par le432
Pour obtenir le nombre d’atomes
désintégrés
par unité detemps
nous diviseronsl’énergie
totale parl’énergie
d’un rayon a àlaquelle
nous auronsajouté
l’énergie
de l’atome de recul.L’énergie
d’un rayon a est donnée dans la table annexée au Traité de Radioactivité de M’°e Curie(1).
Elle est calculée àpartir
de la valeurexpérimentale
du parcours mesuré parGeiger
en 1921(2)
etégale
à :L’énergie
du rayon de recul est : .L’énergie
totale émise dans unedésintégration
est ainsi :(0,742
+
0,031)
10-5 erg -1,~ I ~.lo-i3 cal,
et le nombre de
désintégrations
par seconde est :pour 234 mg de
sel,
soit :42310
2 34
®18,04.104
par seconde et par mg de sel.234 - ’
La constante radioactive de l’ionium est alors :
,,et la vie moyenne
(ho
-- ~, 73 . 1 ~.0-_ _13
= ~. I. 6 000 an sla
période
ayant
la valeur7’io
= 80 000 ans.Mme Curie et Mue Cotelle
(3),
travaillant avec lamême
préparation
de Th ± Io ont mesuré l’accumula-tion de radium et en ont déduit les valeurssuivantes :
Nombre de rayons a par mg sel par sec :
17,70.10~’.
Constante radioactive de
Io :
(8,43.10-6 a-1)
2,67.10-13
sec Vie moyenne deIo :
1~9 600 ans.Période : 82 000 ans.
D’autre
part
Soddy
(4-),
en mesurant l’accroissement de radium dans l’uraniumpurifié,
aindiqué
commevaleur de la vie moyenne de l’ionium la valeur de i 10 000 ans. Mais il a utilisé dans ses calculs la valeur 2 375 ans pour la vie moyenne du radium alors que la
valeur admise maintenant est de 2 280 ans. Il en résulte
,une correction
qui porte
la valeur de la vie moyenne(’)
Mme M. CURIE. Radioactivité, Hermann, 1935.(2) GEIGER. Zeit. f. Phys., 1921, 8, 45.
(3) Mme P. CURIE et Mme S. COTELLE. C. R., 9930, 190,1289.
«4)
SoDDY. Phil. Mag., 1921, 47, 1148.
-déduite des
expériences
deSoddy
à 114 000 ans.Il faut
ajouter
encore que laprécision
de nos mesures est de 1 pour 100 sur la valeur dudégagement
d’énergie.
La valeur que nous
indiquons
pour),Io
est unevaleur intermédiaire entre celles données par Mme Curie
et
Soddy àt
en accord très satisfaisant avec celles-ci. Calcul del’énergie
d’un rayonalpha. -
Si onadmet la valeur donnée par M’ne Curie et Mme Cotelle pour le nombre de rayons a émis par un mg de
subs-tance on
peut
calculer ainsil’énergie
d’un rayon a.Le nombre de rayons émis par 234 mg de sel est :
L’énergie
totale émise par heure est27,55.10-3
cal. Ellecomprend
l’énergie
desparticules
a, des noyaux de recul(environ 2
pour 100 decelle-ci)
ainsi quel’énergie
desrayons ~
et des rayons y mous que nousne pouvons évaluer mais
qui
est faible vis-à-vis del’énergie
dedésintégration
a.L’énergie
émise dans unedésintégration
est donc :et
l’énergie
d’uneparticule a
si onnéglige l’énergie ~
et y
mous sera donnée par :dans
laquelle
W «
estl’énergie
de laparticule
a etW,
celledégagée
par ladésintégration,
on trouve ainsi : -.i 847 102013
_=
1,847.10-13
815.I0-13
cal0,756.1.0-5
erg== 4,751.1 06
eV. La valeur deW,
calculée àpartir
du parcours deGeiger (loc. cit.)
3,194
cm, est~,6n0.106
eV. Ladiffé-rence
(+
O,U91
X 10~eV)
entre ces deuxénergies
con-duirait à un parcours de
3,28
cm pour les rayonsalpha
de l’ionium.
Ce travail a été
entrepris
à l’Institut du Radium. Nousexprimons
ici toute notre reconnaissance à M. Debiernequi
a bien voulu nouspermettre
d’y
séjourner
pendant
l’année 1937. Nous remercions vive-ment M. et MI- Joliot-Curie pour leur constante solli-citude ainsi que M.Zlotowski,
pour les discussions où il nous aapporté
l’aide de sonexpérience.
Nous tenons aussi àtémoigner
notreprofonde gratitude
envers lePatrimoine de l’Université de