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Olubunmi Olurin MD CCFP

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Academic year: 2022

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Olubunmi Olurin MD CCFP

Un saut en arrière: enfant, Dre Olubunmi Olurin fréquente le Collège pour filles du gouvernement fédéral à Akure, au Nigeria. Il y avait une fillette asthmatique au dortoir.

Son asthme était mal contrôlé et Olubunmi accompagnait souvent la fillette à la clinique de l’école où une infirmière lui administrait des comprimés de salbutamol. Si les com- primés ne fonctionnaient pas, la patiente était transférée à un hôpital distant.

Olubunmi se redresse dans son lit la nuit, alors que la fillette a une respiration râlante et sifflante dont les bruits tiennent en alerte le dortoir tout entier. La peur aussi garde éveillées les autres élèves: Olubunmi croit que la fillette va mourir chaque fois qu’apparaissent les attaques incessantes, parce qu’Olubunmi a souvent vu auparavant l’enfant qui cherchait désespérément son souffle, surtout la nuit. La menace de la mort de la fillette est constante et Olubunmi croit, pendant qu’elle observe l’infirmière aus- culter la poitrine de son amie, qu’un jour, elle apprendra pourquoi elle a du mal à respirer. Olubunmi pense qu’une fois qu’elle saura pourquoi, elle aura l’information néces- saire pour aider son amie.

Elle suit ses études universitaires à Ibadan, au Nigeria.

Elle devient médecin. Elle déménage à Terre-Neuve avec son conjoint et s’établit à Botwood.

Un pas en avant: après plusieurs années de pratique au Canada, elle est appelée pour voir une patiente de toute urgence à la clinique. Une femme de 68 ans a du mal à respirer. Cette femme a récemment été admise dans un centre pour personnes âgées, en provenance de l’Ouest canadien, afin de pouvoir être plus proche de sa fille. La femme a des antécédents d’asthme depuis longtemps et

a négligé d’utiliser son inhalateur de fluticasone durant les activités du déménagement à Botwood. L’histoire est racontée par sa fille, parce que la patiente n’arrive pas à parler. Sa respiration est rapide et peu profonde et Dre Olurin ne peut pas ausculter les bruits de respiration dans sa poitrine.

Dre Olurin traite la patiente avec de la méthylpredniso- lone par voie intraveineuse et des nébuliseurs de salbuta- mol en série. Après quelques heures, la respiration de la patiente revient à la normale et elle parle joyeusement avec sa fille maintenant soulagée. La patiente reçoit son congé et retourne au centre pour personnes âgées avec une pres- cription de stéroïdes par voie inhalée, un court régime de stéroïdes par voie orale et un inhalateur de secours.

Un saut de côté: après avoir reçu son diplôme de médecine au Nigeria et avoir travaillé comme médecin pendant quelques mois, elle prend en charge une patiente souffrant d’un cancer métastasique de l’endomètre. La patiente commence à connaître une baisse de la numéra- tion des globules blancs et des globules rouges. Dre Olurin consulte une hématologue qui avait agi comme men- tor auprès d’elle durant ses études de médecine. Cette hématologue est reconnue pour ses efforts extraordinai- res afin de rendre les patients confortables à la fin de leur vie. L’hématologue accepte le transfert de la patiente et tente ensuite des thérapies pour améliorer son état. Elle sait que la patiente va mourir, mais essaie ce qu’elle peut dans l’espoir de faire peut-être une différence. La patiente meurt quelques semaines plus tard.

Une jeune femme veut devenir médecin pour aider les gens; elle devient médecin et aide les gens à cause de son savoir; elle observe une médecin aguerrie avec plus de connaissances encore en arriver aux limites de ce qu’on peut faire pour aider.

Les visages de la médecine familiale | The Faces of Family Medicine

Continued from inside half-cover (IHC)

Suite de la demi-page intérieure de la couverture

896

Canadian Family PhysicianLe Médecin de famille canadien

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VOL 58: AUGUST • AOÛT 2012

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