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Le sport : dès la naissance ?

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L. Miauton Espejo M. Gehri

N. Soldini

les enfantsd

aujourd

hui

:

surstimulés ouplussédentairesquejamais

?

Les importantes mutations apparues dans les sociétés indus- trialisées au cours des dernières décennies ont contribué à une sédentarisation du mode de vie avec abandon progressif de l’activité physique (AP) au profit d’autres activités n’impli- quant pas ou peu de dépenses physiques.1 Les enfants ne sont pas épargnés et adoptent dès leur plus jeune âge des comportements séden- taires : temps d’éveil passé dans un lieu sans liberté de mouvement (siège-auto, baby-relax), trajets en pous sette persistant après l’acquisition de la marche, transports motorisés, temps d’exposition aux écrans en augmentation constante et de façon de plus en plus précoce.

Malgré les bienfaits scientifiquement reconnus liés à l’AP, cette dernière est vécue par beaucoup comme une contrainte plutôt que comme une source poten- tielle de plaisir et de bénéfices pour la santé. Une proportion importante d’en- fants (et de familles) ne bouge pas assez. Ces dernières décennies, la condition physique des jeunes semble en baisse dans plusieurs pays développés.2-6 Le déclin de quelques habiletés motrices est aussi observé chez les enfants en âge préscolaire.7

La Suisse romande n’est pas épargnée non plus. Selon une étude réalisée avec des enfants préscolaires de la région lausannoise, le temps passé chaque jour de- vant la télévision est supérieur à une heure.8

La surstimulation face à laquelle les enfants de nos régions sont actuellement confrontés est trop souvent passive, se résumant à un face-à-face avec des écrans de toutes sortes.

quelquesdéfinitions etleursillustrationspédiatriques L’AP est couramment identifiée au sport, tant par les professionnels de la santé que par les familles. Cette confusion devrait être relevée en préambule à toute discussion autour de l’AP.

Sport : practised from birth ?

Physical activity in children is on the decline, leaving room for sedentary behaviour. Child- ren are mentally over stimulated through the use of screens, but their physical condition is diminishing. The benefits of physical activity in adults are well known. Although paediatric literature is less abundant, the benefits of regular physical activity in young children are real and extend into adulthood.

The promotion of physical activity can be made by any responsible adult in a child´s entourage. It means clarifying the confusion between physical activity and sport, evalua- ting the balance between the physical and sedentary behaviour of the children and their families and establishing with them the pos- sible necessary changes.

PAPRICA – young childhood is 4 hour inter- disciplinary training session approaching these various themes.

Rev Med Suisse 2014 ; 10 : 1438-44

L’activité physique des enfants est en baisse, laissant place à des comportements sédentaires. Les enfants sont surstimulés au travers des écrans, mais leur condition physique diminue.

Les bienfaits de l’activité physique à l’âge adulte sont connus.

Même si la littérature pédiatrique est moins abondante, les bénéfices d’une activité physique régulière du jeune enfant sont réels et se prolongent à l’âge adulte.

La promotion de l’activité physique peut se faire par tous les professionnels entourant les enfants. Il s’agit de lever la con fu­

sion entre activité physique et sport, d’évaluer les comporte­

ments en matière d’activité physique ainsi que les comporte­

ments sédentaires des enfants et de leur famille et d’établir avec eux les changements envisageables.

PAPRICA petite enfance est une formation transdisciplinaire de quatre heures abordant ces diverses thématiques.

Le sport : dès la naissance ?

perspective

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Le terme activité physique comprend l’ensemble des efforts exercés par la musculature squelettique qui ont pour con- séquence d’accroître la dépense énergétique au-delà de celle du repos. Cela va des mouvements spontanés du bébé jusqu’aux sports de compétition. L’activité physique de l’enfant correspond aux activités qu’il réalise dans le jeu, seul, avec ses parents ou ses pairs, dans une structure organisée (garderie, école, club, centre de loisirs) ou celles associées au mode de déplacement.

L’activité physique d’intensité modérée est celle qui provo- que un léger essoufflement comme le jeu dans la nature et dans les places de jeux ou une balade à vélo.

L’activité physique d’intensité élevée est l’activité qui fait augmenter la respiration et transpirer comme la natation, les jeux de balle ou d’autres activités et sports intenses.

La notion de sport implique le plus souvent des activités physiques d’intensité élevée, structurées, régies par des règles, et pratiquées dans des situations compétitives.

La notion de comportements sédentaires définit l’ensemble des activités dont la dépense énergétique se rapproche de celle au repos, comme par exemple être assis dans un siège automobile ou une poussette, regarder la télévision ou passer du temps devant d’autres types d’écrans.

«

monenfantbouge toutletemps

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?

La nature de l’AP chez l’enfant est très particulière. Bailey et coll.9 ont révélé la nature intermittente et transitoire de l’AP spontanée de l’enfant : 95% des périodes d’activités très intenses n’excèdent pas 15 secondes et 0,1% des périodes actives durent plus d’une minute. Cette forme particulière d’AP spontanée serait en adéquation avec les besoins bio- logiques de l’enfant,10 sa croissance et son développement.9 La nature intermittente de l’AP de l’enfant rend son éva-

luation subjective compliquée. Les mesures perceptuelles obtenues par des questionnaires d’AP génèrent le plus souvent une surestimation du niveau d’AP des enfants.

En conséquence, les adultes, les parents, ont souvent l’impression que leur enfant «n’est jamais tranquille» alors que la quantité réelle d’AP n’est pas très élevée. Une AP quotidienne suffisante leur permettrait probablement d’être plus calme.

déterminantsdel

activité physique Les connaissances actuelles sur les déterminants de l’AP des petits enfants sont limitées. L’intérêt pour les relations entre le niveau d’activité physique de l’enfant et sa santé est récent comparativement aux données de l’adulte. Di- verses étu des mettent en avant l’importance des données contextuelles : elles sont déterminantes pour l’activité phy- sique de l’enfant. Elles regroupent l’environnement familial, social, éducatif et géographique. Les tendances suivantes ont été observées.

Rôle de l’environnement familial

Les parents jouent un rôle primordial, particulièrement dans les premières années de vie : les enfants dont les pa- rents sont actifs auraient six fois plus de chance de l’être que leurs pairs ayant deux parents inactifs.11 Ils agissent également comme support, par les encouragements et le soutien autour des apprentissages en général et celui du mouvement en particulier. Ils peuvent créer un espace de vie favorable au mouvement (aménagement à l’intérieur de la maison et des plages horaires permettant l’AP).

L’environnement familial approprié, le sentiment d’effi- cacité personnelle, l’estime de soi et le plaisir retiré de l’AP sont les principaux stimulants de l’engagement de l’enfant dans un mode de vie actif.12

Figure 1. Facteurs influençant positivement ou négativement l’activité physique des enfants

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Rôle de l’environnement socio-éducatif

Les autres adultes encadrant les jeunes enfants, tels que personnel de garderie, maman de jour ou enseignant ont également un rôle à jouer : ils peuvent permettre aux en- fants d’enrichir leurs expériences motrices et leur donner goût au mouvement.

Les relations entre pairs sont également importantes.

Un enfant qui a des amis actifs aura probablement un ni- veau d’activité physique plus élevé que s’il avait des amis sédentaires.13 Particulièrement le garçon.14

Rôle de l’environnement géographique

Deux études réalisées aux Etats-Unis ont montré que le temps passé à l’extérieur est fortement associé à un niveau d’activité physique plus élevé chez les enfants présco- laires.15-17 De ce fait, la sécurité du voisinage joue un rôle important.18

Plus l’espace de vie offre la possibilité de faire des ex-

périences motrices variées, plus les enfants améliorent leurs habiletés motrices.19

Rôle de l’environnement socio-économique et culturel

Une étude suisse montre que les enfants préscolaires de parents avec un bas niveau de formation regardent plus la télévision et sont moins agiles que les enfants de parents avec un niveau de formation moyen ou élevé.8 Deux gran- des études menées en Angleterre n’ont cependant montré aucune corrélation entre le niveau socio-économique des parents et l’AP des enfants (figure 1).20,21

les bénéficesdel

activitéphysique

Sur les habiletés motrices

Dans les premières années de vie, les enfants appren- nent les habiletés motrices fondamentales. Elles se fon-

Figure 2. Recommandations d’activité physique du manuel de formation PAPRICA petite enfance

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dent sur des compétences dans la locomotion (courir, sau- ter, etc.), la manipulation d’objets (prises, lancers, coups de pied, etc.) et sur l’équilibre (statique et dyna mique).

Plusieurs études ont mis en évidence une corrélation positive entre l’activité physique et les habiletés motri- ces,22-24 et formulent l’hypothèse selon laquelle le niveau de performance dans les habiletés motrices pourrait pré- dire le niveau d’activité physique.25,26 Clark et Metcalfe27 suggèrent que les habiletés motrices fondamentales re- présentent le «camp de base» à partir duquel les enfants escaladeront la montagne du développement moteur. En d’autres termes, si les enfants ne sont pas performants dans les lancers, les prises, les sauts, etc., ils auront moins de possibilités par la suite de s’engager dans des activités physiques parce qu’ils n’auront pas les habiletés prére- quises pour être actifs.28

Sur la santé de l’enfant

Le capital santé se construit dès les premières années de vie. Certains bénéfices liés aux choix comportementaux des premières années de vie se prolongeront tout au long de l’existence. La pratique d’une AP régulière favorise un développement physique, psychique et mental harmonieux.

Dès le plus jeune âge, l’AP est corrélée à des bénéfices pour l’état de santé. Une revue systématique de la littérature de 201229 a mis en évidence une relation positive entre une augmentation de l’AP et des indicateurs de santé comme le développement moteur, le développement cognitif, l’adi- posité, la santé osseuse, la santé psychosociale et la santé cardiométabolique chez des enfants de 0 à 4 ans. Deux autres revues de littérature 30,31 montrent qu’une vie active est corrélée à une meilleure santé musculo-squelettique, à une meilleure santé mentale et à une situation plus favo- Figure 3. Anamnèse de l’activité physique et de la sédentarité de l’enfant

(5)

rable pour plusieurs composantes de la santé cardiovascu- laire. La pratique d’une AP régulière est également positi- vement corrélée aux performances scolaires (tableau 1).32

Sur la santé à l’âge adulte

Le niveau d’AP durant la jeunesse est corrélé au niveau d’AP à l’âge adulte.33 En d’autres termes, un enfant actif deviendra plus probablement un adulte actif qu’un enfant inactif. A partir de ce constat, il paraît évident que la pro- motion de l’AP dès l’enfance est importante : l’enfant ayant adopté un mode de vie actif se constitue un socle de protec- tion solide et un renforcement du capital santé pour toute son existence.1,31,34,35

recommandations d

activité physique

pour lesenfants

Il semble évident qu’une activité physique régulière de faible intensité vaut mieux qu’un mode de vie sédentaire.

L’enjeu des recommandations est de fournir la «dose» adé- quate en termes de volume et de qualité des activités physiques à réaliser en fonction du niveau de développe- ment et de l’état de santé de l’enfant.1

Les premières recommandations pédiatriques ont été faites en 1988 par l’American College of Sport Medicine.

L’Angleterre a suivi en 1998. Ce sont les Australiens qui, en 1999, introduisent pour la première fois une limitation de temps télévisuel en complément au temps d’AP. Plusieurs mises à jour successives sont effectuées, adoptées au ni- veau mondial par le biais du rapport de l’OMS «Global Re- commendations on physical Activity for Health».1,36 Figure 4. Extrait d’une brochure PAPRICA petite

enfance destinée aux parents

Figure 5. Extrait d’une brochure PAPRICA petite enfance destinée aux parents

• Développement moteur

• Développement cognitif

• Adiposité

• Santé osseuse

• Santé psychosociale

• Santé cardiométabolique

• Performance scolaire Tableau 1. Impacts positifs d’une activité physique régulière

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Les recommandations proposées dans cette revue sont tirées du manuel de formation PAPRICA (Physical Activities in PRImary CAre) petite enfance.37 Elles sont fondées sur les recommandations canadiennes, en raison de leur spé- cificité pour la petite enfance (figure 2).

quels outilspour lemédecin defamille

?

L’évaluation du niveau d’activité physique de l’enfant et de la famille est importante afin d’orienter l’intervention du soignant.

A notre connaissance, il n’existe pas d’outils validés permettant de mesurer le niveau d’activité physique d’un jeune enfant en consultation de pédiatrie. Une évaluation de l’activité physique de l’enfant et de sa famille peut tou- tefois être réalisée en explorant certains comportements cibles (figure 3).

papricapetiteenfance

Les lignes fortes relevées dans cet article ont déterminé les démarches d’adaptation de PAPRICA à la petite en- fance.38

La formation transdisciplinaire (médecins, infirmières, sages-femmes), donnée en quatre heures, aborde l’épidé- miologie de l’activité physique chez l’enfant de 0 à 6 ans, une approche de l’entretien motivationnel coloré par des notions de systémiques familiales et un module d’ateliers pratiques. Ceux-ci permettent d’apprivoiser les outils di- dactiques des tinés aux familles, d’acquérir les bases de la stimulation du mouvement chez le nouveau-né (avec pou- pée) et l’enfant jusqu’à l’âge de six ans ainsi que d’exer cer la technique de l’entretien «systémico-amotivationnel» (fi- gures 4 et 5).

conclusion

L’activité physique est un déterminant fondamental de la bonne santé des enfants et de la population en général.

Les bienfaits, une fois les notions sémiologiques de base intégrées, seront perceptibles tout au long de l’existence.

A l’inverse du sport à visée de performance imposé à cer- tains enfants, le «sport bien-être», lui, s’applique dès le berceau et se prolonge durant toute l’enfance et l’adoles- cence.

Implications pratiques

Le thème de l’activité physique chez l’enfant est peu abordé par les professionnels de santé par manque d’habitude et de connaissances

Le capital santé se construit dès la naissance : une activité physique régulière dès les premières années de vie entraîne des bénéfices de santé qui se prolongent à l’âge adulte Tout professionnel de santé rencontrant des enfants de- vrait explorer les comportements d’activité physique ainsi que les comportements sédentaires des enfants et de leur famille

Une heure au minimum d’activité physique quotidienne doit être conseillée à tous les enfants

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Drs Lise Miauton Espejo et Mario Gehri Département médico-chirurgical de pédiatrie Hôpital de l’Enfance de Lausanne, 1004 Lausanne lise.miauton@chuv.ch

mario.gehri@chuv.ch Nicola Soldini Ligues de la santé

Avenue de Provence 12, 1007 Lausanne nicola.soldini@fvls.vd.ch

info@paprica.ch

Adresses

Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

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38 Miauton Espejo L, Soldini N, Bize R, et al. Pédiatrie.

Nouveautés en médecine 2013. Rev Med Suisse 2014;

10:112-3.

* à lire

** à lire absolument

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