DA COSTA GONCALVES David - TS4 Croisement C ! Rédaction type baccalauréat!
On considère deux caractères :
• La longueur des ailes
• La couleur des yeux
HYPOTHESE A : A chaque caractère correspond un gène et à chaque état de caractère correspond un allèle.
SOUS-HYPOTHESE 1 : Les deux gènes sont indépendants, c'est-à-dire que lors de la formation des gamètes, la ségrégation des exemplaires de l'un sera indépendante des la ségragétion des exemplaires de l'autre.
On note pour le gène déterminant la longueur des ailes :
• L+ allèle qui détermine les ailes longues
• L allèle qui détermine les ailes vestigiales On note pour le gène déterminant la couleur des yeux :
• R+ allèle qui détermine les yeux rouges
• R allèle qui détermine les yeux bruns
Les parents sont issus de lignées pures. Ils sont donc homozygotes c’est à dire que pour un gènes ils ont les mêmes allèles.
- Le parent 1 a le phénotype [L+ R+ ] et le génotype (L+/L+ R+/R+). Il ne produit que des gamètes (R+ L+) - Le parent 2 a le phénotype [L R] et le génotype (L/L R/R). Il ne produit que des gamètes (L R)
La lignée F1 issue du croisement de ces deux parents va donc avoir 50 % des gamètes (L+ R+) et 50 % des gamètes (L R) On obtient le tableau de croisement :
On voit dans l’expérience que tous ces individus F1 ont un phénotype [ L+R +]. Donc L+ et R+ sont dominants par rapport à L et R.
On croise ensuite les femelles de la lignée F1 avec le parent 2 qui ne produit que des gamètes (L R).
L’individu F1 est de phénotype [L+R+] et de génotype (L+/L R+/R). Il va donc produire les gamètes : (L R+), (L+R+), (L+R) et (L R), d'après notre sous-hypothèses, c'est-à-dire si les deux gènes sont indépendants, dans les proportions ¼, ¼, ¼ et ¼.
On peut donc constuire le tableau de croisement suivant :
( L+ R) ( L R+ ) ( L R ) ( L+R+ ) ( L R ) ( L+ R )
( L R ) [ L+R] = 15 %
( L R+) ( L R ) [L R ] = 12 %
( L R ) ( L R ) [ L R] = 36 %
( L+R+) ( L R ) [ L+R+]= 37 % On obtient bien 4 types d’individus, comme nous l'avions prévu. Donc notre hypothèse A de départ est cohérente avec les résultats. On constate par contre qu’il y a d’avantage d’individus ayant les phénotypes [L R] et [L+R+], contrairement à ce que notre sous-hypothèse 1 prédit : cette sous-hypothèse 1est fausse.
PROBLEME : Comment alors expliquer que l’on ait plus d’individus ayant les phénotypes [L+R+] et [L R] que [L+ R] et [L R+] ?
Il nous faut émettre une sous-hypothèse alternative :
SOUS-HYPOTHESE 2 : Les deux gènes sont liés, c'est-à-dire que lors de la formation des gamètes, la ségrégation des exemplaires ne sera pas indépendante des la ségragétion des exemplaires de l'autre gène : certaines combinaisons alléliques seront donc favorisées.
Dans ce croisement, certaines combinaisons alléliques sont effectivement favorisées lors de la formations des gamètes : (L+R+) et (L R), tandis que d’autres sont défavorisées puisqu’elles apparaissent en petites proportions, puiqu'on on obtient une quantité d’individus ayant les phénotypes [L+R+] et [L R] plus grande. Notre sous-hypothèse 2 est donc vraie .
Les combinaisons alléliques favorisées lors de la formation des gamètes sont les combinaisons alléliques des parents des individus F1. Les allèles associés sur les chromosomes parentaux sont préférentiellement restés associés lors du croisement 2. C'est parce qu'étant sur le même chromosome, ils vont rester associés sur le même chromosome lors de la méiose, hormis lorsque des crossing-overs ont lieu entre les deux.
Il faut donc représenter les croisements 1 et 2 comme suit :
( L+ R) ( L R+ ) ( L R ) ( L+R+ ) ( L R ) ( L + R )
( L R ) [ L+R] = 15 %
( L R+ ) ( L R ) [L R ] = 12 %
( L R ) ( L R ) [ L R] = 36 %
( L + R + )
( L R ) [ L+R+]= 37 %
!Schéma de la méiose chez les F1 a faire obligatoirement !
( L+R+)
( L R ) ( L+R+) ( L R )
( L+R+)
( L R ) ( L + R + ) ( L R )