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29e année Septembre 1974 No 317

SOMMAIRE

Editorial 3 Calendrier des manifestations 4 L'Alpée de Vaulruz a 50 ans 6 Reflets des fêtes de musiques

dans les districts 7 Art de bien manger 12 Flashes de la Gruyère 16 Flashes de la Sarine 17 Garage Central de Farvagny 18 Flashes de la Glâne 20 Flashes de la Veveyse 21 Pour la santé du bétail 23 Bénichon de partout 24 Fête cantonale de gymnastique de Guin 26 Jeunesse et Sport 28 Entre l'église et la pinte 29 Buffet de gare de Fribourg 30 FI découvre Bulle 32 8e district fribourgeois 48 Flashes de la Broyé 52 Flashes du Lac et de Fribourg 55 Hommage à Gabriel Kolly 56 Les défunts 57

Qu'il fait bon découvrir la nature avec ses plantes, ses arbres, ses fleurs, et une jolie fille...

Photo Fribourg-lllustré V_

Dans les 7 di fribourgeois

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 63

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

REFLETS FRIBOURGEOIS Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fri bou rg Tél. (037) 24 75 75

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Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud

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(3)

Editorial

Evénements Les guerres marginales

La découverte de l'arme atomique, con¬

crétisée par les deux explosions qui firent plier le Japon, a changé complètement les rapports entre les Etats. Le danger mortel pour la planète est en fait contenu dans ces armes nucléaires et comme leur emploi pourrait se terminer par un suicide collectif, les gouvernements des grandes puissances n'osent plus poursuivre des guerres de conquête ou même d'intimidation. A la fin du mois de juillet, les autorités françaises se sont penchées sur la question. A quoi donc peut aujourd'hui servir une armée, dès l'instant ou des opérations militaires peuvent être annihilées en un instant par une explosion atomique.

Il semble donc acquis pour l'instant que les nations impérialistes comme les Etats- Unis, la Russie des Soviets, voir encore la Chine, ne sont pas désireuses d'essayer sur un adversaire l'énorme pouvoir de destruc¬

tion stocké dans les arsenaux.

Un face à face militaire paraît donc bien exclus pour le moment. Cette situation de force n'empêche nullement la diplomatie des Grands d'essayer de conquérir une situation dominante par la bande. Le but est donc de satelliser des points stratégiques, qui peuvent avoir un jour ou l'autre une importance capitale.

C'est la raison pour laquelle, — si des conflagrations mondiales pareilles à celles que le XXe siècle a connu dans sa première moitié ne soit plus guère possible —, nous assistons à des guerres qu'on pourrait appeler marginales.

Ce sont ces affrontements secondaires, si on peut s'exprimer ainsi, qui font d'abord les profits des marchands de canons. Les Etats-Unis ne viennent-ils pas d'annoncer que les bénéfices de la vente d'armes avait considérablement augmenté au cours de l'année dernière et contribué ainsi à amé¬

liorer la balance commerciale de la répu¬

blique.

Il est facile de faire le compte de ces affrontements. Le premier en date fut la guerre de Corée — elle dura trois ans, de 1950 à 1953 —, Moscou et Washington tiraient les ficelles dans les coulisses et aujourd'hui encore la paix n'est pas parfaite entre le Nord et le Sud. La guerre par personnes interposées recommence quel¬

ques temps plus tard au Vietnam. L'in¬

fluence française écartée de la région après le désastre de Dien-Bien-Phu, laissa la place aux Américains. Ils se promettaient de dominer le pays. Là aussi, ce fut un échec, et malgré la paix de Paris et la proclamation du cessez le feu, les soldats et les civils continuent à tomber sur cette terre maudite.

Tout cela nous amène à 1974. Cette fois, les antagonismes s'affrontent à nos portes.

Depuis quelques semaines l'île de Chypre occupe les diplomates et les militaires.

Avant d'aller plus loin, il est intéressant de faire un peu l'histoire de cette île.

Chypre fut vraisemblablement habitée au début de son histoire par les Phéniciens, bien des siècles avant le début de l'ère chrétienne. Ses habitants vécurent libres du Xlle au Vile siècle avant Jésus-Christ. On sait que déjà, en l'an 410 avant J.-C. un Cypriote d'origine grecque rêve de con¬

quérir l'île au profit de sa patrie. Au début de l'ère chrétienne, sous l'empereur Trajan, les Juifs formaient une grande partie de la population. A cette époque, ils massacrèrent plus de deux cent milles Grecs au cours d'une opération répressive.

Chypre devint plus tard, après bien des tribulations, une possession vénitienne.

Elle fut conquise en 1571 par la Turquie sous le règne de Sélim. L'opération fut suivie de massacres terribles... Le sang coula de nouveau à flot lors d'une tentative de sou¬

lèvement des populations grecques. C'était en 1823. La Sublime Porte conserva son autorité sur Chypre jusqu'en 1878, date à laquelle elle fut vendue aux Anglais. Son occupation était primordiale pour l'Empire britanique. Il fallait assurer la sécurité de la route des Indes et le canal de Suez était ouvert depuis une dizaine d'années.

Aujourd'hui, l'île n'a perdu qu'en partie son importance. Les Britaniques ont pu y conserver des bases et Washington a ins¬

tallé un poste d'écoute qui lui permet de contrôler les déplacements de la flotte so¬

viétique en Méditerrannée.

Voici donc la jeune république secouée par les événements. Ce qui vient de se passer a des causes diverses. L'histoire nous dira peut-être la vérité. On croit savoir, que M. Kissinger, n'était pas hostile à la ma¬

nœuvre qui a consisté à renverser Mgr Makarios. Ce n'est que lorsqu'il s'est aperçu que l'opération avait échoué et que les conséquences sur le plan international pou¬

vaient devenir graves qu'il a tourné son char.

Depuis les derniers jours de juillet, Turcs et Grecs, sous l'œil attentif de la Grande-Bretagne, cherchent à s'entendre.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, rien n'est joué. Rien ne sera peut être joué dans quelques semaines. On se demande même si le scénario qui a été mis en place en Corée et au Vietnam ne va pas de nouveau être utilisé.

Car les Russes soutenaient l'Etnarque mis à pied par le commando grec. Nous nous trouvons donc une fois de plus en face d'un de ces affrontements marginaux qui op¬

posent les grands dans les coulisses.

On se demande si demain, les jeunes républiques africaines ne vont pas, elles non plus, se trouver prises dans un engrenage sanglant. Mais là, en plus des deux grands, on risque bien de voir se manifester la Chine de Mao, elle aussi, possède mainte¬

nant la bombe nucléaire.

Le colosse et la mosaïque

Les difficultés congénitales que rencon¬

trent les gouvernements des pays du Marché commun sont connues de tout le monde.

Le nationalisme joue encore sa partie dans les coulisses et les mesures qui sont prises ne semblent guère avoir d'effet. Qu'il

s'agisse des problèmes monétaires, agricoles ou inflationistes, chacun veut tirer les mar¬

rons du feu pour son propre compte.

On ne peut s'empêcher de faire le paral¬

lèle entre ce qui se passe à Bruxelles et la situation de Moscou. Il semble que de l'autre côté du rideau de fer, tous ces pro¬

blèmes n'existent pas. Les correspondants occidentaux qui doivent tout de même posséder quelques renseignements, nous disent bien sûr que tout ne va pas pour le mieux, mais il n'y a pas d'affrontement spectaculaire. Au cours de la dernière semaine de juillet, le représentant d'un grand quotidien français annonçait des mo¬

difications importantes dans la composition du gouvernement. Une sévère mise au point a été publiée et les dirigeants de hier conti¬

nuent à diriger les affaires de la Russie des Soviets. De plus, il semble que les autorités de Moscou savent profiter du désordre qui règne en Occident. C'est ainsi que l'an dernier, les Soviétiques ont pu acheter en solde des énormes quantités de beurre.

Aujourd'hui, les excédents de viande bovine vont prendre le chemin des plaines russes, à des prix qui auraient satisfaits les ména¬

gères occidentales!!! N'y a-t-il pas là quelque chose de choquant.

Pour que ce résultat soit enregistré, il faut bien que quelque chose se passe. Or, nous sommes obligés de constater que l'U.R.S.S. n'est plus une démocratie où on voit le peuple prendre part à la discus¬

sion. Ce n'est pas à Moscou que la partici¬

pation est admise dans les affaires du pays.

Nous nous expliquons.

Si on ouvre l'ouvrage fameux de Montes¬

quieu, «l'Esprit des lois» nous trouvons dans les premières pages cette observation:

«Lorsque dans la république le peuple en corps à la souveraine puissance, c'est une démocratie. Lorsque la souveraine puissance, est entre les mains d'une fraction du peuple, ...cela s'appelle une aristocratie».

L'histoire nous offre maints exemples de républiques aristocratiques. Le plus connu est celui de la République de Venise. On pourrait y ajouter la République de ll-EE de Berne avant 1789. Ces régimes ont plusieurs traits communs. Les dissentions qui se font jours entre les dirigeants sont cachées à la foule. Les ressorts de l'action gouvernementale sont ignorés des citoyens.

On admettra que la République des Soviets répond à la définition de Montes¬

quieu. En effet, en théorie, l'Union sovié¬

tique est régie par une constitution qui date de 1936. Elle est d'apparence démo¬

cratique, mais d'apparence seulement.

En effet, la réalité du pouvoir appartient au parti communiste, plus précisément au comité central de ce parti, plus encore au Bureau politique et au secrétariat du comité.

Or, le parti communiste compte quatorze millions de membres. Pour en faire partie, il faut donner des preuves de fidélité aux dirigeants. Il faut accepter d'obéir aveuglé¬

ment aux ordres venus d'en haut.

Les dignitaires du régime sont naturelle¬

ment favorisés et bénéficient de nombreux avantages. Mais en cas de disgrâce... tout disparait. Toute la pensée est soumise à la censure du parti et on sait ce que risquent ceux qui veulent se révolter.

Heureusement les vrais républicains savent que la liberté de pensée n'a pas de prix...

Géo

5-7

(4)

l'Union fribourgeoise du tourisme Bulle

20 juin - En ville 19 sept.

Estavayer-ie-Lac

Musée d'Estavayer

Marché folklorique (tous les jeudis matin) Nouvelle collection des anciennes lanternes des CFF

Fribourg Athlétisme 6 octobre Marche 14 septembre 4 octobre Tennis 6-15 sept.

21-22 sept.

Divers 19 septembre 9 octobre

41e course Morat - Fribourg 10e Mémorial Daniel Daguet, épreuve nationale 15 km. sur route

Championnat suisse de marche PTT sur le circuit de la Neuveville

Org. CA Fribourg Org. CM Fribourg Org. CM Fribourg

Tennis-Clubs Marly + Aiglon Tennis-Club Aiglon

Aula de l'Université 20 h.

Aula de l'Université 20 h. 30

Championnat frib.

Championnat romand toutes catégories Concert par la «Fanfare Reprezentativa a Armatei»

(Roumanie) Concert de Jazz Org. Jeunesses music.

Congrès à]Fribourg

12/13 sept. Congrès des inspecteurs scolaires suisses 19/21 sept. Société suisse de Gastroantéoslogie

20/21 sept. Société suisse des Conservateurs du Registre foncier 21/22 sept. Société suisse des Ecrivains

Exposition au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg Juillet/octobre Art médiéval de France

Jaun (Bellegarde) 16 septembre Schafscheid Morat (Murten)

20-22 sept. Rathausgassleist 22 septembre Turnverein Murten

Platz bei Hotel Wasserfall (Spezialitäten in allen Restaurants)

Rathausgasschilbi Kreisschlussturnen

ESTAVAYER Un disque de la

«Dans les forêts du Caucase, Vivait Koudiar le brigand...»

La chanson nous apprend encore que Koudiar fut séduit par les yeux noirs d'une belle...

C'est le texte du «Moine de Solovski», chanson populaire gravée sur le petit disque de la Société de Chant d'Estavayer qui vient de paraître. Il s'agit d'un 33 tours, mais du format d'un 45 tours! Malgré sa peti¬

tesse et son prix modique, il contient les six chansons sui¬

vantes:

— Le «Moine de Solovski», texte français de Henri De- vain écrit sur un air popu¬

laire. L'harmonisation est de Paul-André Gaillard.

— «C'est en forgeant», texte de Maurice Budry, musique du compositeur va- laisan Jean Daetwyler.

Cette pièce possède des nuances et rythmes très divers que le directeur a su mettre en évidence magni¬

fiquement.

— «Fenêtres fleuries»,

texte de Jean Risse, musique du regretté compositeur fri- bourgeois Georges Aeby.

Les auditeurs apprécieront le texte et la douce mélodie de cet air.

société de chant Les trois œuvres mentionnées sont dirigées par M. Paul Mossu et figurent sur la face A.

Sur la face B, M. Jacques Vau- cher succède au directeur pré¬

cédent et dirige:

— «Mon pays chante», texte de Robert Simon, mu¬

sique de Paul Montavon.

— «Jascha joue»,

texte de Maurice Budry, sur une musique que Wilhelm Heinrichs a puisé dans le folklore de l'Est pour l'em¬

bellir de ses dons.

— «Tsan di j'armayî»,

en patois, de l'abbé François- Xavier Brodard et Bernard Chenaux.

Cette dernière œuvre tirée d'«ltinéraires fribourgeois» fut dédiée en son temps à la Chorale des Instituteurs de la Broyé, pour son 25e anniver¬

saire. Le directeur et les mem¬

bres de la Société de Chant ont eu une heureuse idée de re¬

chanter cette composition alerte.

Ajoutons encore que le so¬

liste, M. Jean Filiberti, donne à ce disque la chaleur de sa voix de ténor.

M.G.

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Marly:

une ville

à la campagne

En 1146, ce village s'appelait Marliei, en 1215, Marlia. An¬

cienne seigneurie, Marly fut toujours une localité industriel¬

le. Signalée déjà en 14-11, la pre¬

mière papeterie fut durant de très nombreuses années la plus florissante de la Suisse. Ce villa¬

ge, primitivement romand, a ensuite été allemand, du moins en partie. Jusqu'en 1840, l'école était bilingue, en ce sens que les élèves français et allemands étaient réunis dans la même salle. Pendant que l'instituteur donnait une leçon aux enfants de langue française, les écoliers alle¬

mands avaient à faire un devoir écrit et vice versa. A partir de 1868, l'école devint définitive¬

ment française. La paroisse de Marly possède une église sous'le vocable de Pierre et Paul, deux chapelles dédiées à saint Sébas¬

tien et saint Joseph, et l'église des Pères du Saint-Sacrement. Il

fut une époque où les étrangers étaient fort nombreux à séjour¬

ner à Marly, ce village devenu une cité mouvante par son indus¬

trie et son développement éco¬

nomique. Avec ses pâturages où paissent encore quelques trou¬

peaux, ses forêts qui l'entou¬

rent, ses rues très propres, ses maisons fleuries, Marly est non seulement une ville à la campa¬

gne, mais un bourg commercial où la population est très accueil¬

lante.

FI Le centre commercial. ▲ Bien qu'il soit handicapé, M.

Chappuis est un musicien dans l'âme. y

Marly possède de nombreux chemins pédestres A

▼ La fanfare «La Gérinia» dans son nouveau costume de gala

■M- .

(6)

«L'Alpée» donnant un con¬

cert sur le podium de la cantine. ^

le cinquantenaire de «L'Alpée»

de Vauliuz

(Bd) - Un demi-siècle d'exis¬

tence! C'était donc le moment de faire le point de la situation et de marquer cet événement d'une pierre blanche. La société de musique «L'Alpée» de Vaul- ruz l'a fait dans la joie et la simplicité, comme aussi dans la dignité.

Les manifestations débutèrent le vendredi soir par un grand loto gastronomique. Le samedi, dans une cantine comble, l'Union instrumentale de Mou- don donna un concert de gala vraiment remarquable. L'acte principal de ce cinquantenaire se déroula le dimanche. Après avoir assisté à la messe célébrée par M. l'abbé Louis Sallin, curé de la paroisse, dont le sermon laissa une profonde impression, les musiciens de «L'Alpée» et leurs invités se rendirent à l'Hôtel de la Croix-Verte, où l'apéritif fut servi. Sur le coup de midi, en cortège, les délé¬

gations des fanfares de la Gruyè¬

re, les représentants des auto¬

rités civiles et religieuses, les invités et les amis de la société gagnèrent la cantine dressée pour la circonstance dans la cour du château six fois cen¬

tenaire.

Une chaude atmosphère musicale

La fanfare jubilaire monta sur le podium pour interpréter la marche du cinquantenaire,

«Salut à Vaulruz», composée spécialement pour cette fête par M. Bernard Chenaux, profes¬

seur de musique à Fribourg.

Celui-ci fut ensuite proclamé membre d'honneur de

«L'Alpée». Très ému, M. Che¬

naux remercia les musiciens de leur gentille attention. Une partie officielle se déroula sous le majorat de M. Marcel Zaugg de Bulle, qui donna la parole à MM. Armand Pasquier, prési¬

dent de «L'Alpée»; Irénée Grand, membre du comité can¬

tonal des Musiques fribour- geoises et président de l'Asso¬

ciation des Musiques de la Veveyse; Roland Gobet, syndic de Vaulruz; et l'abbé Paul Chollet, curé de Grandvillard, qui s'exprima en patois grué- rien. Le titre de membre d'honneur fut également dé¬

cerné à Mme Muriel Cuennet, de Moudon, bienfaitrice de la société. Dans cette chaude at¬

mosphère musicale, nous avons aussi remarqué la présence de MM. l'abbé Joseph Jordan, doyen de Semsales, Ernest Vui- chard, ancien directeur de

«L'Alpée», et l'abbé Louis Sallin, curé de Vaulruz.

L'heure de la reconnaissance L'instant le plus émouvant de cette fête fut bien celui de la reconnaissance à des membres musiciens. Pour cinquante ans de fidélité, MM. Joseph Dunand et Léon Ody reçurent chacun un diplôme et une pendule neuchâteloise. Des cadeaux fu¬

rent également remis, pour vingt-cinq ans d'activité, à MM.

Marcel Dunand et Raphaël Du¬

nand, et pour trente ans à MM. Joseph Bourquenoud et André Brulhart. Ils furent cha¬

leureusement applaudis par tous leurs amis musiciens. A notre tour, nous leur adressons toutes nos félicitations.

Les participants à cette fête du cinquantenaire eurent encore le plaisir d'entendre les excel¬

lentes productions des Cadets de la fanfare jubilaire dirigés par M. Félix Tinguely, du choeur mixte «L'Harmonie» et de la société de musique de Sales (Gruyère).

Une fanfare enracinée dans le terroir

Ce week-end musical baigné de soleil et d'amitié a marqué une étape importante de

«L'Alpée» de Vaulruz qui, pen¬

dant trois jours, non seulement a fait revivre son histoire, mais a ouvert ses regards vers un avenir qui s'annonce promet¬

teur.

La fanfare de Vaulruz défile

►T

M. Bernard Chenaux, nou¬

veau membre d'honneur de

«L'Alpée» y

A Les délégations des fanfares de la Gruyère avec leurs bannières. Photos G. Bd-FI M. Roland Gobet syndic de

Vaulruz, lors de son allocu¬

tion ▼

M. Irénée Grand, président

du Giron de la Veveyse ▼

(7)

de la Veveyse:

une réussite complète

(Bd) - La Fête des Musiques de la Veveyse s'est déroulée en apothéose. Un soleil res¬

plendissant accompagna sans défaillance toutes les festivités. Quelle joie et quel ré¬

confort! La joie des retrouvailles, ô combien colorées, des dix fanfares que compte actuellement l'association, et le réconfort d'avoir rencontré à Semsales un accueil si chaleureux.

Des musiciens dans l'allégresse

La journée dominicale débuta par une messe célébrée à l'église du village à la¬

quelle la fanfare «L'Edelweiss», société organisatrice, prêta son bienveillant con¬

cours. Le comité d'organisation créa ensuite un climat d'amitié en offrant un apéritif devant la cantine décorée avec beaucoup d'attention par les responsables de la mani¬

festation. Un remarquable concert de ré¬

ception fut donné par la Fanfare municipale de Vernier.

L'après-midi, sous un soleil de plomb, le cortège emmené par la fanfare «L'Alpée»

de Vaulruz, s'ébranla dans ce village entouré de verdure et de belles forêts. Toutes les sociétés ont défilé en jouant, les unes cos¬

tumées avec simplicité, d'autres en uni¬

forme historique. De magnifiques chars fleuris donnaient une note pittoresque au cortège qui fut applaudi par dix mille per¬

sonnes. Le spectacle varié était de toute beauté.

Contrairement à ce qui se fait en Gruyère ou dans la Sarine, les corps de musique de la Veveyse se présentèrent devant le jury après le cortège. Les experts étaient MM.

Albert Sottas et André Vivian. La satisfac¬

tion qu'ils ressentaient du bon goût de la musique se lisait sur leurs visages. M. Roger Favez, habituellement au pupitre de la fanfare «L'Edelweiss» de Semsales, dirigea le morceau d'ensemble qui mit un point final à cette manifestation, dont la réussite fut parfaite.

L'eau de la Veveyse, de sa source au Léman, baigne toujours le même merveilleux pays, que ses habitants ont le devoir, les uns et les autres, de rendre toujours plus heureux et prospère. Quant aux autorités civiles et religieuses, elles ont par leur présence, apporté le témoignage tangible de l'intérêt qu'elles éprouvent pour tout ce qui enrichit la vie culturelle de ce district.

Photos J.-R. Seydoux

Une certaine époque A De la jeunesse et de la joie y

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(8)

Fête des musiques

<ie Sar ï ne-Campagne : un hymne à la joie

(Bd) - Fondée en 1913, la société de musique «L'Avenir» d'Avry-Rosé a fêté son demi-siècle d'existence en 1963. Cette année, elle eut le bonheur d'organiser la Fête des musiques de Sarine-Campagne, manifestation convoitée depuis fort long¬

temps par les membres de la fanfare. Les festivités débutèrent le jeudi de l'Ascension par un loto, un concert de l'ensemble bro- yard d'instruments de cuivres le vendredi, le duo Böschung, la Farandole de Courtepin et les majorettes de Marly le samedi; et l'ensemble de cuivres «Saint-Martin» le dimanche soir.

A Un char qui a du charme ▼ Autorités civiles et religieuses défilent.,

1

*1

l '

Des galons pour nos fanfares

Pour la journée dominicale, le soleil était prometteur. Après avoir assisté à la messe, les dix-sept fanfares du Giron traversèrent le village pavoisé pour se rendre à la chapelle où se déroulait le concours d'exécution devant le jury formé de MM. René Vuillamoz et Bernard Chenaux. Les experts ont été émerveillés par les progrès réalisés dans le choix du répertoire et dans l'exécution des pièces retenues. Nos fanfares vont de l'avant, gagnent des galons.

Un apéritif a ensuite réuni musiciens et spectateurs dans une cantine comprenant plus de 3000 places. Il faisait si chaud que l'on avait peine à respirer. La réception des invités et des nombreuses personnalités tant ecclésiastiques que civiles était assumée avec distinction par M. Jean-Marie Barras, professeur. Elle fut toute de cordialité.

Un spectacle réconfortant

Un festival n'est pas un championnat mais une rencontre de personnes aimant la mu¬

sique. Dans un langage direct, dix mille personnes ont applaudi un cortège haut en couleur emmené par le Corps de musique costumé de Schmitten. De plus en plus, des jeunes gens et des jeunes filles s'incor¬

porent dans nos fanfares. Cette constatation nous réjouit.

A l'issue de ce magnifique spectacle dans la nature sarinoise, une partie officielle eut lieu dans la cantine qui fourmillait de monde.

Musiciens et spectateurs, en nombre incal¬

culable, étaient là, unis dans un profond sentiment d'amitié pour acclamer les vété¬

rans et applaudir les fanfares qui se pro¬

duisaient sur le podium. Prirent la parole, MM. Paul Bielmann, président du comité d'organisation; Jean-Marie Barras, président du Giron de Sarine-Campagne; André Bise, président du Grand Conseil; Laurent Butty, préfet de la Sarine, conseiller national;

Marcel Rossalet, membre du comité cantonal qui remit les distinctions aux vétérans; et Bernard Chenaux, professeur de musique, qui fit le rapport du jury. Cette manifestation était également honorée de la présence de M. Max Aebischer, président du gouverne¬

ment fribourgeois.

Conclusion :

Le comité d'organisation présidé par M.

Paul Bielmann, tous ceux qui ont œuvré à la réussite de cette manifestation qui restera certainement gravée dans les annales de la fanfare «L'Avenir» d'Avry-Rosé, ont droit à de vives félicitations. Les musiciens du Giron de Sarine-Campagne ont aussi ap¬

porté un témoignage vivant de la musique.

Les fanfares ont démontré une fois de plus leur vitalité et l'enthousiasme que procure l'amitié par la musique. Cette fête fut un véritable hymne à la joie.

Photos G. Bd-FI

Les dragons et la fanfare de Schmitten ouvre le cortège

■4 Le troupeau de la famille Limât, Rosé

(9)

c'est beau!

Garage

JO BORCARD

Matran

Télex 36143 gjb CH - Téléphone (037) 2427 71

(10)

Voilà de quoi faire une bonne

fondue A Vue du cortège et de la place

de fête y Le groupe des autorités et

des invités ▼

de la Glâne:

un grand succès

(Bd) - Fort bien organisée par la fanfare de La Joux, la vingt-quatrième fête des Mu¬

siques glânoises obtint un grand succès. Malgré le temps maus¬

sade du printemps 7k, un très nombreux public participa aux manifestations qui se dérou¬

lèrent dans une cantine abritant plus de 3000 places. Dimanche après-midi, sous un rayon de soleil bienvenu, des milliers de spectateurs ont applaudi le cor¬

tège multicolore comprenant trente-six groupes. Les chars, fleurs et costumes apportaient à ce spectacle une note parti¬

culièrement riche en folklore.

C'est dans une liesse générale que prit fin cette fête magni¬

fiquement réussie.

(Note de la rédaction: il est regrettable que le comité d'or¬

ganisation ait omis de convier

«Fribourg-lllustré» à cette ma¬

nifestation haute en couleur).

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Grand choix en 1

ère

qualité

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Gllin Mariahilf l®037 431213

(11)

Charme, harmonie et soleil ont couronné la

XVIII

e

Fête des Musiques gruériennes

(Bd) - Une fête de musique ne se conte pas. Elle se vit. Celle de la Gruyère était placée à l'enseigne d'un éclatant soleil.

Mettons toutefois en relief la lumineuse ma¬

nifestation du dimanche qui s'est déroulée avec une distinction rarement égalée. Bien que la nuit ait été relativement courte pour bon nombre de musiciens, pas un Charmey- san ne dormait encore lorsque retentit la diane. Chacun tenait à participer effective¬

ment au panorama de la XVIIIe Fête des Musiques gruériennes qui n'a lieu que tous les quatre ans. La fanfare «L'Edelweiss» de Charmey était l'organisatrice de l'édition 1974. Elle a droit à un grand coup de cha¬

peau, car c'était non seulement bien ordon¬

né mais vivant.

Tôt le matin, un nombreux public portant le bredzon et le dzaquillon assistait à la messe célébrée en plein air par M. l'abbé Jacques de Boccard, curé de la paroisse.

Dix-huit sociétés de musique du Giron de la Gruyère se sont ensuite présentées devant le jury, formé de MM. Bernard Chenaux et Albert Sottas. L'horaire minuté fut respecté scrupuleusement grâce à la discipline des exécutants. Le jury s'est déclaré enchanté du niveau artistique atteint par chaque fanfare.

Un spectacle inoubliable

Plus de 20 000 personnes massées dans les rues charmeysannes ont applaudi les cinquante-quatre groupes musicaux, folklo¬

riques et chars qui formaient le cortège emmené par la pimpante Fanfare paroissiale d'Ursy et ses charmantes majorettes. Quelle variété et quelle beauté! Tous les musiciens ont chanté l'amour, ont salué le printemps, les oiseaux et leurs trilles, la Jogne semant le long de ses berges des fleurs aux corolles chatoyantes, les sommets des montagnes environnantes avec pour fond un beau ciel bleu. Toutes les fanfares ont prouvé que l'art musical forge l'union d'un peuple, d'une région, d'un pays. Un tel spectacle a réchauffé le cœur de milliers de personnes, car la musique, c'est le sel de la vie...

Reconnaissance aux organisateurs Ce magnifique succès de la XVIIIe Fête des Musiques gruériennes fut marqué d'un repas officiel au cours duquel nous avons entendu des allocutions de MM. Bernard Muller, syndic de Charmey; Gérard Glasson, conseiller national; et André Ruffieux, ancien conseiller d'Etat de la République et canton de Genève. Précisons que cette ma¬

nifestation était également honorée de la présence de MM. Rémi Brodard, conseiller d'Etat; Robert Menoud, préfet de la Gruyère;

des syndics des communes de la vallée de la Jogne et de nombreuses autres personnalités dont la liste serait trop longue à détailler.

Cette grandiose manifestation baignée de soleil prit fin par le «Vieux Chalet» morceau d'ensemble dirigé par M. Henri Monney.

Le comité d'organisation, présidé par M.

Raymond Rime, a lui aussi droit à toute notre admiration, car cette dix-huitième fête des Musiques gruériennes fut une réussite complète.

Jeunes musiciennes, jeunes musiciens, femmes et hommes de ce pays, vous avez chanté la joie de vivre, celle de s'aimer, comme aussi la joie d'appartenir à une terre généreuse quand elle est bien travaillée.

Photos G. Bd-FI

Point final de la manifestation: le mor¬

ceau d'ensemble. ^

Les clairons annoncent la

fête A Les représentants des autori¬

tés cantonales et du districts

Il n'existe pas de mauvais mois pour faire de la publicité

dans «Fribourg-lllustré»

(12)

l'art

de bien manger

Café-Restaurant du Chevreuil Villarlod

Le Gibloux, une montagne allongée située entre Bulle, la Sarine et la Glane. Elle est non seulement une colline boisée, à une altitude de 1000 mètres, mais aussi une région ver¬

doyante où nous découvrons des prairies semées de champs cultivés, de fermes et de bos¬

quets. Très fréquentée par les hôtes en villégiature et les citadins, elle offre un panora¬

ma exceptionnel sur la cam¬

pagne fribourgeoise, le Jorat et les Alpes de la Gruyère. Sa situation est en tous points comparable à celle du Mont Pèlerin.

Dans ce paysage merveilleux et tranquille du Gibloux, où il fait bon s'offrir un bol d'air frais, en bordure de la route cantonale qui conduit le pro¬

meneur de Romont à Fribourg par Farvagny, et à Bulle par le Bry, voici le café-restaurant du Chevreuil, à Villarlod. Cette maison pittoresque du Gibloux est enfouie dans la verdure de la campagne environnante.

Exploité par ses propriétaires, M. et Mme Michel Perritaz- Monney, cet établissement abri¬

te une salle à boire simple mais accueillante, de cinquante chai¬

ses, une salle à manger spacieuse rénovée il y a quelques mois, qui comprend cent couverts pour repas de noces et banquets de sociétés. Son sol est relui¬

sant, et le plafond de bois lui donne un cachet particulier.

Ce joli estaminet campagnard dispose également d'une agréa¬

ble terrasse de trente places et d'un parcage pour quarante véhicules. La cave, elle, est

OU

?

bien garnie de vins suisses et français. Les représentants de commerce eux-mêmes se sont communiqué l'adresse.

Gisèle Perritaz, dite «Zizi», est la sympathique tenancière de ce café-restaurant à qui elle veut redonner une seconde jeunesse. Bien qu'elle soit (pres¬

que) toujours devant ses four¬

neaux, elle ne néglige en rien l'atmosphère de son établisse¬

ment, où elle accueille les clients avec un sourire séduisant. On est charmé par sa gentillesse et emballé par la finesse et la sin¬

cérité de sa cuisine qui — chacun le sait — est excellente. Sur le coup de midi, hommes d'affaires, promeneurs et touristes peu¬

vent se faire servir le menu du jour. Notons que les spécialités de la borne sont d'une saveur exquise. C'est d'ailleurs à la fois la force et la faiblesse de Gisèle. Tout cela est servi avec courtoisie et succès par Yolande une jeune fille de vingt-cinq ans.

Pour filer le parfait amour dans un coin de pays charmant, où l'on est séduit par la beauté du paysage du Gibloux, une excursion au café-restaurant du Chevreuil à Villarlod est recom¬

mandée.

(Texte et photos G. Bourque- noud)

La salle à manger, un endroit raffiné de cet estaminet.

Le café-restaurant du Che¬

vreuil de Villarlod.

T

Café-Restaurant du Chevreuil

Villarlod Tél. 037/31 11 48

Fermé le jeudi

Salle pour banquets, noces et sociétés Spécialité:

Jambon de la borne Menu du jour

^ Mme Gisèle Perritaz, tenancière.

(13)

Hôtel &t£taurant par ©anting

3RitIjemont

Bisn et bon on mange au Richemont

AU DANCING: Ambiance tous les soirs dès 22 h.

au matin

La bonne adresse pour vos vacances été comme hiver CHATEAU-D'ŒX J. Schiner Tél. 029/4 64 88

Café de LA TOUR - Restaurant AQUARIUM Tél. (038) 51 38 28 Famille Jules Rosset Le Landeron

Au cœur de la vieille ville

Le rendez-vous bien connu des antiquaires Salle des Chevaliers

Grotte de l'Aquarium

Spécialités: Raclette, fondue neuchâteloise, assiette Aquarium, côtelettes, filets de perches Sur commande: Filets mignons, entrecôtes, tournedos aux

morilles, fondue bourguignonne

Une excursion dans le

domaine hôtelier de notre pnys

Sous ie sigle «Semaine suisse de l'Arbalète», la société suisse des hôteliers a organisé au mois de juin dernier, un voyage de presse de deux jours en Suisse alémanique et sur les bords du Léman. Cette excur¬

sion avait pour but de rensei¬

gner l'opinion publique sur tous les problèmes qui pré¬

occupent actuellement l'hôtel¬

lerie suisse. A Bienne, les par¬

ticipants furent accueillis par M. Franz Dietrich, directeur de la SSH, et plusieurs de ses col¬

laborateurs. Parmi les nom¬

breuses allocutions prononcées lors de ce premier contact, nous avons retenu celle de M.

Morel; il nous présenta la Dynam-Hôtels Bienne, qui grou¬

pe dix hôteliers biennois repré¬

sentant 500 lits et 200 employés.

Les membres de cette associa¬

tion de concentration par la coopération sont très satisfaits de cette nouvelle organisation.

De cette ville, les cars nous ont conduits à Granges et Bettlach (SO) où se trouvent respective¬

ment la «Howeg» coopérative d'achat de l'hôtellerie et de la restauration suisses et l'entre¬

prise de boucherie. Au cours de l'exercice 1973-74, cette maison réalisera un chiffre d'af¬

faires de 210 millions de francs.

Elle compte plus de 7000 socié¬

taires et occupe plus de 450 collaborateurs dont quarante-

cinq conseillers de vente pour le service extérieur. Avec ses soixante-dix camions ordinaires et frigorifiques, elle approvi¬

sionne quelque dix mille hôtels, restaurants, cantines, établis¬

sements hospitaliers et homes.

Une auberge qui n'en est pas une

Une pause café à Gerzensee nous permit de visiter l'Auberge de la Croix-d'Or, qui n'a rien de particulier. Elle ne peut, à mon avis, être considérée com¬

me une auberge de campagne, telle qu'elle fut présentée lors de cette escale dans ce magni¬

fique paysage bernois où le petit lac donne une note très pittoresque et agréable à dé¬

couvrir. Pour dire vrai, il s'agit plutôt d'un palace, où très peu de participants se sont sentis à l'aise. Ce jour-là, certains lo¬

caux de cet établissement n'ont pas donné la meilleure image touristique de cette région pourtant très belle.

Le Haut-Pays vert...

. . . accueille ses hôtes dans un paysage alpin aussi enchan¬

teur que varié. Gstaad possède des équipements touristiques enviables. Cette station d'été et d'hiver, de réputation inter¬

nationale, dispose de plus de 1000 lits dans dix-sept hôtels, 3500 dans les maisons et appar¬

tements de vacances, et de 300 dans les instituts. Elle donne l'exemple de la complémen¬

tarité de l'agriculture et du tourisme. Un bel esprit de collaboration permet une saine coopération. Pour preuve, la buanderie centrale de Gstaad, qui traite environ trois tonnes de linge par jour provenant de la coopérative réunissant treize

Hôtel-Restaurant

Un aperçu de notre carte:

Filets de perches Filet de bœuf Voronoff Tournedos au poivre à la fine- Champagne avec gratin Dauphinois Chateaubriand à la Périgourdine Rognon de veau flambé, etc.

Menu du jour

Salles pour banquets et sociétés Bar-Dancing

Chambres tout coufort

Hôtel de la Menu du jour JAMBON A L'OS Entrecôtes aux morilles Fondue moitié-moitié Salle pour sociétés et banquets CHAMBRES CONFORT Sa bonne cave Famille

M. Pythoud-Sciboz Tél. 029 8 51 [42

des Bains Lac-IMoïr Fam. Neuhaus

Tél. 037/32 11 04

Croix Fédérale

1699 LE CRET / Fr Rte Bulle-Oron

§ôte(=ftcstiuirnut

|||pj bu ®erf

1470 Estavayer-le-Lac

Tél. 037 63 10 07 Fondée en 1562 Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril

Poissons du Lac Chambres confortables Famille Michel

Restaurant GRUYERIEN Bulle

Fam. A. Santarossa-Vallélian Tél. 029 2 75 75

Menu du jour et assiettes Spécialités:

Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte

Toute l'année:

Filets de perches

Dimanche 8 septemure

Grand menu de bénichon

Spécialités de flambés

(14)

Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont Tél. 037/52 23 41

Famille Dorthe-Ecoffey Restauration soignée Dimanche

8 septembre 1974 Grande Bénîchon Gigot d'agneau et spécialités de la borne Framboises fraîches

le Caste!

Restaurant-Rôtisserie-Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyère) Cuisine française

Spécialités à la carte et de saison Au café service sur assiette Site idéal pour vacances F. Freiburghaus, chef de cuisine Téléphone 029 2J2 31

P

HOTEL DU LION D'OR Relais routier

ST-MARTIN-ORON Michel Schrago Balocchi

Tél. 021 937198

SPECIALITES

Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés

2 jeux de quilles automatiques

Dancing:

Tous les soirs,

orcnestre-attractions-danse Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles fr. 12.-

service compris Scampis à l'Indienne fr. 14.-

service compris et toute une gamme d'autres mets.

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CoRSERE

S ic est dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...

C'est dans la cadre ancien et ro¬

mantique de ce vieux moulin de¬

venu

Hôtel-Rôtisserie que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable poursavourer l'excellence de notre cuisine.

HOTEL rustique, 20 lits, eau courante, douche, bain ROTISSERIE, avec ses spécialités au feu de bois

SALLE DE BANQUET, dans un cadre unique, 120-130 places BAR-CARNOTZET, avec sa cave voûtée, et son service sur assiettes

RELAIS DU VIEUX MOULIN 1751 Corserey-près-Fribourg Tél. 30 14 44

établissements hôteliers avec 900 lits et 1100 places assises.

Cette entreprise occupe vingt- deux employés.

Quant au restaurant Egli que l'on atteint par téléphérique uniquement, je ne suis pas le seul à avoir considéré cet établissement comme une véri¬

table auberge de montagne, où le bois accorde un accueil très chaud.

Sur les bords du Léman De ce pays blotti dans la verdure, nous avons gagné les bords du Léman pour visiter la nouvelle maison des congrès et du chantier de construction du Casino. Situé au centre de la ville, le Casino-Kursaal de Mon¬

treux sera en 1975 une nouvelle attraction par sa forme et sa conception particulière. Il n'est nul besoin de présenter cette cité déjà fort connue dans le monde. Nous préciserons sim¬

plement que 80 pour cent de la population montreusienne est occupée dans le tourisme.

L'Ecole hôtelière de Lausanne Par bateau, nous sommes

arrivés à Lausanne où nous eûmes le plaisir de connaître d'autres problèmes hôteliers tels que la formation et le per¬

fectionnement du personnel.

La Société suisse des hôteliers a, au cours de ces dernières années, réalisé une vaste con¬

ception de préparation à tous les degrés de la hiérarchie pro¬

fessionnelle. Une nouvelle école hôtelière est en construction au Chalet-à-Gobet. Son coût est d'environ 40 millions de francs. Elle ouvrira ses portes au mois de septembre 1975.

C'est par un repas préparé et servi par les élèves de la plus ancienne école hôtelière du monde que prit fin ce voyage d'information sur l'avenir de l'hôtellerie suisse.

(G. Bd) La nouvelle école hôtelière de la Société suisse des Hôteliers, actuellement en construction au Chalet-à- Gobet, accueillera, en au¬

tomne 1975, plus de 400 étu¬

diants et étudiantes du mon¬

de entier. (Photo SSH) ▼

CAFE-RESTAURANT AUX 4»

TROIS TREFLES «f»

P. Vallelian - Stucki

Rue de Vevey BULLE Tél. 029/2 7278 RESTAURANT RENOMMÉ POUR SON SERVICE SUR ASSIETTE ET SES SPÉCIALITÉS A LA CARTE (accessible à toutes les bourses) Dimanche 8 septembre 1974 Menu traditionnel de Bénichon

Auberge de 6armiswil près de Guin Tél. 037 43 11 23 Menu, carte, spécialités Terrasse d'été

Jeux d'enfants

Jeux de quilles Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser

HOTEL RESTAURANT ÏOTRÏKts-

mm

Salles pour banquets et sociétés

Spécialités maison LA FONDUE CHINOISE Fam. R. Dévaud Tél. 223219

Rue de Lausanne 25

1700 Fribourg

(15)

E

Spécialités à la carte En saison:

Chasse

Cuisses de grenouilles Ph. Michel 021 9380 75 Auberge Restaurant 1699 Ecoteaux

L'hôtellerie suisse face à ses problèmes

La structure de l'hôtellerie suisse est artisanale. Cinq pour cent des hôtels suisses ont plus de cent lits, tandis que 82,5 pour cent en ont moins de cinquante. Les rénovations d'hô¬

tel exigent de sérieux moyens financiers. Trois milliards de francs ont été investis depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Mais le confort s'est considé¬

rablement amélioré; 68 pour cent des chambres d'hôtel des grandes villes, 40 pour cent de celles des régions de montagne, 39 pour cent de celles de la zone des lacs et seulement 28 pour cent des chambres des autres régions ont bain - douche- WC. Au début de 1974, l'hôtel¬

lerie suisse disposait de 300 pis¬

cines couvertes ou de plein air, qui permettent d'allonger no¬

tablement la saison. Elle compte 280 000 lits répartis dans 8000 hôtels, soit une moyenne de 34 lits par entreprise.

La demande est stagnante L'année 1973 a été marquée par une régression de 1,3 pour cent de la fréquentation, qui n'atteignit plus que 34,7 mil¬

lions de nuitées. L'accélération du rythme des voyages provo¬

que une diminution de la durée de séjour. En revanche, la demande d'hébergement com¬

plémentaire augmente. Les res¬

trictions imposées aux investis¬

sements des étrangers en Suisse, l'interdiction de construire et des mesures de planification ont freiné la construction des rési¬

dences secondaires. Les taux les plus élevés sont obtenus par l'hôtellerie de l'Engadine (56%), celle des grandes villes (57%), la région du Léman (51 %), le Jura (28%), la Suisse nord-ouest (32%) et la Suisse orientale (34%). Les nuitées de l'hôtel¬

lerie suisse se sont réparties comme suit:

■— 37% dans les régions de montagne

— 23% dans les régions de lac

— 19% dans les grandes villes

— 21 % dans les autres régions.

L'hôtel suisse est-il une mine d'or?

Beaucoup de gens le pensent.

Ont-ils tort ou raison? Selon un calcul fait par la SSH, les hôtes payants ne dorment que 292 jours par an dans les lits des hôtels des villes et seulement 121 jours dans ceux des hôtels saisonniers. Chaque lit reste donc vide pendant 74 ou 154 jours par an, ce qui représente des pertes sèches de chiffres d'affaires. La rentabilité de bon nombre d'hôtels est souvent mise en question. On ne peut donc la considérer comme une mine d'or.

Pénurie de personnel et rationalisation

Le problème très grave qui affecte l'hôtellerie suisse est celui du personnel. La diminu¬

tion du nombre des travailleurs étrangers dans notre pays est la cause principale de cette pénu¬

rie. L'industrie hôtelière suisse

aurait besoin de 30 000 colla¬

borateurs de plus pour assurer son avenir et, par là, réserver un accueil plus chaleureux à tous les hôtes. Dans le domaine du personnel, la situation de¬

vient catastrophique. C'est pourquoi, la SSH a concentré à temps son activité sur l'épuise¬

ment du marché suisse du tra¬

vail, le recrutement et la for¬

mation de jeunes employés d'hôtels. En 1973, elle a consa¬

cré plus de trois millions de francs à cette formation.

Des expériences ont apporté la preuve que les hôtes sont beaucoup plus qu'on ne le croit généralement accessibles aux idées nouvelles et au progrès.

L'étude SCOPE précise que 55% des entreprises hôtelières suisses utilisent des produits surgelés, 40% ont normalisé leur offre et servent des mets sur assiette, 30% utilisent des automates pour le nettoyage des souliers. Le degré de ratio¬

nalisation est donc de plus en plus élevé.

La coopération est-elle un avantage pour l'hôtellerie?

La coopération améliore la capacité d'exploitation par l'abaissement des coûts et favo¬

rise largement sa position sur les divers marchés, avec des conditions plus favorables par les achats en commun. Prenons comme exemple de collabora¬

tion qui s'avère de plus en plus efficace et nécessaire dans l'hô¬

tellerie suisse: Dynam-Hôtels Bienne, la buanderie centrale de Gstaad, l'Ambassador Service Hôtels de Berne, Prohotel SA Zurich, la société coopérative des Diablerets.

Et sur le plan international La Suisse est connue comme un pays fortement touristique.

Sur le plan international, son hôtellerie représente un inté¬

ressant apport de devises. La balance touristique suisse a triplé de 1958 à 1972 et a atteint 2,55 milliards de francs.

Restons malgré tout optimistes, car la jeunesse de notre pays croit en l'avenir de l'hôtellerie suisse. C'est déjà un bon point.

LA GRILLADE DE PORC AUX POIVRONS Préparation, 15 minutes

Proportions pour 4 personnes Cuisson, 25 minutes

4 grillades de porc 1 livre de poivrons rouges et verts

2 cuillerées à soupe d'huile d'olive

Sel, poivre.

1 cocotte.

Excellente et facile à réaliser Détaillez la grillade de porc en bâtonnets. Mettez l'huile à chauffer dans une cocotte et faites-y revenir la viande. Après avoir équeuté les poivrons, ou¬

vrez-les, enlevez les pépins, et détaillez les poivrons en lanières.

Vous ajoutez ces lanières à la viande, salez, poivrez, remuez et couvrez. Laissez cuire à feu moyen pendant 25 minutes.

Pour servir, disposez l'ap¬

pareil au centre d'une couronne de riz au naturel.

Restaurant Snack Self-Service

Famille J.C. Ballaman 037 6321 36

AU SAFARI 1468 CHEYRES / FR

Relais gastronomique dans son cadre naturel au bord du lac de Neuchâtel.

|~p] Grand parking

Places de port réservées aux clients

Auberge

de la Croix-Blanche Téléphone 037 3311 53

m

1711 TREYVAUX Restauration soignée

Locaux agréables et idéals pour banquets, noces, sociétés et fêtes de familles Chambres confortables Jeux de quilles

H. Stöckli-Jendly, chef de cuisine

4 y

Efl

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M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79

Hôtel-Restaurant Scotch-Bar - Dancing Restaurant français

Cuisine soignée A la carte et sur assiette Spécialités de la chasse Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort

Hôtel de la Grappe Cheyres

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H. Monney-Rapo Tél. 037/63 11 66

Spécialités:

Filets de perches Jambon à l'os et chaque jour la CHARBONNADE Salle pour sociétés et banquets

je (ffi ittftel VAULRUZ

PENSION Restauraton soignée Chambres confort Cadre magnifique Séjours toutes durées

Fam. BERNARD FIVAT

Chef de cuisine

Téléphone 029 2 59 40

(16)

Flashes de In Gruyère el de la Veveyse

Fiaugères:

Noces d'or

Deux agriculteurs de Fiaugères, M. Fran¬

çois Jaccoud, 76 ans, et sa femme née Alphonsine Devaud, 80 ans, ont fêté dans l'intimité de leur famille, le cinquantième anniversaire de leur mariage. Les jubilaires étaient entourés de leurs trois enfants et deux petits-enfants. Après avoir assisté à une messe à la collégiale de Romont, ils se retrouvèrent à l'Hôtel de la Gare de Siviriez où un repas permit à la famille d'adresser sa reconnaissance à M. et Mme Jaccoud.

A notre tour, nous félicitons les heureux jubilaires et nous leur adressons tous nos vœux de santé et bonheur.

Photo G. Bd-FI

Vaulruz:

Un bel anniversaire

Entourée de ses quatre enfants et de ses sept petits-enfants, Mme Eugénie Bour- quenoud-Bussard de Vaulruz a fêté son quatre-vingtième anniversaire. Pour vivre cette belle journée de reconnaissance que lui offrait sa famille, la jubilaire était accom¬

pagnée de son mari, M. Jules Bourquenoud, âgé de septante-sept ans. Au cours d'un excellent repas servi au Cercle d'Agriculture de Châtel-St-Denis, ce couple eut la joie d'être complimenté par ses petits-enfants et de recevoir des cadeaux par ses enfants.

Paysanne dans l'âme, Mme Eugénie Bour¬

quenoud est encore très alerte. Elle jouit également d'une très bonne santé.

Aux vœux de bonheur exprimés par tous les membres de sa famille, Fribourg-lllustré adresse à la jubilaire ses plus vives félicita¬

tions.

Photo FI

La Rougève

Un bel anniversaire

Il y a quelques jours, Mme Vve Constance Rouiller, née Girard, domiciliée à La Rou¬

gève, a fêté ses 90 ans. Cette bonne aïeule a vu le jour à Lieffrens, le 7 juin 1884.

Mme Rouiller a eu huit enfants dont cinq encore vivants entourent leur maman sur notre photo. A l'occasion de ce bel anni¬

versaire, la famille était au grand complet:

en plus des enfants, Mme Rouiller a vingt- trois petits-enfants et trente-cinq arrière- petits-enfants. Les autorités religieuses et civiles de Semsales sont venues présenter leurs félicitations à la nonagénaire et lui ont offert des cadeaux. Mme Rouiller passe une vieillesse paisible à La Rougève au foyer de sa fille, Mme Cécile Maillard-Rouiller, où elle est choyée et vénérée. Nos félicitations!

Bulle:

Le Sporting Club, section natation, a fêté ses 10 ans d'existence

(Bd) - Pour marquer ses dix ans d'exis¬

tence, le Sporting Club de Bulle, section natation, a organisé un «Grand Schow nautique» à la piscine de Charmey. Les spectateurs très nombreux eurent la joie d'assister à une sympathique compétition

qui connut un joli succès. Ils ont pu se rendre compte de l'ardeur avec laquelle la jeunesse de notre canton s'adonne à la natation, en particulier aux disciplines telles que la brasse, le crawl, le dos et le dauphin. Aux sons d'une musique entraînante, quelques jeunes filles ont fait une démonstration très chaleureuse de la natation artistique. La championne du monde invitée à cette mani¬

festation fut également très remarquée. Un défilé de mode mit un point final à cette soirée empreinte d'un bel esprit sportif.

Photo Bd-FI

(17)

Flashes de la Gruyère

Une œuvre d'art exceptionnelle :

Le plan cavalier de

Gruyères

■IV

ÜB ' - Le plan en perspective cava¬

lière de la ville et du château de Gruyères est dû à M. Robert Guckenberger. Ce graphiste genevois avait réalisé aupara¬

vant un plan semblable pour la ville de Genève. Son choix s'est porté ensuite sur la cité des comtes de Gruyères, pour le pittoresque qu'elle offre de par sa situation, sa structure, qui en fait une cité type de caractère médiéval.

La perspective cavalière sup¬

pose que l'oeil se trouve à une distance infinie du tableau pers¬

pectif. Ainsi obtient-on un relevé idéal, qui va au-delà de la logique, et qui permet de saisir les aspects divers de la ville-sujet. Ainsi peut-on ima¬

giner que l'observateur a pris place dans un hélicoptère (qui, dans le cas précis, longerait la cité dans la direction nord-est- nord).

C'est ainsi qu'est apparue la ville de Gruyères dans une perspective nouvelle qui tient, un peu, de la vue aérienne. Le moutonnement des toits (très caractéristique) apparaît remar¬

quablement. La précision du trait permet une densité qui s'observe à différentes échelles.

A la vérité, l'auteur s'est astreint à un labeur de plu¬

sieurs mois, amassant d'abord des centaines de photos, cro¬

quant tous les bâtiments, étayant ses travaux de docu¬

ments tirés de l'imagerie an¬

cienne. Ici, le Musée Gruérien apporta une contribution ap¬

préciée.

L'artiste a travaillé d'abord à grande échelle, et ses dessins successifs occupaient la paroi entière d'une chambre. Il fallut, en sus, des recoupements nom¬

breux sur le terrain, et la véri¬

fication qu'apportait le cadastre.

Le dessin, ici, offre une préci¬

sion qui surpasse le document photographique. La ville com¬

tale nous est ainsi restituée, telle que les siècles l'ont for¬

mée. Seuls n'ont pas été retenus quelques édicules qui, avec les années, disparaîtront (du moins on le souhaite), pour restituer à l'ensemble sa pureté.

Le parti observé par l'auteur (il fallait choisir!), l'angle de vision, ne permettait pas de dessiner la face sud de ce que l'on peut appeler le «Rang du Belluard», où se trouve notam¬

ment la maison dite de Chala- mala (1539). Qu'à celà ne tien¬

ne! Cette rangée d'immeubles parmi les plus attachants a été reproduite, en cartouche, au sommet droit du plan. Ainsi l'un des aspects attachants de la ville de Gruyères se trouve intégré à l'imagerie qui nous est proposée, et qui fut définie comme un site d'importance

nationale par la Ligue du patri¬

moine.

Le château, berceau d'une dynastie qui dura du Xlle au XVIe siècle, apparaît comme l'accent suprême d'une réussite que l'on doit à la nature, d'abord, à la famille comtale, à celles des Bovy et des Balland, puis à l'Etat de Fribourg qui en fit l'acquisition en 1938.

Le Musée Gruérien, qui est le musée et la demeure de toute la Gruyère, a décidé, par le Conseil communal de Bulle, qui en détient l'administration, de prendre en charge l'édition de ce plan. Depuis Martini qui, au début du XVIIe siècle, grava les planches d'un «Fribourg»

demeuré mémorable, aucun plan de cette nature n'a vu le jour dans nos contrées. Raison pour se réjouir de cette initia¬

tive! Raison aussi de contribuer par là-même à l'érection du nouveau Musée Gruérien.

Le Sentier:

Noces de rubis

Une magnifique fête de fa¬

mille et de reconnaissance a réuni les neuf enfants et vingt- sept petits-enfants de M. et Mme Jules Pittet-Conus, à l'oc¬

casion de leurs quarante ans de mariage. Cette fête se déroula dans une atmosphère très agréable pour les jubilaires qui ont été complimentés par leurs enfants et petits-enfants.

Fribourq-lllustré adresse à M.

et Mme Pittet, ses plus vives

félicitations et ses vœux de

bonheur et santé.

(18)

Connaissez- vous

(Bd) - Les automobilistes qui empruntent régulièrement la route cantonale conduisant de Fribourg à Romont connaissent déjà le Garage Central de Far- vagny. Certes, nombre de conducteurs ne l'ont jamais remarqué, parce qu'il se trouve un peu en retrait de la chaus¬

sée, à proximité de l'église pa¬

roissiale. En compagnie de M. et Mme Laurent Liard, un couple très sympathique, nous avons visité cette entre¬

prise connue loin à la ronde pour son travail sérieux et de qualité.

Un équipement moderne et efficace

Le Garage Central de Farva- gny abrite deux ateliers im¬

portants, un magasin de pièces détachées, un local de lavage de voitures et une station d'essence pour les clients.

L'atelier de réparation, avec ses quatre places de travail, comprend un centre de diag¬

nostic moteur, le réglage de l'allumage et de la carburation, le banc d'essai des freins, un appareil pour le réglage des phares et une installation de géométrie optique.

L'atelier «Agrégat» contient le banc d'essai électrique, avec dynamo, alternateur et démar¬

reur, la rectifieuse des disques de freins la planeuse de culasse, un tour, une perceuse, une presse d'atelier, la rectifieuse des soupapes et sièges de sou¬

papes, une équilibreuse de roues et une machine destinée au dé¬

montage des pneus. Une pré¬

cision s'impose: toute pièce, dès l'instant qu'elle est détachée du véhicule, est traitée et remise en état dans l'atelier

«Agrégat». Le magasin des pièces détachées comprend plus de 1500 positions. Un tel stock de matériel permet à cette entreprise d'exécuter des répa¬

rations sur tous véhicules Audi et NSU. Signalons d'autre part que cet atelier est à même de réparer toutes marques de vé¬

hicules.

Ce garage dispose également d'un local de lavage avec pres¬

sion d'eau, une installation pu¬

blique pour le lavage des car¬

rosseries, un aspirateur pour le nettoyage intérieur des auto¬

mobiles et une colonne d'essen¬

ce pour les clients.

De l'automobile au bateau M. Liard s'occupe non seule¬

ment d'automobiles, mais en¬

core de moteurs de bateaux qu'il vend et répare lui-même.

Il est le seul représentant pour le canton de Fribourg des mo¬

teurs de la marque «Envirude».

Il dispose également de toutes

les pièces de rechange pour ces

moteurs.

(19)

le

Garage Central de Farvagny?

Qui est M. Laurent Liard?

Originaire d'Avry-devant- Pont où il fit toutes ses classes primaires, M. Laurent Liard a fréquenté pendant trois ans l'école secondaire de Bulle, où il obtint son certificat d'études commerciales. S'intéressant de¬

puis tout petit à la mécanique, il fit un apprentissage de quatre ans au Technicum de Fribourg, où il obtint son certificat fédéral de mécanicien-électricien. Après avoir travaillé dans une entre¬

prise du chef-lieu fribourgeois, il décida d'exploiter un garage à son compte. Au mois de juin 1964, il s'installa à Farvagny, où il transforma la boulangerie Marcel Brique en ateliers de réparation. Cinq ans plus tard, ceux-ci étaient devenus trop exigüs pour faire du bon travail.

Il devint alors propriétaire de l'ancienne fabrique d'eau ga¬

zeuse «Giblana», qu'il trans¬

forma en garage. C'est dans cet immeuble que se trouve actuel¬

lement son entreprise.

Une belle carrière professionnelle

L'activité de M. Laurent Liard ne se limite pas à l'exploitation de son garage. Il a passé en 1967 l'examen de fin d'appren¬

tissage de mécanicien sur auto¬

mobiles, profession qui se com¬

plète par celle de mécanicien- électricien. En 1970, à Lausanne, il obtint la maîtrise fédérale de mécanicien en automobiles. De¬

puis trois ans, il est aussi expert des examens de fin d'apprentis¬

sage dans cette branche pro¬

fessionnelle, donne des cours de préparation aux futurs candi¬

dats à la maîtrise fédérale et à l'école professionnelle de Fri¬

bourg.

Un seul objectif

Sans vouloir négliger la vente des automobiles de marques Audi et NSU, M. Laurent Liard s'attache particulièrement à une réparation consciencieuse de tous les véhicules qui lui sont confiés. Dans son entreprise, qui occupe un employé qualifié et un apprenti, il veille à ce que le travail soit irréprochable.

Prenons comme exemple les voitures d'occasion qui sont contrôlées et vendues avec une garantie de cent pour cent. Ce qui compte avant tout pour ce garagiste de Farvagny, c'est la confiance réciproque. Homme compétent à tous points de vue, son objectif principal est de donner satisfaction à sa clien¬

tèle.

Les automobilistes qui ne le connaissent pas encore ne re¬

gretteront pas leur visite à M. Laurent Liard, qui accueille très chaleureusement chaque client.

Photos G. Bd-FI

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