Centrale MP 2003 Math 1
Partie I
I.A. Soitg(t) =e¡tcos(t)+ie¡tsin(t) =e¡teit. La fonctiongest continue sur[x;+1[etlim+1
¡t2jg(t)j¢
= lim+1
¡t2e¡t¢
= 0 . Doncg est intégrable sur[x;+1[, donc aussi ses parties réelles et imaginaires.
Une primitive det ¡> e(¡1+i)t étant t¡> ¡1+i1 e(¡1+i)t de limite nulle en+1(car¯¯¯¡1+i1 e(¡1+i)t¯¯¯= ep¡t2) on a
+Z1 x
g(t)dt= 1 +i
2 e(¡1+i)t = e¡x
2 (1 +i) (cos(x) +isin(x)) = e¡x
2 ((cos(x)¡sin(x)) +i(cos(x) + sin(x)))
il en résulte par séparation des parties réelles et imaginaires, que : ex
Z +1 x
e¡tcostdt= 12(cos (x)¡sin (x)) et ex Z +1
x
e¡tsintdt= 12(cos (x) + sin (x)) I.B. La solution générale dey0¡y= 0est y=¸ex.
On utilise alors la méthode de variation de la constante : ¸(x)ex est solution de y0 ¡y = ¡cos (x) si et seulement si
¸0(x)ex=¡cos (x). Donc¸(x) =K+Rx
x0¡e¡tcos (t)dt :K étant une constante.
Les solutions sur Rdey0¡y+ cosx= 0sont donc³ K+Rx
x0¡e¡tcos (t)dt´ ex.
On cherche une solutionY0bornée . Orlimx¡>+1(ex) = +1. pour avoir une solution bornée il faut donc lim+1
µ K+
Z x x0
¡e¡tcos (t)dt
¶
= 0 et doncK =R+1
x0 e¡tcos(t)dt. soitK+Rx
x0¡e¡tcos (t)dt=R+1
x e¡tcos(t)dt On a alorsY0(x) =ex
Z +1 x
e¡tcostdt= 12(cos (x)¡sin (x)) , fonction clairement bornée surR.
La solution générale sur Rde y0¡y+ cosx= 0est doncY¸ =¸ex+ 12(cosx¡sinx).
Remarquons que Y0(x)est la seule solution bornée surR.
De même la solution générale sur Rde y0¡y+ sinx = 0est¸ex+ 12(cosx+ sinx).
I.C.1. D’après la première questionÁ est bien dé…nie. Elle est en outre clairement linéaire et, toujours d’après la première question, les images des fonctions coset sinappartiennent à¦:
Á(cos) = cos¡2sin Á(sin) = cos + sin2 Ádé…nit bien un endomorphisme de ¦.
D’après la première question, la matrice deÁdans la base (cos;sin) est
1 2
µ 1 1
¡1 1
¶
I.C.2. Sif(x) =acosx+bsinxon sait quef(x) =p
a2+b2cos(x¡')de sorte que jjfjj1=p
a2+b2. Alorsf1(x) = a+b2 cosx+ b¡2asinx de sorte quejjf1jj1=
qa2+b2
2 = p12jjfjj1. jjf1jj1= 1
p2jjfjj1
Il en résulte quejjfnjj1=p12njjfjj1 et doncsupR(jfn¡0j)¡>0
Ainsi, pour toute fonctionf 2¦, la suite(fn)n2N¤ converge uniformément surRvers la fonction nulle.
Partie II
II.A.
Z +1 x
e¡t
t dtconverge cart¡> e¡tt est continue positive sur [x;+1[(carx >0)et lim+1
³ t2e¡tt ´
= 0.
Si on reprend la méthode de la variation de la constante de la même manière exactement qu’en I.B.,on trouve que la solution générale sur]0;+1[de y0¡y+ 1x= 0est :
Y¸(x) =ex 0
@K+ Zx x0
e¡t t dt
1 A
et toujours comme au I. : si il existe une solution bornée sur[a;+1[c’est Y0(x) =ex Z +1
x e¡t
t dt:
Reste à véri…er que cette fonction est bornée:
Y0(x) · ex Z +1
x
e¡t
x dtcar t¸x
· ex µe¡x
x
¶
= 1 x
On a doncY0· 1a sur tout intervalle[a;+1[inclus dans ]0;+1[.etY0 est bornée ”quand x tend vers+1” Y¸(x) =¸ex+ex
Z +1 x
e¡t t dt
De l’expression de la solution générale, il en découle queY0 est la seule solution bornée ”quandxtend vers+1:”
² On a, au voisinage de0+, e¡tt » 1t avec 1t continue, positive , non intégrable sur];1]. Donc par équivalent e¡tt n’est pas intégrable sur]0;1]et donclim0+
³R1 x
e¡t t dt´
= 0, et donc en ajoutant la constante Z +1
1 e¡t
t dt
limx¡>0+
Z +1 x
e¡t
t dt= +1
² De l’expression de la solution générale, il en découle quelimx¡>0+Y¸(x) = +1pour tout ¸2 R.
II.B.1 D’après le théorème de Cauchy-Lipschitz pour une éqution di¤érentielle linéaire résolue du premier ordre , on dispose bien de l’existence et de l’unicité de la solutionYm telle queYm(xm) =ympour tout pointM(xm; ym)du demi-planx >0.
On a d’après l’équation : Ym(xm)¡Ym0(xm) + x1
m = 0doncYm0(xm) = 0si et seulement si ym = x1
m.
Donc H est inclus dans la branche d’hyperbole y = 1x avec x > 0. C’est l’ensemble des points des courbes intégrales à tangente horizontale.
Réciproquement si(X; Y)est un point de cette demi hyperbole , il existe une solutiony¸de l’équation di¤érentielle passant par ce point (Cauchy Lipschitz) et en ce pointy0¸(X) = 0
DoncH est la branche d’hyperboley = 1x avecx >0
La fonctionx ¡ > 1x étant de classe C1 il en résulte que toute solution est de classe C1 et ainsi on a le droit de dériver l’équationEf et doncYm00(xm)¡Ym0(xm)¡x12
m = 0doncYm00(xm) = 0si et seulement siYm0(xm) +x12
m = 0soit si et seulement siYm(xm)¡x1m +x12
m = 0.
Donc T est inclus dans la courbe d’équationy= 1x¡ x12 pour x >0:l’autre inclusion découle aussi de Cauchy Lipschitz.
T est la courbe d’équationy= 1x¡ x12 pour x >0
Si la dérivée secondeY"¸ change de signe en un point deT on un point d’in‡exion au grapheC¸: On peut remarquer que en un tel pointYm0(xm) =¡x12m <0.
II.B.2 par intégration par parties, on aRX x
e¡t
t dt= e¡xx ¡ e¡XX ¡RX x
e¡t t2 dt:
On sait déja quet¡> e¡tt est intégrable sur [x;+1[. On a aussi t¡> et¡t2 , continue,positive ngligeable devant 1=t2, donc intégrable sur[x;+1[. En…n limX¡>+1
³e¡X X
´= 0. Donc par passage à la limiteY0(x) = 1x¡ex Z +1
x e¡t
t2 dt Par une seconde intégration par parties on a : Y0(x) = 1x¡x12 +ex
Z +1 x
2e¡t
t3 dt donc
1
x¡ x12 ·Y0(x)· 1x .
Ainsi la courbe intégrale C0est strictement comprise entre les courbesH et T. II.B.3 voir graphe en annexe
² Le graphe Hest évident.
² PourT on poseT(x) =x1 ¡x12 , fonctionC1 surR+¤ , de dérivée ¡x21+ x23 = 2x¡3x négative six¸2 , positive six·2.
et on aT(x)»+1 1
x¡>0 ,T(x)»0+ ¡1
x2¡>¡1,T(1) = 0.
² CommeY0(x)< 1x on aY00(x) = Y0(x)¡ 1x<0 (pensez à Ef ) et donc Y0est toujours décroissante. D’où l’allure deC0.
² Y¸1(x)> Y0(x),
Y¸1(x)tend vers+1en0+ et en+1, De plus en+1 Y¸1(x)»¸1exd’où une branche parabolique verticale
C¸1 coupe H en un point au plus sinon, par le théorème de Rolle, Y¸001 s’annulerait ce qui est impossible carC¸1 est au-dessus de C0 elle-même strictement au dessus de T. De plus en+1Y¸1(x)» ¸1ex d’où une branche parabolique verticale. D’ou l’allure deC¸1.
C¸1 coupeH sinonY¸1 serait strictement monotone sur]0;+1[, ce qui est incompatible avec les limites en0et+1.
² Y¸2(x)< Y0(x)donc C¸2 est toujours en dessous deC0donc a fortiori deH et donc la dérivée est toujours négative.
Y¸2(x)tend vers+1en0+ et vers¡1 en+1, De plus en+1 Y¸1(x)»¸1exd’où une branche parabolique verticale C¸2 coupeT en son point d’in‡exion En e¤etY¸2¡T tend vers+1en 0et vers¡1 en+1 . La fonctionY¸2 ¡T est continue sur]0;+1[et change de signe sur cet intervalle, donc y admet une racine.
Partie III
III.A.E est non vide (contient la fonction nulle) et est stable par combinaison linéaire en e¤et : Soient(f1; f2)2 E 2 et(¸1; ¸2)2C2 on doit montrer que¸1f1+¸2f22 E.Par hypothèse:
9®12R, lim+1
³f1(x) x®1
´
= 0 9®22R, lim+1
³f
1(x) x®2
´
= 0 On pose alors® >max(®1; ®2)et
¸1f1x) +¸2f2(x)
x® = ¸1
x®¡®1 f1(x)
x®1 + ¸2
x®¡®2 f2(x)
x®2 !x¡>+10:0 + 0:0 = 0 E est un sous-espace deC0(I;C)
III.A.bis ) comme[x;+1[½[x0;+1[les fonctions f et g sont intégrables sur [x;+1[et doncF etG sont dé…nies.
Pour montrer la négligeabilité on revient aux quanti…cateurs:
f << g)³
8" >0;9X; x¸X ) jf(x)j ·"g(x)´ Si on intègre l’inégalité sur[x;+1[on a :
8" >0;9X; x¸X ) jF(x)j · Z +1
x jf(t)jdt· Z +1
x
"g(t)dt·"G(x) soit
f <<+1g )F <<+1G III.A.ter On a
t®e¡t·2(t®e¡t¡®t®¡1e¡t),t®e¡t ¸2®t®¡1e¡t ,t¸2® cart®¡1e¡t >0 donc pour® >0S= [2®;+1[et pour ®·0,S =R+¤
Donc pourX = sup(2®;1),t¸X )t®e¡t ·2(t®e¡t¡®t®¡1e¡t))t®e¡t·2 (¡t®e¡t)0 Remarque : 1 ou n’importe quel réel strictement positif)
Si on intègre pourx ¸X sur[x;+1[(les deux fonctions étant continues , positives , négligeable devantt2en+1on a : Z +1
x
t®e¡tdt·2x®e¡x¡ lim
z¡>+1
¡2z®e¡z¢
= 2x®e¡x
III.B. Pourf 2 E ,t¡> e¡tf(t)est intégrable sur[x;+1[car la fonction est continue et lim+1
¡t2¯¯e¡tf(t)¯¯¢
= lim
+1
µ¡
t2+®e¡t¢µ f(t)
t®
¶¶
= 0
Il en résulte, de la même manière que précédemment par la méthode de la variation de la constante, que la solution générale surI de l’équation Ef esty(x) =ex³
K ¡Rx
x0e¡tf1(t)´ .
y2 E , 9®;lim+1
³ex x®
³ K¡Rx
x0e¡tf1(t)´´
= 0 . Or lim+1
¡ex
x®
¢= +1. Donc si ®existelim³ K¡Rx
x0e¡tf1(t)´
= 0et doncK =R+1
x0 e¡tf1(t)et ³ K¡Rx
x0e¡tf1(t)´
=R+1
x e¡tf1(t)dt Il existe au plus une solution dansE : f1(x) =exR+1
x e¡tf1(t)dt Reste à véri…er quef12 E . Donc trouver¯tel quelim+1
³f
1(x) x¯
´= 0 orf 2 E donc9® ,f << t®
f(t)<< t®)e¡tf(t)<< e¡tt®
les deux fonctions sont continues intégrables sur[x0;+1[(pourx02I ) , la seconde fonction étant positive donc d’après les questions III.A.bis et III.A.ter :
Z +1 x
e¡tf(t)dt <<
Z +1 x
e¡tt®dt·2x®e¡x doncf1(x)<<+1x® et comme f1 est continue f12 E .
III.C. on afn=Á(fn¡1)doncfn0 ¡fn+fn¡1= 0pour toutn¸1.
Désignons parK un segment quelconque deI.
² (i))(ii)Supposons que la suite(fn) converge uniformément surK vers une fonction notée F. Alors la suite(fn0)égale à la suite(fn¡fn¡1)converge uniformément surK vers la fonction F ¡F donc vers la fonction nulle.
Le théorème de dérivation de la limite d’une suite de fonctions C1 s’applique alors (CVS de la suite (fn)et CVU de la suite (fn0) ) ce qui prouve que la fonctionF est dérivable sur K de dérivée la fonction nulle. Ce qui prouve que F est constante surK puisqueK est un intervalle.
² (ii))(i)est évident
² Remarque 5/2 : le sujet initialise ”sur tout compact” me semble faux siK n’est pas un intervalle.
III.D. Les deux intégrales proposées existent :
-t¡> (t¡n!x)nf(t)e¡test continue sur[x;+1[ett2¯¯¯(t¡n!x)nf(t)e¡t¯¯¯» tn+2n! jf(t)je¡t<<t¡>+1tn+2+ae¡tet donclimt¡>+1t2¯¯¯(t¡n
0.
- u¡ > un!nf(x+u)e¡u est continue sur [0;+1[ (car x+u 2I ) etjf(x+u)j <<u¡>+1 (x+u)a »u¡>+1 xa et donc lim¡
u2un!nf(x+u)e¡u¢
= 0
On raisonne alors par récurrence surnpour montrerfn+1(x) =ex Z +1
x
(t¡x)n
n! f(t)e¡tdt
² la formule proposée étant vraie pourn= 0 par dé…nition deÁ:
f1(x) =ex Z +1
x
(t¡x)0
n! f(t)e¡tdt
² Supposons la formule vraie au rangn.
En notant que fn+1 = Án(f1), il vient par hypothèse de récurrence que fn+1(x) =ex Z +1
x
(t¡x)n¡1
(n¡1)! f1(t)e¡t dt. Intégrons par parties entrex et Aen dérivantf1(t)e¡t =
Z +1 t
e¡uf(u)du (de dérivée ¡e¡tf(t)) : ZA
x
(t¡x)n¡1
(n¡1)! f1(t)e¡tdt= (A¡x)n
n! f1(A)e¡A+ ZA
x
(t¡x)n
n! f(t)e¡tdt
Or il existe®2 Rtel que f1(A)<< A®lorsqueA!+1. Donc (A¡x)n
n! f1(A)e¡A »A¡>+1
An
n!f1(A)e¡A<<A¡>+1An+®e¡Ade limite nulle Il en découle que
Z +1 x
(t¡x)n¡1
(n¡1)! f1(t)e¡t dt= Z +1
x
(t¡x)n
n! f(t)e¡tdtce qui prouve que la formule est vraie au rangn+ 1.
² En conclusionfn+1(x) =ex Z +1
x
(t¡x)n
n! f(t)e¡tdt
² Or Z A
x (t¡x)n
n! f(t)e¡(t¡x)dt= Z A¡x
0 un
n!f(x+u)e¡udupar changement de variableu=x¡t.
donc en passant à la limite (on a déjà prouver l’intégrabilité) fn+ 1(x) =
Z +1 x
(t¡x)n
n! f(t)e¡(t¡x)dt= Z +1
0 un
n!f(x+u)e¡udu
III.E.Sif 2kerÁalorsx¡>
Z +1 x
e¡tf(t)dtest la fonction nulle donc de dérivée nulle ce qui implique quef est la fonction nulle. AinsiÁest injective de E dans lui-même.
² Si f1 = Á(f) alorsf1 véri…e l’équation di¤érentielle f10 ¡f1+f = 0 donc, f10 = f1¡f 2 E puisque E est un espace vectoriel et que f et f1 sont dansE. AinsiIm(Á) est inclus dans l’ensemble des applicationsg de classe C1 sur I telles queget g0 appartiennent à E.
² Réciproquement soitg une application de cet espace. Si on posef =g¡g0 , alorsf 2 E (car sous-espace vectoriel) etg véri…e l’équation y0¡y+f = 0. Or gappartient à E donc g=f1=Á(f)d’après l’unicité de la question III.B.
² En conclusion Á est un isomorphisme de E sur l’ensemble des applications g de classe C1 sur I telles que g et g0 appartiennent à E (de plus Á¡1est dé…nie par Á¡1(g) =g¡g0):
Partie V.
V.A. Sif est périodique et continue sur Ralors elle est bornée sur Rdonc e¡tf(t)t est intégrable sur[x;+1[et donc par variation de la constante la solution générale surRdeEfest toujours du typey=¸ex+f1(x)avecf1(x) =ex
Z +1 x
e¡tf(t)t.
² On a également (même changement de variable q’au III.D )f1(x) = Z +1
0
e¡uf(x+u)duce qui prouve immédiatement quef12 P .
De l’expression de la solution générale, il en résulte quef1est l’unique solution deEf appartenant à P.
² f1est une fonction périodique et de classeC1surR a fortiori continue et de classeC1 par morceaux de sorte que sa série de Fourier converge normalement sur Rvers elle-même.
V.B. Commef1est de classeC1la relation entre coe¢cients de Fourier (qui se retrouve par intégration par partie) donne : ck(f10) =ik:ck(f1)
Par ailleurs f10¡f1+f = 0de sorte queck(f10)¡ck(f1) +ck(f) = 0.
Ainsi
(¡1 +ik)ck(f1) +ck(f) = 0 V.C.
² P0\ K est évidemment réduit à la fonction nulle ce qui prouve que la somme est directe
² sif 2 P , on cherche une décomposition f =p+k; p périodique de valeur moyenne nulle et kconstante. Le calcul de l’intégraleR2¼
0 f donns alorsk= 2¼1 R2¼
0 f(t)dtet doncp(x) =f(x)¡k.
² On véri…e alors que cette décomposition convient : f appartient bien à P0© K. Ainsi P =P 0© K.
² De la question V.B. résulte en particulier que si la valeur moyenne de f est nulle, il en va de même de celle de f1 car c0(f1) =c0(f)Ainsi P0est un sous-espace supplémentaires de stable par Á.
² sif=kest une constante on af1=exR+1
x ke¡tdt=ex(ke¡x) =k doncK est stable parÁ. Soitf 2 P0
Pourn¸1,f est somme de sa série de Fourier d’après la question V.A. et sa valeur moyenne est nulle , donc c0(f) = 0 Donc gn(x) =X
k2N¤ck(gn)eikx+c¡k(gn)e¡ikx.
Par ailleurs ck(gn) = 1¡1ikck(gn¡1) d’après la question V.B. et donc ck(gn) = ³
1 1¡ik
´n¡1
ck(g1) de sorte que gn(x) = X
k2N¤
³ 1
(1¡ik)n¡1ck(g1)eikx+ (1+ik)1n¡1c¡k(g1)e¡ikx´ Or, pour k2N¤, on a j1§ikj ¸p
2 et, comme la série de Fourier deg1 converge normalement, la série X
k2N¤jck(g1)j+ jc¡k(g1)jconverge (on noteS sa somme).
Il en résulte quejgn(x)j · (p2)Sn¡1 pour tout réelxce qui prouve bien la convergence uniforme de la suite(gn)vers la fonction nulle.
Soitf 2 P
f se décompose en f=g+kavecg2 P 0et k la valeur moyenne def. On a alors Á(f) =Á(g) +Á(k):
OrÁ(k) =k(cf stabilité deK ) et doncÁ(f) =Á(g) +ket par récurrenceÁn(f) =Án(g) +k. Comme Án(g) converge uniformément vers0 ,
Án(f)converge uniformément versk sa valeur moyenne
En conclusion, pourf 2 P , la suite(fn)converge uniformément surRvers la valeur moyenne def.