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i. les utilisateurs des bassins de natation et les activités pratiquées

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs

2 e Partie : Un état des lieUx des PratiqUes

et des UtilisateUrs des éqUiPements de natation

Cette deuxième partie vise à mesurer et analyser les caractéristiques de la pratique de natation sur l’ensemble du territoire national autour de quatre axes :

• les utilisateurs et activités identifiés dans le cadre du RES ;

• les pratiques dans les clubs de la FFN et la compétition ;

• la pratique chez les scolaires ;

• l’accès aux personnes handicapées.

i. les utilisateurs des bassins de natation et les activités pratiquées

L’analyse porte sur les types d’utilisateur21 et les activités pratiquées en 2008 dans les bassins de natation22. Les informations disponibles dans le RES permettent de croiser les utilisateurs recensés et les pratiques déclarées avec les différents types de bassin et de piscine.

les utilisateurs

les utilisateurs des bassins de natation

Utilisateurs en msurfaces utilisées2 en % nb Bassins utilisésen % m2/bassin

Individuels/familles 1 486 239 92,2 5 764 90,9 258

Scolaires/universités 1 100 849 68,3 4 080 64,3 270

Clubs sportifs 962 697 59,7 3 366 53,1 286

Autres (clubs non affiliés, comités d’entreprise, bébés nageurs, clubs de seniors, etc.) 890 115 55,2 3 333 52,6 267

N.D 26 422 1,6 83 1,3 318

Total de référence 1 611 561 6 342 254

source : MSS/DS-B3/RES-2008

21. Quatre types d’utilisateur sont identifiés dans le cadre du RES : les individuels/familles, les scolaires/universités, les clubs sportifs/comités/ligues/fédérations et les autres associations et groupes divers (centre de vacances, associations non sportives, comités d’entreprises).

22. D’autres sources d’informations sont mobilisées dans la 3e partie consacrée à l’analyse territoriale de l’offre et de la demande de natation. Les résultats de l’enquête menée en 2003 sur la pratique des activités physiques et sportives en France serviront notamment de base pour confronter l’offre de bassins et les caractéristiques sociodémographiques des usagers théoriques de ces mêmes bassins.

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les individuels/familles

que l’on raisonne en surface ou en nombre de bassins, les premiers utilisateurs des équipements de natation sont les individuels/familles. Ainsi, 91% des bassins (et 92% des surfaces) sont utilisés pour une pratique autonome, c’est-à-dire hors des clubs, associations ou autres groupes. Ce résultat est cohérent avec les résultats de l’enquête menée en 200323 par le ministère chargé des sports, le ministère de la Culture et l’INSEE. En effet, d’après cette enquête 95% des personnes qui pratiquent la natation le font de façon autonome, à savoir en dehors d’un cadre institutionnel.

Par ailleurs, on note que les individuels privilégient les bassins découverts. La dimension estivale et touristique de la pratique individuelle mérite d’être soulignée. Leur prédominance dans les bassins ludiques valide une pratique plutôt récréative, de détente, de loisir, en famille par exemple. L’essor des piscines « sport et loisir » identifié précédemment devrait combler ces attentes. Ce public se distingue également par sa sur-fréquentation de piscines privées.

La part de ces utilisateurs est plus importante dans les départements de la moitié sud de la France que dans le nord, notamment dans les départements ruraux et touristiques du sud de la France. Les piscines publiques ou privées découvertes constituent dans ces territoires non littoraux, un lieu estival de détente et de sorties en famille ou entre amis.

les scolaires

l’offre de bassins est utilisée pour 2/3 par les scolaires.

Le profil des bassins privilégiés pour les scolaires diffère de celui de la pratique individuelle. La saisonnalité est évidemment inversée et les bassins couverts sont privilégiés. Les bassins d’apprentissage et les bassins sportifs sont les plus fréquentés. On note également une préférence pour les bassins publics. toutefois, il faut noter que la pratique dans une piscine privée adaptée (bassin sportif couvert) n’est pas rare. Ce résultat est intéressant car il souligne :

• le rôle que peuvent jouer ces établissements privés (principalement les établissements privés commerciaux) pour pallier les manques éventuels de bassins publics pour la pratique scolaire ;

• l’intérêt de ce public pour les piscines privées (notamment à des heures et des périodes creuses pour la pratique individuelle).

Les scolaires occupent une place relativement plus importante parmi les utilisateurs des départements du Nord et du Nord-Ouest. La corrélation avec un profil de population plutôt jeune est peut être à établir. Inversement, des départements connus pour leur forte proportion de retraités dans la population présentent une part relativement plus faible de scolaires (départements des Pyrénées, PACA, Corse).

Les résultats obtenus dans les départements ruraux (Cantal, Aveyron, Ardèche, Drôme, Isère, Alpes-de-Haute-Provence, ceux du Limousin...), à savoir la place prépondérante des scolaires dans des territoires pourtant vieillissant, peuvent s’expliquer par la rareté de la pratique en clubs et autres associations. Ainsi, les scolaires sont identifiés comme la deuxième catégorie d’utilisateurs des équipements de natation de ces départements ruraux, non pas en raison d’un nombre élevé de scolaires, mais parce que les bassins sont peu utilisés par des clubs ou autres groupes.

23. « La pratique des activités physiques et sportives en France » - 2003.

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs les clubs et autres groupes

Plus de la moitié de l’offre de bassins est utilisée par des clubs (clubs sportifs, comités, ligues et fédérations) et autres associations et groupes divers (centres de vacances, bébés nageurs, cours collectifs d’aquagym, associations non sportives [exemple : clubs du 3e âge], comités d’entreprises, etc.).

Il est intéressant d’analyser ces deux types d’utilisateurs (« clubs » et « autres associations et groupes divers ») en parallèle. En effet, les différences constatées dans le choix des bassins révèlent des pratiques distinctes.

Les clubs sportifs privilégient plutôt les bassins publics alors que les associations et autres groupes sont plus présents dans les bassins privés.

les clubs sportifs apparaissent comme les premiers utilisateurs (devant les scolaires et les individuels) des bassins sportifs couverts ; les associations et autres ne semblent pas avoir de préférence notable en la matière.

Les clubs encadrent une pratique sportive de la natation, non estivale ou concomitante avec la période scolaire. A contrario, les « autres associations et groupes divers » investissent les bassins privés et sont présents dans tous les types de bassins publics (couverts, découverts, apprentissage, ludiques, sportifs). Ce résultat souligne la diversité des activités proposées par ces structures et leur présence tout au long de l’année (activités estivales de détente, remise en forme, bébés nageurs ou aquagym en période scolaire, etc.).

La pratique en club est plus forte dans les départements du Nord et de l’Est de la France et en Ile-de-France, qui abritent une part supérieure à la moyenne nationale de piscines de grandes dimensions, de bassins de 50 mètres et de bassins sportifs de 25 mètres couverts (équipement privilégié par les clubs).

Dans le reste du pays, certains départements se distinguent par un poids élevé des clubs sportifs dans la fréquentation des bassins : l’Hérault, les Alpes-Maritimes, le Rhône, la Haute-Savoie, la Charente, l’Indre, la Manche. En revanche, tous les départements du littoral atlantique, l’ensemble des départements ruraux de la moitié sud de la France, l’Auvergne, la Bourgogne et la Franche-Comté, présentent une part relativement faible de clubs sportifs identifiés comme utilisateurs de bassins.

Ces éléments marquent la corrélation entre la pratique en club et la part de jeunes dans la population :

• un effet « ville » : il y a une part plus grande de pratiquants en clubs dans les territoires denses ;

• un effet « négatif » de la proximité de la mer sur la pratique en club (probable concurrence d’autres activités nautiques).

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les activités pratiquées

24

Le RES identifie les activités pratiquées dans les bassins sans toutefois préciser leur durée d'utilisation. Une analyse de ces activités au regard des bassins et des surfaces a été réalisée.

nombre d’activités pratiquées par piscine

source : MSS/DS-B3/RES-2008 24. Activités déclarées aux enquêteurs par les propriétaires d’équipements.

© Jupiter Images

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs activités pratiquées dans les bassins de natation

surface utilisée Bassins utilisés

m2/ bassin

activités en m2 en % en nb. en %

Loisirs 1 336 968 83,0 5 276 83,2 254

Natation course sportive 899 694 55,8 2597 40,9 346

Aquagym 325 641 20,2 1473 23,2 221

Plongée 207 365 12,9 524 8,3 396

Natation synchronisée 202 842 12,6 508 8,0 399

Water-Polo 191 251 11,9 469 7,4 408

Plongeon 69 109 4,3 210 3,3 329

Nage avec palmes 44 840 2,8 121 1,9 371

Canoë Kayak 37 194 2,3 96 1,5 387

total de référence 1 611 561 6342 254

source : MSS/DS-B3/RES-2008

Que ce soit en nombre de bassins ou en surface utilisée, les loisirs (baignade, jeux, etc.) constituent une activité pratiquée dans la plupart des piscines (83% des bassins sont utilisés à ces fins). Ce résultat est directement corrélé à l’importance de la pratique individuelle. La natation course sportive est identifiée dans 40,9% des bassins, l’aquagym dans 23,2% des bassins, la plongée dans 8,3% des bassins.

Un bassin accueille, en moyenne, 1,9 activité variant de 3 (pour les bassins sportifs couverts) à 1,5 (bassins d’appren- tissage). On compte, par ailleurs, 2,9 activités identifiées dans le RES par piscine.

les activités de loisirs et d’aquagym privilégient, plus que les autres activités, les bassins ludiques et les bassins d’apprentissage. la pratique de ces activités de loisirs dans les bassins sportifs n’est pas pour autant négligeable. elle est moins « exigeante » quant à la fonctionnalité des équipements.

La « natation course sportive » est logiquement très présente dans les bassins sportifs de 50 m et 25 m.

La pratique de la natation synchronisée, du water-polo et du plongeon est relevée deux fois plus que les autres disciplines dans des bassins de 50 mètres. Enfin, si le plongeon privilégie évidemment les fosses à plongeon (et les bassins de 25 mètres), la plongée offre plus de souplesse et se pratique dans des bassins

non systématiquement spécifiques. © Ju

piter Images

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ii. la pratique en club : zoom sur les licenciés de la FFn et la compétition (sur la base des données fournies par la FFn)

Pour la saison 2006/2007, on dénombre 1 265 clubs affiliés à la FFN, regroupant plus de 257 000 licenciés25. La taille moyenne de ces clubs est de 203 licenciés, variant de 3 à 1 725 licenciés. La localisation (à la commune) des clubs26 et des licenciés, leur date de naissance et les activités pratiquées (natation, natation synchronisée, aquaforme, water-polo, eau-libre, éveil, plongeon) permettent un certain nombre d’analyses statistiques.

Caractéristiques générales et géographie des clubs et des licenciés

Les clubs de la FFN sont présents dans tous les départements de métropole et d’Outre-mer. Leur répartition sur le territoire national est corrélée à la population. On note une plus forte concentration des clubs dans l’Ile-de-France, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, la Haute-Garonne.

s’il existe un effet densité assez intuitif, il convient de souligner l’importance des disparités territoriales selon le nombre de licenciés rapporté à la population (que nous désignons par taux de licence).

La part des licenciés dans la population varie de 0,05% (ou 5 licenciés pour 10 000 habitants) à 0,8% (80 licenciés pour 10 000 habitants), soit un écart de 1 à 16. En raisonnant en quartile, il apparaît que le quart des départements où les taux de licences sont les plus faibles compte trois fois moins de licenciés dans leur population que les départements où ce taux est le plus élevé.

Les régions où la part de licenciés dans la population est faible sont le Nord-Pas-de-Calais, la Bretagne, l’Aquitaine, le Languedoc-Roussillon, la Franche-Comté, la Lorraine.

Une majorité des départements présentant un fort taux de licences sont des départements ruraux (les départements d’Auvergne, la Creuse, l’Aveyron, le Lot, les Hautes- Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Deux-Sèvres et les Ardennes). Ce résultat pourrait s’expliquer par la diversité de clubs sportifs (proposant d’autres activités) en milieu urbain (ou dense) qui favorise un éparpillement des licenciés entre les différentes disciplines. Inversement, dans les espaces ruraux l’offre est plus limitée, la part de licenciés de la FFN dans la population est proportionnellement plus grande.

La taille des clubs (nombre de licenciés par club) est également variable, avec notamment une corrélation positive entre le nombre d’activités proposées dans le club et le nombre de licenciés.

25. Le nombre de licenciés diffère du nombre d’adhérents, non disponible au moment de cette étude.

26. Aucune information sur la saisonnalité de l’activité des clubs (estivaux ou annuels) n’est disponible au moment de la réalisation de l’étude, néanmoins, ces informations n’ont pas d’incidence notable sur les analyses présentées.

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs Part des licenciés dans la population

% licenciés dans pop.

Guadeloupe 0,45

Martinique 0,43

Guyane 0,39

Réunion 0,65

France 0,41

source : FFN - saison 2006/2007

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la polyvalence des clubs dans les activités qu’ils proposent est donc un facteur déterminant du nombre de licenciés accueillis. En termes d’équipements et de fonctionnalité des équipements, ce facteur est une donnée prépondérante pour les maîtres d’ouvrage dans la réflexion pour la définition d’un nouveau programme.

D’autres hypothèses ont été testées sans qu’il soit établi de corrélation entre le nombre d’activités proposées par les clubs et :

• l’offre de bassins (surfaces de bassins par licencié ou par habitant, nombre de piscines par club) ;

• la densité des territoires ou encore le nombre de clubs dans le département (pas d’effet urbain sur la diversité des activités de natation).

Néanmoins, le nombre d’activités proposées par club n’est pas nécessairement synonyme de réelle diversité. Il convient de pondérer les activités pratiquées par le nombre de pratiquants. Un indicateur de diversité et de spécialisation des activités proposées par les clubs a été construit afin de tenir compte de ces écarts.

Cet indicateur repose sur deux aspects :

• la diversité des activités proposées, à savoir le nombre d’activités pratiquées qui varie de deux à sept (rappel des activités : natation, aquaforme, natation synchronisée, water-polo, plongeon, eau-libre, éveil) ;

• l’indice de spécialisation27 dans les activités pratiquées par les licenciés. Prenons un exemple : 15% des licenciés du département de l’Ain pratiquent l’aquaforme alors qu’ils ne sont que 8,6% en moyenne nationale. L’indice de spécialisation de ce département dans cette « discipline » est de 174 (= 15/8,6*100), ce qui signifie que le nombre de licenciés de l’Ain pratiquant l’aquaforme est supérieur à celui de l’ensemble des licenciés de la FFN de 74%. Ce calcul est effectué pour l’ensemble des activités présentes dans chaque département. On considère ensuite la moyenne de ces indices de spécialisation pour chaque département. Cet indicateur permet de préciser le degré de spécialisation des départements dans les activités pratiquées.

Ce critère de spécialisation est à prendre en considération. En effet, la seule prise en compte du nombre d’activités proposées peut induire en erreur. On peut imaginer le cas de deux départements dans lesquels le même nombre d’activités est proposé (disons 4), mais dans l’un on aurait une forte spécialisation dans l’une des pratiques (la natation par exemple, les autres étant très peu pratiquées) et dans le second département une répartition plus homogène (moindre spécialisation) des licenciés entre les disciplines. Dans les deux départements, quatre activités sont proposées, mais dans le premier, seule la natation est massivement pratiquée, alors que dans le deuxième les licenciés se répartissent et pratiquent l’ensemble de ces quatre activités.

les départements sont donc caractérisés par :

• un nombre faible (2 ou 3) ; modéré (4 ou 5) ; élevé (6 ou 7) d’activités pratiquées ;

• une spécialisation marquée (moyenne des indices de spécialisation > 110) ou au contraire, pas de spécialisation remarquable (indice <= 110).

27. Indice de spécialisation : correspond au ratio : [part des licenciés d’une activité / ensemble des licenciés FFN du département] / [part des licenciés de l’activité / ensemble des licenciés de la FFN pour la France entière]. Il permet d’identifier les activités fortement ou faiblement représentées dans le département.

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs Les six types possibles sont repris dans la carte ci-dessous.

diversité et spécialisation des activités pratiquées par les licenciés FFn

source : FFN - saison 2006/2007

La carte ci-dessus permet de déterminer le profil des départements selon leur offre d’activités dans les clubs de la FFN et leur spécialisation dans l’une ou plusieurs d’entre-elles. La lecture de cette carte peut être complétée par les cartes (pour certaines activités) en annexe 2.

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La Lozère, par exemple, apparaît comme un département proposant peu d’activités mais étant spécialisée. Les cartes de l’annexe 2 montrent que seulement trois activités sont présentes, mais parmi celles-ci, le water-polo est pratiqué par 6% des licenciés alors que la moyenne nationale est de 3,7% (même raisonnement avec la natation synchronisée dans le département).

Pour la Haute-Savoie, 5 des 6 activités de l'annexe 2 peuvent y être pratiquée, néanmoins le département présente un indice de spécialisation très important. Dans ce cas précis, les cartes de l’annexe 2 montrent que ce département compte 16,9% de licenciés pour l’eau libre alors que la moyenne nationale est de 1,6%.

l’âge des licenciés

L’âge moyen (comme l’âge médian) des licenciés est de 22 ans. Il varie selon les activités pratiquées :

• Aquaforme (49 ans)

• Eveil (8 ans)

• Natation synchronisée (16 ans)

• Plongeon, natation, natation en eau libre, water-polo (entre 19 et 22 ans).

répartition des licenciés et de la population française par âge

source : FFN - saison 2006/2007

Si l’âge des licenciés de la FFN varie de 2 à 77 ans, le graphique ci-dessus montre l’importance des 15-30 ans dans les licenciés. ainsi, près de 85% des licenciés de la FFn ont entre 15 et 30 ans (pic à 22 ans) alors même que seulement 21% de la population française est dans ce créneau d’âge. Ainsi, de 15 à 30 ans la part des licenciés

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs dans la population française augmente de 1% (15 ans) jusqu’à plus de 3% (22 ans) et diminue à nouveau

jusqu’à représenter 1% (30 ans). En dehors de ces 15 années de pratique, le taux de licenciés dans la population reste faible (en deçà de 0,5%).

On peut émettre l’hypothèse qu’un territoire « jeune » présente une part de licenciés dans la population plus importante. Or, la situation paraît plus complexe et quatre types de départements se distinguent :

nombre de jeunes et de licenciés dans les départements

source : FFN - saison 2006/2007

85% des licenciés ont entre 15 et 30 ans. l’âge moyen, qui est aussi l’âge médian et le point culmi- nant du nombre de licenciés, est de 22 ans. on note des disparités importantes d’un département à l’autre sans que la part de jeunes dans la popu- lation soit un facteur systématiquement explicatif.

l’âge des licenciés varie selon l’activité pratiquée.

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On note quatre cas de figure :

• certains départements présentent un faible taux de licence chez les 15-30 ans alors même que la population des 15-30 ans y est importante (par exemple le Nord-Pas- de-Calais ou encore Paris, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis) ;

• certains départements présentent un faible taux de licence mais la population des 15-30 ans est moins représentée qu’ailleurs (par exemple la Bretagne) ;

• certains départements ont un taux de licence important alors même que la population des 15-30 ans y est faible (départements ruraux comme la Creuse) ;

• certains départements « maximisent » leur potentiel important de jeunes dans la population, les taux de licence auprès de 15-30 ans sont élevés (par exemple, la grande couronne francilienne).

accueillir des compétitions

Deux types de bassins pouvant accueillir des compétitions sont considérés :

• les bassins sportifs de 50 mètres, largeur minimum de 20 mètres et équipés d’au moins 8 couloirs ;

• les bassins sportifs de 25 mètres, largeur minimum de 15 mètres et équipés d’au moins 6 couloirs ;

Sur la base des informations fournies par le RES, on dénombre ainsi 125 bassins de 50 mètres en France. Néanmoins, certains de ces bassins n’ont pas de tribunes (fixes ou télescopiques à demeure) nécessaires notamment pour l’accueil des compétiteurs, de leur encadrement et accompagnants28. Les bassins de 25 mètres sont au nombre de 398 avec là encore certains équipements non dotés de tribunes.

répartition du nombre de bassins (mixtes et sportifs) selon la capacité des tribunes (fixes ou télescopiques). le détail par région est donné en annexe 3.

nombre de places assises en tribunes nb total d'équipements % total d'équipements

0 2 719 80,40%

Moins de 50 67 1,98%

De 50 à 200 294 8,69%

De 200 à 500 235 6,95%

De 500 à 1000 50 1,48%

De 1000 à 2600 17 0,50%

total 3 382 100,00%

note de lecture : Parmi les 3 382 bassins mixtes et sportifs, 8,69% ont des tribunes pouvant accueillir 50 à 200 spectateurs.

28. D'autres paramètres peuvent intervenir pour déterminer la capacité à accueillir par exemple les championnats de France FFN.

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs l’accueil de compétitions : les bassins de 50 mètres

source : MSS/DS-B3/RES-2008

Capacité d’accueil en tribunes (places assises) des bassins de 50 mètres.

nombre de places assises en tribunes % des bassins de 50 mètres

0 35,94%

De 50 à 200 4,69%

De 200 à 500 32,03%

De 500 à 1 000 16,41%

De 1 000 à 2 600 10,94%

total 100,00% © Jupi

ter Images

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l’accueil de compétitions : les bassins de 25 mètres

source : MSS/DS-B3/RES-2008

© Jupiter Images

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs

iii. la pratique scolaire dans les classes élémentaires

L’apprentissage de la natation peut débuter en dernière année de maternelle, se poursuivre du CP au CM2 et doit permettre à tous les élèves la maitrise du « savoir nager » à la sortie de la sixième. La difficulté à mobiliser des sources d’informations concernant les pratiques en dernière année de maternelle et en collège et lycée amène à privilégier une analyse nationale et spatiale portant sur les classes du CP au CM2.

Les données mises à disposition par le ministère de l’éducation dans le cadre de cette étude permettent de connaître les communes qui abritent une ou plusieurs écoles élémentaires, mais pas le nombre d’élèves.

Le nombre d’enfants et de classes par école a donc été estimé sur la base du recensement de la population de l’INSEE. Ce recensement précise le nombre d’enfants âgés de 6 à 10 ans par commune. Les enfants résidant dans une commune qui ne dispose pas d’école ont été rattachés à l’école élémentaire la plus proche de leur domicile (en temps de parcours)29. Ces effectifs théoriques donnent une estimation du nombre d’enfants et du nombre de classes (hypothèse de 25 enfants par classe) en cycle élémentaire pour l’ensemble des communes équipées d’une ou plusieurs écoles. Ainsi, on compte près de 4 000 000 d’enfants de 6 à 10 ans en France métropolitaine, soit 160 000 classes.

Le groupe d’experts qui a accompagné la rédaction de cette étude a pris le parti de considérer que l’analyse de l’offre de bassins adaptés à l’apprentissage de la natation chez les scolaires se limite aux bassins sportifs et d’apprentissage de plus de 100 m2, utilisés par les scolaires30, soit 2 652 bassins.

l’analyse porte donc sur 4 000 000 d’élèves, 160 000 classes élémentaires (hypothèse de calcul de 25 élèves par classe) qui disposent d’une offre de 2 652 bassins sportifs et d’apprentissage fréquentés par les scolaires.

Les préconisations en matière d’enseignement de la natation portent sur le nombre de m2 disponible par enfant. ainsi, on considère qu’un élève doit disposer de 4 à 5 m2 pour apprendre à nager31.

Par ailleurs, l’apprentissage de la natation repose sur un module de 24 à 30 séances (plus 15 séances de perfectionnement optionnel) à répartir sur les cinq années de scolarité élémentaire.

29. Ces sources de données sont différentes pour les DOM et l’étude des besoins scolaires n’a pas été possible au regard des données disponibles pour les collectivités d’Outre-mer.

30. On compte 780 bassins sportifs et d’apprentissage de plus de 100 m2 qui ne sont pas déclarés par leurs propriétaires dans le RES comme utilisés par les scolaires. Parmi ces 780 bassins, près de 650 soit 85% sont des bassins découverts non chauffés expliquant leur non utilisation pendant l’année scolaire. Sur les 130 bassins couverts restants, 40% (52 bassins) sont des bassins privés n’accueillant pas de scolaires. Finalement, 78 bassins publics de plus de 100 m2, sportifs ou d’apprentissage, n’accueillent pas de scolaires. Certains de ces bassins sont situés dans des casernes militaires, d’autres ne sont ouverts qu’une partie de l’année.

31. Cf. circulaire N°2004-139 du 13-7-2004 [NOR : MENE0401638C ; RLR : 934-0] relative à l’enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré modifiée par la circulaire N°2004-173 du 15-10-2004 [NOR : MENE0402320C ; DESCO B6].

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Le temps d’ouverture accordé aux scolaires s’échelonne en pratique sur 30 semaines à raison de 4 jours par semaine. si les instructions ministérielles préconisent des séances de 30 à 35 minutes dans l’eau, on retient dans la présente étude une heure dans l’eau par séance et donc au mieux 6 séances par jour. néanmoins, le nombre de séances quotidiennes pour les élémentaires serait plutôt limité à 3 ou 4, étant donné que les bassins sont également fréquentés par les collèges et lycées.

Les bassins découverts utilisés par les scolaires font l’objet d’hypothèses de calcul différentes car ils ne peuvent être considérés comme accessibles 30 semaines durant l’année scolaire. En effet, aucun bassin découvert fréquenté par les scolaires n’est un bassin chauffé ouvert à l’année. L’offre est donc différenciée selon la nature des bassins, les bassins découverts seront considéré comme utilisables 5 semaines par an par les scolaires.

© Jupiter Images

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs modalités de calcul des besoins des scolaires

les besoins en séances :

Nombre total de classes : 160 000 (données présentées dans l'étude).

Type de classes concernées par l'apprentissage de la natation sur les 5 ans de cycle élémentaire.

• Un niveau avec 30 séances

• Un niveau en option avec 15 séances.

nombre de classes :

1/5 × 160 000 = 32 000 classes avec 30 séances soit 960 000 séances Option : 1/5 × 160 000 = 32 000 classes avec 15 séances soit 480 000 séances Total en option : 64 000 classes et 1 400 000 séances.

nB : le nombre de classes est multiplié par 1/5 du fait que le calcul est à faire sur l’une des 5 années de classe élémentaire.

temps d'ouverture accordée aux scolaires :

• Nombre de jours ouverts aux scolaires : 30 semaines x 4 jours par semaine = 120 jours

• Durée de la séance : 30 à 35 minutes dans l’eau, soit 1heure tout au plus

• Nombre de séances par jour : 6

• nombre de séances à l'année : 720 les besoins en bassins :

Besoins en bassins (unités de 4 à 5 m2 par élève soit environ 100 m2 pour accueillir au moins une classe)

• 960 000 / 720 = 1 333 unités pédagogiques de bassin

• Avec option : (960 000 + 480 000) / 720 = 2 000 unités pédagogiques de bassin

l'offre en bassins :

Types de bassin à retenir :

Bassins d'apprentissage ou sportif « utilisés par les scolaires » (données du RES) Capacité d'accueil :

Catégorie de bassins Capacité d'accueil nombre d'unités de bassin

> = 100 m2 - < 200 m2 1 classe 1 unité de bassin

> = 200 m2 - < 300 m2 2 classes 2 unités de bassin

> = х00.m2 - < (х+1)00 m2 х classes х unités de bassin P.S. : les bassins inférieurs à 100 m2 sont à exclure du calcul de l'offre.

Définir pour chaque catégorie le nombre de bassins et déterminer le nombre total d'unités.

Catégorie de bassins � nombre de bassins nombre total d'unités

autres remarques :

Les bassins sportifs sont aussi utilisés par les scolaires du secondaire à des heures similaires. Le nombre de créneaux horaires disponible est de fait inférieur à 6 par jour (3 ou 4).

(18)

Les besoins théoriques des écoles élémentaires s’élèvent à 960 000 séances, auxquelles on peut rajouter 480 000 séances optionnelles, soit 1 400 000 séances chaque année.

D’après les hypothèses de calcul retenues, deux cas de figures apparaissent :

• les bassins couverts qui peuvent accueillir :

− selon l’hypothèse haute de 6 séances par jour, 720 séances par an et par unité pédagogique de bassin (une unité pédagogique de bassin étant de 4 à 5 m2 par élève) ;

− selon l’hypothèse basse, probablement plus réaliste, de 3 séances par jour, 360 séances par an et par unité pédagogique de bassin ;

• les bassins découverts qui peuvent accueillir :

− selon l’hypothèse haute de 6 séances par jour, 120 séances par an et par unité pédagogique de bassin ;

− selon l’hypothèse basse de 3 séances par jour, 60 séances par an et par unité pédagogique de bassin.

Calcul du nombre de séances pouvant être dispensées dans les bassins sportifs et d’apprentissage utilisés par les scolaires

Hypothèse de 6 séances par jour Hypothèse de 3 séances par jour

nombre de séances annuelles possibles 3 496 560 1 748 280

source : MSS/DS-B3/RES-2008

Ainsi, on obtient un nombre de séances de 3,5 millions si l’on fait l’hypothèse de 6 séances quotidiennes par bassin et 1,7 million si l’on fait l’hypothèse de 3 séances.

Quoiqu’il en soit, calculé ainsi à l’échelon national, l’offre reposant sur les 2 652 bassins sportifs et d’apprentissage est à la hauteur des besoins théoriques estimés à 1,4 million de séances nécessaires pour l’apprentissage et le perfectionnement de la natation (avec option). mais derrière ce chiffre global se cachent d’importantes disparités territoriales.

Ces disparités recouvrent deux problématiques distinctes :

• l’accessibilité ou temps de parcours qui sépare les écoles des bassins étudiés32, soit une problématique plutôt rurale ;

• la disponibilité de créneaux horaires ou séances dans les bassins accessibles, soit une problématique plutôt urbaine (cf. annexe 4).

32. Dans le cadre de cette étude nationale, le calcul des temps de parcours n’est pas établi à une échelle infra-communale. Les temps de parcours sont calculés entre les communes, de centre à centre, en voiture. Par ailleurs, les écoles situées dans une commune équipée de bassins sportifs et d’apprentissage utilisés par les scolaires sont considérées comme ayant accès à ces bassins et pouvant y amener leurs élèves.

NB : Sur la base des données du RES (coordonnées GPS rattachées à chacun des équipements), il est possible à l’aide d’outils et de fonds cartographiques spécifiques de réaliser des analyses plus fines tenant compte notamment des réseaux de transport (sous réserve de la disponibilité de ces informations). Le principe de mise à disposition à titre gratuit, à destination des partenaires du RES (collectivités territoriales et mouvement sportif) des fichiers de données du RES et d’un outil national d’exploitation des données a été acté par l’accord cadre national du RES signé le 7 décembre 2006 par le Ministre chargé des sports, le Président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Président de l’Association des régions de France (ARF), le Président de l’Assemblée des départements de France (ADF), le Président de l’Association des maires de France (AMF) et le Président de l’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES).

(19)

Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs temps de parcours des classes élémentaires pour se rendre dans un bassin sportif ou d’apprentissage utilisé par les scolaires

source : MSS/DS-B3/RES-2008 ; ministère de l’éducation nationale ; Insee

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répartition des classes et des élèves selon les temps de parcours pour se rendre dans un bassin de natation adapté à la pratique scolaire.

nb de classes nb d'élèves en %

Communes équipées de bassins sportifs ou d’apprentissage

utilisés par les scolaires 78 397 1 959 915 49,0

<= 5 mn 5 426 135 640 3,4

de 5 à 10 mn 24 029 600 722 15,0

de 10 à 15 mn 21 968 549 190 13,7

sous-total < 15 mn 129 819 3 245 467 81,1

de 15 à 20 mn 14 094 352 358 8,8

de 20 à 30 mn 12 292 307 289 7,7

> 30 mn 3 795 94 886 2,4

sous-total plus de 15 mn 30 181 754 533 19

source : MSS/DS-B3/RES-2008 ; ministère de l’Éducation nationale, Insee

Ces résultats peuvent être détaillés par département.

En tenant compte de ces deux contraintes (temps d’accès et créneaux horaires disponibles), on estime qu’en 2008 en France métropolitaine, près des deux tiers des classes élémentaires bénéficient d’une offre de bassins satisfaisante pour dispenser un enseignement complet de la natation, ce qui signifie également que plus d’un tiers des élèves des classes élémentaires ne bénéficient pas de cette offre optimale. 10%, minimum, en sont totalement exclus (temps de parcours trop important) et un quart ne peut disposer d’un nombre de séances suffisant.

© Jupiter Images

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Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs typologie départementale des besoins en équipements couverts au regard du nombre de séances et des temps de parcours.

note : besoins couverts en nombre de séances sur la base de l’hypothèse de trois séances par jour, apprentissage avec option (cf. analyse dans les pages précédentes).

source : MSS/DS-B3/RES-2008 ; ministère de l’Éducation nationale ; Insee

Certains départements sont peu pénalisés, à savoir moins de 26% des classes du département ont une offre de séances insatisfaisante et moins de 13% des classes sont situées à plus de 20 minutes des piscines (Bouches-du-Rhône, Oise, Paris). Inversement, certains départements cumulent les handicaps (Ain, Gironde, Ille-et-Vilaine, Seine-et-Marne par exemple). Les départements pénalisés principalement en temps de parcours sont plutôt représentatifs des espaces ruraux (Limousin, Champagne Ardennes, Lozère, Cantal, par exemple). Enfin, les départements pénalisés en nombre de séances se concentrent sur le littoral méditerranéen, en Rhône-Alpes, Ile-de- France, Nord-Pas-de-Calais, voire en région Centre.

(22)

iV. l’accès à la pratique de la natation pour les personnes handicapées

Comme tout équipement accueillant du public, les équipements de natation peuvent être amenés à accueillir des personnes en situation de handicap, d’autant plus que la natation est la première discipline pratiquée au sein de la Fédération Française Handisport33 (FFH). Comme le précise la FFH34, ce sport est accessible à tous les types de handicaps (physiques, sensoriels, mentaux, cognitifs). Il permet de ressentir une sensation de liberté de mouvement (plus d'entraves : ni prothèses, ni cannes, ni fauteuils roulants) pour une pratique sportive ou de loisir, de détente ou comme complément indispensable de la rééducation. Ainsi, la découverte des équilibres, la maîtrise de ceux-ci et l'apprentissage de modes de propulsion, plus ou moins conventionnels, sont les bases incontournables d'une certaine autonomie susceptible d'être utilisée dans d’autres activités.

Pour la FFH, pratiquer la natation de façon intensive pour accéder à la compétition nécessite l'existence de moyens que le monde handisport n'a pas forcément à sa disposition. Le partage des créneaux horaires au sein des établissements publics s’est complexifié avec l'apparition de nouvelles pratiques (Aquagym, bébés nageurs, troisième âge, etc.). L'encadrement (surveillance et apprentissage) fait appel à du personnel qualifié.

L’accessibilité des équipements sportifs est une problématique complexe qui nécessite, pour un diagnostic approfondi, un degré d’expertise élevé. Aussi, le RES, établi sur la base des déclarations des propriétaires d’équipements, n’a pas vocation à proposer un diagnostic exhaustif de l’accessibilité des équipements aux personnes handicapées. Néanmoins, il donne un premier niveau d’information relatif à l’accessibilité. De ce fait, on parlera dans l’analyse proposée ci-dessous d’« accessibilité estimée ».

Les variables du RES relatives à l’accessibilité concernent :

• l’installation sportive (la piscine), avec comme variables :

− Non accessible ;

− Accessible aux personnes handicapées à mobilité réduite ;

− Accessible aux personnes handicapées sensorielles.

• les équipements ou bassins de natation avec comme variables concernant les personnes en situation d’handicap moteur ou sensoriel :

− Accès aux personnes handicapées à mobilité réduite : aire d’évolution (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées à mobilité réduite : tribune (oui /non) ;

33. La FFH compte 15 000 licenciés et 26 000 pratiquants répartis dans plus de 500 associations, toutes activités confondues. Elle se compose de 25 Comités Régionaux et 49 Comités Départementaux.

Enfin, elle propose 42 sports de loisir ou de compétition, dont 17 disciplines paralympiques (14 d’été, 3 d’hiver).

34. Jean-Michel WESTELYNCK, Directeur technique Fédéral Natation handisport. Voir site : http://www.natation-handisport.com

(23)

Un état des lieux des pratiques et des utilisateurs

− Accès aux personnes handicapées à mobilité réduite : vestiaire (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées à mobilité réduite : sanitaire sportif (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées à mobilité réduite : sanitaire public (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées sensoriel : aire d’évolution (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées : tribune (oui /non) ;

− Accès aux personnes handicapées : vestiaire (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées : sanitaire sportif (oui/non) ;

− Accès aux personnes handicapées : sanitaire public (oui/non).

En 2008, 67% des piscines sont estimées accessibles35 aux personnes handicapées (sensoriels ou moteur).

Néanmoins, ces chiffres masquent une autre réalité. En effet, si l’on considère qu’il faut en pratique une aire d’évolution, au moins un vestiaire et des sanitaires accessibles pour pouvoir pratiquer la natation dans un bassin, alors :

• 192 bassins sur 6 343 (3%) peuvent accueillir des handicapés sensoriels en France. Ces 192 bassins sont principalement situés en Ile-de-France (35 bassins), Rhône-Alpes (38), Midi-Pyrénées (26), Basse-Normandie (17), PACA (13), Languedoc-Roussillon (11) ;

• 1 531 bassins sur 6 343 (24%) peuvent accueillir des handicapés à mobilité réduite en France. Les départements du littoral atlantique, de la Bretagne et du pourtour méditerranéen sont, pour la plupart, dotés de 20 à 72 bassins (en Loire-Atlantique) dans lesquels l’aire d’évolution, les vestiaires et sanitaires sont accessibles aux handicapés moteur. L’Isère, les Yvelines et Paris comptent plus de 40 bassins avec ces caractéristiques. Aucun bassin n’est estimé accessible sur l’ensemble de ces caractéristiques dans la Meuse et en Corse-du-Sud.

35. Est réputée accessible aux personnes handicapées, toute installation offrant à ces personnes, notamment à celles qui se déplacent en fauteuil roulant, la possibilité (avec ou sans aménagement), dans des conditions normales d’usage, et de façon autonome, à savoir : entrer dans l’enceinte dans lequel se trouve l’(les) équipement(s), y circuler, en sortir, bénéficier de toutes les prestations offertes au public en vue desquelles cette installation a été conçue (ex : chemin aménagé pour accéder à l’entrée de la piscine.).

Si plus des 2/3 des installations sont estimées ac- cessibles pour les personnes handicapées en France (elles peuvent y entrer et y circuler), seulement 25%

des bassins de ces installations sont estimés ac- cessibles aux personnes handicapées moteur (elles peuvent y pratiquer une activité physique ou spor- tive) et 3% aux handicapés sensoriels.

© Isabelle Crudo

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© SES

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