L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB1−2010-2011
D. Blotti`ere Math´ematiques
Correction du devoir surveill´ e n˚6
Question de cours :Enoncer le th´´ eor`eme des accroissements finis.
Correction :Le th´eor`eme des accroissements finis s’´enonce comme suit.
Soitf une fonction d´efinie sur un intervalle [a, b] (a, b∈R, a < b). Sif est continue sur [a, b] et d´erivable sur ]a, b[, alors il existe c∈]a, b[ tel que :
f(b)−f(a)
b−a =f0(c).
Probl`eme :La calculatrice ´etant interdite, on rappelle que : 2< e <3.
Soitf la fonction d´efinie par :
f:R\ {−2} →R; x7→ ex 2 +x.
1. ´Etudier les limites ´eventuelles def aux bornes de son ensemble de d´efinition.
2. Montrer quef est d´erivable surR\ {−2}.
3. Calculerf0(x) pour toutx∈R\ {−2}.
4. ´Etudier les variations de f surR\ {−2}.
5. Dresser le tableau de variations def surR\ {−2}.
6. Montrer quef([0 ; 1])⊂ [0 ; 1], i.e. que :
∀x∈[0 ; 1] f(x)∈[0 ; 1].
7. (a) Montrer quef0 est d´erivable surR\ {−2}.
(b) D´eterminer le sens de variation def0 sur ]−2,+∞[.
(c) En d´eduire que :
∀x∈[0 ; 1] 0≤f0(x)≤2e 9 . 8. Montrer que :
∀x∈[0 ; 1] ∀y∈[0 ; 1] |f(x)−f(y)| ≤2e
9 |x−y|.
9. Montrer qu’il existe un uniqueαappartenant `a [0 ; 1] tel que : eα 2 +α=α.
10. Grˆace au r´esultat de la question 6, on peut d´efinir une suite (un)n∈N paru0 ∈ [0 ; 1] et la relation de r´ecurrence
un+1= eun 2 +un
valable pour toutn∈N. On a alors un ∈[0 ; 1] pour toutn∈N. (a) Montrer que :
∀n∈N |un+1−α| ≤ 2e
9 |un−α|
(b) En d´eduire, `a l’aide d’un raisonnement par r´ecurrence, que :
∀n∈N |un−α| ≤ 2e
9 n
|u0−α|.
(c) En d´eduire que la suite (un)n∈Nconverge versα.
Correction
1. Le domaine de d´efinition de f est : R\ {−2} =]− ∞,−2[ ∪ ]−2,+∞[. Il y a donc quatre limites `a
´
etudier : la limite de f en −∞, la limite de f en −2 par valeurs inf´erieures, la limite de f en −2 par valeurs sup´erieures, et la limite de f en +∞.
• Etude de la limite de´ f en−∞
Comme lim
x→−∞ex= 0 et lim
x→−∞
1
x+ 2 = 0, on a :
x→−∞lim ex x+ 2
| {z }
f(x)
= 0
d’apr`es les r´esultats du cours sur les produits de limites.
• Etude de la limite de´ f en−2 par valeurs inf´erieures On a lim
x→ −2
x <−2
ex=e−2= 1
e2 car la fonction exponentielle est continue en−2. Comme lim
x→ −2
x <−2
x+2 = 0−, on a lim
x→ −2
x <−2
1
x+ 2 =−∞, d’apr`es les r´esultats du cours sur les quotients de limites. On a donc : lim
x→ −2
x <−2
ex x+ 2
| {z }
f(x)
=−∞
d’apr`es les r´esultats du cours sur les produits de limites et le fait que e2>0.
• Etude de la limite de´ f en−2 par valeurs sup´erieures On a lim
x→ −2
x >−2
ex=e−2= 1
e2 car la fonction exponentielle est continue en−2. Comme lim
x→ −2
x >−2
x+2 = 0+, on a lim
x→ −2
x >−2
1
x+ 2 = +∞, d’apr`es les r´esultats du cours sur les quotients de limites. On a donc : lim
x→ −2
x >−2
ex x+ 2
| {z }
f(x)
= +∞
d’apr`es les r´esultats du cours sur les produits de limites et le fait que e2>0.
• Etude de la limite de´ f en +∞
Comme lim
x→+∞ex= +∞et lim
x→+∞x+ 2 = +∞, on est en pr´esence d’une forme ind´etermin´ee.
Attention : Il n’existe aucun th´eor`eme de croissances compar´ees dans le cours permettant de conclure directement l’´etude de la limite de f en +∞. Il faut appliquer pr´ecis´ement le th´eor`eme des croissances compar´ees et ne pas en inventer des variantes.
Pour lever l’ind´etermination, on factorise le num´erateur de f(x) par son terme pr´epond´erant en +∞
et le d´enominateur de f(x) par son terme pr´epond´erant en +∞, pour x∈R\ {−2}. On a pour tout x∈R\ {−2}:
f(x) = ex
x × 1
1 + 2 x .
Comme lim
x→+∞
2
x = 0, on a :
x→+∞lim 1 1 + 2
x
= 1
d’apr`es les r´esultats du cours sur les op´erations sur les limites. De plus, d’apr`es le th´eor`eme des crois- sances compar´ees, on a :
x→+∞lim ex
x = +∞.
On en d´eduit que :
lim
x→2+
ex
x × 1
1 + 2 x
| {z }
f(x)
= +∞.
d’apr`es les r´esultats du cours sur les produits de limites.
2. La fonctionu1 d´efinie par :
u1:R\ {−2} →R; x7→ex est d´erivable surR\ {−2}et la fonctionv1 d´efinie par :
v1: R\ {−2} →R; x7→x+ 2
est d´erivable et ne s’annule pas sur R\ {−2}. On en d´eduit que la fonction f = u1 v1
est d´erivable sur R\ {−2}, d’apr`es les r´esultats du cours sur les quotients de fonctions d´erivables.
3. Pour toutx∈R\ {−2}, on af(x) =u1(x)
v1(x). On en d´eduit que pour toutx∈R\ {−2}: f0(x) = u01(x)v1(x)−u1(x)v10(x)
v21(x) . Soitx∈R\ {−2}. Deu01(x) =ex etv01(x) = 1, on d´eduit :
f0(x) =ex(x+ 2)−ex
(x+ 2)2 = ex(x+ 1) (x+ 2)2 . 4. D’apr`es la question 3, on a :
• f0(x) = 0 si et seulement six+ 1 = 0, soit six=−1 ;
• f0(x)>0 si et seulement six+ 1>0, soit six >−1.
De ces deux r´esultats et du crit`ere diff´erentiel de stricte monotonie,qui s’applique sur des intervalles, on d´eduit :
• la fonction f est strictement d´ecroissante sur ]− ∞,−2[ ;
• la fonction f est strictement d´ecroissante sur ]−2,−1] ;
• la fonction f est strictement croissante sur ]−1,+∞[.
5. Tableau de variations de f surR\ {−2}
x −∞ −2 −1 +∞
||
0
||
+∞ +∞Variations def
& || & %
−∞
||
f(−1) = 1e||
6. On doit montrer que pour tout x∈[0 ; 1], f(x)∈[0 ; 1], i.e. pour tout x∈Rtel que 0 ≤x≤1, on a : 0≤f(x)≤f(1).
Soit x∈Rtel que 0≤x≤1. Comme la fonction f est croissante sur [0,1] (cf. tableau de variations de f), on a :
f(0)≤f(x)≤f(1).
On calculef(0) =1
2 ≥0 etf(1) = e
3 ≤1 (care <3 d’apr`es l’encadrement deefourni dans l’´enonc´e). On a donc :
0≤1
2 =f(0)≤f(x)≤f(1) = e 3 ≤1 et par suite : 0≤f(x)≤1.
7. (a) On montre, ici, non seulement que f0 est d´erivable sur R\ {−2}, mais on calcule aussi sa d´eriv´ee (f0)0=f00 qui sera utilis´ee dans la question suivante.
On rappelle que pour tout x∈R\ {−2}:f0(x) =ex(x+ 1) (x+ 2)2 .
• Soitu2 la fonction d´efinie par :
u2:R\ {−2} →R; x7→ex(x+ 1).
La fonctionu3 d´efinie par :
u3:R\ {−2} →R; x7→ex est d´erivable surR\ {−2}et la fonctionv3 d´efinie par :
v3:R\ {−2} →R; x7→x+ 1
est d´erivable surR\ {−2}. On en d´eduit que la fonctionu2=u3×v3 est d´erivable sur R\ {−2}, d’apr`es les r´esultats du cours sur les produits de fonctions d´erivables.
Pour toutx∈R\ {−2}, on a :
u02(x) =u03(x)v3(x) +u3(x)v30(x).
Soitx∈R\ {−2}. Deu03(x) =ex etv30(x) = 1, on d´eduit :
u02(x) =ex(x+ 1) +ex=ex(x+ 2).
• Soitv2 la fonction d´efinie par :
v2:R\ {−2} →R; x7→(x+ 2)2.
La fonctionv2 est la restriction d’un polynˆome `aR\ {−2}; elle est donc d´erivable surR\ {−2}.
De plus, on a pour toutx∈R\ {−2} :
v02(x) = 2(x+ 2)
en appliquant la formule du cours : (u2)0 = 2×u0×u, avec la fonctionud´efinie par : u:R\ {−2} →R; x7→x+ 2.
• Des deux points pr´ec´edents, on d´eduit que la fonction f0 = u2
v2
est d´erivable surR\ {−2} et que pour toutx∈R\ {−2} :
(f0)0(x)
| {z }
f00(x)
= u02(x)v2(x)−u2(x)v20(x) v22(x)
= ex(x+ 2)(x+ 2)2−2ex(x+ 1)(x+ 2) (x+ 2)4
= ex(x+ 2)[(x+ 2)2−2(x+ 1)]
(x+ 2)4
= ex[x2+ 2x+ 2]
(x+ 2)3 .
(b) Pour d´eterminer le sens de variation de f0 sur ]−2,+∞[, on ´etudie le signe de sa d´eriv´ee f00 sur ]−2,+∞[. On sait, d’apr`es la question pr´ec´edente, que pout toutx ∈]−2,+∞[ :
f00(x) = ex[x2+ 2x+ 2]
(x+ 2)3 .
La fonction exponentielle ´etant strictement positive sur ]−2,+∞[, il suffit d’´etudier le signe de x2+ 2x+ 2 et de (x+ 2)3, pour connaˆıtre le signe de f00(x), pourx∈]−2,+∞[.
• Le trinˆome du second degr´ex2+ 2x+ 2 a un discriminant ∆ =−4<0. Son signe surRest donc celui du coefficient de x2, i.e. de 1 (cf. cours sur les trinˆomes du second degr´e). On a ainsi, pour tout x∈]−2,+∞[ :
x2+ 2x+ 2>0.
• Soitx∈]−2,+∞[.
−2< x =⇒ 0< x+ 2 (ajout de 2 `a chacun des membres)
=⇒ 03= 0<(x+ 2)3 (la fonction cube est strictement croissante surR).
Donc pour toutx∈]−2,+∞[ :
(x+ 2)3>0.
De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que pout toutxappartenant `a l’intervalle ]−2,+∞[, on af00(x)>0.
D’apr`es le crit`ere diff´erentiel de monotonie stricte, le fonction f0 est strictement croissante sur ]−2,+∞[.
(c) On doit montrer que pour toutx∈[0 ; 1], 0≤f0(x)≤2e
9 , i.e. pour toutx∈Rtel que 0≤x≤1, on a : 0≤f(x)≤f(1).
Soitx∈Rtel que 0≤x≤1. Comme la fonctionf0 est croissante sur [0,1] (cf. question pr´ec´edente), on a :
f0(0)≤f0(x)≤f0(1).
On calculef0(0) = 1×1 22 = 1
4 ≥0 etf0(1) = e×2 32 = 2e
9. On a donc : 0≤ 1
4 =f0(0)≤f0(x)≤f0(1) = 2e 9 et par suite : 0≤f0(x)≤ 2e
9 . 8. Soient x, y∈[0,1]. Pour montrer :
(I) |f(x)−f(y)| ≤ 2e 9 |x−y|
on scinde l’´etude en trois parties : cas o`ux=y, cas o`ux < y, cas o`u y < x.
• Cas o`ux=y
Si x=y, alors l’in´egalit´e (I) est claire (elle se r´e´ecrit dans ce cas 0≤0).
• Cas o`ux < y
La fonctionf ´etant d´erivable surR\ {−2}, elle est continue sur [x, y] et d´erivable sur ]x, y[. On applique le th´eor`eme des accroissements finis pour obtenir qu’il existec∈]x, y[ tel que :
f(y)−f(x)
y−x =f0(c) soit
f(y)−f(x) =f0(c)(y−x). (1)
Commec∈]x, y[ etx, y∈[0,1], on ac∈[0,1] et donc : 0≤f0(c)≤ 2e
9 (2)
d’apr`es la question 7.(c). En multipliant chacun des membres de (2) par (y−x)>0 (car x < y), on obtient :
0≤f0(c)(y−x)≤ 2e
9 (y−x). (3)
De (1) et (3), on d´eduit alors :
f(y)−f(x)≤2e
9(y−x). (4)
On rappelle que pour tout r´eela, on a :
|a|=
a sia≥0
−a sia <0.
Dex < y, on d´eduitx−y <0. On a donc :
|x−y|=−(x−y) =y−x. (5)
Comme x, y ∈ [0,1], x < y et comme f est strictement croissante sur [0,1] (cf. question 5), on a f(x)−f(y)<0 et par suite :
|f(x)−f(y)|=−(f(x)−f(y)) =f(y)−f(x). (6) De (4), (5) et (6), on tire :
|f(x)−f(y)| ≤ 2e
9 |x−y|.
• Cas o`ux > y
Six > y, alorsy < x. Alors en ´echangeant les rˆoles jou´es parxetydans le point pr´ec´edent, on obtient :
|f(y)−f(x)| ≤ 2e
9 |y−x|.
Comme pour touta∈R:|a|=| −a|, l’in´egalit´e pr´ec´edente se r´e´ecrit :
| −(f(y)−f(x))|
| {z }
|f(x)−f(y)|
≤ 2e
9 | −(y−x)|
| {z }
|x−y|
.
9. On cherche `a montrer que l’´equation :
(E) ex
2 +x =x
poss`ede une unique solution sur [0,1]. L’´equation (E) ´etant ´equivalente `a :
(E0) ex
2 +x
| {z }
f(x)
−x= 0
il revient au mˆeme de montrer que (E0) poss`ede une unique solution sur [0,1].
Pour ce faire, on introduit la fonctiong d´efinie par :
g: [0,1]→R; x 7→f(x)−x.
On v´erifie les hypoth`eses du th´eor`eme de la bijection afin de l’appliquer `a la fonctiong.
• La fonction f est d´erivable sur [0,1], comme la fonction x7→ −x. On en d´eduit que la fonctiong est d´erivable sur [0,1] (cf. r´esultats du cours sur les sommes de fonctions d´erivables) et que :
∀x∈[0,1] g0(x) =f0(x)−1.
De cette ´egalit´e et de la question 7.(c), on d´eduit que :
∀x∈[0,1] g0(x)≤2e
9 −1. (7)
D’apr`es l’encadrement deedonn´e dans l’´enonc´e, on a : e <3.On en d´eduit : 2e
9 ≤2×3 9 =2
3 et donc que :
2e
9 <1. (8)
De (7) et (8), on d´eduit que :
∀x∈[0,1] g0(x)<0.
D’apr`es le crit`ere diff´erentiel de monotonie stricte, la fonctiongest strictement d´ecroissante sur [0,1].
• La fonctiong´etant d´erivable sur [0,1], elle est continue sur [0,1].
D’apr`es les deux points pr´ec´edents, on peut appliquer le th´eor`eme de la bijection `ag; la fonctiongr´ealise une bijection de [0,1] sur :
[g(1), g(0)] = [f(1)−1, f(0)−0] = e
3−1,1 2
.
D’apr`es l’encadrement deedonn´e dans l’´enonc´e, on a :e <3.On en d´eduit : e
3−1<0.
Donc 0∈ e
3−1,1 2
.L’´equation
g(x)
|{z}
f(x)−x
= 0
poss`ede donc une unique solution sur [0,1].
On notera αcette solution dans la suite.
10. (a) On remarque que commeαest solution de l’´equationf(α)−α= 0, on a :f(α) =α.
Soitn∈N. En appliquant le r´esultat de la question 8 avecx=un ∈[0,1] ety=α∈[0,1] , on a :
|f(un)
| {z }
un+1
−f(α)
| {z }
α
| ≤ 2e
9 |un−α|
i.e. l’in´egalit´e demand´ee.
(b) Montrons par r´ecurrence que pour toutn∈N: Pn : |un−α| ≤
2e 9
n
|u0−α|.
• Initialisation
La proposition P0 s’´ecrit :
|u0−α| ≤ 2e
9 0
| {z }
1
|u0−α|.
Elle est donc vraie.
• H´er´edit´e
On suppose quePn est vraie pour un entiernfix´e, i.e. que :
|un−α| ≤ 2e
9 n
|u0−α|. (9)
Montrons Pn+1, i.e. :
|un+1−α| ≤ 2e
9 n+1
|u0−α|.
D’apr`es la question 10.(a), on a :
|un+1−α| ≤ 2e
9 |un−α|. (10)
En multipliant chacun des membres de (9) par 2e
9 ≥0, on a : 2e
9 |un−α| ≤ 2e 9 ×
2e 9
n
| {z } 2e
9
!n+1
|u0−α|. (11)
De (10) et (11), on d´eduit alors :
|un+1−α| ≤ 2e
9 |un−α| ≤ 2e
9 n+1
|u0−α|
et doncPn+1 :
|un+1−α| ≤ 2e
9 n+1
|u0−α|.
• Conclusion
De l’initialisation de la propri´et´ePnau rang 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que :
∀n∈N |un−α| ≤ 2e
9 n
|u0−α|.
(c) Montrons que la suite (un)n∈Nconverge versα.
Soitn∈N∗. De la question 10.(b), on d´eduit que :
− 2e
9 n
|u0−α| ≤un−α≤ 2e
9 n
|u0−α|. (12)
En effet si X ∈Ret siA∈R+, |X| ≤ A⇐⇒ −A≤X ≤A. En ajoutant α`a chacun des membres de (12), il vient :
α− 2e
9 n
|u0−α| ≤un≤α+ 2e
9 n
|u0−α|. (13)
D’apr`es le cours et −1 < 2e
9 < 1 (cf. (8)), on a : lim
n→+∞
2e 9
n
= 0 (cf. cours sur les suites g´eom´etriques). En utilisant les op´erations sur les limites, on obtient alors :
n→+∞lim α− 2e
9 n
|u0−α|=α et lim
n→+∞α+ 2e
9 n
|u0−α|=α.
De ces calculs de limites, de (13) et du th´eor`eme d’encadrement, on d´eduit que la suite (un)n∈N converge et que lim
n→+∞un=α.