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Manuela Pattison-Bacon MD CCFP

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Academic year: 2022

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The Faces of Family Medicine | Les visages de la médecine familiale

D

r Manuela Pattison-Bacon loves “everything” about medicine. “I always wanted to be a doctor,” she says.

“There was never anything else I wanted to do.” It just took a little time to fgure out exactly what kind of doctor Dr Pattison-Bacon needed to be.

In the years since graduating from medical school at the University of Toronto in Ontario, Dr Pattison-Bacon has spent a couple of years in private practices and a hospital emergency room in Ontario, followed by locum work in rural Alberta, and stints as a family phy- sician at a seniors’ clinic in Calgary, Alta, and as a clinical associate at an oncol- ogy inpatient unit in Edmonton, Alta.

For a time, that last posting seemed “perfect.” Because she wasn’t working on a fee-for-service basis,

Dr Pattison-Bacon could spend more time with each of her patients. She was also dealing with more compli- cated cases—“the sickest of the sick,”

she says—patients undergoing stem cell transplants or really harsh che- motherapy. Even so, the work was emotionally draining.

For more than a year, she cared for 2 young women—one dying of colon cancer, the other ovarian cancer. “We became so close and watching them fade away took such a toll,” she says.

“I was crying on the way to work and on the way home.”

Fortunately, Edmonton’s Royal Alexandra Hospital was just set- ting up its first hospitalist program and the head of family medicine recruited Dr  Pattison-Bacon. Patients are referred from the emergency

department to 1 of the 50 beds in the program and then she oversees their care throughout their hospital stay.

With a full roster of specialists on-site and readily available, “the atmosphere is really supportive,” she says. “Seven years in and I’m still learning some- thing new with almost every case.”

The Royal Alexandra Hospital is a teaching hospital and an inner-city hos- pital. The city’s homeless shelters are just blocks away and new medical chal- lenges are wheeled through its doors every day. “We see very acute cases, oncology cases, and internal cases, mixed with substance abuse, geriatrics, and palliative care,” says Dr Pattison- Bacon. “There’s a mix and a balance. I even get to see some of my patients go home these days. Finally I feel like I’m really making a difference.”

Manuela Pattison-Bacon MD CCFP

Dr Pattison Bacon is a hospitalist at the Royal Alexandra Hospital in Edmonton, Alta.

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Pattison-Bacon est médecin hospitalière au Royal Alexandra Hospital à Edmonton, en Alberta.

D

re Manuela Pattison-Bacon aime «tout» de la méde- cine. «J’ai toujours voulu être médecin, explique-t- elle. Je n’ai jamais voulu faire autre chose.» Il a juste fallu un peu de temps pour trouver exactement le genre de médecin que Dre Pattison- Bacon devait fnalement devenir.

Durant les années qui ont suivi l’obtention de son diplôme de la Faculté de médecine de la University of Toronto en Ontario, Dre Pattison- Bacon a passé quelques années dans des pratiques privées et à l’urgence d’un hôpital en Ontario, a agi comme remplaçante en milieu rural albertain et a eu des affectations en tant que médecin de famille dans une clinique pour aînés à Calgary en Alberta et à titre de clinicienne associée dans une unité d’oncologie en milieu hospitalier à Edmonton en Alberta.

Pendant un certain temps, cette der- nière affectation semblait «parfaite».

Parce qu’elle n’était pas rémunérée à l’acte, Dre Pattison-Bacon pouvait pas- ser plus de temps avec chacun de ses patients. Elle s’occupait aussi des cas plus complexes—«les plus malades des malades», dit-elle—des patients qui subissaient des transplantations de cel- lules souches ou encore des chimio- thérapies particulièrement agressives.

Malgré tout, le travail était émotionnel- lement épuisant.

Pendant plus d’un an, elle s’est occupée de 2 jeunes femmes—l’une se mourant d’un cancer du côlon, l’autre d’un cancer des ovaires. «Nous sommes devenues tellement proches que de les voir dépérir graduellement a eu ses contrecoups, explique-t-elle.

Je pleurais en me rendant au travail et au retour à la maison.»

Heureusement, le Royal Alexandra Hospital à Edmonton mettait alors sur pied son premier programme d’hospi- taliers et le directeur de la médecine familiale a recruté Dre Pattison-Bacon.

Les patients sont référés par l’ur- gence à l’un des 50 lits réservés au programme et elle supervise leurs soins durant tout leur séjour à l’hôpi- tal. Entourée d’une équipe complète de spécialistes sur place et facilement accessibles, «l’atmosphère est réelle- ment encourageante. Sept ans plus tard, j’apprends encore quelque chose de nouveau avec presque tous les cas», dit-elle.

Le Royal Alexandra Hospital est un hôpital universitaire et un hôpital des quartiers défavorisés. Les refuges pour sans-abri ne sont qu’à quelques coins de rue et de nouveaux défis médi- caux sont amenés chaque jour. «Nous voyons des cas très aigus, en oncologie, en médecine interne, compliqués par la toxicomanie, la gériatrie et les soins palliatifs, ajoute Dre Pattison-Bacon.

C’est une juste diversité. Je vois même certains de mes patients retourner à la maison maintenant. Enfn, je sens que je fais réellement une différence.»

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Canadian Family Physician  Le Médecin de famille canadien

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The Faces of Family Medicine | Les visages de la médecine familiale

L’atmosphère est réellement encourageante

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Dr Manuela Pattison-Bacon

PHOTOS (LEFT): Dr Pattison-Bacon with nurse Inderjeet Toor (top) and with unit clerk Janice Howe (bottom).

PHOTOS (RIGHT, TOP DOWN): Dr Manuela Pattison-Bacon spending time with her husband, Dr James Pattison-Bacon, and their children, Michael and Claudia (their son William is not pictured). Working at the Royal Alexandra Hospital.

PHOTOS (À GAUCHE): Dre Pattison-Bacon avec l’infrmière Inderjeet Toor (en haut) et la commis d’unité Janice Howe (en bas).

PHOTOS (À DROITE, DE BAS EN HAUT): Dre Manuela Pattison-Bacon qui passe du temps avec son conjoint, Dr James Pattison-Bacon, et leurs enfants, Michael et Claudia (leur fls William est absent de la photo). Au travail au Royal Alexandra Hospital.

PHOTOS: Curtis Comeau, Edmonton, Alta STORY/TEXTE: William M. Glenn, Toronto, Ont

THE COVER PROJECT Canadian Family Physician has embarked on a project to assemble the portrait of family medicine in Canada. Each cover of the journal features a family physician chosen at random from our membership list, along with a short essay—a brief glimpse of the person and the practice. Over time, the randomness will become representative and the differences, taken together, will define what it is that all family physicians have in common.

LE PROJET DE LA PAGE COUVERTURE Le Médecin de famille canadien a entrepis un projet visant à tracer le portrait de la médecine familiale au Canada. La page couverture de la revue met en vedette un médecin de famille choisi au hasard dans notre liste de membres. Un court texte donne un bref aperçu de la personne et de sa pratique. Avec le temps, cette sélection aléatoire deviendra représentative, car les différences, rassemblées, feront ressortir ce que tous les médecins de famille ont en commun.

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